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10-16 JUILLET 2017 – CAMP-ÉCOLE DE JEUNE NATION
Du 10 au 16 JUILLET 2017 sera organisé, comme chaque année depuis 2009 le camp école du journal « JEUNE NATION » :
PROMOTION ÉDOUARD DRUMONT
Dans une ambiance à la fois studieuse et sportive, les militants et sympathisants nationalistes se formeront, écouteront les conférenciers invités, apprendront les vertus d’endurance, de dépassement et de don de soi à une cause qui nous est supérieure, celle de la Patrie.
La promotion 2017 sera placée sous le patronage d’Édouard DRUMONT, disparu il y a 100 ans, le 3 février 1917, dont Charles MAURRAS écrivait que « la formule nationaliste est ainsi née presque tout entière de lui. Chroniqueur merveilleux, historien voyant et prophète, cet esprit original et libre s’échappait aussi à lui-même. Il ne vit point tout son succès. »
Il est plus que temps de rendre hommage à celui qui dénonça les maux dont la France souffre tant aujourd’hui. Ainsi pourrons-nous apprendre à mieux connaître Édouard DRUMONT, sa vie, son œuvre.
Ainsi pourrons-nous, sous son égide, réfléchir ensemble pour envisager les solutions à ces problèmes qu’il pointait du doigt il y a plus d’un siècle, mais qui continuent de ronger notre Nation aujourd’hui encore.
Militants, familles, amis, camarades,
Pour que renaisse la France, tous au camp JEUNE NATION 2017 !
Informations et inscriptions : 07.81.72.58.81
http://www.jeune-nation.com/natio-france/10-16-juillet-2017-camp-dete-de-jeune-nation.html
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Jared Taylor : « La discrimination “positive“ a toujours été la discrimination contre les Blancs »
Au lendemain des événements dits d’Evergreen, l’Américain Jared Taylor a accordé un entretien exclusif à l’hebdomadaire Minute. Le fondateur de la revue American Renaissance témoigne de la folie du racisme anti-blanc qui règne dans son pays. Courts extraits.
Minute : Comment considérer cette évolution des rapports entre groupes ethniques aux Etats-Unis ? Est-ce l’aboutissement cahotique de cinquante ans de discrimination positive ou bien est-ce la mutation de la discrimination positive en un racisme antiblanc ?
Jared Taylor : Il n’est pas facile de distinguer l’un de l’autre. La discrimination soi-disant “positive“ a toujours été la discrimination officielle contre les Blancs. Mais comme malgré tous ces efforts de discrimination en faveur des “minorités“, celles-ci réussissent globalement moins bien que les Blancs ou les Asiatiques, le système est obligé d’aller encore plus loin dans l’accusation contre les Blancs et leurs responsabilités dans l’échec de ces minorités. […]
Minute : Vu d’Europe, votre situation est paradoxale : vous avez vingt ans d’avance sur nous pour ce qui est du « politiquement correct » mais, grâce au premier amendement, vous bénéficiez d’une liberté de parole totale, contrairement à ce qui se passe en France. Pour qui êtes-vous le plus optimiste, l’Amérique ou l’Europe ?
Jared Taylor : Pour l’Europe ! Incontestablement. Nous, Européens d’Amérique, avons des sites internet et des blogs, mais nous n’avons aucun poids politique, aucune chance de peser sur les décisions. Donald Trump a des réactions instinctives saines. Mais il a face à lui des ennemis puissants sans parler de son style vulgaire qui choque beaucoup, même parmi ses partisans. Il risque donc de faire peu, trop peu.
En revanche, les nations européennes de l’Ouest ont la chance de disposer de partis politiques qui luttent pour la survie de leurs peuples et de leur civilisation. C’est déjà beaucoup.
De plus, en Europe de l’Est, en Pologne, en Hongrie, en Slovaquie, vous avez des gouvernements qui ont compris le danger migratoire et les enjeux civilisationnels. C’est réellement un grand espoir pour tous les Européens du monde.
Extrait d’un entretien à lire dans son intégralité dans Minute daté du 14 juin 2017
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Les 300 ans de la franc-maçonnerie et les sources occultes de la philosophie moderne
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Plutôt que de se lamenter de l’abstention, le FN ferait mieux de se demander pourquoi il n’est pas parvenu à mobiliser
Selon Antoine Vouillazère dans Minute, le FN n'est pas victime de l'abstention mais d'une piètre campagne :
"[...] En 2012, Marine Le Pen, avec 6,4 millions de voix, avait obtenu 17,90 % au premier tour de la présidentielle. Deux mois plus tard, aux législatives, cela n’avait donné que 3,5 millions de voix pour les candidats du Front national mais, en raison de l’abstention, le parti présidé par Marine Le Pen avait tout de même totalisé 13,60 % des suffrages. Une chute raisonnable. Cette fois, ça a été une dégringolade. Les 7 678 491 voix du 23 avril sont devenues 2 990 592 le 11 juin ! Les 21,30 % du 23 avril ont été ramenés 13,20 % ! La faute à qui ? A l’abstention ! Cette bonne blague !
Aux élections européennes de 2014, le Front national devient, dit-il, le premier parti de France. Il l’est effectivement en ce mois de mai puisqu’il remporte le scrutin avec 24,86 % des suffrages (et 24 députés), devançant l’UMP (20,81 %) et distançant le PS (13,98 %). Si c’est l’abstention qui plombe les résultats du Front national, il faut croire les électeurs se sont déplacés en masse pour ces européennes ! Pas exactement... Le jour où le Front national s’est tant vanté d’être « le premier parti de France », l’abstention atteignit le chiffre phénoménal de 57,57 % du corps électoral ! Seuls 42,43 % des électeurs avaient voté... contre 48,71 % aux législatives de dimanche dernier ! Aux élections régionales de 2015, le Front national augmente encore son score. Ses listes totalisent, au premier tour, 27,73 % des suffrages ! Dans un contexte particulier de très forte participation ? Toujours pas... Là encore, l’abstention dépasse les 50 %. 50,09 % pour être précis. A peine moins que dimanche dernier, avec 51,29 %.
Puisque l’argument de l’abstention qui nuirait aux résultats du Front national ne tient pas – et n’a jamais tenu, les exemples inverses abondent –, l’explication des mauvais résultats du Front national est à chercher ailleurs. Les comparaisons qui ont été faites avec 2012 sont d’ailleurs insuffisantes pour montrer l’ampleur du désastre. En réalité, les candidats du Front national, avec cette moyenne nationale de 13,20 %, ne sont pas seulement en léger recul par rapport aux 13,60 % de 2012 ; le résultat est en régression par rapport à ce qu’il fut il y a vingt ans! En 1997, suite à la dissolution décidée par Jacques Chirac, le Front national pas encore « dédiabolisé » avait obtenu 14,94 % des suffrages et 164 de ses candidats s’étaient qualifiés pour le second tour (contre 119 cette année selon l’appel à la mobilisation lancé lundi soir par Marine Le Pen). Au final, un seul député FN avait été élu (Jean- Marie Le Chevallier à Toulon), mais est-on certain qu’il y en aura plus dimanche prochain ?
Vingt ans pourquoi ? Vingt ans de militantisme pour quoi faire ? Une scission, des purges, un changement de présidence, un parricide, la promotion de nouveaux dirigeants, des départs et des exclusions, des recrutements, et, surtout, un changement de ligne politique et de doctrine économique, pour quoi ? Pour rien !
En vingt ans, après un morceau de mandat de Jacques Chirac, après le quinquennat de Nicolas Sarkozy et celui de François Hollande, après une vague sans précédent de terrorisme islamique, après l’ouverture des frontières de l’Europe à des millions de migrants, après le référendum sur le traité constitutionnel européen – puisque le sujet lui tient tant à cœur – suivi de la ratification du traité de Lisbonne, après l’amplification de ce que le Front national appelle l’UMPS, après l’amplification du chômage de masse, après qu’ait été reconnue par tous la fracture entre le peuple et ses élites, après que l’actualité éditoriale ait été envahie – certains dirait accaparée – par les thèses déclinistes venant corroborer les constats effectués par le Front national, après une augmentation constante – que l’on croyait impossible – de l’insécurité, après la prolifération des zones dites de non droit, après l’édification de quelques centaines de mosquées, etc., le Front national a régressé ! Ahurissant.
Plutôt que de se lamenter du taux d’abstention (un réel problème mais pas pour le FN, pour la démocratie française, qui est un peu plus importante), le Front national ferait mieux de se demander pourquoi tant de Français se sont abstenu... et pourquoi il n’est pas parvenu à les mobiliser – pas plus, et même moins, que les autres formations. [...]
Durant ces législatives, Marine Le Pen et Florian Philippot, lorsqu’ils s’exprimaient – pour la première fois, le Front national n’a pas véritablement mené de campagne nationale pour ce scrutin –, n’avançaient jamais de pro- gramme mais dénonçaient... la « casse sociale » à laquelle allait procéder Em- manuel Macron avec sa majorité. Au Front national, d’ailleurs, quand on a trouvé une formule, on la ressasse jusqu’à satiété : après la victoire de François Fillon à la primaire de la droite, Marine Le Pen dénonçait déjà « le pire programme de casse sociale qui ait jamais existé ». Zut, les Français en ont plébiscité un qui est pire que pire... [...]
Des nombreuses choses que n’a pas compris le Front national, l’une des plus graves est que, pour citer une nouvelle fois Guillaume Bernard, « le combat de la droite n’est pas [...] dans le “tout économique“ » – et le déterminant du vote de l’électeur de droite, hormis du plus aisé, non plus –, même si nous vivons, pour citer cette fois Marcel Gauchet, « un moment libéral économiste » – qui était, pensons-nous, nécessaire, ou du moins inévitable, tant était sclérosée (un imparfait d’espoir...) la société française. Le Front national, comme le disait cette semaine Patrick Buisson dans « Le Figaro Magazine », n’a pas « su construire une offre politique crédible » et, quarante-cinq ans après sa création, cela commence à se voir... Conséquence : « Il est dans l’impasse. » Le tragique est que tous ceux qui avaient porté leurs espoirs sur lui le sont aussi, et qu’il n’y a aucune solution de rechange en vue. [...]"
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Mieux que la morale, l'indépendance de nos politiques !
Mathieu Slama appelle ici [Figarovox 2.06] à l'indépendance de nos dirigeants vis-à-vis des milieux financiers, au moment où, face à l'exaspération croissante de l'opinion publique et à la multiplication des affaires politico-judiciaires, le nouveau gouvernement projette de faire voter une loi dite de moralisation de la vie politique. L'analyse est parfaite - comme en général les analyses de Mathieu Slama - mais son appel est plutôt un vœu pieux, comme il l'écrit lui-même, du domaine de l'espérance. L'indépendance du Chef de l'Etat - au moins lui ! - requiert un autre régime. LFAR
Il semble loin le temps où Machiavel écrivait, à propos des princes, qu'ils pouvaient acquérir et conserver le pouvoir à la condition de donner l'apparence de la vertu, tout en usant des vices et ruses nécessaires à la prise et la conservation du pouvoir.
Donner l'apparence de la vertu seulement, « car les hommes, en général, jugent plus par leurs yeux que par leurs mains, tous étant à portée de voir, et peu de toucher. Tout le monde voit ce que vous paraissez ; peu connaissent à fond ce que vous êtes, et ce petit nombre n'osera point s'élever contre l'opinion de la majorité. » (Le Prince, chapitre 18)
Tous les grands penseurs du politique, Machiavel, Hobbes, Max Weber ou Carl Schmitt pour n'en citer que quelques-uns, ont établi une distinction nette entre la sphère politique et la sphère morale. Machiavel soulignait par exemple qu'un ministre qui ne songerait qu'à lui-même et à ses propres intérêts dans ses actions ne méritait pas la confiance du Prince, tout simplement parce qu'il n'était pas en mesure de servir l'intérêt du Prince et donc de l'État. Mais dans le même temps, Machiavel précisait que le Prince devait couvrir de richesse et d'attention son ministre pour « le conserver toujours fidèle » (chapitre 22).
Nous vivons cependant une époque singulière. La colère du peuple français face aux écarts et aux fautes morales des hommes politiques - en particulier pour tout ce qui a trait à l'argent - ne doit pas être prise à la légère. Cette colère s'inscrit dans un contexte particulier que personne ne peut ignorer : l'accroissement des inégalités et l'aggravation de l'écart entre les plus riches et les plus pauvres, soulignées encore récemment dans un rapport publié par l'Observatoire des inégalités.
Au sujet de la loi de moralisation de la vie publique (rebaptisée « loi pour la confiance dans notre vie démocratique »), certains ont évoqué un phénomène d'américanisation de la société française, d'autres une tyrannie de la transparence, d'autres encore une confusion entre la morale publique et la morale privée. Tout cela est sans doute vrai et mérite d'être entendu, mais comment être aveugle et sourd face à l'exaspération d'un peuple qui assiste, impuissant, aux manœuvres de ses représentants et à la perpétuation de privilèges auxquels il n'aura jamais accès ?
Jamais les frontières entre le monde de l'argent et le monde politique n'avaient été aussi poreuses, et c'est là que devrait être le véritable enjeu de cette loi. «La politique de la France ne se fait pas à la corbeille » s'écriait le Général de Gaulle, entendant par-là que la sphère politique ne pouvait être soumise et subordonnée aux forces du marché et de l'argent. Que reste-t-il de cette boutade inquiète, à l'heure où nous avons élu un président de la République qui officia plusieurs années au sein de la banque Rothschild, à l'heure où son entourage est composé, pour ne prendre que quelques exemples, d'un ancien lobbyiste d'un grand groupe du Cac40 ou encore d'un ancien lobbyiste de l'assurance ? Qu'en reste-t-il à l'heure où a été nommée, à la tête du ô combien important ministère du Travail, l'ancienne directrice des ressources humaines du groupe Danone ? N'oublions pas non plus la proximité inquiétante du nouveau ministre de l'Environnement avec les grandes multinationales, alors que son métier consiste, en partie, à imposer des normes environnementales contraignantes aux entreprises privées. Et que dire du Parlement qui est devenu, en l'espace de quelques décennies, le lieu de tous les conflits d'intérêts, où les lobbies des grandes entreprises peuvent dénaturer et défaire intégralement une loi au bénéfice d'intérêts privés ? où beaucoup de parlementaires mènent en parallèle une activité de conseil, leur permettant, par leur statut même, de modifier la loi en fonction d'intérêts purement privés ?
C'est donc moins de moralisation dont la politique a besoin que d'indépendance. Indépendance vis-à-vis de l'argent, indépendance vis-à-vis des entreprises et donc indépendance vis-à-vis des intérêts privés qui minent la démocratie de l'intérieur. Les démocraties libérales meurent de cette confusion des genres et de leur incapacité à établir une hiérarchie nette et indiscutable entre la sphère politique et la sphère économique.
Cette inquiétude n'est pas nouvelle. Stendhal se moquait des ambitions démesurées des industriels dans un pamphlet célèbre publié en 1832 (« D'un nouveau complot contre les industriels »), s'en prenant notamment au baron Rothschild et à tous ceux qui mettent « le bien public à la suite de leur bien particulier ». Cette réflexion n'a pas pris une ride. Il reste donc à espérer que les parlementaires honnêtes amenderont, lors des discussions au Parlement, la loi de moralisation en renforçant la lutte contre les conflits d'intérêts et l'encadrement strict des liens entre politiques et entreprises. Quitte à aller contre leurs propres intérêts personnels…
« Jamais les frontières entre le monde de l'argent et le monde politique n'avaient été aussi poreuses. »
Consultant et analyste politique, Mathieu Slama collabore dans plusieurs médias, notamment Le Figaroet Le Huffington Post, où il intervient particulièrement sur les questions de politique internationale. Il est l'auteur de La guerre des mondes, réflexions sur la croisade de Poutine contre l'Occident, (éd. de Fallois, 2016).
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Vive l'Europe : Jean-Yves Dufour nous parle de son roman, "L'Ombre au sommet" (juin 2017)
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Sur Radio Libertés, l'émission Synthèse apporte son soutien au Bastion social lyonnais
Au cours de l'émission Synthèse de jeudi dernier sur Radio Libertés, Arnaud Menu, Philippe Randa et Roland Hélie ont évoqué le Bastion social de Lyon. Cela donne cliquez ici
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LA SACRALISATION DE LA GUERRE
Les sociétés traditionnelles se caractérisent par une omniprésence du sacré. Les dieux y sont nombreux et leurs aventures forment la trame de récits fabuleux, les rites scandent la succession des saisons et tous les aspects de la nature font l’objet d’un culte particulier. Aucun acte majeur de l’existence (naissance, mariage, maladie, mort) n’échappe à cette règle, et pour que son accomplissement soit ressenti comme authentique, il se doit d’être sanctifié. Dans ces conditions, il est inévitable que la guerre, événement considérable, et ô combien incertain dans la vie d’une société, revête l’habit du sacré.
De fait, la sacralisation de la guerre se joue à tous les niveaux de son déroulement. En tant qu’activité spécifique d’une communauté, différente par exemple de l’activité-agriculture ou de l’activité-élevage, la guerre reçoit le patronage de divinités particulières. Ce sont les dieux de la guerre dont le nombre, la place et l’importance varient selon les cultures, mais qui restent presque toujours présents dans le panthéon des religions polythéistes. D’autre part, le guerrier, qu’il soit combattant par intermittence ou que sa vie soit entièrement consacrée à des occupations militaires, connaît un rapport privilégié avec le monde du sacré. Les initiations et les confréries guerrières l’entourent d’un réseau de symboles qui lui permettent de donner à ses actions une dimension religieuse. Enfin, le combat lui-même prend l’aspect d’un rite avec ses présages et ses interdictions, ses fureurs sacrées et la mort conçue comme ultime sacrifice.
Certes, chaque peuple et chaque époque connaît de nombreuses divergences quant à la manière de pratiquer la guerre. Le conflit entre deux tribus primitives d’Océanie ou d’Amérique ne présente évidemment pas les mêmes aspects que la guerre que se livraient les cités grecques à l’époque classique ou celle qui opposait l’empire du Milieu aux hordes mongoles. Néanmoins, cette variété demeure comme autant d’adaptations différentes du même schéma : la guerre est une activité voulue par les dieux, elle possède une dimension sacrée et il faut accomplir envers elle les rites appropriés.
>> Les dieux de la guerre
Une classification rigoureuse des différentes divinités de la guerre nécessiterait au préalable qu’on ait déjà procédé à leur recensement exhaustif, entreprise qui n’a pas encore été réalisée. Aussi bien devrons-nous nous contenter pour l’instant de mettre en valeur quelques tendances qui apparaissent à l’analyse d’un certain nombre d’exemples. C’est ainsi que l’on peut définir trois grandes catégories de dieux de la guerre. Tout d’abord, il y a les divinités dont la guerre est pratiquement l’unique fonction et qui souvent représentent, à l’intérieur d’une société, la classe spécifique des guerriers. Ensuite, nous trouvons les dieux associés à un peuple qu’ils protègent et dont le rôle guerrier ne se manifeste que par moments. Enfin certains héros, ayant eu une existence historique, peuvent être mythifiés et devenir les symboles des vertus militaires qui accompagnent le guerrier au combat.
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Encore un exemple de l’imposture des médias « mainstream »
Leur but est d’essayer d’ancrer chez les utilisateurs l’idée que les réseaux sociaux ne sont pas fiables.
Le Décodex du Monde en est le meilleur exemple : les grands médias essayent d’attaquer les sites de réinformation du Net en scrutant la moindre nouvelle dont la véracité serait sujette à caution. Mais le but véritable du quotidien du soir, comme des médias « mainstream », n’est pas la traque de la fausse information : leur but est d’essayer d’ancrer chez les utilisateurs l’idée que les réseaux sociaux ne sont pas fiables.
Pourtant, lisez les lignes ci-dessous et vous verrez qui manipule et tronque l’information.
Voici ce qu’écrit sur son site France 3 Normandie, le 12 juin 2017 à 18 h 06 : « Une septuagénaire aurait été volée puis violée, ce vendredi 9 juin, au Havre, par un homme qui est actuellement recherché par la police. Selon nos confrères du quotidien Paris-Normandie qui révèle aujourd’hui l’information, un homme aurait volé quelques dizaines d’euros à une habitante du quartier de la Mare-Rouge au Havre. Elle aurait ensuite été violée par cet homme qui a pris la fuite. »
Le sujet est clair. Il se compose de trois éléments : le vol, le viol et l’âge de la victime, qui n’est pas courant pour un viol : 70 ans.
Prenons un autre média régional : Ouest-France, le premier quotidien français depuis 1975. Voici le papier publié le 12 juin 2017 à 19 h 13 relatant le même fait : « Vendredi 9 juin 2017, une femme septuagénaire a été victime d’un viol et d’un vol, à son domicile, au Havre, rapporte Normandie-actu, reprenant une information de Paris-Normandie. Les faits se seraient déroulés au domicile de la victime, dans le quartier de la Mare-Rouge […] l’homme impliqué aurait “volé une certaine somme d’argent” et violé la retraitée, avant de s’enfuir. »
Le sujet est traité de manière identique. Seules variantes mineures : au lieu de « quelques dizaines d’euros », nous avons « une certaine somme d’argent », puis une précision supplémentaire est apportée sur le lieu où l’agression sexuelle a été commise.
Les deux articles faisant référence à Paris Normandie, il était essentiel de confronter les deux premiers articles à celui de ce journal régional de moindre importance.
Et là, surprise : une donnée majeure est révélée qui n’est reproduite ni sur France 3 ni dans Ouest-France. Voici le titre : « Un homme vole puis viole une septuagénaire au Havre en faisant référence à l’Islam. »
L’article est publié le 12 juin 2017 à 16 h 48 et mis à jour à 17 h 22, donc le même jour que les médias précédents, mais un peu plus tôt dans l’après-midi : « Selon nos informations, un homme a soutiré quelques dizaines d’euros à une septuagénaire à son domicile rue de Châteaudun dans le quartier de la Mare-Rouge au Havre, ce vendredi 9 juin 2017, vers 7 h 30 du matin. Il l’a ensuite violée en faisant référence à l’Islam et a pris la fuite. L’homme est toujours recherché par les services de police. Plus d’infos à venir. »
La mention « violée en faisant référence à l’Islam » ajoute à l’attaque une connotation islamiste essentielle à la perception de l’acte. Pourtant, à part ce quotidien, aucun autre support papier local n’a fait allusion à ce fait. On reprend bien l’article du journal normand mais on passe sous silence l’implication religieuse de l’agression.
Bien évidemment, aucun média national n’a repris l’information. Plutôt que d’effacer une donnée, ils ont préféré « l’omerta ». Messieurs du Monde, êtes-vous prêts à signaler cette nouvelle incomplète, cette sorte de « fake news » de tous vos confrères dans le Décodex ? Hélas, aucune chance que cela se produise !
http://www.bvoltaire.fr/exemple-de-limposture-medias-mainstream/