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  • Quand la rectrice avoue que l'immigration plombe les résultats

    En juin 2011, la nouvelle rectrice de l'académie d'Orléans-Tours, Marie Reynier, était sous le feu des critiques, accusée d'avoir fait "l'amalgame entre immigration et échec scolaire".
    En effet, dans un entretien accordé à un quotidien local, Marie Reynier avait déclaré: "Si on enlève des statistiques les enfants issus de l'immigration, nos résultats ne sont pas si mauvais ni si différents de ceux des pays européens. Nous avons beaucoup d'enfants de l'immigration et devons reconnaître notre difficulté à les intégrer. Commençons par combattre l'illetrisme de leurs parents"
    Beaucoup reprochèrent à Marie Reynier de tenir des propos semblables à ceux du ministre de l'Intérieur, Claude Guéant. Ce dernier avait été victime d'une polémique un mois plus tôt, en affirmant que "les deux tiers des échecs scolaires, c'est l'échec d'enfants immigrés"
    Comparer la rectrice à Claude Guéant, c'était l'accuser en filigrane d'être réactionnaire, raciste et xénophobe, bref, la discréditer : mais sur le fond, sur le constat de cet échec des enfants de l'immigration, quelle réponse ? Aucune !
    Jean-Yves Le Gallou, Immigration : la catastrophe

  • « islam occulte »

    Tel était le thème de cette émission (après un intéressant point sur la bataille de Mossoul) passée en direct sur Radio Courtoisie le 1er novembre.

    Les invités étaient :

    Vous pouvez écouter la radio en direct sur son site ou sur la bande FM :

    À Paris et en Ile-de-France : 95,6 Mhz et DAB+ (canal 6D) | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.
    Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l’accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

    http://www.contre-info.com/islam-occulte#more-43056

  • Le Paris des terroristes

    2221823647.jpgEn 1909, Vladimir Ilitch Oulianov, révolutionnaire russe qui a pris pour nom de guerre Lénine et qui mène une vie d'errance à travers l'Europe, débarque à Paris avec sa femme. C'est au 2 rue Beaunier que s'installe le couple, dans un XIVe arrondissement qui est le quartier de prédilection de ses amis politiques. Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotski, a précédé Oulianov en 1902, mais les relations entre les deux hommes sont mauvaises. Lénine consacre son temps à édifier le Parti ouvrier social-démocrate de Russie, formation communiste dont il est un des dirigeants en exil. C'est à bicyclette que le futur maître de Moscou se rend rue de Richelieu pour étudier à la Bibliothèque nationale, comme au café du 11 avenue d'Orléans, lieu de rendez-vous des bolcheviques parisiens, ou au 110 de la même artère, siège de leur journal.

    Depuis 1789, observe Rémi Kauffer, « l'histoire confère à Paris l'auréole mondiale des révolutionnaires et la période terroriste de 1793-1794 inspire les plus fanatiques ». C'est cette face méconnue de la Ville lumière que notre ami et collaborateur, auteur d'une vingtaine d'ouvrages historiques qui font autorité, dévoile dans un ouvrage au sujet original et dont chaque chapitre raconte une séquence de la saga de ces rebelles et terroristes de tout poil qui, pour un temps, ont élu domicile dans la capitale française. Avouons-le, les personnages de Kauffer ne sont pas sympathiques puisque leur objectif est de mettre le feu au monde, et que faire couler le sang est une perspective devant laquelle ils ne reculent pas. L'auteur, toutefois, captivera ceux qui s'intéressent à l'histoire des idées car son livre constitue un tableau vivant, enrichi de multiples portraits, des grandes utopies modernes, fussent-elles redoutables. Avant Lénine, voici donc Marx et Bakounine à Paris puis, après 1917, ceux qui répandirent le communisme en Asie, Hô Chi Minh, Zhou Enlai, Deng Xiaoping ou Pol Pot. Hélas, que de dictateurs formés chez nous ! Viennent ensuite les antifascistes et antinazis réfugiés en France, les indépendantistes algériens et leurs féroces luttes internes, jusqu'au terrorisme moyen-oriental et aux islamistes titulaires de la nationalité française. « Les assassins d'hier étaient parmi nous, observe Rémi Kauffer, et ceux de demain le sont déjà aussi. » Un constat guère rassurant, mais qui sonne comme un appel à la lucidité. 

    Paris la rouge, capitale mondiale des révolutionnaires et des terroristesde Rémi Kantien Perrin, 414 p., 24 €

    Figaro magazine 26.11.2016

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Un local des Petits Frères des pauvres réquisitionné pour les migrants !

    La colère monte à Morainvilliers, dans les Yvelines, un village de 2 000 habitants limitrophe de Vernouillet : la préfecture a désigné les locaux des Petits Frères des pauvres pour héberger une trentaine de migrants à compter du 12 décembre ! Cette fois, le doute n’est plus possible : les Yvelines ont bien été ciblées par l’Etat, et sans aucun « souci de dialogue avec les collectivités locales », contrairement à ce que le préfet du département avait annoncé.

    La mairie (divers droite), qui l’a appris par le sous-préfet de Saint-Germain-en-Laye, n’a pas pu s’y opposer et a tenu à le faire savoir aux habitants dans un courrier à la colère contenue (ci-dessos) : « Même si nous avons objecté que l’accès limité par les transports en commun, la taille et l’absence de commerce de notre commune rendaient ce choix totalement inapproprié, cette éventualité semble se confirmer. »

    Une réunion d’information de la population se tiendra donc mercredi prochain 7 décembre à 20 heures, en présence des élus, des Petits Frères des pauvres, du sous-préfet et de l’association Aurore, qui vient en aide aux migrants clandestins et est reconnue d’« utilité publique » ! La réunion promet d’être animée…

    morainvilliers-migrants

  • Être de gauche, c’est pas une vie

    François Marchand

    romancier, EuroLibertés cliquez ici

    S’il fallait démontrer qu’être de gauche, c’est encore pire qu’être de droite, les primaires auxquelles on vient d’assister en offriraient une preuve éclatante. Car même le type de droite le plus crevard n’aura jamais l’idée saugrenue d’aller voter aux Primaires de gauche, c’est-à-dire de signer un engagement à partager ses valeurs et de choisir avec une mine de chien battu entre M. Montebourg, M. Hamon ou M. Valls. Il a autre chose à faire, par exemple réfléchir à différentes stratégies de défiscalisation. Tandis que l’homme de gauche, fou d’abstraction, intoxiqué d’idées généreuses et fausses depuis plus de deux siècles, est désormais comme un drogué incapable de se passer de sa came plus de dix minutes. Si le dealer habituel n’est pas là, il va marcher deux heures sous la pluie pour aller en trouver un autre, même s’il sait que c’est de la merde.

    Cela fait des mois que je vois avec stupeur des amis de gauche, toujours désormais en retard d’une guerre, retenir leur souffle à l’idée de battre Sarkozy. Que celui-ci puisse apparaître comme un danger pour quoi que ce soit, c’était déjà étonnant. Mais, une fois cette éviction acquise, j’ai eu la surprise de voir ces mêmes électeurs voter à nouveau au second tour, cette fois-ci pour « faire barrage » à Fillon, qui doit, cela m’avait échappé, être lui aussi constitutif d’un danger fasciste. Cela confirme en passant que la gauche n’a qu’une obsession, l’élimination totale de tous ses ennemis, même fantasmés, les uns après les autres. Sauf qu’elle rate désormais quasiment toutes ses cibles, ce qui est réconfortant.

    L’homme de gauche en fait est complètement perdu : sous l’effet d’impulsions contradictoires subies depuis trop longtemps, il est comme un rat de laboratoire sur le point de succomber à l’expérience scientifique menée sur lui.

    Ne manque désormais plus que la distrayante perspective suivante : qu’un jour il y ait une Primaire au Front National, comme d’ailleurs M. Collard vient de l’envisager pour 2022. On y verra alors nos amis de gauche aller, la mine grave, signer la charte des valeurs du Front, verser leurs deux euros, et ensuite choisir lequel des candidats semblera le plus sûr barrage à l’extrême droite.

    « Que faire ? » titrait très justement le camarade Lénine. « N’importe quoi » semblent lui répondre ses épigones un siècle plus tard. Ils ont beaucoup de chance qu’il ne soit plus là.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Brexit : les démocrates contre la démocratie

    On croyait avoir, sur le sujet du Brexit, croyait avoir, entendu tout ce qui était pensable. Les sectateurs de Bruxelles ne se sont pas privé de cri tiquer les Britanniques. Il y a mieux désormais, puisque, des juges estiment que le référendum sur le Brexit ne saurait suffire, et que le parlement doit s’exprimer...

    Au début du mois, la Haute Cour de Londres a ainsi décidé, en des termes très précis, que le gouvernement ne saurait avoir le pouvoir de déclencher l'article 50 du traité de Lisbonne en vue de quitter l'Union européenne. En tout cas seul. D lui faudrait pour cela obtenir le vote favorable des représentants du peuple britannique, c'est-à-dire du Parlement.

    « La Cour n 'accepte pas l'argument avancé par le gouvernement. Nous décidons que le gouvernement ne détient pas le pouvoir, en vertu des prérogatives de la Couronne, de notifier le retrait du Royaume-Uni de l'Union européenne conformément à l'article 50. » On le voit, le propos est très ferme, sans qu'on sache exactement au nom de quelle autorité les juges de la Haute Cour s'exprime ainsi. Autorité, ou sentiment personnel sur la question ?

    Le pouvoir des juges

    Quoi qu'il en soit, ce qui est admirable, c'est la certitude affichée par les juges de la Haute Cour à la fois contre le gouvernement et contre le peuple. Certes, les juges - le Lord Justice Sales, le Maître des Rôles Sir Terence Etherton et le Lord Chief Justice, Lord Thomas - ont des arguments juridiques à faire valoir, dont on peut dire rapidement qu'ils se résument à contester, dans l'ouverture pratique du Brexit, une mise en cause des prérogatives du Parlement britannique. Ils soulignent notamment à l'appui de leur décision que la souveraineté parlementaire est « le principe le plus fondamental de la Constitution britannique ».

    De son côté, le gouvernement ne manque pas d'arguments non plus, à commencer par celui de la souveraineté populaire, et entend porter l'affaire devant la Cour suprême du pays. D'autant plus que le référendum qui fonde la décision du Brexit a été approuvé par le Parlement...

    On pourrait, et gageons que cela ne manquera pas d'être fait ici et là, et, bien sûr, à Londres, peser patiemment le pour et le contre de chacun de ces arguments, de chacune de ces prérogatives. Mais outre que cela prendrait du temps et provoquerait un indéniable ennui, cela ne saurait régler la question pour la simple raison que, malgré l'accumulation de propos et de raisons juridiques, on atteint ici aux limites du droit. Pour des raisons diverses, dont certaines se suffisent en elles-mêmes. Et peut-être à commencer par le fait que, à ce niveau-là, le droit s'oppose à lui-même. Sans parler de l'ironie qu'il y aurait pour le gouvernement de Theresa May à porter l'affaire du Brexit devant la Cour de justice européenne...

    Retenons ici deux points qui paraissent essentiels.

    Le premier - et l'on peut ici se demander si la Haute Cour a pesé toutes les conséquences de sa démarche - est l'affirmation de la souveraineté première du Parlement. La chose devient effectivement délicate lorsque l'on prétend opposer ledit Parlement au peuple, puisqu'il est censé en être la représentation. Que vaut sa souveraineté, si celle du peuple dont il est l'émanation - dont il n'est que l'émanation ! - est contestable ? On voudra bien se rappeler que Louis XVI a payé de sa tête son incompréhension (volontaire et cohérente en son cas, il est vrai) de cette logique populaire.

    Le peuple ? T'as qu'à croire...

    Le second en découle. C'est que le peuple, dans l'esprit des démocrates en chef, a d'ores et déjà perdu la partie. Il n'est plus qu'un prête-nom, historique et facile, pour la démocratie. Mais celle-ci ne lui appartient plus - si tant est que cela ait jamais été le cas...

    Cela transparaît implicitement dans la raison qui motive, en l'occurrence, les juges. Car il va de soi que, si le peuple avait "bien" voté, la Haute Cour serait restée le nez dans ses vieux papiers et ses perruques poudrées.

    Mais on notera que le procédé ne relève pas d'une nouveauté excessive. Si les Britanniques avaient porté un peu plus d'intérêt à leurs voisins du continent, ils auraient pu interroger les Français et les Néerlandais sur la façon dont, sur les questions européennes, on a respecté leur prétendue souveraineté. Le commissaire européen Pierre Moscovici ne s'est pas privé de le dire clairement à Harvard, quelques jours après l'élection de Donald Trump à la présidence de la République, en soulignant que le référendum était un produit dangereux entre les mains des peuples européens.

    Pour faire court, la démocratie, à l'instar de la guerre ou de l'argent, est manifestement une chose trop sérieuse pour être confiée au peuple.

    Jean-Claude Juncker nous en avait d'ailleurs prévenu l'année dernière, lors des affres grecques, en affirmant clairement qu'« il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens ».

    Dès lors, tout référendum qui n'est pas un plébiscite s'avère nul et non avenu. Les démocrates définissent leurs valeurs, et le peuple a le droit de dire « oui », et « merci ».

    C'est encore plus simple que la Solution de Bertolt Brecht(1). Quant à Abraham Lincoln, il peut aller se rhabiller(2) !

    Hugues Dalric monde&vie 24 novembre 2016

    (1) « Ne serait-il pas / Plus simple alors pour le gouvernement / De dissoudre le peuple I Et d'en élire un autre ? »

    (2) « La démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. »

  • I MEDIA S03E42 : IVG: délit d’entrave numérique, délit d’opinion.