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  • Valls ne nous fera pas oublier qu’il a été Premier ministre de Hollande !

    La gauche cherche à faire du neuf avec du vieux.

    C’est fait. Manuel Valls sera candidat à l’élection primaire de la gauche. En dépit de sa stature d’ancien ministre de l’Intérieur et de Premier ministre, Manuel Valls n’aura pas partie gagnée d’avance. Au contraire, serait-on tenté de dire… Peu aimée des militants et des sympathisants socialistes, la « ligne Valls » est l’héritière directe des expériences menées par la deuxième gauche européenne en Angleterre avec Tony Blair, en Allemagne avec Gerhard Schröder ou, plus récemment, en Italie avec Matteo Renzi, balayé par son référendum constitutionnel qui a été rejeté par une large majorité des votants.

    Déjà candidat à l’élection primaire de la gauche de 2011, Manuel Valls n’avait alors recueilli que 5,63 % des suffrages. Avant-dernier du scrutin, il avait simplement réussi à devancer l’ectoplasmique propriétaire de La Dépêche du Midi, Jean-Michel Baylet. Avec 17,19 %, Arnaud Montebourg, lui aussi candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2017, terminait troisième. Un précédent qui devrait donner matière à réflexion à Manuel Valls dans les jours à venir. Profondément divisés par cinq années chaotiques, les socialistes fourbissent leurs armes et sont nombreux à espérer une défaite de Manuel Valls.

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  • L’immigration, un business lucratif – Ces associations qui vivent de subventions…

    Le 23 novembre, l’Assemblée nationale a voté les  » jaunes budgétaires « , ces annexes du projet de loi de finances (PLF). Il s’agit de l’affectation annuelle de subventions accordées par les différents ministères à des associations de leur choix. Ce qui ressemble fort à une distribution de l’argent du contribuable à un petit club de copains.

    Et comme la transparence n’est pas une vertu politique très partagée, le citoyen qui voudrait connaître la liste des heureuses associations gagnantes devra parcourir trois volumineux rapports faits de tableaux et de chiffres sur un total de 1.400 pages. Les plus motivés n’auront cependant accès à ces documents qu’avec un temps de retard. De quoi nous permettre de vous divulguer quelques chiffres des subventions accordées en 2015.

    Dans cet article, nous limiterons notre attention aux associations ayant un lien direct ou indirect avec l’immigration. Une thématique très lucrative, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte.

    • France Terre d’Asile : 348.000 euros de subventions
    • Association de Service Social et Familial des Migrants (ASSFAM) : 177.000 euros de subventions
    • Association d’aide aux travailleurs migrants de la région Nord : 90.000 euros de subventions
    • Inter-Service des Migrants : plus de 50.000 euros de subventions
    • Croix-Rouge : 50.500 euros de subventions pour son programme  » Immigration et Asile « 
    • Migrations Culturelles Aquitaine : 30.000 euros de subventions pour  » donner une visibilité aux expressions artistiques des Afriques « 
    • Réseau aquitain sur l’Histoire et la Mémoire de l’Immigration : 30.000 euros de subventions
    • Forum réfugié de Villeurbanne : 20.000 euros de subventions
    • Groupe d’information et de soutien aux immigrés : 12.500 euros de subventions

    La liste n’est pas exhaustive, car il faudrait des journées entières pour décortiquer les rapports officiels. Ces chiffres ne tiennent pas compte des subventions accordées à d’autres niveaux (conseil général, conseil régional, conseil municipal).

    Enfin, il convient d’ajouter à cela les professionnels de l’antiracisme:

    • SOS Racisme : près de 400.000 euros de subventions
    • La Maison des Potes : 115.000 euros de subventions
    • MRAP : près de 30.000 euros de subventions
    • LICRA : 550.000 euros de subventions 

    http://www.medias-presse.info/limmigration-un-business-lucratif-ces-associations-qui-vivent-de-subventions/65717/

  • Politique et éco n°113 : Primaire des Républicains, programmes FN /LR, la vie d’un maire rural

  • Avortement et délit d’entrave : Marion Maréchal-Le Pen dénonce une trahison de l’esprit du texte de Simone Veil

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    Malgré soixante-seize amendements déposés par des députés FN, Ligue du Sud et LR – et en l’absence de François Fillon qui n’était pas dans l’Hémicycle –, le « délit d’entrave » a été voté par l’Assemblée jeudi soir. Deux ans de prison et 30 000 euros d’amende, voilà ce qu’il en coûtera d’informer sur l’avortement. Une loi contre laquelle s’est battue Marion Maréchal-Le Pen qui nous en explique les tenants et les aboutissants.

    Présent : Pourquoi, selon vous, les partisans de l’avortement ne veulent-ils pas que les femmes soient informées avant de prendre une décision aussi lourde ?

    La gauche aujourd’hui n’a plus aucune consistance idéologique, son camp est divisé et son électorat traditionnel a fondu comme neige au soleil, elle a donc besoin de réactiver de vieux combats dépassés qui ont fait les grandes heures de son hégémonie culturelle pour se rassurer et se réunir. Le combat en faveur de l’avortement est certainement l’un des plus symboliques. Il faut donc le faire durer à l’envie en allant toujours plus loin : droit fondamental, remboursement intégral de tous les actes liés à l’IVG (aujourd’hui l’échographie d’une femme qui avorte est mieux remboursée que l’échographie d’une femme qui souhaite garder son enfant), suppression du délai de réflexion et maintenant création d’un délit d’opinion pour tous ceux qui, par tous moyens (pas seulement numériques), chercheraient à proposer une alternative aux femmes qui hésitent. Les gens de gauche se donnent ainsi l’impression de résister face à une menace réactionnaire et conservatrice. Les pauvres, j’ai envie de vous dire, et pauvre de nous face à une telle bêtise.


    Les sites d’information sur l’IVG sont accusés de « désinformation » par Laurence Rossignol. Que vous inspire cette inversion des réalités ?

    C’était en effet l’argument avancé pour soi-disant protéger les femmes de la « pression » de ces sites qui les orienteraient dans une mauvaise direction avec de « fausses informations ». Aujourd’hui cette pression n’existe pas, en réalité le gouvernement cherche à tuer toute alternative à sa propagande officielle clairement en faveur d’une banalisation de l’avortement. J’en veux pour preuve la vidéo du médecin sur le site du gouvernement qui explique qu’il n’y a aucune séquelle physique et psychique suite à un avortement alors que le corps médical est divisé sur le sujet. Même Simone Veil s’accordait à dire que les effets psychiques n’étaient pas nuls. Avec le texte, ce sera donc au juge de trancher entre les informations justes ou fausses sur le plan médical. C’est une aberration et une censure totale de la liberté d’expression.

    Vous pensez que ce « délit d’entrave » est une infantilisation des femmes ; n’est-ce pas aussi et surtout une avancée totalitaire de la culture de mort ?

    Il s’agit clairement d’une trahison totale de l’esprit du texte de Simone Veil. La légalisation devait être une loi d’exception et non un droit, un acte de dernier recours posé dans un cadre de détresse et dont le gouvernement devait tout faire pour dissuader la femme. Aujourd’hui le simple fait de vouloir dissuader la femme d’avorter est perçu comme une atteinte à ce droit et l’enfant n’est considéré comme existant que dans le cadre d’un projet parental. Cette dérive est terrifiante alors que 200 000 avortements sont pratiqués chaque année et que 10 % des lycéennes d’Ile-de-France ont déjà avorté en dépit d’un accès facilité à la contraception.

    Comme vous, des députés LR ont lutté contre cette proposition de loi, mais d’autres députés LR ont voté pour. Sur ces questions de la défense de la vie, quelles réponses apportera le programme présidentiel de Marine Le Pen, alors que François Fillon apparaît comme « le candidat de la Manif pour tous » ?

    Plutôt que de mettre en place des objectifs, des quotas d’IVG dans les établissements de santé, il faudra soutenir financièrement les structures qui proposent d’accompagner les femmes isolées et hésitantes. Il faudra revenir sur le remboursement intégral et illimité de l’avortement car les femmes sont des êtres responsables qui doivent être traités comme tels. Il faudra mettre en place l’adoption prénatale et restaurer le délai de réflexion pour éviter les décisions précipitées dans un moment de panique pour acter que l’avortement n’est et ne sera jamais un acte anodin. Enfin il faut absolument dégager des solutions financières pour une politique familiale digne de ce nom, en particulier pour les mères isolées, alors qu’aujourd’hui 47 % des femmes avortent pour des raisons économiques.

    Propos recueillis par Samuel Martin

    Entretien paru dans Présent daté du 6 décembre 2016

    http://fr.novopress.info/

  • Mum, Dad & Kids : il manque 39 000 signatures

    L'initiative Mum, Dad & Kids vise à protéger, au niveau européen, le mariage homme-femme et la filiation père-mère-enfant. 

    Il s’agit, autrement dit, de mettre un coup d’arrêt aux tentatives de plus en plus nombreuses et pressantes d’imposer directement ou indirectement le mariage gay, la PMA sans père et la GPA aux Etats-membres de l’Union européenne qui ne les ont pas légalisés d’eux-mêmes.

    Mum, Dad & Kids progresse bien : 7 pays ont maintenant dépassé, et même doublé pour certains, le seuil national requis. Mais il manque encore 39.000 signataires pour la France alors que la date limite est le 10 décembre à minuit ! La mobilisation est urgente ! 

    Signez dès maintenant (3 minutes suffisent) et faites signer autour de vous : c'est urgent et essentiel ! 

    www.mumdadandkids.eu

    A ce sujet, deux infos importantes :

    · Pour soutenir Mum, Dad & Kids, vous devez notamment indiquer un numéro de pièce d'identité : il s'agit de certifier que vous êtes une personne qui existe bien, cette initiative citoyenne européenne suivant des conditions règlementaires strictes, qui rendront son succès possible. Mais soyez rassuré : cette information n'est pas enregistrée, PERSONNE n'y aura JAMAIS accès.

    · Vous pouvez signer en ligne ou, si vous préférez, télécharger et imprimer le formulaire pour l'envoyer par La Poste à l'adresse indiquée.

    La Manif Pour Tous, partenaire de Mum, Dad & Kids, vous remercie d'avance de votre soutien et de votre relais.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Eloïse Benhammou Le scandale du RSI et des cotisations sociales - Meta TV 3/3

  • Le moujik de droite et le boyard de gauche, par Gabrielle Cluzel

    Venant de terminer le livre La guerre à droite aura bien lieu, de Guillaume Bernard, je ne saurais trop en recommander la lecture. Clair, étayé, bien articulé, il offre une cohérence d’ensemble, un concept général pour résumer un sentiment confus que nous partagions tous sans parvenir à l’exprimer : n’est-ce pas le propre des essais réussis ? L’idée est donc que nous arrivons à la fin d’un cycle – vieux de deux siècles – celui du mouvement « sinistrogyre », caractérisé par des idées et des forces politiques novatrices arrivant par la gauche. Il serait désormais remplacé – retour de balancier – par un mouvement dextrogyre rigoureusement inverse : « C’est désormais à droite, explique Guillaume Bernard, que viennent l’innovation idéologique et la pression politique. »

    « La pression politique », peut-être, mais pas la pression psychologique. Qui ne sent pas encore du tout sa fin de règne. L’homme de droite est toujours animé par le complexe du moujik face au boyard de gauche : non, s’il vous plaît, pas sur la tête ! Comme l’enfant du placard, il voudrait tellement que son bourreau l’aime.

    Monde-et-Vie-Trump-251x350.jpgUn intellectuel réactionnaire bon teint, répétant entre haut et bas à qui veut l’entendre que l’ostracisme médiatique dont il fait l’objet vaut légion d’honneur, citation et quartier de noblesse courra pourtant ventre à terre parler de son dernier livre au moindre organe de presse de gauche qui lui entrouvrira ses colonnes, et en fera, tout fier, grande publicité sur les réseaux sociaux : quelle victoire, quel gage de notoriété, de réussite sociale ! Quand il ne retwittera jamais, ô grand jamais, telle interview accordée avec inquiétude, en se rongeant les ongles, en se retournant dans son lit pendant de longues nuits d’insomnie – a-t-il bien fait d’accepter ? Ne va-t-il pas se griller ? se démonétiser ? se diaboliser ? – à une publication de ce qu’on appelle si affectueusement la « fachosphère ».

    Et tant pis si ladite « fachosphère » est infiniment plus prescriptrice, pour vendre un livre, que le canard de gauche en soins palliatifs, alimenté par subventions d’État en intraveineuse, et dont les abonnés tiendraient dans une cabine téléphonique si cet objet existait encore. Tant pis si Donald Trump a claironné qu’il avait gagné grâce à la presse alternative et aux réseaux sociaux, sans l’aide des médias mainstream. On veut bien sincèrement croire ce brave Donald, mais on se glorifie d’avoir obtenu une aumône, souvent longtemps quémandée, par les médias ayant pignon sur rue. Et si par hasard, ceux-ci, au milieu d’un océan de commentaires désagréables, vous concèdent une infime qualité, c’est le Graal, la queue de mickey, le tiercé dans l’ordre : vous n’avez de cesse de le répéter à qui veut l’entendre, sans vous demander plus avant si au fond, trouver (petite) grâce, de quelque façon que ce soit, aux yeux d’un sale type, n’est pas plutôt inquiétant. Les coups de knout ne s’oublient jamais et laissent des cicatrices indélébiles.

    Et si, en plus d’être de droite, vous êtes catholique, le syndrome est décuplé, car évidemment vous avez pris jadis de ce simple fait, double-ration de knout.Pauvre moujik. Qui va, en plus, cacher ses vieilles hardes honteuses sous des beaux atours de charité : c’est tellement altruiste de porter la parole évangélique à gauche. C’est par pur amour du prochain qu’on leur fait des risettes, qu’on tente de les apprivoiser, qu’on fait montre de grande ouverture d’esprit, puisqu’on les félicite, qu’on leur tresse des couronnes de lauriers, qu’on chante Alléluia, qu’on fait donner des Te Deum, sitôt qu’un homme politique de gauche, qu’un chanteur de gauche, qu’un penseur de gauche, un journaliste de gauche, émet ce qui ressemble à une parole de bon sens.

    Mais cette charité est hémiplégique. Qu’un politique de l’autre côté de l’échiquier politique, du FN par exemple, prononce la même vérité, on lui fera le coup du mépris. Vous ne voudriez pas que l’on se tire une balle dans le pied, quand même, en ayant l’air d’être un tout petit peu d’accord avec Baba Yaga, le Yéti, le monstre du Loch Ness ?

    Une jeune journaliste de mes connaissances travaillant pour un site « alternatif » – dit de la réacosphère par ses amis, de la fachosphère par ses ennemis – avait lu avec intérêt une recension cinématographique profonde et spirituelle sur le blog de tel prêtre diocésain. Elle le contacte : pouvait-elle l’interroger une minute au sujet de ce film ? Les lecteurs de son site – beaucoup de jeunes n’ayant guère été catéchisés – en tireraient sûrement grand profit. Blanc au téléphone. Gêne palpable. Pour CE site ? Non, vraiment, il ne préférait pas. La jeune journaliste, légèrement excédée, raccrocha, non sans recommander à ce prêtre – au demeurant fort sympathique – de la rappeler le jour où il se souviendrait que ces lecteurs peu fréquentables étaient aussi dotés d’une âme. Aurait-il refusé de la même façon s’il avait été contacté – pure science-fiction – par L’ Humanité ?

    Le mouvement dextrogyre est peut-être amorcé, mais les gueux, les intouchables, les dhimmis, sont toujours du même côté. Et en cela le paysage politique reste sinistre.

    Gabrielle Cluzel

    Article repris du numéro 932 du magazine Monde & Vie consacré à Donald Trump ou la colère des peuples