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Ne pas avoir pu tuer son bébé vaut donc une indemnité de 80 000 €
Lu sur le blog d'Yves Daoudal :
"Le CHU de Limoges a été condamné hier par le tribunal administratif de la ville a verser respectivement 50.000 € et 30.000 € à la mère et au père d’une petite fille pour une « erreur de diagnostic » qui a empêché son avortement il y a 7 ans.
Le CHU n’ayant pas détecté la trisomie du futur bébé, la mère « n’a pas eu la possibilité d’exercer son choix de recourir à une interruption médicale de grossesse ». Choix qui est celui de 95 à 99% des parents, souligne le tribunal. Ne pas avoir pu tuer son bébé vaut donc une indemnité de 80.000 €. Le père et la mère de ce pauvre enfant espéraient gagner encore davantage en demandant réparation aussi pour leurs deux autres enfants traumatisés eux aussi de ne pas voir disparaître leur petite sœur dans une poubelle. Mais la loi ne prévoit de donner de l’argent qu’aux « parents »…"
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Il y a quatre-vingts ans, Pie XI condamnait le communisme
Le 19 mars 1937 - il vient d'y avoir quatre-vingts ans - Ambrogio Damiano Achille Ratti (1857-1939), pape sous le nom de Pie XI (1922-1939), publiait l'encyclique Divini Redemptoris condamnant sans appel le communisme comme « intrinsèquement pervers ». C'était un pape qui savait parler en pape et qui osait dénoncer une erreur absolument nocive pour la foi, pour l'intelligence et pour la paix de nos vieux pays chrétiens.
On me reprochera peut-être de parler d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître... Le communisme, pense-t-on souvent, c'est maintenant une vieille histoire ! Il semble en effet si loin, le temps où la guerre froide opposait Soviétiques et Américains et menaçait le sol européen ! En France même, nous avons fini de trembler devant la menace d'une révolution communiste comme durant les grèves insurrectionnelles de 1947-1948, par lesquelles le Parti communiste dit "français", alors à son apogée, préparait la prise du pouvoir. En 1981, encore, l'arrivée de l'allié momentané des communistes, François Mitterrand (1916-1996), à l'Elysée en remplacement du trop médiocre Valéry Giscard d'Estaing, qui, pendant sept années, avait accompli l'essentiel du programme des socialo-communistes, donna quelques sueurs froides à bien des Français. Tout cela a marqué les générations nées dans les années 40. Mais il y eut la chute du mur de Berlin en 1989 et l'effondrement, dans les années suivantes, de l'empire soviétique, comme un château de cartes ! Depuis lors, le parti communiste français ne semble plus représenter grand-chose...
Au secours de la famille, de l’école et du mariage…
Alors, aujourd'hui, on croit que tirer sur le communisme, c'est tirer sur une ambulance. Or, sachons ouvrir les yeux : le communisme pur et dur subsiste à Paris, rue de Grenelle, dans les murs du démentiel ministère de l'Éducation dite nationale, où pullulent nombre d'enseignants, de pédagogues, de psychologues, de technocrates et de "spécialistes", qui continuent de s'inspirer du plan Langevin-Wallon de 1947 selon lequel « c'est à l'Éducation nationale qu'incombe la mission de l'éducation pour tous les enfants », comme si les enfants appartenaient à l'État plus qu'à leurs parents.
Le poison communiste demeure aussi dans l'esprit des prétendues élites françaises, lesquelles, même quand elles ont rompu avec k communisme ou n'ont jamais adopté sa façon de penser ou d'agir, restent marquées quand même par son idéologie, c'est-à-dire par le marxisme-léninisme qui est un matérialisme dialectique et qui explique la vie par l'évolution perpétuelle des forces matérielles au nom de quoi on ne croit à la Vérité durable de rien, mais à la force variable de tout. Ce qui explique le ralliement de tant d'hommes et de femmes, apparemment raisonnables, à toutes les idées détruisant notamment la famille. Ces personnes n'ont peut-être pas lu les principes du communisme rédigés par le théoricien Friedrich Engels (1820-1895) : « Le communisme transformera les rapports entre les sexes en rapports purement privés, ne concernant que les personnes qui y participent. Cette transformation sera possible du moment qu'il supprimera la propriété privée, qu'il élèvera les enfants en commun et détruira les deux bases principales du mariage actuel, à savoir la dépendance de la femme vis-à-vis de l'homme et celle des enfants vis-à-vis des parents. » Tout laisse à croire que ce genre d'idées ont envahi l'esprit de ceux qui, actuellement, rédigent des lois, dites de société, sur le mariage, la famille ou l'école.
Dans Le Capital de Karl Marx (1818-1883), petit-fils de rabbin, on lit aussi « Il est absurde de considérer comme absolu et définitif le mode germano-chrétien de la famille » et dans le Manifeste du parti communiste, écrit vers 1848 par Marx et Engels « Sur quelles bases repose la famille bourgeoise d'à présent ? Sur le capital, sur le profit individuel. » Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine (1870-1924) préconisait, quant à lui. « Toutes les pensées des ouvrières doivent être dirigées vers la révolution prolétarienne. C'est elle qui créera également une base pour les nouvelles conditions du mariage et les nouveaux rapports entre les sexes. »
Il était logique que de telles bases eussent conduit à l'union libre et à l'avortement légalisé par les institutions. Mais les communistes moscovites, se soumettant à la règle de l'efficacité, revinrent momentanément à des principes plus traditionnels lorsque la démographie devint inquiétante pour l'Union soviétique, base mondiale essentielle de la révolution - preuve que, dans cette philosophie du devenir et de l'évolution perpétuelle, où seule la transformation permanente par l'action est acceptable, n'est moral que ce qui sert le Parti, et la notion de famille est toujours au service de la révolution permanente.
C'est sur ce point, entre autres, que Pie XI condamna sévèrement le communisme dans son encyclique : « En refusant à la vie humaine tout caractère sacré et spirituel, une telle doctrine fait nécessairement, du mariage et de la famille, une institution purement conventionnelle et civile, fruit d'un système économique déterminé. On nie par conséquent l'existence d'un lien matrimonial de nature juridico-morale qui soit soustrait au bon plaisir des individus ou de la collectivité et, par suite, on rejette l'indissolubilité de ce lien. En particulier le communisme n 'admet aucun lien spécial de la femme avec la famille et le foyer. [...] [En outre] on retire aux parents le droit de l'éducation, que l'on considère comme un droit exclusif de la communauté, c'est seulement au nom de la communauté, et par délégation, que les parents peuvent l'exercer. »
Le matérialisme dialectique est encore dans tous esprits
Toutefois, c'est tout le communisme que condamnait Pie XI comme « système rempli d'erreurs et de sophismes, opposé à la raison comme à la révélation divine [...] Pour la première fois dans l'Histoire, nous assistons à une lutte froidement voulue et savamment préparée de l'homme contre tout ce qui est divin. Le communisme est, par sa nature, anti-religieux. » Le pape avait bien compris que le matérialisme dialectique était un athéisme total, refusant non seulement Dieu, mais tout ce qui a été créé par Dieu, n'acceptant donc aucune réalité stable, aucune vérité constante, mais s'opposant toujours à ce qui existe en le transformant par l'action révolutionnaire dans laquelle l’homme se crée lui-même et crée l'histoire dans le rejet de toute dépendance vis-à-vis de Dieu.
Pie XI savait qu'il était de son devoir de mettre en garde les insouciants qui laissaient se propager des doctrines aussi néfastes. Car le communisme avait l'art de pénétrer dans les milieux les moins accessibles et d’obtenir des connivences en manoeuvrant les catholiques, sans outrager ouvertement leurs sentiments religieux, pour les éduquer par l'action commune sur le terrain humanitaire. Le pape ne se laissait pas duper : « Ainsi, voyant le commun désir de paix, les chefs du communisme feignent d'être les plus zélés Jouteurs et propagateurs du mouvement pour la paix mondiale ; mais en même temps, ils excitent à une lutte des classes qui fait couler des fleuves de sang et, sentant le manque d'une garantie intérieure de paix, ils recourent à des armements illimités. » Alors éclate cette énergique et solennelle recommandation pontificale : « Veillez, vénérables frères, à ce que les fidèles ne se laissent pas tromper. Le communisme est intrinsèquement pervers, et l’on ne peut admettre sur aucun terrain la collaboration avec lui de la part de quiconque veut sauver la civilisation chrétienne. »
On vantait parfois devant Pie XI les progrès économiques obtenus par le communisme, mais cela ne l'impressionnait nullement « Seul l'homme, seule la personne humaine, et non la collectivité en soi, est doué de raison et de volonté moralement libre, tandis que le communisme, renversant l'ordre des relations entre l’homme et la société, appauvrit la personne humaine. [Il] dépouille l'homme de sa liberté, principe spirituel de conduite morale, il enlève à la personne humaine tout ce qui constitue sa dignité, tout ce qui s'oppose moralement à l'assaut des instincts aveugles. On ne reconnaît à l’individu, en face de la collectivité, aucun des droits naturels à la personne humaine ; celle-ci, dans le communisme, n’est plus qu'un rouage du système. »
Avec cela, le communisme peut se vanter d'être responsable, si l'on compte les exactions commises sous les différents régimes communistes et les famines causées par leurs différentes politiques économiques, de plus de 85 millions de morts dans le monde. Quel système fut plus criminel ?
Cette attitude de défense envers le communisme continua sous le pontificat suivant, celui d'Eugenio Pacelli (1876-1958), pape sous le nom de Pie XII (1939-1958), où, par un décret du Saint-Office de 1947, fut condamnée fermement toute forme de collaboration avec les communistes.
Honte à Vatican II
Puis vint le concile Vatican II (1962-1965) qui s'empressa découronner le Christ roi des nations, et fit adopter par les évêques du monde entier un profil bas ; les « pères conciliaires » refusèrent que fût réitérée la condamnation du communisme et cela suffirait à jeter le discrédit sur ce conciliabule, car, à ce moment-là, en dépit des sourires de Nikita Khrouchtchev (1894-1971) à l'Occident et de sa déstabilisation donnée en spectacle, le monstre soviétique et son rival chinois étaient encore en train de persécuter les chrétiens, d'en envoyer par fournées dans les Goulags, et de réprimer sans pitié les révoltes hongroises, tchécoslovaques, ou autres... Cette non-assistance à chrétiens en danger montre qu'à Vatican II l'Église catholique qui était « l’arche de salut des sociétés » qu'admirait tant Charles Maurras s’éclipsait !
Après 1989, le communisme a amorcé sa descente, non pas aux enfers, mais dans les oubliettes momentanées de l'Histoire. Et ce ne fut pas grâce aux gesticulations de Wojtyla (1920-2005), dit Jean-Paul II (1978-2005), mais sous le poids de ses propres contradictions. Il a cessé en principe d'être une menace nos libertés, mais il n'en reste pas moins un danger pour les intelligences et les volontés trop souvent soumises à une mafia de penseurs et de théologiens de pacotille qui s'obstinent à diffuser les idées les plus subversives et les plus avancées, donc encore quelque peu marxistes. C'est pourquoi rendre hommage à Pie XI pour Divini Redemptoris ce texte prophétique et de validité permanente, était un devoir.
Michel Fromentoux. Rivarol du 30 mars 2017
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Comment l'alliance socialiste et islamiste a détruit la liberté d'expression
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Aux urnes, au nom du peuple!
C’est une confirmation des craintes exprimées par le FN, de l’évidence des mesures prônées par Marine Le Pen dont nous nous serions bien passées. La candidate national rappelait hier soir dans l’émission 15 minutes pour convaincre diffusée sur France 2 et France Inter, la nécessité impérieuse d’« expulser les imams étrangers qui prêchent la haine », « tous les étrangers vivant sur notre territoire et qui ont un lien avec le fondamentalisme islamiste » et « l’intégralité des fichés S étrangers. Pourquoi garder sur notre territoire des bombes potentielles ? ». Elle pointait la mollesse de la réponse des partis au gouvernement dans la lutte « contre l’insécurité et le terrorisme », sujets « absents » du débat et pour lesquels « rien n’a été fait». Au même moment vers 21h, sur les Champs-Élysées à Paris, un policier était abattu et deux autres grièvement blessés à l’arme lourde par un islamiste qui a été mortellement touché par des tirs de riposte, agissant au nom de l’Etat Islamique (EI) qui a revendiqué cet attentat.
La personnalité de l’assaillant, Karim Cheurfi, un français de papier né en 1977 à Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), est emblématique de la dérive islamo-racaille d’une certaine immigration, encouragée de facto par le laxisme criminel d’une justice gauchisante. Il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2003 devant une cour d’assises, pour trois tentatives d’homicide volontaire dont deux visant des policiers en 2001, à l’issue d’une course-poursuite et deux jours plus tard contre un policier qui le sortait de sa cellule et dont il avait saisi l’arme. Une peine ramenée à 15 ans en février 2005, ce criminel étant décrit par ses soutiens comme une pauvre victime de la société, de l’exclusion et du racisme. Cheurfi avait été brièvement interpellé et interrogé il y a quelques semaines suite aux menaces de mort contre des policiers dont il s’était rendu coupable… avant d’être libéré rapidement par le parquet selon certaines sources proches de l’enquête…
« Je laisserai à mon successeur un pays en bien meilleur état que celui que j’ai trouvé » déclarait sans rire François Hollande hier , se vantant de manière ahurissante d’un bilan en tout point désastreux dont Emmanuel Macron porte toute sa part. Ce dernier affirmait ce matin sur RTL que « Marine Le Pen n’est pas celle qui pourra protéger nos concitoyens ». Le programme du gourou d’En marche !, qui a avoué de manière bien pathétique dans cette même émission qu’il n’avait pas de plan pour lutter contre le terrorisme ( !) est pourtant aussi anémique que celui de M Fillon. Ils partagent ainsi le même refus de retrouver nos frontières, de limiter l’immigration, de restaurer le droit du sol, de doter nos forces de l’ordre et nos armées des moyens et des effectifs nécessaires pour parer aux menaces grandissantes.
D’autant que M. Macron, dans la logique purement anglo-saxonne et mondialiste qui est la sienne, défend plus ou moins implicitement le développement d’un communautarisme lourd de conséquence pour notre unité nationale, dans une France en voie de babélisation-tiers-mondisation accélérée. Une drague communautaire qui explique certainement qu’il est refusé d’exclure d’En marche ! Mohamed Saou, « un type bien » a-t-il dit, son référent dans le Val d’Oise, un proche de Marwan Muhammad. Ce monsieur rappelons-le, est le président du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) qui prône le communautarisme et pourfend le « racisme » des Gaulois, comme Macron insulte la France et les Français en les accusant d’avoir commis un crime contre l’humanité en Algérie.
Un CCIF qui a toute sa place dans le projet d’un candidat « qui est allé en Allemagne récemment pour dire toute l’admiration qu’il avait pour l’accueil de 1,5 million de migrants Outre-Rhin », « pour justifier l’autoroute migratoire qu’il veut instaurer entre Alger et Paris», comme l’a noté Marine. Un CCIF qui a touché des subsides de l’Open Society Institute de l’idéologue immigrationniste et bruxellois George Soros. Lequel a été mis en accusation par les autorités italiennes, sur la foi d’un rapport de Frontex, au moment ou l’Italie est confrontée à une invasion migratoire sans précédent. Medias-presse.info rapportait ainsi que « les bateaux des ONG qui viennent en aide aux migrants devraient les ramener au port d’escale le plus proche, le long de la côte nord-africaine, mais au lieu de cela, ils les emmènent en Italie. » Les bateaux en question sont « notamment ceux de Migrants offshore aid station (MOAS). Or, l’une des principales sources de financement de MOAS est Avaaz.org, à hauteur de 500.000 dollars pour ses opérations en Méditerranée. Et Avaaz.org est une émanation de MoveOn.org qui (…) organise des manifestations en faveur de l’accueil des immigrés illégaux. Or MoveOn.org appartient à George Soros. »
Face à la montée des périls, aux défis migratoires, démographiques, sociaux, économiques gigantesques auxquels sont confrontés la France , les pays européens affirme Bruno Gollnisch, les Français ont besoin d’une main ferme à l’Elysée pour naviguer dans la tempête, (re)prendre le bon cap, éviter les écueils. Nous nous rendrons aux urnes le 23 avril, fête de Saint-Georges. Cet officier romain mis à mort au IVème siècle pour avoir refusé de rendre un culte aux Dieux de l’Empire, torturé plusieurs fois jusqu’au trépas mais qui chaque fois ressuscita et multiplia les miracles. Saint-Georges, symbole lumineux du courage du soldat, des vertus martiales, dont la geste puise sa source dans notre plus longue mémoire. Saint-Georges qui dans « La légende dorée » de Jacques de Voragine, terrassa le dragon qui exigeait son tribut quotidien de chair fraîche et empoisonnait de son souffle tous ceux qui se trouvaient à sa portée… Cette élection présidentielle est en effet « un enjeu de civilisation ». Pas une voix patriote, souverainiste, national ne doit manquer à Marine. Tous aux urnes, au nom du peuple !
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Discours de Marion Maréchal-Le Pen et Stéphane Ravier à Marseille (19/04/2017) | Marine 2017
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Hier soir, les islamistes se sont invités dans la campagne
Un policier (de 26 ans) a été assassiné sur les Champs-Élysées.
C’était le dernier débat avant les élections et, jusqu’à présent, on avait réussi à laisser peu ou prou les islamistes avec leurs godillots sales derrière la porte de la campagne soigneusement verrouillée. Pont-levis levé, herse abaissée. Soulagé, on ne pensait pour ainsi dire presque plus à ces tristes sires. On avait décidé de parler avec componction entre gens de bonne compagnie de choses plus ou moins insignifiantes comme le travail de Penelope, le prix des costumes, la sortie de l’euro, l’augmentation de la CSG et la cote immobilière au Touquet.
Et puis, sans crier gare, les terroristes ont débarqué. Un policier (de 26 ans) a été assassiné sur les Champs-Élysées. Au début, on ne voulait pas y croire : sûrement un vol de sac à main qui a mal tourné. À la kalachnikov ?
Sur les réseaux sociaux, Bruno Masure a recommandé de ne surtout pas s’échauffer, de ne pas tirer de conclusions hâtives, de garder son sang-froid et d’attendre… las, on a attendu, mais le problème n’a pas été résolu.
Le maire du IVe arrondissement, Christophe Girard, un chouia complotiste, a tweeté quant à lui qu’il devait sûrement s’agir d’un coup de Poutine (vous avez compris, hé hé, pour servir sa blonde copine…). Et pourquoi pas, aussi, de Trump, d’ailleurs ? À cause des 140 caractères auxquels Twitter donne droit, sans doute. Il fallait faire un choix.
Las, Daech a revendiqué. L’assaillant, qui a été abattu, était fiché S et avait été condamné en 2003 à 20 ans de prison pour tentative d’homicide sur… des policiers. Karim Cheurfi (c’est son nom) a même été arrêté – puis relâché – en février dernier, pour avoir claironné vouloir tuer des gardiens de la paix.
Sur les réseaux sociaux, on a pleuré, on s’est lamenté. Un peu sur le sort de ce pauvre et vaillant policier (d’autant qu’un autre a été blessé), beaucoup sur celui des présidentielles, risquant d’être « impactées ». Très vite, on a accusé – les salauds ! – Le Pen et Fillon de « récupérer ». Sans tenir le moins du monde grief à la gauche d’avoir laissé l’engeance terroriste proliférer, ni cet islamiste dûment repéré en liberté. Poutou, d’ailleurs, a continué, à la télé, de pérorer : désarmons les policiers ! Tout cela faisait pour le moins… comment dire cela gentiment… décalé. C’est cela. Pas tout à fait ajusté.
Pour contrer le hashtag #ChampsElysées – par trop déprimant -, voilà que des twittos ont décidé de lancer le mot-dièse #BellesChoses, tellement plus ravissant. Et pourquoi pas #PolitiqueDeLAutruche » et #VoilonsNousLaFace ?
Jusqu’à quand ? Et si, au contraire, dimanche, dégrisés, les idées remises en place, les Français décidaient de voter en regardant leur destin en face ?
Gabrielle Cluzel Ecrivain, journaliste Son blog -
Fusillade sur les Champs Élysées : un homme avec une kalachnikov abattu, 1 policier tué
21h30 : Deux policiers sont à terre, dont un mort, un assaillant aurait été abattu et un autre serait potentiellement dans la nature.Les tirs auraient eu lieu à l’angle de la célèbre brasserie parisienne du Fouquet's, devant le magasin Yves Rocher. Un individu en véhicule aurait tiré sur une voiture de police à l'arrêt, tuant un policier. Il y aurait 2 policiers blessés.
22h30 : Le second policier touché par balle sur les champs-Elysées aurait succombé à ses blessures. Information du syndicat de police, démentie par le porte-parole de la Place Beauvau.
Pierre Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur, a détaillé ce qui s'est passé :
"Un homme est sorti d'un véhicule avant d'ouvrir le feu, a priori avec une arme automatique, sur un car de police stationné. Il a tué un policier, puis a tenté de partir en courant en essayant de prendre pour cible d'autres policiers. Il en a blessé deux avant d'être abattu par les forces de l'ordre.
L'hypothèse d'un braquage qui a mal tourné ne semble pas privilégiée par la Place Beauvau. "Je peux vous dire que selon les première constatations, ce sont les policiers qui ont été visés directement".
Selon nos informations, un fusil d'assaut a été utilisé par l'assaillant lorsqu'il tué un policier sur le coup. Ses collègues ont riposté et l'ont mortellement atteint. Le cadavre a été menotté au sol. La scène s'est déroulé à côté du Fouquet's. La BRI est en train de quadriller le secteur pour trouver d'éventuels complices qui auraient pris la fuite."
La section antiterroriste du parquet de Paris a été saisie.
L'auteur de la fusillade des Champs-Elysées abattu était fiché "s", son complice est en fuite, selon une source policière.
22h45 : Nouveaux coups de feu entendus dans une rue voisine, rue Vernet. Démentis par le ministère de l'Intérieur.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Marine Le Pen : « Je ne veux pas qu’on s’habitue au terrorisme islamiste »
« Je ne veux pas qu’on s’habitue au terrorisme islamiste, a martelé Marine Le Pen hier soir sur France 2. Je ne veux pas qu’on dise à notre jeunesse qu’elle vivra quotidiennement avec ce danger. Je veux que l’on mette un plan d’attaque contre le terrorisme islamiste. »
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Zoom - Guillaume Perrault : "Conservateurs, soyez fiers !"