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  • Marine Le Pen salue la victoire du Non au référendum italien

    La claque que les électeurs ont donné au gouvernent actuel italien et à son chef de file, Matteo Renzi, est en train de déchaîner de fortes réactions en Europe.

    Marine Le Pen a été la première à se féliciter de cette victoire du Non, motion de défiance envers Renzi mais aussi l’UE.

    Les Italiens ont désavoué l'UE et Renzi. Il faut écouter cette soif de liberté des nations et de protection !MLP

    Nigel Farage, le meneur du Brexit, a exprimé lui-aussi son contentement pour ce Nonqu’il interprète comme un rejet de l’Euro plutôt que d’une réforme constitutionnelle :

    Hope the exit polls in Italy are right. This vote looks to me to be more about the Euro than constitutional change.

    Ce scrutin italien sur une question institutionnelle est perçu comme intimement lié aux préoccupations que suscite le futur de l’Union Européenne : déjà on commence à parler d’un Italexit.

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-salue-la-victoire-du-non-au-referendum-italien/65712/

  • Eloïse Benhammou Le scandale du RSI et des cotisations sociales - Meta TV 2/3

  • Les compères

    Une déception et une satisfaction. La déception la défaite au second tour de la présidentielle autrichienne de Norbert Hoffer, candidat du FPÖ, face à Alexander van der Bellen, l’écolo-européiste soutenu par tous les lobbies antinationaux. « L’appel d’une rescapée (Gertrude) de la Shoah à barrer la route à l’extrême droite  (a connu) un large succès » et  a été entendu s’est félicité Le Figaro et plus largement François Hollande, des caciques bruxellois comme le président du Conseil Donald Tusk et celui du Parlement européen Martin Schulz. Dans ce climat délirant  de (re)diabolisation, et malgré une participation plus élevée que lors du précédent scrutin qui avait été invalidé (74,1 % hier, contre 72,6 %en mai),  celle-ci a profité surtout à van der Bellen. «Avec 53,3 % des voix selon les projections de la télévision publique, il devrait surpasser son adversaire d’environ 300 000 bulletins, contre à peine 31 000 en mai. ».

    Les patriotes autrichiens se sont donc beaucoup moins bien mobilisés,  endormis peut-être par des sondages prédisant une victoire de Norbert  Hoffer, lassés par cette élection à rallonge pour  un poste de président qui, dans la constitution  autrichienne , est une fonction essentiellement honorifique et assez peu opérative. M. Hoffer, «immensément triste que ça n’ait pas marché », et nos camarades du FPÖ, dont  le  président  Heinz-Christian Strache,  ont rappelé que l’heure de vérité sera celle des prochaines législatives de 2018, l’élection du futur chancelier qui conduira la politique du pays.  Slate.fr le notait déjà en mai dernier, « en 2018 et tous les sondages  donnent le FPÖ en tête, devant le SPÖ et l’ÖVP. Les politologues  pensent que la victoire d’Alexander Van der Bellen augmente les chances du FPÖ car les Autrichiens voudront rétablir une forme d’équilibre entre les forces politiques.»

    La satisfaction,  c’est bien sûr la très large participation et victoire du Non (60%) au référendum constitutionnel en Italie. Le chef du gouvernement, au profil assez proche d’un Emmanuel Macron, Matteo Renzi, 41 ans,  élu par ses pairs en février 2014,  est  très décrié pour sa politique  s’alignant sur les  oukases  de Bruxelles. Il  a avoué  qu’il avait sous-estimé son impopularité. La personnalisation de ce scrutin lui a coûté très cher,  mais c’est plus généralement le Parti démocrate (centre-gauche)  au pouvoir, nous l’avions noté en septembre, qui est aujourd’hui rejeté par les Italiens en ce qu’il s’est avéré incapable d’améliorer  la situation sociale et économique,  sans même parler des nouveaux périls engendrés par les flux migratoires.

    M.  Renzi avait déclaré qu’en cas de vote négatif il remettrait sa démission. Celle-ci aura pour effet de déclencher des élections législatives au printemps ou formations de droites, populistes, nationales, de Forza Italia, au  Mouvement 5 Etoiles (M5S) en passant par nos amis de la Ligue du Nord et une  myriade d’autres partis, qui ont fait campagne pour le Non, entendent bien consolider leurs positions.

    Si Matteo Renzi est une des références de François Fillon, comme celui-ci en a fait l’aveu à David Pujadas lors de son passage au Journal télévisé de France 2,   le 28 novembre, les scrutins de  ce dimanche entrent bien évidemment en résonance avec la période électorale dans laquelle nous entrons en France. Beaucoup  d’observateurs ont souligné que si une majorité des habitants des campagnes, des  jeunes, 75% des ouvriers ont voté hier pour le candidat du FPÖ, cela n’a pas suffit à sa victoire.  Il faudra, rappelle Bruno Gollnisch  que les patriotes français  se montrent convaincants, envoient aussi des signaux réconfortants  aux classes moyennes, au monde de l’entreprise,  aux commerçants-artisans, aux retraités…et électrisent, mobilisent  les  millions d’abstentionnistes qui peuvent faire la différence.  Comptons sur Marine pour dévoiler dans les semaines à venir  toutes les facettes de son programme. A contrario, et Patrick Buisson y voit une des faiblesses de la candidature  Fillon,  le manque d’assise  populaire du champion de la droite est  patent. Il relève  ainsi que les électeurs des  villes populaires n’ont pas du tout, ou très peu, participé aux primaires qui ont donné la victoire à M Fillon.

    Dans Présent, Guy Rouvrais  a publié au lendemain du débat de second tour qui a opposé MM.   Juppé et Fillon un article excellent Le débat des compères,  qui a parfaitement résumé en quoi  ces hérauts de la droite courbe, malgré les postures   viriles de M. Fillon, étaient interchangeables et surtout en quoi ces pseudo républicains étaient des leurres, notamment pour les défenseurs de la famille et des valeurs traditionnelles. Avec son aimable autorisation, nous le reproduisons in extenso:

    « Alain Juppé a affirmé, il y a peu de temps, à propos de ses relations avec François Fillon qu’ils étaient des amis de longue date qui ne se sont jamais véritablement disputés. On en a eu confirmation lors de la campagne du premier tour où ils n’ont bataillé l’un contre l’autre qu’à fleurets mouchetés et comme la mort dans l’âme. Il faut donc saluer l’effort qu’ils ont dû accomplir jeudi soir pour trouver des terrains de mésentente. Certes, il y en a eu quelques-uns, mais ce sont ceux de boutiquiers. 35 heures, 37, 39, 48 ? Payées combien ? Pour les salariés du privé et les fonctionnaires ? Faut-il en supprimer 600 000, 500 000, 250 000 et comment ? Et les policiers ? Redéployer les effectifs ou en recruter ? On attendait des visionnaires et on a eu des experts-comptables ! L’électeur de la droite et du centre est prié de déterminer à quel endroit mettre le curseur afin de choisir entre ces deux vieux compagnons pour aller voter dimanche».

    « Mais sur l’essentiel, hélas, ils sont d’accord ! Sur la loi naturelle, qui touche aux fondements de notre civilisation, ils s’entendent pour entériner ce qui la bafoue. Ils sont déterminés à conserver le  mariage pour tous  après avoir voté contre, comme la droite libérale l’a toujours fait, acceptant, sans barguigner, les lois socialistes qu’elle avait combattues : l’abrogation de la peine de mort, le Pacs et maintenant le  mariage  gay. C’est cette abdication que Juppé et Fillon appellent rupture  et cette continuité qu’ils nomment  alternance. L’un, certes, ne veut que l’adoption simple pour les couples  de même sexe, l’autre l’accepte plénière, la belle affaire ! Ils ont protesté avec véhémence de leur volonté de pas toucher si peu que ce soit, au prétendu  droit à l’avortement ».

    « Pour l’un, Juppé, il s’agit d’un droit  fondamental, pour l’autre, Fillon, c’est un droit  essentiel. Cherchez la différence dans votre dictionnaire des synonymes… Le député de Paris a tenu à dissiper un affreux soupçon, développé par son compère, à savoir qu’il pourrait être hostile à l’avortement. Il l’a rassuré : certes, il y est opposé dans le tabernacle de sa conscience, mais qu’on ne s’alarme point, cela ne peut avoir aucune incidence sur sa gouvernance, l’homme public qui est pour ignorant l’homme privé qui est contre

    « On notera, pour l’anecdote, qu’ils sont tous les deux des anciens combattants de mai 68, avec mention spéciale pour Juppé qui a avoué avoir manifesté à la fois avec les gauchistes et les gaullistes : sous l’étudiant on voyait déjà poindre la graine de politicien qui ne met pas tous ses œufs dans le même panier. On oubliait : ils sont résolus tous les deux à combattre  les extrémismes . On se demande pourquoi ce pluriel, puisqu’il n’a jamais été question de Nathalie Arnaud de Lutte ouvrière ni de Philippe Poutou du Nouveau parti anticapitaliste mais seulement du Front National, abusivement jugé extrémiste, en se demandant qui sera le plus efficace pour battre Marine Le Pen. Nous sommes d’accord avec eux : quel que soit le vainqueur dimanche, il n’aura qu’un adversaire sérieux en 2017, c’est la présidente du Front National.»

    http://gollnisch.com/2016/12/05/les-comperes/

  • Lavrov: « Qui es-tu, putain ! pour me faire la leçon !»

    En seize ans à la tête de la diplomatie russe, il a vu défiler des interlocuteurs de tous acabits, aucun à son niveau, les jaugeant patiemment, les testant, les soupesant, tentant parfois de les apprivoiser, voire même de les séduire, avant de les terrasser.

    La totalité de ses interlocuteurs occidentaux et arabe de la fameuse coalition islamo-atlantiste de la guerre de Syrie ont trépassé: Hillary Clinton (USA), David Miliband et William Hague (Royaume Uni), Alain Juppé et Laurent Fabius (France), Hamad Ben Jassem (Qatar) et Saoud Al Faysal (Arabie saoudite)…

    Unique survivant, impassible, impavide, vainqueur par Ko technique de tous ses adversaires occidentaux dans la bataille de Syrie. Et ce n’est pas fini

    RETOUR SUR CETTE SÉQUENCE

    Charles de Gaulle, vantant le flegme de son ministre des Affaires étrangères devant Nikita Khrouchtchev, dira de Maurice Couve de Murville: «Je lui ordonne de s’asseoir sur un bloc de glace, il y reste jusqu’à ce que la glace fonde».

    Désignant Andréi Gromyko, Khrouchtchev lui répondra du tac au tac: «Pareil pour lui, mais à la différence de Couve, la glace avec lui ne fond pas».
    Si Gromyko est passé à la postérité pour avoir été le «Monsieur Niet» de la diplomatie soviétique, Sergueï Lavrov, en digne successeur de son aîné, a glané, lui, le titre envié de «Minister Niet» pour son bras de fer victorieux au Conseil de sécurité de l’ONU à propos de la Guerre de Syrie, bloquant par veto cinq résolutions devant ouvrir la voie à une intervention militaire atlantiste sous couvert de l’ONU.

    Excédé par la ténacité du russe, le plus capé des hiérarques socialistes pensera trouver la parade par une astuce, qui s’est révélée grossière, couvrant de ridicule son auteur, le ministre français des Affaires étrangères: Laurent Fabius a en effet proposé lundi 22 octobre 2012 la réforme du recours au Droit de veto au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, préconisant que son usage soit réduit au seul cas où un état détenteur de ce droit était menacé d’une action hostile des instances internationales.

    Depuis la création de l’ONU, les pays occidentaux ont fait usage du droit de veto 132 fois contre 124 fois à l’Union soviétique puis de la Russie, dont onze veto américains en faveur d’Israël. Les Occidentaux sont donc bénéficiaires de ce passe-droit, qui leur a permis de bloquer l’admission de la Palestine en tant que membre de plein droit de l’organisation internationale. A l’analyse, la proposition de Laurent Fabius s’est révélée être un bobard diplomatique pour enfumage médiatique en ce qu’en voulant priver la Russie de son droit de veto en faveur de la Syrie, il privait, par ricochet, Israël de son bouclier diplomatique américain. Depuis lors, Fabius, petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien, frustré par ailleurs d’un Prix Nobel pour son bellicisme outrancier, a été placé en état de congélation politique avancée par sa promotion à la Présidence du Conseil Constitutionnel.

    Alain Juppé, un autre hyper capé de la méritocratie française, a eu droit au même traitement énergisant du russe. Se vantant avec son compère du Qatar, Hamad Ben Jassem, de faire de la bataille de Bab Amro (Syrie), «le Stalingrad du Moyen orient», février 2012, -qui s’est révélé un des grands désastres militaires de la diplomatie française-, Lavrov, excédé par la morgue de son homologue français lui a tout bonnement raccroché au nez sans jamais le reprendre au téléphone jusqu’à son départ du Quai d’Orsay.

    Auparavant, l’anglais David Milliband, impertinent et quelque peu présomptueux, a entrepris de dicter au téléphone les termes d’une résolution qu’il entendait soumettre au vote dans le contexte du conflit russo-géorgien en Ossétie du Sud (Août 2008): la réponse du russe, mémorable, demeurera dans les annales de la diplomatie onusienne: «WHO ARE YOU TO F***ING LECTURE ME» qui peut se traduire selon la version soft: «Qui es-tu ? pour me dire ce que je dois faire !?» et selon la version hard : « Qui es-tu, putain ! pour me faire la leçon !». Ah qu’en termes élégants ces mots-là sont dits.

    Le soutien continu à la Syrie dans sa guerre contre la coalition islamo-atlantiste (2011-2015) a valu à la Russie et à son président Vladimir Poutine un regain de sympathie au sein de larges couches de la population arabe lassée par les ingérences incessantes du pacte atlantique dans les affaires intérieures du Monde arabe.

    Rompant avec quarante ans de servitude israélo-américaine, le président égyptien Abdel Fattah Sissi a renoué avec Moscou dans la grande tradition des relations égypto-soviétiques de l’époque nassérienne. Mieux, l’Egypte a récupéré les Mistral français destinés à la Russie dont elle a été privée pour cause d’embargo sur l’Ukraine, en les équipant d’un armement russe. Et le premier ministre irakien Haidar Al Abadi, excédé par le chantage des Américains qui subordonnaient leur lutte effective contre Daesh à la promotion d’un système confédéral en Irak, prélude à la partition du pays, s’est lui aussi tourné vers Moscou, obtenant une promesse de livraison d’armes, dans le prolongement du rééquipement de l’armée égyptienne et de la levée de l’interdit sur la livraison des missiles SS-300 à l’Iran.

    Issu d’une famille arménienne originaire de Tbilissi, Sergueï Lavrov, en poste depuis 2004, est diplômé d’un prestigieux «Institut d’état des relations internationales de Russie», dont l’enseignement repose sur un axiome immuable, à savoir: «la diplomatie est un sport de combat» et non une péroraison verbeuses pour éditocrates bêtifiés, gobant sans sourciller des énormités du genre de celles proférées par Laurent Fabius, assurant, contre toute évidence, que «Jabhat An Nosra fait du bon travail en Syrie»….OUI, Jabhat An Nosra, le ravisseur des religieuses de Maaloula, dont l’un des factotum, Hédi Nemmouche, aura été le geôlier des quatre journalistes français retenus à Alep…Jabhat An Nosra, la succursale franchisée en Syrie d’Al Qaida, le commanditaire du carnage de Charlie Hebo. «Du beau travail» en effet Sergueï Lavrov est secondé pour les affaires arabes par un grand arabisant Mikhael Bogdanov. En tandem avec le duo syrien Walid Mouallem et Bachar Jaafari, ils ont fait office de brise glaces à tous les assauts de la diplomatie atlantiste. Au point que Fabius a dû ravaler son chapeau le 2 juin 2015 à Paris, préconisant sous forte pression américaine, un règlement politique en Syrie et, ultime humiliation, gratifié le président syrien du titre de «Monsieur» Bachar Al-Assad.

    Pire, deux des derniers visiteurs de Damas auront été, fin avril 2015, Edward Nalbandian, ministre des Affaires étrangères d’Arménie, dont le peuple a été victime du génocide par la Turquie, pays allié de la France dans le démembrement de la Syrie, ainsi que, fin Mai 2015, Mgr Béchara El Rahi, patriarche des Maronites, ces chrétiens d’Orient dont la France est théoriquement le pays protecteur.

    Depuis lors l’intervention massive russe, le 1er septembre 2015, a brisé le monopole de la navigation aérienne et maritime des Occidentaux en Mer Méditerranée, alors que l’étau diplomatique autour de la Syrie se desserrait avec la normalisation des rapports entre l’Égypte et la Syrie et l’implication massive de la Chine auprès du pouvoir baasiste avec une aide de 7 milliards de dollars à l’effort de guerre syrien, doublé de l’aménagement d’une plate forme navale opérationnelle dans le périmètre de la base navale russe de Tartous.

    Pour avoir ignoré cette règle cardinale de la diplomatie internationale, pour avoir mésestimé son adversaire, Fabius, le somnolent des forums internationaux, -ah le roupillon d’Alger, une «micro sieste» répétitive le 15 juin 2015 lors du voyage de François Hollande en Algérie et le 9 juin 2014- en a payé le prix par un KO technique. Ibidem pour Alain Juppé, les deux meilleurs capés de gauche et de droite de la méritocratie républicaine. C’est à se demander, devant un tel gâchis, à quoi servent les grandes écoles françaises.

    «Si tu veux obtenir tes droits, tourne-toi vers les Russes pour les récupérer», conseille, amer, Mahmoud Abbas, chef de l’autorité palestinienne, lassé par les tortuosités de la diplomatie occidentale.

    Source

    http://www.voxnr.com/6955/lavrov-qui-es-tu-putain-pour-me-faire-la-lecon

  • Eloïse Benhammou Le scandale du RSI et des cotisations sociales - Meta TV 1/3

  • La Sécurité sociale est contraire au principe de subsidiarité

    Rappel opportun de Denis Sureau à propos de ceux qui  semblent considérer que vouloir réformer la Sécurité sociale impliquerait d'être libéral voire "ultra-libéral" :

    "Ils semblent oublier que les catholiques sociaux - et antilibéraux - et l'Eglise ne promeuvent pas la Sécurité sociale comme la solution à défendre. Bien au contraire. Historiquement, les chrétiens sociaux ont d'ailleurs été des pionniers dans la création des mutuelles et coopératives, dans une société dévastée par le capitalisme libéral. Mais en 1945, les communistes parvinrent à imposer au gouvernement provisoire dirigé par De Gaulle la nationalisation des nombreuses caisses existantes (et rentables). De la spoliation de tous leurs avoirs naquit la Sécurité sociale. Un grand syndicaliste chrétien tel que Gaston Tessier avait deviné les conséquences de l’institution de ce monopole de la Sécurité sociale : irresponsabilité, gabegie, injustice.

    Le 2 novembre 1950, Pie XII prononça une allocution prophétique au sens fort du terme : 

    « Il y a une parole que l’on répète actuellement beaucoup :"sécurité sociale" (…). Si cela veut dire sécurité grâce à la société (…), Nous craignons non seulement que la société civile entreprenne une chose qui, de soi, est étrangère à son office, mais encore que le sens de la vie chrétienne et la bonne ordonnance de cette vie n’en soient affaiblis, et même ne disparaissent (…). Pour les chrétiens et, en général, pour ceux qui croient en Dieu, la sécurité sociale ne peut être que la sécurité dans la société et avec la société, dans laquelle la vie surnaturelle de l’homme, la fondation et le progrès naturels du foyer et de la famille sont comme le fondement sur lequel repose la société elle-même avant d’exercer régulièrement et sûrement ses fonctions » (Discours aux évêques venus à Rome pour la définition du dogme de l’Assomption, 2 novembre 1950).

    Deux ans plus tard Mgr Montini (futur Paul VI) ajoutait : 

    « Une sécurité sociale qui ne serait qu’un monopole d’Etat porterait préjudice aux familles et aux professions en faveur et par le moyen desquelles elle doit avant tout s’exercer. »

    L'Eglise avait fort bien compris la différence de nature entre d’une part le système où l’Etat providence prétend régenter l’être humain de la vie à la mort en le protégeant contre tous les risques de la vie (maladie, chômage, pauvreté, vieillesse... ) et d’autre part les protections librement voulues et organisées par les familles et les métiers contre des risques de même nature. Dans une société organisée selon l'enseignement social de l'Eglise, chacun devrait pouvoir choisir sa protection, avec une implication des communautés intermédiaires d'appartenance (école, branche professionnelle etc.).

    La Sécurité sociale est contraire au principe de subsidiarité. Pie XII craignait d’ailleurs que « la société civile s’occupe d’une chose qui de soi est étrangère à ses attributions ». La faillite de la Sécu est le symptôme de ce désordre grave. Mais la mise en garde du pape allait encore plus loin, puisqu’il redoutait que ce système porte préjudice à la fécondité de la famille et satisfasse des « revendications malthusiennes ». Le remboursement de la contraception et de l’avortement prouve que cette crainte était justifiée, tout comme le délabrement progressif de la politique familiale.

    Il faut donc en finir avec ce monopole d’Etat illégitime, cette immense machine à absorber les richesses, cette bureaucratie asphyxiante et stérile. Non pour livrer la protection sociale à quelques assureurs avides de profit mais pour restituer leurs droits aux familles, aux métiers et aux régions, l’Etat ne conservant qu’une fonction de suppléance, d’aide et d’arbitrage, et veillant à ce qu'une protection sociale minimale soit garantie. Mais anesthésiés par l’assistanat, les Français sont-ils encore capables de prendre en mains leur destin et d’inventer de nouvelles formes de mutualité ?"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un « migrant » mineur tue une jeune Allemande : Merkel a du sang sur les mains

    Venu en Allemagne en provenance d’Afghanistan en tant que « mineur non accompagné », le monstre a pu bénéficier de la générosité de nos voisins d’outre-Rhin.
    Le 16 octobre dernier, le corps inanimé de Maria L. était retrouvé sur les bords de la rivière Dreisam, à Fribourg. Cette jeune femme de 19 ans menait une existence insouciante d’étudiante en médecine, privilège d’une jeunesse interrompue trop tôt par un criminel qui n’aurait jamais dû se trouver sur le sol allemand.

    Venu en Allemagne en provenance d’Afghanistan en tant que « mineur non accompagné », le monstre a pu bénéficier de la générosité de nos voisins d’outre-Rhin, trouvant refuge dans une famille d’accueil… Quelques mois plus tard, en guise de remerciements, il assassinait et violait une jeune fille innocente. Il a heureusement été confondu par son ADN retrouvé sur les lieux du crime. Un autre crime à caractère sexuel s’est également produit dans le secteur en novembre. L’enquête dira s’il s’agissait du même auteur.

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