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  • Macron est dans la droite ligne des gouvernements successifs de François Hollande depuis la loi Taubira

    Témoignage d'un haut-fonctionnaire à propos des positions de macron sur les questions éthiques et de société (GPA, PMA, euthanasie...) :

    "La position de M. Macron est dans la droite ligne de celle affichée par les gouvernements successifs de M. Hollande depuis la loi Taubira. C'est du progressisme mou qui avance masqué. Cette position consiste à proclamer plus ou moins clairement, suivant les interlocuteurs que l'on veut séduire ou rassurer, que la GPA restera interdite, tout en feignant de ne pas voir qu'elle se met en place dans les faits. C'est exactement ce  qui était annoncé dans la tribune du groupe Cambacérès publiée  en 2013 par Atlantico : comme tout le droit de la filiation est lié au mariage, la loi Taubira ouvre la porte au droit à l'enfant, et donc au trafic d'enfants, bien sûr sans le dire et sous le noble couvert de l'égalité entre les personnes quelle que soit leur orientation sexuelle (...)

    Sur le sujet de la PMA pour les couples de femmes et de la GPA pour les couples d'hommes, M. Bergé a parfaitement raison. Si rien n'est fait, si on évite tout débat, si on laisse faire l'ultralibéralisme sociétal au nom duquel tout est permis, on dira dans 5 ans que le droit doit s'adapter aux faits (ce qui est la négation même du droit...) , et la GPA s'imposera d'elle même. Accessoirement, si M. Bergé n'était pas un milliardaire étiqueté à gauche, ses déclarations sur la location d'un utérus comparable à la location des bras d'un ouvrier auraient été unanimement condamnées, en tout premier lieu par quiconque se prétend un tant soit peu féministe, ou un tant soit peu humaniste. 

    La position, ou plutôt l'absence de position de M. Macron consiste à éviter tout débat sur ces questions parce que le débat serait clivant, et donc, à n'avoir aucun programme qui pourrait être susceptible de fâcher un électeur. Mais n'est-ce pas le propre d'un débat démocratique que d'opposer des points de vue divergents, et de chercher un compromis acceptable?  dans une dictature il n'y a pas de débats. Cette position traduit en première analyse un mépris de la capacité du corps social et de ses représentants à parvenir à des solutions sages sur des questions essentielles.

    Il y a plus grave. Emmanuel Macron estime, dans une interview à La Croix du lundi 13 mars, que les questions éthiques de société "ne sont pas prioritaires sur le plan de l'action politique" (...)

    En réalité, cette position s'explique aisément. Pour M. Macron et plus généralement pour les tenants du progressisme sociétal, il n'y a pas de débat sur ces questions éthiques car le sens de l'Histoire est clair: toujours plus de libéralisme, toujours moins d'encadrement, laissons faire et la société évoluera d'elle même vers un avenir radieux débarrassé des encombrants garde-fous hérités d'un passé révolu. Dans ces conditions, il n'y a pas de position à clarifier, il n'y a qu'une proposition de chèque en blanc (...)" 

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Sondages entre bidouille et manipulation, LCI retire une émission de son site

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)
    Alors qu’on ne cesse de répéter qu’il faut voter “utile”, les sondages redoublent pour mettre la pression sur les électeurs

    Le site Média Press Info retransmet une émission de la célèbre chaîne LCI, traitant de la grande arnaque des sondages. Cette émission a été supprimée des « rediffusions » tant elle faisait des vagues.

    Les sondages sont en effet loin d’être des mathématiques neutres et froides

    Il suffit de voir les commanditaires de sondages pour comprendre. Même Philippe de Villiers n’hésite plus à expliquer, comment il a acheté des sondages pour ses précédentes campagnes.
    Comme ne cesse de le mettre en exergue l’Ojim, la grande presse est aux mains d’une poignée d’hommes. Patrick Drahi, actionnaire de Libération, L’Express, BFMTV ou RMC est réputé pour être un soutien d’Emmanuel Macron. De même pour Denis Olivenne qui gère Europe 1, Virgin Radio, RFM, Public, Paris Match, France Dimanche ou encore télé 7 jours.

    Cela n’empêche pas la grande presse de continuer à publier des sondages

    Du même acabit, on peut en effet citer Ouest France qui publiait hier un sondage de BVA et Salesforce pour les intentions de vote au 2e tour. Ils se contentent de 480 et 795 réponses effectives…
    Ce sondage défie donc toutes les règles de prudence concernant les statistiques de probabilité.

    Mais à deux jours du premier tour de l’élection présidentielle, la propagande médiatique bat son plein pour tenter d’influencer les derniers indécis

    L’Obs, propriété du trio Niel, Pigasse et Bergé, a apporté publiquement son soutien à Emmanuel Macron via son éditorialiste Matthieu Croissandeau.
    La Dépêche du Midi, propriété de Jean Michel Baylet, actuel ministre de l’aménagement du territoire et qui reçoit 1,6 million d’euros d’argent public a même titré en première page hier, « Pourquoi le projet du FN est nocif ».
    Une preuve supplémentaire de l’instrumentalisation de la presse par le politique.

    https://fr.novopress.info/

  • Cazeneuve : l’assassin était en liberté à cause de SON gouvernement

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    C’est à cause de l’incompétence du gouvernement contre le terrorisme islamiste que cet homme était en liberté sur les Champs, une arme dans les mains !

    Bernard Cazeneuve, Premier ministre, n’a pas fait preuve d’intelligence vendredi, dernier jour de campagne électorale, en s’en prenant aux candidats de droite François Fillon et Marine Le Pen. En les attaquant, il leur a « apporté » de nombreuses voix d’indécis. Surtout en leur reprochant ce que la gauche appelle une « récupération » du dramatique attentat sur les Champs-Élysées… Car seuls les candidats de droite, bien sûr, « récupèrent » les infos qui peuvent leur faire gagner des voix, jamais les candidats de gauche. 

    Sauf que M. Cazeneuve — que pourtant j’appréciais lorsqu’il était ministre de l’Intérieur, pour ses compétences — se garde bien de rappeler que l’assassin du policier avait déjà été condamné à 15 ans de réclusion criminelle en 2005 (donc, sans remise de peine, il n’aurait dû sortir qu’en… 2020 !) et qu’en février dernier, il avait été interpellé, de nouveau, pour menaces contre des policiers mais aussitôt remis en liberté par la justice si « indépendante ».

    C’est à cause de l’incompétence du gouvernement Cazeneuve en matière de lutte contre le terrorisme islamiste que cet homme était, jeudi soir, en liberté sur les Champs, une arme dans les mains ! La gauche privilégie la défense (avec forces de l’ordre en protection de la population) au détriment de l’offensive, comprenant, entre autres, les contrôles aléatoires par l’armée ou par la police. Des contrôles permettant de relever les identités et de fouiller les véhicules, comme du temps du terrorisme FLN ou contre… l’OAS ! Dispositif qui aurait — peut-être — dissuadé ou permis d’arrêter cet assassin avant qu’il ne passe à l’acte. Tout comme les tireurs du Bataclan circulant en voiture avec un arsenal impressionnant en toute impunité.

    Et notre sacro-sainte liberté, rétorqueront les bien-pensants ? Comme l’a expliqué un commentateur, au lendemain de l’assassinat du policier : « Le risque de mourir lors d’un attentat est faible, plus faible que lors d’un accident de voiture… » Donc, pourquoi vouloir lutter contre le terrorisme, surtout islamiste ? Pour certains — à gauche —, la mort d’un policier est statistiquement négligeable…

    Si la droite (que ce soit avec François Fillon ou avec Marine Le Pen) avait été au pouvoir, il est à peu près certain que cet assassin (pardon « présumé » assassin, puisqu’il n’a pas eu « la chance » d’être jugé) aurait été toujours sous les verrous en ce tragique soir du 20 avril 2017 ! Et ce policier aurait retrouvé sa famille sain et sauf… La droite n’aurait alors rien eu à « récupérer »… Et cela aurait été « tant mieux », et bienheureux pour ce policier.

    En outre, et accessoirement, cela aurait évité à M. Hollande de terminer son quinquennat si « hautement sécuritaire » par des funérailles nationales.

    http://www.bvoltaire.fr/cazeneuve-lassassin-etait-liberte-a-cause-de-gouvernement/

  • Le véritable défi de l’élection présidentielle, par Thierry Breton

    L’attentat de l’avenue des Champs Elysées, qui a coûté la vie à un policier, est venu tragiquement rappeler le véritable enjeu de l’élection présidentielle. Celui-ci ne réside pas dans le prix des costumes ou dans la fiche de paie des assistants parlementaires de certains candidats. Il ne se trouve pas non plus dans le montant de la dette, le nombre de fonctionnaires ou la monnaie que nous devons avoir dans notre poche. Ne parlons même pas du barème de l’impôt sur le revenu, de la retenue à la source ou de l’âge du départ à la retraite. Tout cela est dérisoire. Secondaire. Accessoire.

    Le véritable enjeu est planétaire. Il trouve son origine dans la date du 1er février 1979. Ce jour là, l’ayatollah Khomeiny rentre en Iran après 14 ans d’exil. L’islam, après une longue période de somnolence, vient de se réveiller. Nul ne mesure l’ampleur du phénomène sur le moment. Et pourtant. « L’islam c’est l’islamisme au repos et l’islamisme, c’est l’islam en mouvement » a dit le président du gouvernement provisoire kabyle, en exil à Paris, Ferhat Mehenni.

    Depuis, l’islam n’a pas cessé de se mettre en mouvement. Afrique noire. Irak. Égypte. Lybie. Syrie. Afghanistan. La liste de ces contrées lointaines n’est pas exhaustive. Et puis…

    Et puis, il est arrivé à nos portes avant de rentrer dans la maison. Il n’a pas eu besoin d’effraction. Ni même de frapper. La porte était ouverte. Grande ouverte.

    L’explosion démographique du tiers-monde – 228 millions d’habitants en Afrique en 1950 contre 1 milliard 216 millions en 2016 -, l’accroissement de la misère et la persistance des conflits armés dans cette partie du monde sont les causes d’une immigration massive qui a été le vecteur de cet islamisme désormais installé au cœur de nos cités.

    Explosion démographique. Immigration de masse. Islamisme conquérant. Le prochain président de la République devra répondre à ces trois phénomènes qui se sont ligués naturellement pour former un immense défi. Le défi du XXIème siècle ! Un défi tellement colossal que la France en particulier, et l’Europe en général, ne verront pas le siècle suivant si personne n’y répond. Mais pour y répondre, il faut d’abord en avoir conscience. Sans diagnostic valable, il n’y a pas de solution efficace.

    Onze candidats se présentent au suffrage des Français. A ces derniers de choisir celui qui saura faire face au défi majeur de notre siècle. Leur responsabilité est immense. Ils n’ont pas le droit de se tromper. Car s’ils commettent une erreur dans leur choix, celle-ci sera probablement la dernière. L’Histoire ne repassera pas les plats !

    Tribune libre de Thierry Breton reprise de Infos Bordeaux

    https://fr.novopress.info/

  • Terrorisme musulman ”low cost” : la contagion

    comprendre-islam-livre-guillaume-faye.jpgAprès l’attaque terroriste de Londres du 22 mars 2017, on pense au refrain de Francis Cabrel « Et ça continue, encore et encore, c’est que le début, d’accord, d’accord » La possibilité d’une guerre civile ethnique, dévastatrice, qui se prépare, se confirme. Les attentats ”low cost”, c’est-à-dire avec peu de moyens (véhicules–béliers, armes blanches, etc.), se multiplient par contagion. Les auteurs sont tous musulmans sans aucune exception. Et, sans aucune exception non plus, ces djihadistes sont des délinquants repris de justice.

    Le symbole de Westminster

    Quatre morts et plus de quarante blessés sur le pont de Westminster où le terroriste musulman a foncé sur les piétons avec son 4X4 Hyundaï de location. Puis il s’encastre dans les grilles du Parlement, blessant les gardiens en faction. Il parvient à pénétrer dans la cour du Palais de Westminster, peu protégée, où il poignarde à mort un policier (stupidement désarmé donc sans défense, comme les bobbies britanniques) avant d’être abattu par un agent en civil des forces spéciales. (1)

    Signe de la fragilité des sociétés occidentales et de l’impact provoqué par cet acte criminel à moyens insignifiants, des scènes de panique se sont ensuivies. La Chambre des Communes comme la Chambre des Lords ont été bouclées, les députés confinés à l’intérieur. Même la Reine à Buckingham Palace a dû subir des mesures spéciales de protection. Les agresseurs musulmans se félicitent de cette dissymétrie : ”avec des armes rudimentaires et des fanatisés, nous déstabilisons ces pays européens que, par ailleurs, nous envahissons par l’immigration et la démographie”. Tel est leur calcul implacable. De plus, comme sur la Promenades des Anglais à Nice le soir du 14 juillet ou lors du Marché de Noël à Berlin, ils choisissent des lieux et moments symboliques.

    Multiplication des petits attentats djihadistes par des délinquants 

     Quelques jours avant l’attentat de Londres, un autre Maghrébin, lui aussi repris de justice multirécidiviste (ayant bénéficié d’une scandaleuse mansuétude judiciaire comme à l’accoutumé), Ziyed  Ben Belgacem, a attaqué à l’aéroport d’Orly une patrouille militaire de l’opération Sentinelle dans le but de tuer, en tentant de s’emparer du fusil d’assaut d’une  femme militaire,  avant d’être abattu (2). Là encore, la corrélation entre criminalité et djihadisme est évidente. « On le prend pour un petit braqueur, mais dans sa tête c’est déjà un islamiste radicalisé de longue date : la haine de la société s’est muée en haine de la France », note François d’Orcival (Valeurs actuelles, 23–29/03/ 2017). 

    Le lendemain de l’attaque de Londres, un nouvel attentat à la voiture bélier a lieu à Anvers, commis par un Tunisien (Français de papier), bien entendu délinquant de droit commun et trafiquant de drogue. En état d’ébriété, il a foncé dans la foule d’une rue piétonne, sans faire de victimes. Mohammed R. n’était pas un musulman ”radicalisé”, ce qui est inquiétant. Des spécialistes français, adeptes de la culture de l’excuse, ont écarté l’acte terroriste : ivre, il aurait voulu échapper à des contrôles de la police anversoise et aurait emprunté dans sa fuite une rue piétonne. Comment expliquer que la police belge ait retrouvé des armes dans son coffre, dont un fusil à pompe ? 

    Le soldat Lee Rigby a été massacré en pleine rue, en 2013, en Grande Bretagne, à l’arme blanche par deux Noirs ”britanniques” de papier d’origine nigériane, racistes anti Blancs convertis à l’islam, qui est pour eux, la religion des ”peuples de couleur”, leitmotiv classique. Depuis, de multiples cas semblables se sont produits en Europe et en Amérique du Nord,  passés sous silence ou minimisés par les médias.

    La terreur quotidienne, voie de l’islam invasif

    Cette méthode du terrorisme ”low cost”, très efficace, liée à l’invasion migratoire de l’Europe, à 95% musulmane, repose sur un nombre croissant de candidats criminels potentiels recrutés dans cette population. Le terrorisme ”bas de gamme”, avec peu de moyens, est le plus dangereux et le moins décelable à l’avance. Il sera de plus en plus fréquent dans les pays européens et d’Amérique du Nord. Cette technique  d’attaque, très adaptée à la guerre civile, est faite pour épouvanter les populations, à créer une insécurité permanente. Elle ne nécessite pas d’équipes spécialisées coûteuses et difficiles à recruter. Elle s’adapte bien à la population arabo–musulmane ou afro–musulmane qui possède un niveau d’expertise, de compétence et d’organisation assez faible dans pratiquement tous les domaines mais qui, en revanche, s’avère facile à fanatiser.     

    Cette technique du terrorisme low cost a été théorisée et encouragée par Abou Mohammed al–Adnani, porte–parole de l’État islamique (tué le 30 août 2016). Dans son appel du 22 septembre 2014 contre les citoyens de la coalition anti Dae’ch, tout spécialement anglo–saxons et français, il ordonnait : «  si vous pouvez tuer un incroyant […]alors comptez sur Allah et tuez–le de n’importe quelle manière. Si vous ne pouvez pas trouver d’engin explosif, alors isolez l’Américain infidèle, les Français infidèle ou n’importe lequel de ses alliés. Écrasez–lui la tête à coups de pierres, tuez-le avec un couteau, renversez–le avec votre voiture, jetez–le dans le vide, étouffez–le ou empoisonnez–le ».

    L’appel d’al–Adnani a encouragé de nombreux passages à l’acte. Le 20 octobre 2014, à Saint–Jean–sur–Richelieu (Québec), un converti avait écrasé deux militaires avec sa voiture, tuant l’un et blessant l’autre, avant d’être abattu. En France, une dizaine d’attaques semblables ont été répertoriées, rappelons–le,  dont la plus meurtrière, le 14 juillet  2016 à Nice (plus de 80 morts et 400 blessés) et Berlin (12 morts et 48 blessés) sur le marché de Noël, attaques au camion écraseur par deux Tunisiens, obéissant à Dae’ch.   

    Le profil classique du djihadiste : islam, ressentiment ethnique, délinquance  

    Khalid Massood, Britannique de 52 ans, métis, l’auteur de l’attaque de Londres, n’était pas surveillé pour activités terroristes mais jadis fiché par le MI5 (3) pour un rôle « périphérique ». Comme par hasard, il avait un lourd casier judiciaire, accumulant les condamnations pour agressions, détentions d’armes et troubles à l’ordre public. En Grande Bretagne, comme partout ailleurs en Europe, la criminalité est majoritairement le fait de délinquants d’origine immigrée extra–européenne ou de nationaux aux racines étrangères ; et, comme on le remarque, les musulmans auteurs d’attentats de haute ou basse intensité sont sans exceptions tous des repris de justice. Djihad et délinquance sont intimement, structurellement liés. Et même historiquement : Mahomet, partout donné en exemple, pratiquait et justifiait pillages, meurtres, vols et razzias. Une étroite logique corrèle islam, violence, et criminalité.

    Khalid Massood, l’assassin musulman de Westminster, est un pseudonyme arabisé et afghanisé. Son vrai nom était Adrian Elms (nom de sa mère). Né en Grande Bretagne en 1964 d’une mère blanche et d’un père noir ayant abandonné la mère, situation classique. Élevé par sa mère, il devient délinquant à partir de 19 ans. En 2004, il a poignardé un homme au visage. Il se convertit à l’islam et se radicalise pour des raisons ethniques, cas très répandu. En effet, avec l’échec total de l’utopique ”intégration” et de l’imbécile ”vivre ensemble”, l’islam est perçu comme la religion identitaire des non–Blancs, prétendument opprimés. Ce dogme est repris par les Européens collaborateurs et soumis, adeptes de l’  islamo-gauchisme. 

    Le délinquant et assassin Massood, cas classique, était mû par une haine raciste  (camouflée par l’antiracisme) de l’Occident, de l’Europe  et des Blancs. La police britannique soupçonne que cet assassin, même s’il a agi seul, a été entouré par une bande de coreligionnaires et de ”frères” ethniques qui l’ont aidé. 

    Les djihadistes et tueurs anonymes

    L’État islamique, Dae’ch, a revendiqué l’attentat de Londres et proclamé que Massood était l’un de ses soldats. Pas besoin pour cela qu’il ait eu le moindre contact avec Dae’ch.  Le tueur anonyme a obéi aux ordres : tuer des ”mécréants”, des Européens de souche, des Blancs. La force de Dae’ch, comme d’autres organisations musulmanes concurrentes, est de lancer des ”ordres criminels”, des fatwas, et des milliers de fanatiques, à petite échelle, obéiront.  N’importe quel terroriste djihadiste improvisé peut pratiquer l’écrasement de piétons à la voiture bélier ou le massacre à l’arme blanche, par surprise, où et quand il veut. Il est un combattant anonyme.

    Un fait qui s’est produit le 24 mars 2017 à Dijon est particulièrement inquiétant : une femme voilée de la tête aux pieds selon la tenue islamique rigoriste ne laissant apparaître que les yeux, a attaqué et terrorisé les passants avec un couteau de 20cm. de long, puis est entrée dans une église et dans une parfumerie afin de poignarder des ”mécréants”, sans succès, avant d’être neutralisée. Cette meurtrière potentielle sera, n’en doutons pas, très bien traitée par la justice française. Pas d’islamophobie, n’est-ce–pas ?

    Terrorisme islamiste ou plutôt  islam terroriste ?

    Les politiciens et journalistes peureux désignent abstraitement le ”terrorisme” comme danger suprême. Sans oser préciser l’ennemi : l’islam terroriste (terme plus pertinent que l’ « islamisme », ruse sémantique). L’islam invasif qui utilise le terrorisme pour déstabiliser et effrayer les sociétés européennes, mais dont l’arme principale est néanmoins l’invasion migratoire et la natalité des immigrés, visant à une substitution de population, reprend une stratégie constante de guerre contre les Européens depuis le VIIIe siècle.

    Après cette attaque du 22 mars à Westminster, Theresa May, la Première ministre britannique, a estimé que le terroriste  visait d’abord un symbole – un des plus anciens parlements du monde – et donc « des valeurs de démocratie et de liberté d’expression ». Oui, c’est vrai, mais là n’est pas l’essentiel : elle n’a pas mentionné l’islam ni même l’islamisme comme responsables de l’attentat ! Ce déni de réalité, comme chez d’autres dirigeants européens, trahit la lâcheté, la peur et, déjà, la soumission. Elle a ajouté, dans la langue de bois de l’idéologie dominante : «  toute tentative de faire échec à ces valeurs par la violence et la terreur est vouée à l’échec ». Hors de propos. Les agresseurs musulmans ne visent pas principalement à détruire les ”valeurs ” de la démocratie occidentale, dont ils se moquent, mais ils veulent d’abord porter la guerre, complément de l’invasion, au cœur de l’Europe afin de la conquérir, de la soumettre et de détruire sa civilisation détestée, selon la poursuite d’un dessein millénaire.  

    Créer l’angoisse par des meurtres répétitifs, imprévisibles et faciles  

    Provoquer une psychose et terrifier les populations européennes au quotidien, c’est le but des attentats ”low cost”. Ils sont plus dangereux que les gros attentats. On finit par s’habituer aux agressions terroristes banalisées des immigrés musulmans, avec peu de moyens et quelques morts. Mais elles sont répétitives et seront beaucoup plus meurtrières que les attentats sophistiqués de commandos difficiles à organiser.   

    Certes, cet attentat londonien n’a rien à voir avec celui à l’explosif  dans les transports en commun en juillet 2005, qui avait fait 56 morts et 700 blessés. Mais ce genre d’attentats, comme celui du Bataclan, est professionnel et ne peut se produire qu’à intervalles espacés ;  en outre ils sont difficiles à organiser et  repérables ; les polices européennes en ont déjoué des dizaines depuis plusieurs années.

    En revanche les attaques ”low cost” de type Westminster, qui connaissent une augmentation constante, même si elles font moins de victimes, sont faciles à entreprendre sans gros moyens, peuvent être menées par un grand nombre d’assassins fanatisés non professionnels recrutées dans les populations immigrées ; elles sont difficilement détectables par les services de renseignement et peuvent devenir quotidiennes, faisant donc au total plus de victimes et créant une atmosphère de peur permanente dans la population.

    Complicité du dictateur turc Erdogan avec le terrorisme musulman

     Cette psychose recherchée est parfaitement comprise par le président turc, Erdogan, candidat au sultanat dictatorial, islamiste ”anti–terroriste” mais complice du terrorisme musulman. Ce xénophobe qui dénonce le ”racisme” des Européens, ce tyran constructeur d’un État totalitaire qui accuse Mme Merkel de ”nazisme”, ce démocrate qui prévoit un référendum – truqué d’avance–  pour abolir la démocratie et en revenir à l’absolutisme ottoman, a commis une lourde gaffe. En effet, Erdogan a menacé en ces termes les Européens qui refusent ses diktats et, sous entendu, qui s’opposent à l’islamisation de leurs patries : «  Si vous continuez à vous comporter de cette manière, demain, aucun, aucun Occidental ne pourra plus faire un pas en sécurité, avec sérénité dans la rue, nulle part dans le monde ». Ces propos incroyables, qui incitent au terrorisme quotidien généralisé contre les Occidentaux, reflètent très exactement l’idéologie de Dae’ch et d’Al–Qaida que prétend combattre le dictateur turc. Savoir si Erdogan est un psychopathe mégalomane ou un agent bien organisé et cynique de l’invasion de l’Europe et du terrorisme musulman est une question erronée : il est les deux. L’utilité d’Erdogan au moins, dans sa bêtise brutale et inculte, c’est qu’il confirme l’islam comme notre ennemi principal en nous manifestant son hostilité menaçante, selon le paradoxe de Carl Schmitt : si tu ne désignes pas ton ennemi, lui, te désigne.   

    Incompatibilité  ethnique et affrontement inévitable

    Les attaques terroristes ”low cost” ont un sinistre avenir en France, en Europe  et même en Amérique du Nord. Elles vont se multiplier par mimétisme. En s’ajoutant à la délinquance de harcèlement constante des jeunes issus de l’immigration. La stratégie de la tension, déjà installée, va  s’aggraver. Le problème se formule ainsi : les Européens anesthésiés vont–ils se réveiller ? En étant cynique, cette agressivité criminelle des colonisateurs et envahisseurs – selon une formulation réelle mais interdite et interdite parce que réelle –  est-elle positive pour le réveil des Européens ?    

    L’ennemi est clairement l’islam,  intimement lié à une proportion de plus en plus importante de populations immigrées hostiles, approuvant les attentats. L’intégration et l’assimilation sont des cadavres idéologiques. Le ”vivre ensemble”, une utopie d’adolescents attardés. Mais la résistance est aussi plombée, non seulement par les collaborateurs des envahisseurs, mais par des Européens sincères et naïfs qui sont stupidement optimistes et ”bisounours”. Le terrorisme islamique est moins grave que l’islamisation et l’invasion migratoire et démographique dont il n’est que la conséquence.  Il peut contribuer à réveiller les consciences.

    Le plus dangereux, le plus irréversible est la conjonction de deux submersions : par les bateaux (invasion démographique extérieure) et par les berceaux (invasion démographique intérieure, du fait d’une natalité trois fois plus élevée des immigrés). Il faut s’attaquer à la cause de tous les maux présents et à venir : la présence croissante sur le sol européen de ces populations ethniquement incompatibles. De Gaulle avait bien vu cette incompatibilité ethnique. Et c’est pour cela, pour éviter la guerre civile en France, qu’il avait voulu l’indépendance de l’Algérie. Ses successeurs après Pompidou, petits messieurs sans envergure (Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande), n’ont pas pu ni même voulu endiguer l’immigration – invasion colonisatrice. Ces grands bourgeois imbéciles ont cru que ça allait bien se passer. Eh bien non, ça se passe mal. 

    (1) L’absence de port d’armes à feu par les policiers britanniques date d’une époque où la Grande Bretagne était une société paisible et homogène. Ce paramètre a disparu avec l’immigration.

    (2) Les opérations ”Vigipirate ” et ”Sentinelle” qui font patrouiller, à grand frais, sur la voie publique près de 10.000 militaires, au détriment de leurs missions normales, sont stupides et inefficaces. C’est uniquement destiné à rassurer et à ”communiquer”. Non seulement les patrouilles militaires n’évitent aucun attentat  mais elles les attirent ! On suscite des attaques contre ces soldats, cibles réjouissantes car symboles de l’État français, surtout quand l’armée commet l’erreur de faire patrouiller des femmes ! Ce qui attise la haine des agresseurs. La seule solution contre le terrorisme urbain, ce sont les patrouilles invisibles, sur tous les points sensibles, de professionnels indétectables et bien armés. Prompts à neutraliser immédiatement tout suspect en cas de début de passage à l’acte. La théâtralité militaire est totalement inopérante dans la guerre de l’ombre.  Où l’on ne se bat pas en uniforme. 

    (3) MI5 Military Intelligence 5. Service de renseignement et de contre–espionnage intérieur britannique. Le MI 6 est le service extérieur. Cela correspond à la DGSI et à la DGSE françaises.      

    http://www.gfaye.com/terrorisme-musulman-low-cost-la-contagion/

  • Les non-conformistes des années 30, précurseurs ou prophètes de malheur ?

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    643450568.2.jpgLes non-conformistes des années 30, comme les a appelés Jean-Louis Loubet del Bayle, ont écrit une page trop vite enterrée de l’histoire des idées politiques françaises. Emmanuel Mounier, Robert Aron et Thierry Maulnier, pour ne citer qu’eux, ont pourtant été les tenants talentueux d’une réaction salutaire, bien que finalement défaite, au triomphe des idées modernes en leur temps. 

    Les non-conformistes comptent parmi les oubliés de l’histoire des idées contemporaines. Pourtant, derrière cette appellation mystérieuse, se cache une génération d’auteurs virulents et ambitieux qui, faisant sien l’héritage de la pensée anti-moderne, lui aura permis de passer le cap du XXe siècle. Bien que très active, cette relève intellectuelle sera cependant restée confidentielle, signant l’échec d’un combat intellectuel déterminant.  Ce qu’Olivier Dard a appelé le « rendez-vous manqué des relèves des années 30 » est cependant, sinon le point de départ, le moment de la cristallisation d’un clivage qui perdure. Faute d’avoir percé en son temps, la génération des non-conformistes a de quoi inspirer les relèves actuelles. 
    Les non-conformistes, d’inspirations diverses, parfois rivaux, avaient en commun leur opposition au matérialisme galopant sous les bannières libérale et marxiste. Contre le matérialisme historique ou le libéralisme bourgeois, c’est avant tout le complexe d’une génération vexée de n’avoir pas encore pu décider des grandes orientations du monde à venir qui s’exprime dans les colonnes des revues Esprit, l’Ordre nouveau, ou celles de la Jeune droite — refuge de plusieurs dissidents de l’Action française.
    Vingtenaires et trentenaires projetés dans un monde fatigué, vieilli, ils perçoivent comme nombre de leurs contemporains (René Guénon par exemple, qui publie La crise du monde moderne en 1927) les signes de la dégénérescence avancée de l’Occident d’alors. Enfants du XXe siècle, ils voient dans la crise de civilisation d’un monde qui peine à sortir du XIXe le règne du « désordre établi », dont le symptôme premier est le mépris du  spirituel au profit du tangible, de l’utilitaire. Un désordre qui s’installe lorsque les remparts traditionnels aux manifestations intempestives de l’air du temps, Église catholique en tête, se mettent à le suivre. Désordre définitivement acquis lorsque l’ennemi, la société contaminée par l’esprit bourgeois, se drape de religion et parodie la spiritualité : provocation ultime, subversion intolérable pour ceux qui ont fait de Léon Bloy et de Georges Bernanos des maîtres.

    Et c’est une véritable agitation intellectuelle qu’a provoqué cette génération ambitieuse, dans de nombreuses publications périodiques, avec une prédilection évidente pour le genre du manifeste. À droite, Jean de Fabrègues et Thierry Maulnier se font remarquer, après avoir fait la preuve de leurs qualités d’intellectuels dans un registre plus méditatif, par leurs vitupérations et des titres violents aux accents insurrectionnels, dirigés contre le capitalisme et la démocratie des bourgeois. À ce titre, leurs positions rejoignent, à la fin des années 1930, celles des groupes dits d’extrême-droite, sans pour autant souscrire à la dimension raciale de leurs doctrines.

    Les plus inclassables des non-conformistes, sous la bannière de l’Ordre nouveau, préfigurent quant à eux à bien des égards les tendances décroissantes, anti-productivistes et écologiques actuelles. Daniel-Rops, Robert Aron ou Arnaud Dandieu comptent parmi les doctrinaires de ce mouvement aux aspirations très concrètes. Ils iront jusqu’à créer de nombreuses cellules de travail spécialisées — du juridique au médical — ayant vocation à souffler l’esprit nouveau de leur génération dans ces domaines, avec un succès tout relatif néanmoins.

    Enfin, plus sage — même si quelques-un de ses sympathisants, devenus militants et réunis au sein du groupe Troisième Force, font occasionnellement le coup de poing — et plus volontiers classée à gauche, la revue Esprit formalise la doctrine personnaliste. Doctrine humaniste fondée sur « la primauté des valeurs spirituelles », opposée à l’individualisme moderne. C’est principalement l’œuvre d’Emmanuel Mounier, dont la pensée rayonne alors largement chez tous les non-conformistes.

    Le cri d’une génération

    Radicale dans son opposition à l’air pollué du temps, cette génération a  considéré qu’elle n’avait d’autre choix que l’affrontement. Le non-conformisme s’est défini en réaction à la convergence manifeste de toutes les forces vers le désordre. Pire que les créations de la modernité, c’est la capacité de cette dernière à subvertir les institutions, les âmes et les traditions qui préoccupe cette génération. C’est ainsi qu’Emmanuel Mounier a emporté l’adhésion des nombreux chrétiens parmi les non-conformistes en affirmant : « Voici l’homme qui est né avec l’âge du confort. Qu’il soit apparu dans l’histoire avec un pareil contre-sens de l’homme, qu’il envahisse le monde chrétien, nous aurions déjà à nous en affliger. Qu’il soit en train de faire sauter le monde, nous crions gare et passons à la défensive. Qu’il fasse passer ses valeurs pour des valeurs chrétiennes, cette fois, il peut nous « avoir » partout ailleurs, il ne nous empêchera pas de témoigner contre son hypocrisie. »

    Société aux allures résolument contemporaines que cette société libérale embourgeoisée qui ne connaît plus aucun sanctuaire, qui réduit la personne à l’individu, et mène inlassablement l’assaut contre l’esprit. Dans une ambiance de fin de règne, société allègrement euthanasiée par les castes obsolètes des milieux politiques, intellectuels et, aujourd’hui comme hier, ecclésiales. Désordre total marquant une crise totale, dont la donnée économique est la nouveauté fondamentale. « Croyant gagner sa vie, l’homme a perdu la part éternelle de lui-même », lit-on dans le manifeste de la revue Réaction à laquelle collabore Jean de Fabrègues.

    Certes, les non-conformistes, dans leur diversité, se sont voulus révolutionnaires. Mais révolutionnaires dans l’esprit, avant tout, dans le cœur. L’action, entendue comme le coup de force et de poing — qui ne s’imposait sans doute pas comme une nécessité absolue dans le contexte de la France des années 1930 — était suspecte aux yeux de beaucoup d’entre eux. Ils se sont majoritairement attachés à rester intellectuels comme pour rester purs, et parler à l’âme sans jamais trop flatter les bas instincts de l’homme en masse, de la foule émue et manipulée. Dans un article définissant les « positions d’attaque pour l’Ordre nouveau », Arnaud Dandieu, Daniel-Rops et Robet Aron (pour ne citer qu’eux), avouent que : « Le groupe de l’Ordre nouveau n’a pas fait jusqu’ici beaucoup de bruit sur les places. C’est que nous sommes et voulons être avant tout des doctrinaires. »

    Ils se sont arrangé avec l’idée même de révolution pour se faire les promoteurs d’une « révolution constructive », qui témoigne en réalité d’une attitude proprement conservatrice. C’était considérer que le désordre ambiant était déjà en soi une subversion, une destruction, en somme une ruine contre laquelle il n’y avait plus lieu de s’acharner. Il fallait retrouver l’ordre éternel, dicté par la nature humaine, au milieu de ces ruines, là était la révolution constructive.

    L’échec d’une métapolitique ?

    Le parallèle avec les révolutionnaires conservateurs allemands s’impose intuitivement. Mais là où les non-conformistes ont adopté une attitude conservatrice à des fins révolutionnaires, les Allemands ont été révolutionnaires en acte — dans un contexte qui l’imposait sans doute — à des fins conservatrices. La Révolution conservatrice est née d’une crise vécue, là où le non-conformisme a réagi à une crise perçue, mais nettement moins urgente, pressante et tangible. Il est certain que l’agitation, la crise profonde de l’Allemagne au lendemain du premier conflit mondial, a permis aux instincts révolutionnaires conservateurs de gagner du terrain, tandis que le non-conformisme, rechignant à se traduire en actes et demeurant somme toute fort confidentiel, n’a guère percé. D’autant moins qu’il s’est largement tenu à distance des différentes ligues et autres groupements, ce qui témoigne une fois de plus d’un non-conformisme sans concession. Mais c’était sans doute une erreur de diagnostic — un excès de naïveté ou un refus de pousser la dialectique jusqu’au bout — que de supposer que le désordre n’était pas lui-même une construction solide qu’il convenait d’abord d’anéantir, pour ensuite rebâtir. Opposer une aspiration à « l’ordre » au désordre établi revenait à ne pas admettre que le désordre n’est pas un chaos sans cause profonde, un ordre en lui-même, voulu et entretenu par une génération devenue obsolète aux yeux de cette jeunesse.

    La tentative échouée de ré-instaurer un ordre sain et véritable n’est sans doute pas pour autant le fait de la méthode choisie par les non-conformistes. C’est bien plutôt la vérification de ce que ce sont les révolutions qui font les véritables révolutionnaires, et non pas les prétendus révolutionnaires qui font les révolutions. Pour autant on peut regretter que la force, la cohérence et le talent de cette génération n’aient pas eu davantage de portée, et qu’elle n’ait pas perduré en tant que telle. Toutes ses tendances ont été éclatées par l’histoire, et respectivement digérées, si ce n’est détournées, par d’autres formations politiques et intellectuelles d’envergure. Mais le regard acéré de cette génération sur un monde agonisant, tout comme le patronage de ses pères spirituels et son attitude circonspecte, survivent. Les non-conformistes des années 1930 auront au moins créé, ou du moins renouvelé, une tradition d’intellectuels dés-engagés, impatients et irrécupérables.

    L’histoire retient le trio collaborationniste de Rebatet, Drieu La Rochelle et  Brasillach, mais ce ne sont certainement pas les chantres du fascisme ou du national-socialisme qui ont eu l’influence la plus importante sur la suite de l’histoire des idées. Les non-conformistes des années 1930 ont longtemps pu apparaître comme des prophètes de malheur, ils doivent sans doute être désormais regardés comme les précurseurs des tendances actuelles.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2017/04/20/les-non-conformistes-des-annees-30-precurseurs-ou-prophetes-5935070.html