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  • Marine et les sept nains

    Avec un quinquennat pour rien et un François Hollande qui oublia d’endosser son habit de président – tellement l’homme était normal – la gauche, c’est, définitivement, tirée une balle dans le pied. Et ce n’est pas un Benoît Hamon, avec son revenu universel, qui va rameuter le vote des Français en sa faveur. Tout au plus, la gauche peut réussir à garder le dernier cercle des rêveurs incurables, embués dans leurs vapeurs de shit, qui préfèrent financer l’inactivité des chômeurs plutôt que de leur fournir des emplois en faisant le nécessaire pour relancer l’économie. Trop compliqué et cela demanderait tellement d’efforts ! Quant à la droite et son Fillon menteur – toujours aussi clivant et pas rassembleur pour deux sous – elle risque de s’embourber dans d’inextricables démêlées judiciaires qui vont la rendre encore un peu plus implosive. Marine Le Pen a un boulevard devant elle, car ce n’est pas les autres prétendants, tous aussi insipides les uns des autres, qui risquent de l’empêcher à continuer son petit bonhomme de chemin vers la dernière marche avant l’Élysée.
    Parmi les prétendants à la magistrature suprême, il y a un ancien banquier et ancien ministre d’un gouvernement socialiste, Emmanuel Macron, sorte de premier de la classe et chouchou des médias, parce que beau gosse, qui aurait l’avantage, pour Marine Le Pen, d’être l’adversaire idéal au deuxième tour de la présidentielle : libéral décomplexé, assumant pleinement son européisme. Son programme – ce que l’on en sait – est le reflet inverse de celui de Marine Le Pen. Avec, comme les autres, beaucoup d’effets de manches, de moulinets et de paroles emphatiques. Puis, il y a Mélenchon, vieux routard de la politique, qui présente un programme proche, en plus à gauche pour certains observateurs, de celui de Marine Le Pen. Mais qui reste incohérent sur le fond : sortir ou non de l’Union européenne ? On ne sait pas vraiment ! L’ancien socialiste est hésitant… Il sait que l’opinion est de plus en plus encline pour cette solution, mais son idéologie, très immigrationniste, ne lui permet pas d’aller jusqu’au bout de la logique du protectionnisme qu’il préconise… Reste, Dupont-Aignan, avec, pourtant, un programme patriote, qui refuse toujours la main tendue de Philippot et l’alliance avec le FN. Posture d’ego ? Probablement ! Peut-être préfère-t-il rester monsieur 2 %… Tous les autres, les plus connus, Michèle Alliot-Marie ou Henri Guaino, candidats indépendants, Yannick Jadot, Europe Écologie Les Verts, Nathalie Artaud, Lutte Ouvrière et Philippe Poutou, Nouveau Parti anticapitaliste, ne sont pas assurés de rester dans la course. À part faire diversion, on ne voit pas très bien leur utilité dans la confrontation démocratique. Mais, ils ont le droit d’exister !      
    Tous ceux-là, malgré leurs insuffisances et leurs incohérences, ne vont pas, pour autant, faire gagner Marine Le Pen. Si aujourd’hui, la présidente du FN peut compter sur un solide socle électoral, rien n’est joué : il lui reste à engranger tous les déçus de la politique, encore hésitants, qui lui permettront d’atteindre le score suffisant du fameux 50 %, plus une voix. Qui n’est qu’un palier indispensable, mais pas un triomphe. Il lui reste à convaincre que son programme, assez déroutant pour certains, notamment sur le chapitre concernant la sortie de l’Union européenne et le retour des souverainetés nationales, est tout à fait applicable et, contrairement à ce que veulent nous faire croire la plupart des médias et certains « spécialistes » autoproclamés, qu’il présente plus d’avantages que d’inconvénients. Trop souvent, tous ces commentateurs patentés oublient de préciser que 140 économistes, et pas des moindres, dont 4 prix Nobel, préconisent la même politique, pour retrouver la croissance et le plein-emploi. Si n’importe quel autre candidat avait le soutien idéologique de 4 prix Nobel, toute la presse, nationale ou internationale, en ferait leur une. Mais Marine Le Pen…
    Rien que cela tend à prouver qu’elle est, comme elle le proclame, la seule candidate anti-système ! 
    Claude PICARD

    http://www.medias-presse.info/marine-et-les-sept-nains/68849/

  • Reprise des hostilités dans le Donbass dans le contexte du rapprochement USA-Russie – Des dizaines de civils tués – Vidéo

    Militaires ukrainiens, lance-roquettes multiples Grad

    Très importantes pertes humaines. Selon le rapport du chef de l’état major ukrainien, V.Mujenko, il y aurait, côté ukrainien, environ 80 morts et 70 blessés rien que pour l’offensive des 29 et 30 janvier.  Le régime de Kiev en perdition face au rapprochement Trump/Poutine, a repris ses cruelles offensives, les dizaines de morts des bombardements ne sauveront pourtant pas le régime.

    La vidéo ci-dessous a été tournée le 29 janvier le jour des grosses attaques meurtrières du régime de Kiev. Une guerre, il y a trois ans encore impensable, est en pleine escalade, alors que Kiev n’a jamais honoré ses engagements des accords de Minsk.

    Mais la donne est en train de changer avec l’arrivée de Trump et le rapprochement USA/Russie. Un dialogue que le parti des mondialistes et de la guerre aimerait voir échouer. Du coup, on ne sait plus si Berlin et Bruxelles soutiennent le conflit en sous-main tout en le condamnant officiellement. Selon le Suddeutsche Zeitung, les autorités allemandes auraient condamné l’agression ukrainienne dans le Donbass.

    Le régime autoritaire de Porochenko s’affole, peut-être soutenu en sous-main par la bande du coup d’Etat de 2014 du Maïdan: les oligarques ukrainiens, les milliardaires cosmopolites des coups tordus: Soros, BHL.., les néocons de Washington: McCaïn, Clinton etc.

    Dans ce conflit meurtrier entre chrétiens, Le pouvoir subversif de Kiev, au lieu d’engager un dialogue pour dégager une solution politique avec une population russophone qui s’est sentie méprisée par le coup d’Etat du Maïdan, a envoyé, dés 2014, ses troupes pour agresser chez elle une population civile, qui depuis ne fait que défendre sa terre, ses familles, sa vie.

    La semaine dernière, l’armée ukrainienne a lancé une offensive sur le front nord-ouest qui va de l’aéroport de Donetsk à Avdeevka. L’armée ukrainienne a alterné le recours à l’artillerie, dont le calibre a augmenté avec le temps, et les actions au sol avec, notamment blindés et tanks. Il est difficile de dire si l’avancée fut concluante, les données sont contradictoires de part et d’autres. Mais elle semble avoir été repoussée.

    Le pic de violence a été atteint dimanche. Vers 18h, l’armée a lancé unpilonnage massif de toute la ligne à l’artillerie lourde. Les combattants de la République de Donetsk ont répondu, faisant eux aussi monté les calibres.Finalement, les roquettes Grad et Uragan furent à nouveau utilisées

    Suite au lancement de l’offensive par l’armée ukrainienne, Avdeevka est au bord de la crise humanitaire puisque les combattants de Donetsk ont finalement répondu [Ce que leur interdisaient les accords de Minsk], l’administration de la ville hésite à évacuer la population, qui se retrouve sans eau, électricité, chauffage. Dehors, il fait presque – 20°. Les écoles ont été fermées, les enfants passent à l’enseignement à distance dans les villes du front. Iacinovata, Gorlovka et Makeevka sont dans une situation très proche, en raison du pillonage ukrainien.

    A Donetsk, une mine s’est retrouvée bloquée suite aux bombardements ukrainiens. 200 mineurs environ sont bloqués à l’intérieur, à midi, 92 d’entre eux ont été sauvés. (Lire la suite sur: Novorossia Today).

     Autre témoignage:

    Cette pression offensive de Kiev qui concerne principalement les 5 secteurs de Debalsevo, Gorlovka, Yasinovataya, Dokuchaievsk et Shirokino (du Nord au Sud) s’effectue tant sur le plan militaire que diplomatique. En effet par des revendications territoriales de Kiev tente de légitimer les attaques de ses unités d’assaut, en agitant une carte du front de septembre 2014, méprisant celle qui a suivi lors des accords de « Minsk 2 » réalisés en février 2015. 
    Ces grignotages de la ligne de front par l’armée ukrainienne, obligeant même parfois des unités républicaines à céder du terrain, provoque une tension qui vient d’arriver à un point de rupture à Yasinovataya, autour du contrôle d’une station d’épuration d’eau. Ce combat engagé en début d’année a débouché le 29 janvier sur une journée complète de bombardements et de combats au Nord de Donetsk.
    Je ne reviens pas ici sur les opérations militaires en elles-mêmes (voir article précédent) mais plutôt sur le contexte international dans lequel elles se déroulent, car malgré les combats violents du front du Donbass, la confrontation la plus importante est ailleurs, entre un impérialisme étasunien vacillant et une Russie renaissante… (Lire la suite: Erwan Castel, un Français qui vit à Donetsk)
    Avec la real-politik de Trump qui devrait rapprocher les intérêts américains de ceux de la Russie, cette guerre fratricide devrait cesser et les accords de Minsk enfin appliqués devraient ramener la paix dans une Ukraine partagée, dévastée, en totale faillite. Mais les morts ne ressusciteront pas! Et l’Europe de l’Atlantique à l’Oural pleure ses morts, du moins s’il lui reste une conscience chrétienne.
    emiliedefresne@medias-presse.info
  • Les touristes chinois fuient Paris : « Pour eux, la délinquance est devenue un vrai fléau »

    Les vols et les agressions auraient provoqué une baisse de 25% du nombre de touristes chinois à Paris en 2016. Un chiffre qui grimpe à 46% chez les Japonais. 
    « La France est en train de devenir l’une des pires destinations pour les touristes étrangers ». C’était le thème de Radio Brunet lundi. Et pour cause: l’insécurité provoquerait une baisse sensible du nombre de touristes asiatiques venant visiter la France et particulièrement Paris. Sur les réseaux sociaux chinois, les touristes se donnent d’ailleurs le mot. Un constat confirmé dans Radio Brunet par Jean-François Zhou, directeur général d’Ansel Travel, agence est chargée de l’accueil de touristes chinois en France. « Depuis quelques années, en France et surtout à Paris, la petite délinquance est devenue un vrai fléau. Pour beaucoup de touristes chinois, le rêve de visiter la France et Paris s’est souvent transformé en cauchemar. A cause des vols, des agressions, et surtout parce que ces agressions sont de plus en plus violentes. A cela s’ajoute les derniers attentats. Mais pour moi, ce n’est que la dernière goutte d’eau qui fait déborder le vase ».

  • Gilbert Collard : J’aime mon pays et mon pays d’abord ! (Assises Présidentielles 2017)

  • Les Identitaires perturbent le colloque de l'UOIF à Paris

    L’UOIF, proche des Frères Musulmans, tient son colloque annuel aujourd'hui samedi 4 février à Paris, au Palais des Congrès (Porte Maillot).

    Les Identitaires ont fait une intervention remarquée :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alain Bauer, tuteur de l’étranger

    Alain est un centre nodal, à l'interface d'une multitude de réseaux — amical, maçonnique, policier, universitaire.

    Jean-Marc Berlioz.

    On a tout dit de moi : agent de la CIA, du KGB, du Mossad et même pédophile.

    Alain Bauer.

    La Franc-Maçonnerie est une institution juive dont l’Histoire, les degrés, les rites, les mots de passe et les explications sont juifs du commencement à la fin.

    Rabbin Wise Isaac.

    Qui ne connaît pas Alain Bauer ? La plupart des Français ou une grosse minorité d'entre eux ignorent peut-être encore son nom mais certainement pas son physique de grand mage sectaire au visage insaisissable. Né vieux comme l'affirment ses plus vieux amis, l'homme cumule tous les défauts esthétiques, toutes les expressions rebutantes que la malchance nature peut produire d'une union hasardeuse. Certains voient en cet énergumène anti-photogénique une sorte de vieux chat borgne qui n'aurait jamais connu l'affection gratuite d'une main câline, d'autres le considèrent méchamment comme un bouledogue aux yeux bovins et d'aucuns pensent discrètement que son appétit insatiable pour le pouvoir est une sorte de compensation, une vengeance sur la vie qui l'a fait si laid. Cette dernière hypothèse est ridicule. Alain Bauer s'est toujours senti très à l'aise en société et n'a jamais fait preuve de timidité, n'a jamais craint le regard des autres. Bien au contraire, il fut toujours habité par le désir de se montrer, d'étaler son savoir, de faire preuve de diverses qualités aux yeux de ses camarades et de ses condisciples.
    Au collège, déjà empli d'une vieille testostérone qui lui fera perdre ses cheveux précocement, Bauer se bat comme un Zélote pour devenir délégué de classe, année après année, il veut le pouvoir, il veut jouir de la puissance conforme. Indéniablement, Bauer est, adolescent, déjà un coquin curieux plus enclin à se pencher sur les indiscrétions plutôt que sur des ouvrages savants qui permettent d'apprendre la vérité intangible d'une part, les éléments d'une science d'autre part. Alain Bauer n'était pas un excellent élève, le fait d'être vieux ne l'ayant pas instruit par magie. Jeune, le petit Alain, à la moustache naissante, était plus motivé à l'idée de garnir son carnet d'adresses que de bûcher sur une discipline en particulier dans le but de devenir un grand spécialiste de quelque chose, pour de vrai. Aujourd'hui le criminologue auto-proclamé connaît 100 fois plus de monde qu'il n'en connaissait hier dans son lycée privé mais il est resté indubitablement le dilettante qu'il a toujours été avec ou sans moustache, avec ou sans cheveux.

    Au début des années 2000, le frère Bauer n'était connu, pour ne pas dire célèbre, uniquement pour ses très grandes responsabilités au sein de la Maçonnerie et ses prétendues connaissances étendues sur l’ésotérisme et le symbolisme du monde des initiés. Dès qu'il devint Grand-maître du Grand Orient en 2000, ce fils de Juifs ayant fait affaire dans le textile pour être originaux et dont les parents sont issus d'Europe de l'Est (pour échapper, dit-on, à d'insupportables violences antisémites au début du siècle dernier) multiplia les apparitions sur les plateaux de télévision, les interviews, les articles, les tribunes et, surtout, les ouvrages sur la Franc-maçonnerie qui se vendirent alors fort bien grâce à une mode ésotérique qui s'est un peu effilochée aujourd'hui. On n'avait jamais vu depuis Balzac un tel bourreau d'écriture, un véritable forcené du stylo Bic le Bauer ! C'est que cet enfant de la Veuve est organisé et malgré son indécrottable amateurisme il sait donner son effort au bon moment pour utiliser un jargon sportif qui ne lui sied guère. On ne sait pas vraiment ce qu'il a fichu à l'Université sur le plan des études mais on sait qu'il a continué à satisfaire son goût des rencontres et à oeuvrer pour accroître sans cesse ce fameux pouvoir par le truchement du syndicat étudiant UNEF où il devint rapidement le numéro 2 aux côtés du faux diplômé, le lambertiste Jean-Christophe Cambadélis.

    La gauche au pouvoir, tous les foutriquets jubilèrent et parièrent sur l'avènement d'une société intégralement progressiste dans laquelle toutes les « vieilles normes » voleront bientôt en éclats. Ce Bauer est à lui seul l'allégorie du dernier stade décadent. Avec son esprit de délégué de classe puant, le fayot entra de plain pied dans la dernière étape de putréfaction sociale. Dès l'âge de 18 ans, à l'instar d'autres énergumènes de la politique hexagonale bien connus, Aldo la moustache asymétrique entra en maçonnerie comme d'autres entrent dans la fonction publique avec l'idée de grimper, d'escalader les niveaux pour satisfaire un ego qui ne sert à rien. Prêt à tout pour grimper, prêt  à tout pour monopiliser l'ascenseur social, prêt à tout pour quelqu'un qui ne croit en rien, c'est facile. Zéro dissonance. Alain Bauer, le déraciné par excellence, l'homme qui, par ambition, voue un culte à la religion de la république, peut bien tout dire, peut bien tout faire pour assurer sa promotion, pour assouvir ses ambitions, il aura toujours l'esprit clair, il restera toujours guilleret durant les agapes avec les frangins. Le progressisme et les Havanes se marient parfaitement. Alain Bauer plaît à ses supérieurs, convaincus qu'il ne trahira jamais et qu'il a toutes les qualités amorales pour devenir un agent important du Système.

    Arrogance et sentiment d’impunité… justifié

    Les choses ne bougeaient pas beaucoup depuis deux ans et demi, depuis l'ouverture d'une enquête préliminaire sur de flagrantes anomalies financières découvertes entre le Franc-maçon du GO et la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Pourtant, ces étrangetés ne pouvaient être négligées puisqu'elles concernaient de grosses sommes d'argent. Deux questions principales devaient être résolues grâce à une enquête policière. Pourquoi Augustin de Romanet, alors patron du CDC, payait à hauteur de 200 000 euros par an pendant 6 ans un Alain Bauer vaguement criminologue (étrillé par les universitaires le considérant littéralement comme une nullité dans leur domaine) pour quelques notes sur l'insécurité. Autre anomalie, la Caisse des dépôts et consignations acheta des milliers d'exemplaires d'un livre... gastronomique d'Alain Bauer. Les puissants se permettent tout aujourd'hui et c'est à cela qu'on les reconnaît. La star des frangins ne s'est pas expliqué quant aux raisons (si elles sont multiples) de l'achat par camions entiers du livre de cuisine par son copain gourmand aujourd'hui dirigeant des aéroports de Paris. En revanche, notre individu a cru bon de se justifier sur les 1,3 ou les 1,4 million d'euros qu'il a reçus pour ses notes de criminologie en un laps de temps relativement court. Une réponse nette. « J'ai été normalement payé ». Bing ! Cet aveu de normalité est tout frais.

    Les autorités ont enfin débuté sérieusement l'enquête en perquisitionnant les domiciles des différents protagonistes que l'on soupçonne d'avoir volé l'argent des Français, ni plus ni moins. Il date du 16 février* cet aveu, quand le public apprit la mise en branle de l'enquête qui commence réellement avec ces perquisitions effectuées le 10 janvier. Le 10 janvier. Le 9, ce médiocre infatué, répondait encore au Figaro sur un sujet sérieux qui méritait évidemment un autre interlocuteur pour éclairer les lecteurs. Le sujet ? L'explosion des viols sur mineurs. Les statistiques officielles sont formelles : les viols commis sur les personnes les plus innocentes ont bondi de 10 % en un an ! 10 % ! Et le criminologue qui ne sait rien aux plus élémentaires lois sociologiques d'ouvrir son clapet aux remugles dégoûtants : « L'augmentation statistique des faits traduit sans doute une plus grande sensibilité [de la société, Ndlr] sur ces questions », décrypte le criminologue Alain Bauer dans Le Figaro. »   Traduction   « non, non, rassurez-vous, les choses ne s'aggravent pas du tout, tout va bien, les plaintes sont justes plus nombreuses, non les faits. » Ah et pour quelle raison ? Avions-nous connu en 2016 une campagne d'information sur les viols des mineurs ? Les média ont-ils évoqué en masse l'existence des réseaux pédosatanistes en France et à l'étranger ? Les pédomanes ont-ils été traqués par les autorités, et les journalistes ont-ils stigmatisé comme il se doit les propagandistes pédomanes ? Non, donc si les plaintes ont augmenté, c'est bien parce que les viols ont augmenté... de 10 %. Bauer, triste sire, qui depuis quinze ans, minimise tous les phénomènes d'ultra-violence qui pourrissent la vie des Français quand ils en jouissent encore. À l'écouter, les homicides reculeraient en France depuis 30 ans. Au moins, désormais, les téléspectateurs sauront à quel genre de bonhomme ils ont affaire quand ils l'entendront mouiller sa moustache mal foutue face à un crétin de journaleux. Pas sûr cependant que ce menteur développe un quelconque complexe ou de la gêne face au public. Le jour suivant la perquisition de son domicile, il fit preuve d'une condescendance inouïe à l'égard des policiers   cette perquisition lui aurait permis « défaire des travaux pratiques, parce que, en tant que professeur de criminologie, c'est toujours intéressant de voir la réalité de ce que Von raconte à ses étudiants, donc il y a un côté positif ». Pour Alain Bauer, cette procédure est « à peu près légitime, puisque le code de procédure pénale en France ne permet pas que l'on vous pose une question avant que l’on ait visité (un domicile) pour voir s'il y a des pièces ». Toujours décontracté, Bobo (son sobriquet pour les potes), même au milieu d'une procédure judiciaire qui le présente d'une façon peu glorieuse, en particulier dans le microcosme de la criminologie qui le déteste déjà. Après tout, on a l'habitude de dire que les cordonniers sont les plus mal chaussés. Plus sérieusement, Alain Bauer est encore pire que ce que vous croyez.

    Fils de la République, fils de l’étranger

    En fouillant le lieu de travail et l'énorme maison d'Augustin de Romanet, les enquêteurs du parquet financier ont découvert une note de synthèse l'informant des dernières avancées des instructions l'incriminant. Ainsi, depuis deux ans, Bauer et Romanet suivaient en toute quiétude et incognito le travail discret des fonctionnaires chargés d'éclaircir ces fameuses étrangetés financières. Une nouvelle enquête devrait donc, normalement, être diligentée afin de découvrir les acolytes de ces deux Frangins. Si la police fait correctement son travail, il est fort probable qu'elle tombe sur une cohorte d'individus interlopes spécialisés dans le renseignement. Une prédiction que l'on fait sans risque à la lumière du passé d'Alain Bauer dont les premières années de sa vie d'adulte annoncent une existence empreinte du sceau de la trahison. Le meilleur copain de Manuel Valls et de la Gueuse a toujours été bien taiseux sur son "stage" états-unien. Le 1er octobre 2000, le réseau Voltaire, sous la plume de Thierry Meyssan, dévoile le passé récent de l'énergumène. Ces révélations entraîneront une réaction furibonde de Bauer qui exigera le retrait de l'article, en vain. Que dit le papier de Meyssan ? Tout simplement, in fine, que le moustachu est un agent de la CIA. En 1993, Alain Bauer a séjourné sept mois au siège de la SMC à San Diego en Californie. Il est devenu ensuite vice-président pour l'Europe de la SAIC. Il crée sa propre société de conseil et de formation en sécurité, AB Associates « qu'il a domicilié à proximité des locaux de la SAIC-Europe au CNIT-La Défense. »

    La SAIC est une émanation du Pentagone et de la CIA. Il s'agit d'une entreprise spécialisée dans les techniques de communication mais surtout d'information et de surveillance. C'est sous le gouvernement Balladur de 1993 que Bauer commence à fréquenter assidûment Nicolas Sarkozy il deviendra le conseiller du ministre de l'Intérieur sous Chirac avant de devenir son sherpa à l'Elysée. Bauer fut également le lien principal entre Sarkozy et Manuel Valls, clones politiques au service de l'étranger. Valls était déjà « lié à l'étranger » par sa première épouse, Nathalie Soulié, qui est, à l'instar de Manuel, une grande amie d'Alain Bauer. Ce dernier l'embauchera comme secrétaire très correctement rémunérée au sein de la SAIC-Europe. Sarko, Valls, Dupont, Machin, il reste et restera (lui ou ses disciples) le tuteur politique et idéologique des ministres et des présidents fantoches. Il est désormais le « monsieur Sécurité » de la gauche et de la droite, un « go-between  entre les mondes économique, politique, médiatique et judiciaire » selon la revue Challenge.

    Cette dénomination n'est pas celle d'un technicien, d'un expert, d'un ingénieur qu'il n'a jamais été. Elle est à n'en pas douter celle d'un idéologue, d'un commissaire politique, celle d'un agent s'assurant que les réformes vont dans le sens souhaité par la CIA et ses maîtres. C'est donc sous la houlette du moustachu sordide que les services de renseignements français ont été sévèrement remaniés (avec les résultats que l’on connaît) de Sarkozy à Valls. Rapidement cette nouvelle police politique, qui ne constitue rien d'autre qu'une milice au service de l'étranger, s'est exercée sur l’extrême-gauche véritable, celle de Tarnac, sur l'extrême-droite véritable, les nationalistes anti-système refusant le monopole de l'imposture mariniste et sur les nombreux catholiques qui se sont rassemblés massivement durant la Manif pour tous contre l'union des sodomites. Parallèlement à cette violente oppression politique certifiée conforme par la Maçonnerie, les nouveaux services qui ont été sur ces entrefaites complètement infiltrés par le Mossad si l'on en croit les déclarations récentes de l’ancien homme fort de la DCRI, Bernard Squarcini, ont optimisé les conditions de l'émergence d'une nouvelle forme de terrorisme dans notre pays.

    Un terrorisme beaucoup plus ambigu que celui décrit par Bauer, évidemment. Pour des hommes comme Bauer, le terrorisme joue bien sûr un rôle de contrôle social important. Il permet, l'observation le montre, de mettre au pas les dissidents, d'atténuer artificiellement les tensions socio-économiques, et d'opprimer aisément les plus dangereux opposants au Système oligarchique. Il est en cela le contraire parfait du Bien public, au service des nomades et des hommes de l'ombre.

    François-Xavier Rochette Rivarol du 16 janvier 2017

  • Etats-Unis : qu’est-ce que l’ « Alt-Right » ?

    Georg Immanuel Nagel : Etats-Unis : qu’est-ce que l’ « Alt-Right » ?

    On sait que l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis a été un séisme politique d’ampleur globale. Mais le changement serait encore plus radical et plus profond si nous assistions, dans un futur proche, à un renforcement continu du mouvement dit de « Alt-Right ». Cette dénomination recouvre un courant intellectuel de droite aux facettes multiples, dont les adhérents constituent le seul groupe perceptible sur l’échiquier politique américain à avoir soutenu ouvertement Trump et à l’avoir ovationné.

    Il faut cependant préciser qu’il n’y a aucun lien organique entre cette « Alt-Right » et Donald Trump, dont la rhétorique et les exigences sont bien plus inoffensives et bien moins idéologisées que celles de cette droite alternative. Cependant, Hillary Clinton, la candidate battue de ces élections présidentielles, n’a pas pu s’empêcher d’essayer d’identifier Trump à la « Alt-Right ». Ce genre de calomnies se nomme la « culpabilisation par association » dans le langage politique anglo-saxon. Mais cette tentative a eu des effets contraires à ceux espérés. Hillary Clinton a tenu un très long discours où elle a cité longuement tous les « méchants » qui soutenaient son adversaire. Elle faisait usage, dans ce discours, des injures politiques habituelles de la gauche et de l’extrême-gauche (« raciste », « homophobe », « sexiste », etc.).

    Hillary Clinton n’a pas obtenu la réaction qu’elle escomptait. Donald Trump n’a nullement été freiné dans son élan, sans doute parce qu’il n’y avait pas moyen de prouver qu’il avait un lien quelconque avec les animateurs des cercles qualifiables de « Alt-Right ». Du coup, grâce à la maladresse d’Hillary Clinton, le mouvement de la droite alternative a été connu dans toute l’Amérique et est devenue l’objet de vastes débats. Les pages de la grande toile de ces groupes alternatifs très peu connus ont été visitées à grande échelle : elles ont battu tous leurs records de fréquentation et les médias « mainstream » se sont mis à parler des initiatives, colloques et conférences de la « Alt-Right » et ont invité leurs représentants à répondre à des entretiens. Métapolitiquement parlant, on peut parler d’un tournant historique et peut-être même décisif.

    L’Alt-Right ne se borne pas à fustiger le Zeitgeist, l’esprit du temps, marqué par le gauchisme. Elle brocarde aussi l’établissement conservateur conventionnel et les vieux Républicains. Elle considère que ces derniers se soumettent trop facilement aux diktats du politiquement correct, ce qui a pour corollaire qu’ils n’osent pas aborder les vrais problèmes de la société américaine, qu’ils ne se hasardent pas à adopter un « race realism », un « réalisme racialiste ». Cette réticence fait du mouvement conservateur conventionnel un « tigre de papier », condamné à échouer à tout bout de champ, parce qu’il abandonne continuellement ses propres positions et ses propres intérêts pour ne pas devoir subir les pressions habituelles, lesquelles ont évidemment recours à l’insulte classique de « racisme ».

    Le philosophe et politologue Paul Gottfried avait naguère, bien avant le buzz déclenché par le discours anti-Alt Right d’Hillary Clinton, réclamé l’avènement d’une « droite alternative », différente du « conservatism mainstream ». Son appel à une « droite alternative » a été entendu : plusieurs publicistes l’ont repris, dont Richard Spencer, le fondateur de la boîte-à-penser « National Policy Institute ». Aussitôt Spencer baptise « Alternative Right » le magazine en ligne qu’il crée dans le sillage du discours de Gottfried, lui conférant aussi le diminutif de « Alt Right ». Tout le mouvement contestataire de l’idéologie libérale-gauchiste dominante et du conservatisme timoré reçoit alors le terme générique de « Alt Right ».

    La droite alternative voulue par Gottfried au départ, lancée par Spencer dans la foulée, reproche, pour l’essentiel, aux conservateurs traditionnels de ne pas se poser comme les défenseurs des Américains de souche européenne, alors que ceux-ci constituent leur unique base électorale potentielle. C’est en fait le cas dans tous les Etats européens aliénés par le multiculturalisme où les minorités ethniques étrangères votent presque toujours pour les partis de gauche.

    L’Alt Right américaine est constituée d’une variété de groupes très différents les uns des autres. D’une part, nous avons des revues et des maisons d’édition qui ne se distinguent guère des nouvelles droites française ou germanophones, dans la mesure où elles entendent se poser comme des initiatives sérieuses et intellectuelles. D’autre part, nous avons des personnalités qui s’adonnent à la moquerie et à la satire. Citons, en ce domaine, le comique « RamZPaul » (photo), les séries de caricatures « Murdoch Murdoch ». L’humour que répandent ces initiatives-là est, bien sûr, politiquement incorrect, et de manière explicite ! Parfois, il est espiègle et seulement accessible aux « initiés ». Les tenants de gauche de la « religion civile » américaine y sont fustigés à qui mieux-mieux, sans la moindre pitié. Personne n’oserait un humour pareil sous nos latitudes européennes.

    Cette audace est possible grâce à la constitution américaine qui interdit explicitement de punir, par le truchement de lois régissant les opinions, l’expression libre et sans entrave de celles-ci, alors qu’en Europe les législations liberticides sont acceptées sans sourciller. Ainsi, les publications scientifiques des milieux de l’Alt Right sont autorisées, même si elles abordent des sujets brûlants comme l’anthropologie biologique. Sur ce chapitre, les productions du groupe « American Renaissance » sont particulièrement intéressantes pour nous, Européens, qui ne bénéficions plus d’une liberté de recherche en ce domaine spécifique du savoir.

    Georg Immanuel Nagel,

    Article paru dans zur Zeit, Vienne, n°3/2017, http://www.zurzeit.at .

    http://euro-synergies.hautetfort.com/