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Lutte contre l'islamisme : Fillon "nomme les choses" sans avoir le courage de les nommer
Voici une preuve de la différence de plus en plus évidente entre le candidat à la primaire François Fillon et le candidat du système LR-UDI François Fillon relevée par le Lab :
"François Fillon prononçait ce dimanche 29 janvier le discours de son lancement de campagne présidentielle. Comme il est d’usage, le texte avait été envoyé à la presse, avec la mention "seul le prononcé fait foi". L’on peut tout de même s’interroger sur ce qui était inscrit sur le document mais n’a délibérément pas été prononcé lors du meeting, sur l’Arabie saoudite et le Qatar, à propos de la lutte contre l’islam radical.
Voici le passage envoyé aux rédactions :
L’Islam radical mine nos concitoyens musulmans. Il les infiltre, il les prend en otage. Les fanatiques détestent ce que nous sommes. Je les combattrai sans relâche et sans pitié. Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman, tant que son ancrage dans la République ne sera pas pleinement achevé. Je veux la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du 'salafisme' ou des Frères musulmans. Je veux la clarification de nos relations avec l’Arabie saoudite et le Qatar qui abritent les doctrinaires de l’Islam radical et les marchands de 'burkini'.
Je nomme les choses. Je nomme le problème que nous avons avec l’Islam radical.Et voilà ce que François Fillon a effectivement prononcé :
L’Islam radical mine nos concitoyens musulmans. Il les infiltre, il les prend en otage. Les fanatiques détestent ce que nous sommes. Je les combattrai sans relâche et sans pitié. Je veux un strict contrôle administratif du culte musulman, tant que son ancrage dans la République ne sera pas pleinement achevé. Je veux la dissolution immédiate de tous les mouvements qui se réclament du 'salafisme' ou des Frères musulmans. Je veux la clarification de nos relations avec les États qui abritent les doctrinaires de l’Islam radical et les marchands de 'burkini'.
Moi, je nomme les choses. Je nomme le problème que nous avons avec l’Islam radical."http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Politique et Eco n° 120 : L’Etat comme problème et non comme solution avec Me Jean-Philippe Delsol
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Emmanuel Macron : les médias nous refont le coup du "3e homme"
D'Eric Letty dans le dernier Monde & Vie à propos d'Emmanuel Macron :
"Les « grands médias » nous présentent ce dernier comme l’homme qui monte et sur lequel reposent les espérances de la gauche d’accommodement. On nous refait, en somme, le coup du « troisième homme », comme naguère avec Bayrou et comme hier avec Juppé. Macron, c’est en quelque sorte le Juppé de la deuxième chance. Or, on a vu ce que « pesait » réellement le maire de Bordeaux, que les journalistes et les sondeurs nous présentaient comme le probable vainqueur de la primaire de la droite. L’électorat de Macron, c’est peu ou prou celui de Juppé. Or, même avec l’appui de plusieurs centaines de milliers de voix venues de la gauche, ce dernier a échoué ; et sans cet appui, il n’aurait même pas figuré au deuxième tour face à Fillon. Certes, ce dernier s’est pris les pieds dans la pelote de Pénélope ; mais Macron aussi est éclaboussé par une « affaire » : deux journalistes l’accusent d’avoir dépensé 80 % de l’enveloppe annuelle accordée à son ministère au titre des frais de représentation, soit 120 000 euros en huit mois, principalement pour les besoins de sa communication personnelle.
Surtout, sur qui peut-il compter ? Le centre droit et le centre gauche, dont il drague les électeurs en affirmant n’être ni de droite, ni de gauche ? Mais la France n’est pas au centre et il n’y a guère de chances ou de risques qu’elle le devienne en ce moment, alors que le pays ressemble à une cocotte sous pression d’où les passions sont prêtes à s’échapper comme d’une boîte de Pandore quand le couvercle sautera. Depuis douze ans au moins, les Français n’ont cessé de marquer par leurs votes la défiance que leur inspirent l’eurocratie, la technocratie et les oligarchies qui prétendent leur dicter leur avenir. Et ils éliraient un produit de la haute finance internationale, partisan avéré du primat de l’Europe de Bruxelles contre les nations, enfant prodige d’Attali, ancien secrétaire général de l’Élysée sous Hollande ? Même Cohn-Bendit affirme qu’il pourrait voter pour lui : c’est à cette aune que se juge la « jeunesse » des idées de Macron. Qui peut d’ailleurs dire précisément quelles idées agite le dernier espoir de la gauche bofric (bourgeoise-friquée) ? Pour l’instant, Macron se cantonne à ce qu’il sait et aime faire : la com’ et le flou ; mais comme les autres, il va devoir sortir du bois et préciser son programme. C’est là qu’il sera attendu."
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Cazeneuve, Le Drian et Ségolène Royal soupçonnés d’irrégularités budgétaires
Après avoir fait couler beaucoup d’encre en révélant la rémunération dont aurait bénéficié l’épouse de François Fillon, le Canard enchaîné révèle que trois ministres sont dans le viseur de la Cour des comptes pour un litige de 300 millions d’euros.
Le 20 février, la Cour des comptes tiendra une audience au sujet d’une enquête portant sur 300 millions d’euros de crédits budgétaires qui auraient été utilisés de manière irrégulière par les ministres Bernard Cazeneuve, Jean-Yves Le Drian et Ségolène Royal, révèle le journal Le Canard enchaîné du 25 janvier.
Dans la foulée, la Cour a publié un communiqué dans lequel elle « déplore […] des inexactitudes » dans l’article. Elle précise qu’elle enquête sur deux affaires portant sur « certaines pratiques budgétaires en 2014 et 2015 » relatives au « maniement des deniers publics par une personne qui n’est pas un comptable public ».
Si la Cour des comptes souligne que la « saisine ne met pas en cause l’intégrité personnelle des personnes concernées », le journal assure pour sa part que les trois ministres sont suspectés d’avoir « utilisé des fonds publics hors du contrôle d’un comptable public, seul habilité à manier l’argent de l’État ».
De son côté, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian « aurait puisé dans le programme d’investissements d’avenir (PIA) […] pour boucler son budget 2013 ». Dans une note signée par lui-même et par Bernard Cazeneuve, alors secrétaire d’État au Budget, il aurait par ailleurs demandé à l’administrateur du Commissariat à l’énergie atomique (CEA), un organisme public de recherche, « de se livrer à un petit bonneteau budgétaire ».
La ministre de l’Environnement Ségolène Royal, elle, « est accusée d’avoir pris, en 2014, quelques libertés dans la gestion d’une enveloppe de 1,5 milliard allouée au financement de mesures de transition énergétiques », pour un montant d’environ 80 millions d’euros.
La Cour des comptes décidera le 20 février des suites à donner, ou non, à cette affaire.
Source: E&R
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Terres de Mission n°17 avec Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint Pie X
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Pour la droite patriote, il est grand temps de se poser les bonnes questions !
Depuis dimanche soir, les Français partisans d’une France républicaine, souverainiste et patriote ont toutes les cartes en main.
L’élimination de Manuel Valls, même si on ne peut que s’en réjouir, mais comme on pouvait le craindre, renforce la position d’Emmanuel Macron qui, peu à peu, est rejoint par de nombreux socialistes. Désormais au coude-à-coude avec Fillon, encore empêtré dans son programme pour le moins austère, et dans l’affaire « Penelope », la possibilité d’un second tour Le Pen – Macron ne cesse de prendre corps.
Si une telle situation est aujourd’hui possible, c’est grâce, d’une part, aux subtiles manœuvres politiciennes de la gauche, aidée en cela par une presse plus que dévouée. Mais aussi à cause d’une droite toujours aussi complexée et incapable de se parler pour trouver les ouvertures nécessaires à l’élaboration d’un programme minimum qui reprendrait ses grands points de convergence.
Quel dommage que cette droite « hors les murs », pourtant bien présente dans notre pays, et prête à se mobiliser pour éviter que la gauche ne poursuive son œuvre destructrice, n’ait pu trouver une voix (et une voie) pour la représenter et la conduire aux élections. Faute de mieux, ses électeurs se disperseront ou s’abstiendront, et ne pourront constituer l’apport indispensable à la victoire de Marine Le Pen.
Car ne nous y trompons pas : face à Fillon ou à Macron, au second tour de la présidentielle, dans le contexte actuel et au vu des expériences passées, la présidente du Front national sera battue. Sans doute pourra-t-elle se consoler avec le gain, aux législatives qui suivront, de quelques circonscriptions. Mais ce maigre succès ne compensera pas la perte d’un pouvoir, pourtant à portée de main.En réalité, à ce jour, aucun des candidats en lice pour la prochaine élection présidentielle n’est maître de son avenir. Face à des alliances improbables et parfois antidémocratiques qui ne choquent, soit dit en passant, aucunement les partis du système. À la merci de journalistes plus préoccupés de faire valoir leurs convictions politiques que de diffuser une information objective. Confrontés à leurs propres réticentes idéologiques. Tous les prétendants sont condamnés à subir les œuvres du destin.
Pour la droite patriote, à condition bien entendu qu’au-delà des ego et des manœuvres d’appareils elle soit encore capable, dans le peu de temps qui lui reste, de se remettre en cause et d’enfin tenir compte du message de ses électeurs, il grand temps de se poser les bonnes questions. Ses divisions permettront-elles le retour des thuriféraires de Valls et Hollande ? Ses querelles internes prendront-elles le pas sur le profond désir de ses électeurs d’enfin tourner la page socialiste ? Son incapacité à se rassembler sur les valeurs fondamentales qui font son socle la repoussera-t-elle dans une opposition stérile et inutile pour de nombreuses années ? Là, et seulement là, résident les bonnes interrogations. Alors, à bon entendeur…
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Il n’y a que Marine qui peut débarrasser la France des lois liberticides
Il est impossible de commencer un édito, ce dimanche soir, sans rendre hommage à la formidable équipe de France de handball, qui, à Bercy, dans une salle chantant « La Marseillaise » à tue-tête, vient de remporter son sixième titre de championne du monde. C’est cela la France qu’on aime.
On se rappelle que lors du dernier procès de Christine Tasin devant la 17e Chambre, le procureur de la République, femme d’une quarantaine d’années aimable comme une porte de prison, avait accusé la présidente de Résistance républicaine, qui critiquait l’invasion migratoire et l’attitude violente des clandestins, à Calais, de délit « franco-français », avec dans sa bouche tout le mépris que ce terme pouvait lui inspirer.
Pour en rester dans le domaine judiciaire, nos amis Pierre Cassen et Christine Tasin ont lancé un cri d’alarme, et parlé d’une justice d’exception, qui s’exerce à leur encontre. Ils ont même évoqué un cabinet noir que le régime socialiste a mis en place pour les réduire définitivement au silence.
La présidente de Résistance républicaine a décrit elle-même le harcèlement dont elle est l’objet.
Et ce jour, Riposte Laïque rend public l’ensemble des procédures judiciaires dont notre site a été l’objet, depuis sa création. Le chiffre laissera abasourdi nombre de lecteurs, mais surtout de Français : depuis 2007, 43 procédures contre Riposte Laïque, et 12 contre Christine Tasin ! Et une seule sous la droite, tout le reste sous la gauche !
http://ripostelaique.com/article-choc-on-en-est-a-43-plaintes-contre-rl-dont-42-sous-la-gauche.html
Et comme si cela ne suffisait pas, ce régime, profitant des attentats islamiques, a durci encore la répression, mettant en place, avec le Pharos, des outils encourageant les Français à dénoncer, non pas seulement les islamistes, mais les « incitations à la haine », sur internet. Autrement dit, les socialistes osent renvoyer dos-à-dos les soldats d’Allah, qui, fidèles à leurs textes sacrés, tuent tout ce qui n’est pas musulman, avec les résistants à l’islamisation de la France qui refusent justement que la charia s’installe en France.
Et toute cette chasse aux sorcières est coordonnée par un machin qui s’appelle la Dilcra, dirigée par un préfet socialiste proche de Manuel Valls, qui fait travailler et payer avec nos impôts des militants socialistes issus de l’antiracisme.
Le coup est donc fort simple. Nombre d’internautes musulmans, profitant de cette nouvelle aubaine, font un signalement au Pharos et à la Dilcra, qui balance au procureur, mis en place par ce gouvernement, qui dépose plainte.
Cela est possible parce que des idéologues de gauche, comme Clavreul, peuvent tenir impunément un discours qui ferait merveille en Corée du Nord. Ce commissaire politique en herbe, annonce la couleur, avec un langage d’une froideur technocratique effrayante : « traquer nos adversaires, et ne plus les lâcher » (voir vidéo ci-dessous, à partir de 0’40).
C’est cet homme qui ose déposer plainte nominativement contre Pierre Cassen, estimant qu’une décision de justice n’est même pas nécessaire pour le faire condamner en tant que directeur de publication. Et c’est encore lui qui se permet de réclamer la modeste somme de 30.000 euros au moins à notre fondateur !
C’est dans ce contexte que Georges Bensoussan, historien de la Shoah, s’est retrouvé, ce mercredi 25 janvier, durant 12 heures, devant la 17e chambre, traîné par exactement les mêmes (LDH, Mrap, Licra, Sos Racisme, CCIF) que ceux qui, en 2010, ont, les premiers, déposé plainte contre Riposte Laïque.
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Journal du lundi 30 janvier 2017 - Politique/ La défaite de Manuel Valls
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La gauche et son retour vers le pseudo-futurisme
Dans sa livraison déjà datée de février la revue "Philosophie Magazine" s'interroge : "De quoi la gauche est-elle malade" ? L'article vedette y est constitué d'un entretien par échange de courriels avec un philosophe que, je l'avoue, je ne connaissais pas jusque-là en la personne de Jean-Claude Michéa. Désormais retiré dans une grande ferme du sud ouest cet ancien professeur de philosophie de Montpellier cultive l'intransigeance vis-à-vis de ces "intellectuels postmodernes de gauche" qu'il appelle à combattre. Après avoir publié une "Impasse Adam Smith" en 2002 et "L'Empire du moindre mal" en 2007, il vient de livrer "Notre ennemi le Capital". (1)⇓
Le titre pourrait se suffire à lui-même. La thèse centrale est ainsi résumée : "Si l’on veut réellement rassembler la grande majorité des classes populaires autour d’un programme de déconstruction graduelle du système capitaliste – et non pas simplement accroître ses privilèges électoraux, – il faut impérativement commencer par remettre en question ce vieux système de clivages fondé sur la confiance aveugle dans l’idée de progrès"… Car, pense-t-il, ce que l'on considère comme le progrès, aujourd'hui, c'est le contraire de ce en quoi les gauchistes veulent croire.
Au moins, avec un tel penseur, les choses sont claires. Et le lecteur se retrouve en pays de connaissance pataugeant dans les thèses que vulgarise Benoît Hamon dans le cadre de cette assemblée générale de l'UNEF, prolongée pour ne pas dire tardive, télévisée ce 25 janvier, sous prétexte de débattre en vue du deuxième tour des primaires de la Belle alliance populaire.
En fait ce courant d'idées ne remet donc pas seulement en cause ce qu'on appelle la gauche de gouvernement. Comme dans la chanson de Renaud il n'aime pas le travail, la justice et l'armée.
Certains pensent peut-être le problème entièrement nouveau. Déjà en 1899 Rosa Luxembourg concluait un article sur le cas Millerand : "L'entrée des socialistes dans un gouvernement bourgeois n'est pas comme on le croit, une conquête partielle de l'État bourgeois par les socialistes, mais une conquête partielle du parti socialiste par l'État bourgeois." (2)⇓
Elle répondait à deux articles de Jaurès dans La Petite République.
Ne disons pas que Benoît Hamon n'innove en rien. Il promet par exemple "une police des discriminations"... Ce progrès-là il ne le démentira jamais.
Une légère contradiction semble lui avoir échappé à lui et aux commentateurs, rapporteurs, intervenants et autres radioteurs dont les références ont accablé le débat.
Dire que le travail irait en se raréfiant fait partie de la panoplie ordinaire des pseudo-futuristes. Cet étrange argument fait du travail sinon une denrée ou une matière première, une ressource minière en quelque sorte. Or, prétendre que le besoin de travail n'existerait plus cela revient à dire que nous serions dans la société d'abondance, ce que démentent chaque jour les informations en provenance des favelas, des bidonvilles ou du Sahel. M. Hamon ou ses supporteurs ont-ils entendu parler des personnes âgées en grande dépendance ? Ils ne manquent probablement eux-mêmes jamais de lait : savent-ils comment et à quelle heure des éleveurs laitiers ont la gentillesse de traire les vaches pour eux ?
Les besoins des hommes en biens et services à travers le monde sont encore immenses.
Les pseudo-futurisme de gauche pense y répondre par l'utilisation des robots. Mais pour y pourvoir avec des robots encore faudra-t-il concevoir, construire et commander ces robots. Il est vrai que sur ce terrain M. Hamon ne sera pas d'un grand secours.
JG Malliarakis
Apostilles
- Les trois volumes sont édités dans la collection Climats chez Flammarion. ⇑
- cf Cahiers de la Quinzaine, n° 11, 1899 ⇑