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  • Marion Maréchal-Le Pen, génération Macron ?

    6a00d83451619c69e201b8d28d55bc970c-320wi.jpgLe texte à quelques semaines mais l'analyse est très pertinente et surtout d'actualité :

    "Donc, Marion Maréchal-Le Pen s'en va. Renonce à tous ses mandats, à l'Assemblée et au Conseil Régional PACA. Elle s'en va travailler dans la vraie vie, loin de la politique professionnelle. Gagner ses galons de non-professionnelle de la politique. Dans les années qui viennent, désormais, ce genre de pas de coté en politique sera de plus en plus tendance. Il ne sera plus possible de briguer des suffrages sans afficher sur son CV de candidat un passage par le monde du travail, le vrai.

    Marion Maréchal-Le Pen l'écrit à ses électeurs. Le temps du professionnel de la profession est révolu: "Je pense que l'époque des politiciens déconnectés du réel avec des décennies de mandat électif derrière eux est révolue. Si nous voulons rendre ses lettres de noblesse à la politique, il faut prouver aux Français qu'il existe aussi des élus libres et désintéressés refusant de s'accrocher coûte que coûte à leur statut et à leurs indemnités". Avec l'élection de Macron, une nouvelle ère s'ouvre, qui décrète que l'on ne pourra plus faire de la politique comme avant (...). La jeune députée du Vaucluse le sait. Mais elle sait aussi bien plus encore.

    Marine Le Pen a perdu plus qu'une élection, et un débat. Elle s'est perdue elle-même. Nous avons déjà écrit ici que la fille, comme le père, dirigeant inamovible du Front national était une fin politique (...) Depuis le débat (...) et le score accablant du second tour, des cadres du FN font savoir que décidément, Marine n'a pas été la hauteur. Et posent la question de la pertinence du maintien du leadership de l'héritière. Certains vont même jusqu'à confesser qu'ils ont éprouvé une sorte de honte à la voir ainsi s'abîmer en une soirée. Ici réside la plus grande défaite de Marine Le Pen, acté par la mise en retrait de la nièce: elle est désormais contestée parce que contestable.

    Florian Philippot est l'autre grand vaincu de l'histoire. Ce qu'a porté et incarné Marine Le Pen durant cette élection, ce naufrage oratoire face à Emmanuel Macron, c'est son œuvre ruinée. Seul, le Front national n'y arrive pas (...) Le gaullisme d'importation. Le chevènementisme d'opérette. Le patriotisme républicain jaurésien. Rien n'a fonctionné comme prévu… La triangulation Philippot s’est fracassée sur une double réalité politique. D’une part, les limites politiques et intellectuelles de Marine Le Pen. D’autre part, sur la mutation des droites engendrée par le populisme chrétien et la demande de conservation sociétale. Si Marine Le Pen est la femme de l’impossibilité gouvernementale, Florian Philippot est l’homme de l’impossibilité politique. En vérité, il n’a pas adapté le Front national à la droite qui vient, à la mutation sociétale qui s’est opérée sous le quinquennat Hollande, il l’a handicapé.

    Oui, Marion Maréchal-Le Pen sait tout cela. Que le temps de Marine et de Florian est désormais compté. Qu’elle est, elle et elle seule, en capacité d’incarner un avenir qui réalise la synthèse entre le lepénisme historique, la transformation du FN en parti de gouvernement et l’accomplissement de l’alliance tactique entre un nouveau FN et la partie de la droite LR alignée sur une même vision de la France et des Français: France catholique, conservatrice et contre-révolutionnaire… La France Manif pour tous… Marion Maréchal-Le Pen, contrairement à Philippot, n’a jamais méprisé cette France en l’assimilant à la culture des Bonsaï. Elle l’a accompagnée et s’y est identifiée, en prévision de l’avenir.

    Long est le chemin qui sépare le FN de 2022. Au fond, qu’avait à gagner Marion Maréchal-Le Pen à demeurer députée du Vaucluse ? Pas grand-chose en vérité. Un député de l’opposition ne sert déjà pas à grand-chose, alors que dire d’un député du FN, promis à l’inutilité totale. Elle renonce ainsi à une vanité pour en espérer une autre, plus accessible sans doute, s’offrant le luxe de contempler les inévitables déboires promis à sa tante Marine Le Pen et son obligé Florian Philippot… Et qui sait si ces deux-là n’entreront pas en conflit l’un contre l’autre, dans l’espoir de se sauver?

    Marion Maréchal-Le Pen ne sera pas celle qui soutient ce qui tombe. Politiquement et judiciairement. Faut-il ici rappeler que Marine Le Pen risque d’être à tout moment rattrapée par la justice dans l’affaire des assistants parlementaires du Parlement européen? Et qu’elle pourrait bien se trouver empêchée, au bout de plusieurs années de procédure, d’être judiciairement candidate à l’élection de 2022?

    Marion Maréchal-Le Pen, ayant plus à perdre qu’à gagner dans les semaines et les mois qui viennent, a choisi la sagesse et le confort. Elle n’a plus qu’à attendre, tranquillement, de devenir l’indispensable recours. C’est aussi l’un des effets paradoxaux de l’élection d’Emmanuel Macron, qui ouvre un appel d’air à l'émergence d’autres figures nationales dans les années qui viennent. Marion Maréchal-Le Pen, génération Macron."  

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les illusions bonapartistes

    À l'heure où ces lignes sont écrites les évaluations les plus contradictoires confrontent les hypothèses de retournement, ou au contraire d'alourdissement, sous 48 heures désormais, des résultats du premier tour des législatives dans cette interminable séquence électorale.

    Une chose est d'ores et déjà certaine : quelle que soit son assise parlementaire, le nouveau pouvoir sera bonapartiste et jacobin. Il l'a promis et ce genre de promesses sont en général tenues. Par exemple : il tendra à renforcer le contrôle et l'intervention étatiques sur la sécurité sociale, sur la vie interne des partis politiques, ou de ce qui en subsistera sur les finances des collectivités locales, sur la vie des établissements scolaires, etc. Il se propose également d'orienter, par une fiscalité plus lourde sur l'immobilier, l'épargne des Français.

    Certains journaux, en France et à l'étranger, ont déjà commencé à caricaturer notre nouveau président en premier consul.

    La chose n'est pas entièrement nouvelle : déjà The Economist en 2007 avait portraituré en première page un Sarkozy transformé en équestre petit Napoléon. Aujourd'hui le même journal se demande si M. Macron peut sauver l'Europe et le montre marchant sur les eaux.

    L'intéressé met lui-même quelque ingénuité à dépasser de telles outrances. Il ne daigne pas s'identifier à un Napoléon Bonaparte, qui avait été poussé vers le pouvoir par ses succès militaires, immortalisés par les images d'Épinal de Bonaparte au Pont d'Arcole, du siège de Toulon, de la bataille des Pyramides, etc. Macron préfère l'image de Jupiter. Cette modestie de violette l'honore.

    Reste que dans la tradition politique, et c'est bien là le drame, la domination bonapartiste et jacobine reste sans partage. (1)⇓

    Quand ce qui tient lieu de droite encense cet héritage elle semble ignorer qu'il vient directement de la révolution française. De ce point de vue la vieille AF s'est toujours trompée de public, visant toujours, au nom du nationalisme hier, du souverainisme aujourd'hui le public bonapartiste alors que toute sa doctrine aurait dû l'en écarter. (2)⇓

    Tant que cette nuisance et ce contresens n'auront pas été écartés, on ne s'étonnera pas d'entendre des raisonnements du type "il fera des réformes", espérant sans doute que les assouplissements du Code du Travail fonctionnent comme le Code Civil de 1804 dans la foulée, certes, du plébiscite de 1802 faisant de Bonaparte le premier consul à vie, mais aussi grâce au travail des grands juristes réunis autour de Cambacérés : Bigot de Préameneu, Tronchet, Maleville et Portalis. Nous sommes aussi loin du compte sur ce terrain que sur celui des campagnes militaires.

    Il est assez clair, à qui observe les faits réels et non l'écume des réseaux sociaux, que cette nouvelle illusion bonapartiste est un leurre.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1) Les aventures politiques boulangiste, gaulliste, etc n'en constituent que les suites logiques et quand De Gaulle proposa en 1969 de régionaliser le cadre français il fut rejeté par le corps électoral.
    2) Les maîtres de l'Action française, en leur temps, étaoient pourtant parfaitement clairs à ce sujet cf. Charles Maurras "Napoléon avec la France ou contre la France ?" qu'on peut lire en ligne; Jacques Bainville "Napoléon" ou Léon Daudet "Deux idoles sanguinaires : la Révolution et son fils Bonaparte" à télécharger sur Gallica, site de la Bibliothèque nationale. Malheureusement rien n'y fait, le public dans lequel ils recrutent leurs disciples reste le plus souvent peuplé d'indécrottables bonapartistes… Rappelons enfin que toute l'œuvre d'Emmanuel Beau de Loménie — mal vue des maurassiens en général – est construite en réfutation de l'illusion bonapartiste. Observant dans le coup d'État bonapartiste l'origine de la fortune des dynasties bourgeoises, il souligne la raison du culte napoléonien savamment entretenu par ceux qu'il appelle les "grands habiles"

    http://www.insolent.fr/2017/06/les-illusions-bonapartistes.html

  • Tareq Oubrou et Tariq Ramadan démasqués par le Pr. Lina Murr Nehmé (2/3)

  • Un nouvel exemple de racisme anti-blanc aux États Unis

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
    C’est une tradition à l’Evergreen State College, petit établissement de l’Etat de Washington : chaque année, un jour y est marqué par l’absence des étudiants non blancs qui se réunissent afin de discuter du racisme et de l’oppression dont ils seraient victimes.
    Cette année cependant, ils avaient décidé d’organiser ce rassemblement dans les locaux mêmes de l’école, sommant étudiants et professeurs blancs de quitter les lieux.

    La réaction des élèves et professeurs blancs a été plutôt docile

    Seul un professeur de biologie, Bret Weinstein, a indiqué qu’il refuserait d’obtempérer.
    Dans une lettre adressée aux organisateurs, il écrit, je cite : « Sur un campus collégial, le droit de s’exprimer ou d’exister de chacun ne doit jamais être basé sur la couleur de sa peau ». Fin de citation.
    Dès le lendemain, sa salle de classe a été le lieu d’insultes, et les étudiants ont commencé à récolter des signatures pour son renvoi de l’école, signatures provenant entre autres d’élèves blancs.
    Alors que le directeur a publié en mai un long communiqué sur des mesures concrètes pour agir contre le racisme, son refus de renvoyer le professeur a donné lieu à des menaces de mort puis de la violence, à l’égard du professeur et des élèves.
    Le collège s’est donc vu contraint de fermer ses portes plusieurs semaines.
    L’administration a officiellement désapprouvé le « manque de tolérance et de respect de certains élèves », et continue de soutenir Bret Weinstein.

    Cet épisode a fait un peu de bruit dans les journaux américains

    L’affaire a eu un large écho aux Etats-Unis grâce aux vidéos qui ont circulé sur les réseaux sociaux, discréditant la cause des étudiants.
    Ce genre d’incident est devenu chose courante aux Etats Unis, comme l’ont montré les émeutes de l’université de Berkeley en février dernier.
    Dans un entretien pour Minute, le journaliste américain Jared Taylor conclut : « La discrimination soi disant « positive » a toujours été la discrimination officielle contre les Blancs ».

    https://fr.novopress.info/

  • Quand la Commission européenne s'en prend au "protectionnisme" de M. Macron.

    Dimanche soir, toute l'Europe (du moins les gouvernements européens de l'Union et ses institutions) était « macroniste » : l'ancien ministre de l'économie de François Hollande était celui que tous semblaient espérer et tous voyaient en lui le nouveau sauveur de la construction européenne, et le disaient, le clamaient à l'unisson. Mais, une fois les lampions précocement éteints, l'Union européenne, comme dégrisée, dénonce la volonté affirmée dans son programme d'une certaine régulation de la mondialisation, ce qui est tout de même fort de café au regard de la situation actuelle, en particulier de l'usine Whirlpool et de la délocalisation spéculative pratiquée par la multinationale états-unienne, opération qui laisse plus de 280 personnes sur le carreau, sans compter les intérimaires et les sous-traitants.

    Dans son édition du mercredi 10 mai et en ses pages économiques, Le Figaro (sous la plume de Jean-Jacques Mével) évoque de quoi il retourne, sans donner tort à M. Macron dans ce qui s'annonce comme l'un des premiers bras de fer du nouveau président avec Bruxelles et, peut-être, Berlin : « Emmanuel Macron jure qu'il ne soutient ni « la mondialisation naïve », ni le libre-échange à tout va. Et c'est un projet littéralement protectionniste du président élu qui commence à semer le trouble à Bruxelles, à Berlin et dans d'autres capitales du nord de l'UE : réserver les marchés publics du Vieux Continent aux entreprises qui localisent la moitié au moins de leur production sur le sol européen. » Fichtre ! Le grand mot est lancé, celui que M. Hollande vouait l'autre jour aux gémonies : protectionnisme.

    En fait, ce « protectionnisme » évoqué par Le Figaro n'est pas un protectionnisme national mais bien plutôt un protectionnisme européen, que le journal rebaptise, comme pour enfoncer le clou, « patriotisme économique », formule jadis utilisée par M. de Villepin, aujourd'hui soutien du nouveau président. Mais, européen ou non, c'est toujours un sacrilège économique pour les grands prêtres de la mondialisation, qui voit dans cette proposition de M. Macron « une solution de facilité d'inspiration populiste », selon la formule lâchée, à en croire le quotidien de droite, « au plus haut de la Commission » (Juncker ? Moscovici ?). « C'est surtout le credo libéral que suit rigoureusement la Commission Juncker, en publiant ce mercredi ses « Réflexions sur une reprise en main de la mondialisation » (…).

    « Le document (…) reconnaît que « le revenu réel des classes moyennes a stagné dans l'UE durant la dernière décennie », avec un risque réel que « les inégalités s'accroissent encore, en même temps que la polarisation sociale ». La mondialisation et l'accélération technologique ne sont pas des mutations de tout repos. »

    Ainsi, la Commission, dans sa grande bonté, « reconnaît » les conséquences sociales ennuyeuses de la mondialisation mais, surtout, pas question de toucher à ce tabou des temps (et des élites, ou supposées telles ?) contemporains : le dogme avant tout, l'idéologie d'abord, et tant pis pour les nouveaux « vaincus de l'intégration mondiale », qui pourront toujours se recycler dans une profession uberisée ou numérisée... Ce cynisme fait froid dans le dos, et il prépare les colères de demain, que cette même Commission qualifiera, avec une moue dégoûtée, de « populismes ».

    Les dirigeants des institutions de l'Union européenne affirment ainsi que les évolutions en cours, y compris dans leurs aspects les plus socialement injustes, « ne peuvent être ni stoppées, ni inversées », ce qui me semble faire preuve d'un grand fatalisme et d'une absence de volonté (et de courage) dont, pourtant et a contrario, les mêmes n'hésitent pas à faire montre quand il s'agit d'appeler les États (dont, au premier rang, la France) à mener les fameuses « réformes » qui doivent libéraliser un peu plus la vie économique et sociale, au risque de créer de nouveaux déséquilibres et de nouveaux drames sociaux sur nos territoires.

    Le texte de la Commission poursuit : « Si nous fermons nos frontières, les autres feront de même et tout le monde se retrouvera perdant », argument désormais classique des libre-échangistes et qui semble oublier que, hors d'Europe, la plupart des pays protègent leurs industries et leurs marchés des intrusions qui leur semblent menacer leurs propres populations et souveraineté économique. C'est ce dernier point que, d'ailleurs, souligne le journaliste : « L'idée, inscrite noir sur blanc dans le programme du candidat à l’Élysée, n'est pas nouvelle. L’État chinois et d'autres géants pratiquent le patriotisme économique sans arrière-pensée. Les États-Unis appliquent leur Buy American Act depuis 1933, quand l'instauration de barrières commerciales devait accélérer la sortie de la Dépression. Lors d'un autre passage à vide, un demi-siècle plus tard, le président Reagan a élargi la préférence nationale à l'industrie du transport de masse.(...)

    « La classe politique française, à défaut de maîtriser la mondialisation, se remémore à chaque élection qu'elle pourrait user de la commande publique comme un bras armé, notamment dans les transports et les chantiers d'infrastructure. » Cette proposition, si elle ne peut assurer à elle toute seule une stratégie économique face à la mondialisation, a au moins le mérite de remettre le politique et l’État au cœur du jeu, permettant la préservation des intérêts de l'économie nationale et des salariés français, ce qui n'est tout de même pas négligeable, me semble-t-il !

    En tout cas, ce qui est certain, c'est que le nouveau président va devoir batailler ferme pour tenir ce qui n'était jusqu'alors qu'une promesse de campagne : si le protectionnisme européen n'est pas la solution idéale (et les salariés de Whirlpool en sont bien conscients, puisque le pays, la Pologne, qui va accueillir leurs machines et leurs emplois délocalisés appartient à l'Union européenne...), il peut apparaître comme une première protection utile pour maintenir une part du travail en France et garantir des règles sociales un peu plus favorables aux ouvriers français qu'aujourd'hui.

    A l'inverse, si M. Macron cède aux oukases libre-échangistes de Bruxelles (et de Berlin ?), son quinquennat ne sera que la triste continuation du précédent et il n'aura aucune excuse à mes yeux et à mon cœur de royaliste social. Le test est d'importance : au-delà du président fraîchement élu, il concerne l'avenir économique et, en particulier, industriel de la France pour les décennies à venir.

    Mais, il faudra sans doute penser plus loin que ce protectionnisme-là, pas totalement satisfaisant, et, dans le même temps, produire et consommer plus local...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1416:quand-la-commission-europeenne-sen-prend-au-qprotectionnismeq-de-m-macron&catid=51:2017&Itemid=62

  • Le Phénix Grec renaît de ses cendres

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    La chronique de Philippe Randa

    Source EuroLibertés cliquez ici

    Son arrestation avait été relayée sur toutes les télévisions du monde en 2013… Le gouvernement grec, à la demande d’autres puissances étrangères, avait été contraint de mettre au point un plan pour jeter en prison celui qui était devenu le symbole de la Résistance grecque face aux plans d’austérité imposés par les banquiers du FMI, de la BCE et de l’Union Européenne.

    Mais comment jeter en prison un député grec qui est protégé par son immunité parlementaire? Les juristes d’Athènes ont trouvé la solution, un petit texte qui permet d’arrêter un député lorsque celui-ci est impliqué dans des affaires criminelles.

    Ni une, ni deux, les politiques ont trouvé une juge complaisante et aussitôt dit, aussitôt fait, l’Etat Major d’Aube Dorée, le seul qui se soit opposé à ce que le peuple grec soit mis en esclavage par les banquiers étrangers, a été arrêté à l’aube, et jeté en prison avec une mise en scène médiatique copiée en tous points sur l’exhibition de Dominique Strauss-Kahn, effectuant son « prep walk » menottes aux mains, devant les caméras de la presse mondiale à New York.

    Le chef d’accusation de la juge fut simple: appartenance à une « organisation criminelle ». Le pouvoir pro-Bruxelles de l’époque pensa que cela suffirait pour effacer Aube Dorée de la scène politique grecque.

    Cinq ans plus tard, par manque de preuves, le procès n’a pas avancé. Nikos Michaloliakos et ses hommes purgèrent 18 mois de préventive, le maximum selon la loi, et furent remis en liberté sous contrôle judiciaire. L’affaire pourra être relancée opportunément juste au moment des élections législatives afin de dissuader les Grecs de voter pour Aube Dorée.

    Entre temps, les gouvernements successifs ont voté des lois spécialement taillées pour le parti nationaliste: une pour l’empêcher de nourrir les pauvres (et s’attirer ainsi la sympathie du peuple), une autre pour le priver des financements publics auxquels il a droit comme les autres partis politiques, et enfin une troisième (non dite, non écrite) pour empêcher la télévision nationale de diffuser les interventions des députés d’Aube Dorée au parlement.

    Ça, c’est de la démocratie… ou plutôt les actes d’une vraie dictature, pour empêcher l’opposition d’être entendue, mais chuuuut, il ne faut pas le dire. Au début de son règne, le communiste Tito avait ainsi mis en prison tous ses opposants yougoslaves. Plus d’opposants, plus d’opposition à sa dictature…

    Nikos Michaloliakos est aujourd’hui entre deux eaux : soit il gagne les élections, et dans ce cas Angela Merkel (qui contrôle le pays) sera obligée de le libérer définitivement des charges qui pèsent sur lui, soit il perd, et dans ce cas il risque de passer encore quelques années de plus derrière les barreaux.

    Mais vu le désastre total de la politique de Syriza, auquel il faut ajouter tous les attentats islamistes en Europe, Aube Dorée risque en effet de réaliser un score mirifique. Dans tous les cas, emprisonné ou pas, criminel ou pas, Nikos Michaloliakos est considéré par tous les Grecs (même si une partie ne l’apprécie pas) comme le seul homme politique qui défend les intérêts du peuple grec face aux banquiers de la Banque Centrale Européenne, du FMI et de Bruxelles.

    Lire l'entretien en cliquant sur le lien ci-dessous 

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  • Voilà où les ONG vont récupérer les migrants clandestins lors de leurs "sauvetages"

    A diffuser sans modération pour éviter que les journalistes aux ordres disent au 20h que c'est à proximité des côtes italiennes ! Les ONG sont complices du grand remplacement et peuvent être désormais assimilées à des passeurs...

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    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Etats-Unis : un partisan de Bernie Sanders tire sur des élus Républicains

    6a00d83451619c69e201b7c902dc31970b-250wi.jpgJames Hodgkinson, 66 ans, partisan de l’ancien candidat démocrate à la présidentielle Bernie Sanders, militant de gauche et farouche opposant à l’actuel président américain Donald Trump, a mené plusieurs semaines d’observations avant de passer à l’acte. Ainsi, il s’est rendu très régulièrement, au cours des deux derniers mois, dans une salle de sport située à proximité directe du terrain de sport visé par la fusillade de mercredi. Equipé à chaque fois d’un ordinateur portable et d’un sac de sport, il ne faisait pourtant jamais de sport. De là, il pouvait observer les membres de l’équipe républicaine de baseball, composée d’élus du Congrès qui s’entraînaient quasi-quotidiennement depuis deux mois pour une rencontre prévue ce jeudi.

    La fusillade a donc eu lieu sur le terrain de sport fréquenté par des élus du Congrès américain. Il y a cinq blessés. Steve Scalise, 51 ans, un chef de file du parti républicain à la Chambre des représentants, fait partie des victimes. Il a été touché à la hanche et emmené à l'hôpital MedStar de Washington. 

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/06/etats-unis-un-partisan-de-bernie-sanders-tire-sur-des-%C3%A9lus-r%C3%A9publicains.html