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  • Bibracte

  • Islam, immigration : Et si l’on donnait la parole aux Français ? par Michel Geoffroy

    L’islam ?

    –Le recul de l’islam radical est une priorité pour 86% des personnes interrogées, une priorité absolue pour 61% d’entre elles, alors que l’emploi ne l’est que pour 30% des répondants (baromètre de la transformation publié le 2 juillet 2017 par le JDD).

    –65% des personnes interrogées estiment qu’ « il y a trop d’étrangers en France »(enquête IPSOS, en partenariat avec Sopra Steria « Fractures françaises » réalisé du 21 au 27 juin 2017).

    –Pour 74% des personnes interrogées, l’islam « cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres » (enquête IPSOS, en partenariat avec Sopra Steria « Fractures françaises » réalisé du 21 au 27 juin 2017).

    –29% des personnes interrogées se déclarant de religion ou de culture musulmane affirment être d’accord avec l’affirmation suivante : « La loi islamique (charia) est plus importante que la loi de la République ». 65% se déclarent favorables au port du voile (enquête IFOP/Institut Montaigne réalisée du 13 avril au 23 mai 2016).

    Macron ? Les Français ne marchent pas

    –Seulement 26% des personnes interrogées se disent avoir été convaincues par le discours d’Emmanuel Macron le 3 juillet 2017 à Versailles devant les députés et sénateurs réunis en congrès (sondage Harris Interactive réalisé en ligne le 4 juillet 2017).

    –54% des personnes interrogées jugent que le cap fixé par le chef de l’Etat n’améliorera pas la situation de la France (sondage Odoxa avec Dentsu Consulting pour Le Figaro et Franceinfo, les 5 et 6 juillet 2017).

    –62% des personnes interrogées jugent négatives les orientations politiques de l’exécutif relatives à l’immigration et 63% celles relatives aux impôts (sondage Elabe pour BFM TV du 5 juillet 2017).

    Et à l’étranger ?

    –51,4% des personnes interrogées en Italie estiment que leur pays est en phase de « substitution ethnique » (41,8% pensent le contraire). 63,9% se déclarent opposées au droit du sol (sondage Termometropolitico du 5 juillet 2017).

    –44% des personnes interrogées en Allemagne mentionnent en tête le sujet de l’immigration, qui devrait être résolu d’urgence par le gouvernement. En deuxième rang, 20% choisissent l’injustice sociale/pauvreté ; en troisième, 17% choisissent les retraites (sondage Infratest Dimap réalisé les 3 et 4 juillet 2017).

    Michel Geoffroy

    Texte daté du 12 juillet et repris de Polemia

    https://fr.novopress.info/

  • Enquête sur l’édition française (1) : « Sans pensée vivante, toute civilisation finit par mourir »

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    Il s'agit là d'une intéressante étude réalisée par Francis Vencition pourL'Action Française 2000 sur l'état de l'édition en France. Et, semble-t-il la première d'une série. Elle se construit dans ce souci de l'avenir de l'intelligence qui est l'un des axes de la pensée maurrassienne. L'on pourrait dire l'une des missions de l'école d'Action Française. Y compris sous l'angle de sa stratégie. Il est bon que ce souci soit ici en quelque sorte revivifié.  LFAR    

    L’Action Française 2000 se penche sur l’état de l’édition en France. Lit-on encore ? Publie-t-on trop ? L’édition électronique a-t-elle un avenir ? Panorama d’une culture en profonde transformation, avec des témoignages d’éditeurs, dans toute leur diversité. Entretien avec Thibault Isabel, responsable des éditions Krisis.

    Comment définir votre métier et la vocation des éditions Krisis ?

    Le métier d’éditeur a beaucoup changé, avec le développement de grands groupes d’édition et la mise au premier plan de critères de rentabilité. Nombre de petits éditeurs s’organisent donc, souvent sur une base associative, pour combler les vides laissés par l’édition classique. C’est à cette logique de l’édition indépendante que nous nous rangeons, avec les éditions Krisis, qui publient la revue du même nom, ainsi que des livres de philosophie, de politique et de littérature. Nous publions à la fois des auteurs contemporains, comme Charles Robin ou Xavier Eman, et des rééditions de grands classiques oubliés, comme Les Titans et les Dieux de Friedrich Georg Jünger. Les éditions Krisis sont une petite structure, et nous ne pouvons pas éditer tout ce que nous voudrions, malheureusement. Nous mettons en tout cas l’accent sur les livres de qualité, négligés par la pensée dominante, qui permettent de remettre en cause les clivages habituels et sortent des sentiers battus. Le but d’un éditeur devrait être de privilégier la qualité de ce qu’il publie plutôt que son potentiel commercial. N’oublions pas qu’il y a en France (et partout dans le monde) une crise de la littérature de sciences humaines, liée à la dévalorisation générale de l’écrit et du savoir. Les ventes d’ouvrages de ce genre sont en chute libre, depuis les années 1980, et ont pris un tour abyssal ces dernières années. C’est pourquoi de moins en moins d’éditeurs en publient, et, lorsqu’ils le font malgré tout, privilégient des manuels, des dictionnaires ou des ouvrages de référence plutôt que des livres d’auteur développant une pensée originale, ce qui est toujours plus risqué. Cela conduit, à mon avis, à une crise de civilisation dont nous ne nous relèverons peut-être pas, collectivement. Le public doit prendre conscience du fait que, sans pensée vivante, toute civilisation finit par mourir.

    Pourtant, chaque année, les médias ne nous annoncent-il pas qu’il n’y a jamais autant de livres publiés ?

    C’est vrai. Cela s’explique par une baisse importante des coûts de fabrication. Désormais, grâce à l’impression numérique, il ne coûte plus très cher de faire paraître un ouvrage. D’où une explosion des chiffres de production et une multiplication des petits éditeurs. Mais cette richesse et cette diversité du monde de l’édition ne sont qu’un leurre, sur un plan qualitatif. Les livres d’idées se vendent de moins en moins bien, surtout si l’on fait abstraction des manuels, qui, dans le domaine des sciences sociales, gonflent artificiellement les ventes. Il y a trente ans, on vendait en moyenne cinq mille exemplaires d’un livre de sciences sociales. Aujourd’hui, on en vend trois cents. Donc, si l’on multiplie le nombre de titres édités, c’est d’abord pour limiter les risques commerciaux et rentabiliser en diversifiant la production. Même dans les médias, il n’y a plus guère d’émissions d’idées de qualité. La télévision a vu ces dernières années une multiplication exponentielle des chaînes, mais toutes diffusent les mêmes programmes insipides, stéréotypés. Elles se sont rabattues sur du divertissement ou de l’information en continu. Plus la quantité croît, plus la qualité baisse, là aussi. L’approche quantitative est donc un cache-misère qui dissimule la réalité. Je suis pessimiste. Le temps ou un éditeur était un homme passionné de philosophie ou de littérature, l’époque où il montait une maison d’édition afin d’assouvir son goût pour la culture, tout cela est révolu. La majeure partie des maisons d’édition sont aujourd’hui possédées par de grands groupes, qui ont une vision purement économique du métier. Ils veulent de la rentabilité à court terme et s’adaptent donc aux demandes du public le plus large. Ils ne veulent pas proposer des contenus originaux, mais garantir le succès avec des recettes assurées.

    Les éditeurs les plus exigeants sont-ils condamnés à produire à perte ? Le développement des livres numériques serait-il une solution le cas échéant ?

    S’il y a autant de petits éditeurs, c’est précisément parce qu’ils ne produisent plus à perte. Comme la production numérique est très bon marché, il ne coûte plus grand chose de produire des livres, et les éditeurs associatifs arrivent à avoir des comptes équilibrés. Ce qui leur coûte réellement, ce sont les frais d’envoi. Il reste peu de libraires indépendants, et la vente à distance est le moyen principal de diffusion. Or, la Poste augmente chaque année les frais d’envoi des colis. Les petits éditeurs vont avoir de plus en plus de mal à garder des comptes équilibrés et, lorsqu’ils disparaîtront, ils ne pourront plus compenser la production médiocre des grands groupes d’édition, en lançant avec courage de jeunes auteurs pleins d’avenir. Grâce à l’édition de livres numériques, cependant, nous allons sans doute assister à une démocratisation considérable du monde éditorial. Les éditeurs diffuseront directement via l’internet. Il se produira alors dans l’édition un phénomène comparable à celui qui s’est déjà produit dans la musique. La grande édition sera de moins en moins rentable, car elle sera plus massivement concurrencée par les médias alternatifs. N’importe qui ou presque pourra diffuser un livre et le commercialiser sans être inféodé aux circuits de distribution contrôlés par les poids lourds du secteur. C’est la face positive des choses, de mon point de vue. Mais il y a aussi un côté négatif : on ne lit pas un livre numérique de la même façon qu’un livre papier. Plus on diffuse les livres par le numérique, plus on encourage le zapping. La profusion est une richesse, mais elle implique aussi une forme d’éparpillement.Être et Temps de Martin Heidegger ne trouverait plus aujourd’hui son public. Les gens ne sont plus habitués à des livres d’un tel volume, qui nécessitent une lecture attentive et suivie. Les nouvelles modalités de lecture favorisées par l’internet entretiennent selon moi le déclin de la production intellectuelle dans ce qu’elle a de plus exigeant.

    La diversité des publications va-t-elle aussi ébranler un peu la puissance des mandarins universitaires ?

    En termes de production de livres, oui, indéniablement. Tout travail universitaire pourra éventuellement être publié. Mais il ne suffit pas d’être publié : encore faut-il trouver son public. Or, la profusion, là encore, va avoir un effet d’éparpillement. Le meilleur livre du monde passera inaperçu au milieu de la masse des livres médiocres qui seront présentés. Le pouvoir des médias restera central pour le grand public, et le pouvoir des mandarins restera central également dans le monde universitaire : ce sont eux qui opéreront la sélection entre le bon grain et l’ivraie, ou ce qu’ils perçoivent comme tel. Même si l’internet permet une visibilité accrue de sensibilités autrefois marginalisées, il n’empêche donc pas l’ostracisme.

    Quel est votre plus grande réussite dans le domaine éditorial ? Quel est l’auteur le plus injustement méconnu que vous ayez édité ?

    Je ne pourrai pas isoler une réussite en particulier. C’est au contraire la constance de l’action éditoriale qui est méritoire, sur la durée. La structure éditoriale dont je m’occupe actuellement (Krisis) a existé sous des formes diverses depuis près de cinquante ans. Toujours dans les marges, mais toujours influente malgré tout, et toujours présente. Je suis très fier d’en être l’un des continuateurs, l’un des héritiers. Quant à l’adjectif « méconnu », il ne saurait s’appliquer à Alain de Benoist, mais il est en tout cas l’auteur le plus injustement déconsidéré que nous ayons édité. C’est un homme de très grand talent, qui a longtemps été boudé par la grande édition. Mais les choses commencent à changer, fort heureusement, car la mauvaise réputation qu’on accolait par le passé à Alain de Benoist était profondément ignoble. Il publie maintenant aux éditions de Fallois, chez Pierre-Guillaume de Roux, au Rocher, etc. Le public semble de plus en plus favorable aux pensées alternatives. Au moment où Eric Zemmour caracole en tête des ventes d’essais, les gens comprendraient d’autant plus mal qu’Alain de Benoist soit encore ostracisé. Mais n’oublions pas que, si les possibilités d’expression médiatique sont plus grandes, le traitement médiatique des auteurs sulfureux reste quant à lui partial et orienté. Certains intellectuels iconoclastes passent certes beaucoup de temps dans les médias, comme Zemmour, Onfray ou Finkielkraut. Mais ils sont attaqués sans cesse ! Les lignes bougeront réellement lorsque ce ne sera plus le cas et qu’il sera possible, en France, de proposer des alternatives au libéralo-centrisme dominant.

    Est-ce que l’avenir de l’intelligence ne repose pas en partie sur une internationale des éditeurs et réseaux intellectuels en Europe ?

    C’est important et, très franchement, notre mouvance a particulièrement bien réussi dans ce domaine. Alain de Benoist mobilise un vaste réseau européen, et c’est d’ailleurs en Italie qu’il a le plus grand succès. Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur un large réseau de contacts, que ce soit en Italie, en Espagne, en Belgique, en Allemagne, et même partout dans le monde. Nous avons des correspondants à l’étranger, et nous y connaissons des éditeurs, qui suivent tout ce que nous faisons. Ce sont ces éditeurs étrangers qui traduisent une bonne partie des livres que nous publions en France et assurent notre influence internationale très large. Se développer à l’échelle européenne présente deux intérêts. Le premier est de dépasser les conflits idéologiques franco-français. Secondement, l’élargissement de l’influence intellectuelle permet de traiter certaines questions à l’échelle globale. Nous devons tous constituer un réseau international pour avoir du poids à l’échelle de la société, face à des problématiques elles-mêmes de plus en plus globales : mondialisation, crise écologique, développement de la finance, etc. Car c’est à une authentique crise de la civilisation européenne que nous sommes en train d’assister. Notre peuple ne peut pas se développer sans un rapport au livre qui soit fondé sur l’exigence. Sans rigueur dans la lecture et dans la pensée, la culture se dégrade. L’approche consumériste du livre condamne le peuple français, européen et occidental à une attitude grégaire. C’est l’intelligence qui préserve de la docilité. On n’a pas d’idées rebelles sans avoir tout simplement des idées. Le nivellement de la culture aboutit à un nivellement de l’esprit critique et de l’intelligence. Le philosophe et historien Jacob Burckhardt a déjà développé depuis longtemps cette thèse de la mort de la civilisation en constatant que les moyens de communication modernes allaient certes permettre une diffusion de la culture, mais aussi une commercialisation de la pensée. Je suis convaincu qu’il s’agit du principal défi à relever, et le monde de l’édition y joue un rôle crucial. Aujourd’hui, ce défi ne peut être relevé que de manière associative. Dans un monde où l’argent occupe une place aussi importante, nous devons sortir du culte de la marchandise. Nous devons faire le pari de l’intelligence pour que l’homme soit de nouveau structuré par la culture, plutôt qu’abêti par les médias.  

    Propos recueillis par Francis Venciton

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Zéro pesticide, travail collaboratif, permaculture : le pari réussi d’un collectif de vignerons anonyme

    Que cache ce « collectif anonyme » de vignerons ? Une joyeuse bande qui opère, depuis quelques années dans les Pyrénées-Orientales, une petite révolution dans le monde viticole français. Vignerons et vigneronnes adeptes du bio y expérimentent un mode de production alternatif, depuis la taille de la vigne jusqu’à la mise en bouteille. La philosophie de ce « collectif anonyme », soucieux de ne pas attirer l’attention sur le travail d’une seule et unique personne : utiliser le savoir-faire traditionnel, la permaculture, et leurs propres essais afin de produire des vins de qualité. 
    Au fond d’une impasse de Port-Vendres, dans les Pyrénées-Orientales, deux portes bleues marines. Aucun signe distinctif si ce n’est un gros van noir sur lequel est apposé le logo du collectif anonyme, un tire-bouchon limonadier semi-ouvert qui vient rappeler le « A » de « anarchie ». Tout est calme. Loin de l’agitation de la veille, quand Kris et ses deux partenaires, Julia et Jackie, ont mis en bouteille les 650 litres de leur millésime 2015 de grenache gris et blanc, soit plus de 800 bouteilles. A l’intérieur de l’ancien garage dont les murs ont été repeints à la chaux et les poutres à l’huile de lin, on est indéniablement dans un chai. Et plutôt atypique. Dans une des pièces, on trouve une machine pour le triage des grappes à la main, un pressoir à grains activé par une bicyclette fixée au sol, des barriques en chêne, et quelques-unes en plastique. 
    Dans une autre, encore des cuves et des barriques, ainsi qu’un petit bureau. Le matériel a été acquis sur des sites d’occasion. Dans la chambre froide, les cartons de commandes sont prêts à l’envoi, partout « où les gens ont de l’argent et ont soif » plaisante Kris, un des membres du collectif. Nul besoin de négocier avec une grande surface ou une enseigne de cavistes : leur production s’écoule entièrement grâce au bouche à oreille et aux réseaux sociaux. 
    Entretien sans pesticides, récolte et pressage à la main 
    Le collectif anonyme est un groupement d’intérêt économique (GIE) qui produit du vin naturel (ou vin nature) depuis 2012. Il est propriétaire d’une partie des 10,5 hectares de vignes qu’il cultive, certains en métayage, d’autres en fermage. En 2014, ils ont bénéficié d’une aide à l’installation. Kris a le statut d’exploitant agricole, Julia et Jackie sont cotisants solidaires. Les vignobles, achetés grâce à l’argent qu’ils ont gagné en travaillant pour d’autres vignerons, sont tous en coteaux. Dispersés autour de Banyuls, surplombant la Méditerranée, ils sont naturellement protégés du vent local, la tramontane. Ils ont aussi été choisis méticuleusement, car le relief qui empêche toute mécanisation sied à la philosophie du groupe : vendanges manuelles, transport en hottes, pressage à la main. 
    Le sol schisteux, caractéristique de la région, plutôt riche bien que légèrement acide, et les ceps de vieilles vignes sont protégés de l’érosion par le « gazon », des herbacées que le collectif laisse volontairement pousser. Ils désherbent une à deux fois par an afin de maintenir cet humus protecteur. « Nous avons semé du trèfle souterrain pour en faire un couvre-sol, mais nous avons finalement décidé de travailler avec des herbes graminées naturelles et locales. Elles meurent en été, ne sont pas très hautes et concurrencent efficacement l’espace aux plantes invasives », explique Kris. En yourte ou en caravane, c’est au milieu de leurs vignes qu’ils habitent, afin de limiter les coûts et leur consommation énergétique. 
    « Trouver la meilleure manière d’exprimer les raisins » 
    Il fait 16°C en ce jour d’automne. La brise maritime caresse les pieds de grenache noir, gris et blanc, de carignan, de syrah et mourvèdre. Pour cultiver ces cépages, le collectif s’est lancé dans le « bio-scientifique ». « Nous utilisons un bricolage de permaculture, de biodynamie et de pratiques traditionnelles pour trouver la meilleure façon d’exprimer nos raisins. Mieux vaut ne pas être trop spécifique et beaucoup expérimenter. » Ils ont essayé de faire pousser des cultures vivrières – pois chiches, pommes de terre et carottes – entre les vignes afin d’étudier les relations que différentes plantes établissent entre elles, de manière à s’entraider. « C’était une belle expérience » nous dit Kris, mais cela « représentait trop de travail à réaliser sérieusement et à grande échelle. On a dû laisser tomber ». 
    En conversion depuis cinq ans, leurs vignobles n’ont depuis connu aucun pesticide. Contre les prédateurs naturels de la vigne, tel que l’oïdium, le collectif utilise du soufre, du Fenugrec, de la Prêle des champs – qui pousse naturellement près d’une source sur une des parcelles – en bouillie, du limonène contre les termites, du bicarbonate de potassium et parfois, juste sur les pieds de carignan, un peu de bouillie bordelaise. L’équipe s’attache à marcher très régulièrement dans les vignes afin d’observer la bonne croissance des plants. Ils contrôlent aussi la canopée. La pré-taille a commencé le 1er décembre, la taille débutera en début d’année 2017. Entretemps, les vignerons en profitent pour aller dans des salons de vin nature, comme la « Raw Wine Fair » de Berlin. 
    « Apprendre en faisant » 
    Le collectif propose des vins tranquilles de qualité. Un « vin de niche », une micro-cuvée « 100 % manuelle, artisanale, bio et collaborative » précise Kris. Contrairement à la plupart des producteurs de vin nature, le collectif s’autorise une infime quantité de sulfites : « Nous n’aimons pas les vins aériens, trop homogènes. Nous aimons qu’il y ait du corps et de la diversité. Nous sommes doublement des moutons noirs ! » ajoute-il en souriant – « Mouton noir » étant le nom donné à l’un de leurs millésimes de rouge. « Par rapport aux vignerons conventionnels, pour des raisons évidentes, mais aussi pour ceux qui produisent du vin nature, car lorsque cela nous semble nécessaire pour des raisons gustatives, nous ajoutons une petite dose de sulfites et nous ne faisons pas de macération carbonique. Cela demande du travail, de surveiller le vin, mais un petit peu d’oxydation leur donne de la structure. » Le collectif travaille sans œnologue : « Nous ne voulons pas imiter, mais suivre nos envies. » 
    Anarchistes revendiqués, de par leur formation militante et leurs parcours entre l’Australie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne et la France, ils ont « appris en faisant ». Les membres du collectif précisent qu’ils sont « anonymes » parce que leurs vins et leurs pratiques les représentent tous et toutes et que leur « structure collaborative » les protège « contre les hiérarchies et le patriarcat ». Devenus vignerons par « accident », ils ont préféré l’autogestion plutôt « que de continuer à travailler pour quelqu’un d’autre ». Les noms de leurs vins – « Beau Oui comme Bowie », un Collioure rouge, 90% syrah-10% grenache, ou « Redrum », 80% grenache-20% carignan – inspirés par leurs goûts cinématographiques ou musicaux, ont été choisis collectivement. Ils dessinent aussi leurs étiquettes. « Le vin pour nous, c’est un produit complet, comme un objet d’art. Pour une bouteille entre 18 et 22 euros, celui ou celle qui boit notre vin mérite quelque chose de beau ! », s’enthousiasme Kris au moment de la dégustation. Pour le Collectif anonyme, fabriquer du vin, dans ces conditions, c’est « le meilleur métier du monde ! »

  • 2017, c’est l’année du Mougeon !

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    Pieter Kerstens

    La communauté chinoise attribue un nom d’animal à chaque Nouvel An. Depuis le 28 janvier 2017 ils sont dans l’année du Coq et à partir du 16 février 2018 ils entreront dans l’année du Chien pour l’ensemble des natifs de l’Empire du Milieu.

    En Europe, et tout particulièrement en France, nous sommes depuis le 1er janvier entrés dans l’année du Mougeon. Cela ne vous inspire pas ? Le Mougeon est un hybride entre le mouton et le pigeon. Un animal stupide que l’on peut tondre régulièrement et tout aussi facile à plumer. La grande majorité des individus répondent malheureusement maintenant à cette comparaison, premier stade de l’asservissement.

    Qui a planqué des millions ?

    Le 14 février 2017, Paul Mumbach, Jean-Philippe Allenbach et Serge Grass avaient demandé à la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique ce qu’il était advenu des 3.010.996€ qu’Emmanuel Macron n’avait pas déclarés comme prévu à cette même HATVP. Pas de réponse encore à ce jour …

    Et autant la mafia médiatico-politico-financière avait harcelé et vilipendé d’autres ténors politiques comme François Fillon ou Marine Le Pen, autant ces laquais du Régime ont imposé une omerta jusqu’au 19 juin pour ce qui concerne les casseroles traînées par leurs chouchous (Macron, Bayrou, Ferrand, De Sarnez & C°).

    Ce sont des attentats-suicides et non des actes de Kami Kaze !

    Tous ces actes terroristes sont l’œuvre de fanatiques, à l’exemple des « Assassins » drogués, de l’arabe « hachchachin », qui était une secte chiite ismaélienne organisée en société secrète. Fondée en 1090 par Hasan ibn al-Sabbah. Le sultan du Caire, Baybars, mit fin à leur pouvoir en 1272. Il est injurieux et diffamatoire pour la mémoire des Fils du Soleil Levant qui firent don de leur vie à l’Empereur Hiro Hito pour défendre le sol sacré de l’invasion des ennemis, d’être comparé à des racailles handicapées des neurones et qui ont attaqué des enfants, des femmes et des vieillards sans défense.

    « Des citoyens (spectateurs parisiens et niçois) sont morts parce que nous nous sommes menti à nous-mêmes.

    Ils sont morts, parce que nous n’avons pas su faire face à cette guerre, parce que nous n’avons pas su ni la vouloir, ni la refuser, parce que nous n’avons su ni mesurer l’épreuve, ni en prévoir les conséquences, ni la situer dès l’abord sur le plan mondial. Il y a eu au cours au cours de ces 3 dernières années des occasions perdues pour intervenir, comme il y a eu des occasions perdues pour marquer des victoires.

    Elles l’ont été de la même façon. Elles l’ont été par faiblesse et lâcheté.

    Cédant au chantage communautariste, nous avons engagé cette guerre honteusement. Les effectifs et les moyens engagés, les silences officiels, les « padamalgam », les « vivr’ensemble », tout dans la conduite des opérations semblait s’envelopper d’excuses.

    Quand le drame sera entré dans les consciences alors il ne faudra pas être étonner d’avoir été dupés par nos gouvernants.

    Le wahhabisme et le salafisme, dirigés par Ryad et Abou Dhabi ont pourri notre société et instruit des fanatiques contre nous, chez nous, en notre sein.

    Aucune hypocrisie n’est plus sinistre que ces condoléances adressées par des pays arabes sur le sang européen répandus par les musulmans.

    Les vrais vainqueurs aujourd’hui, ce sont ces rois du pétrole qui devraient hisser la bannière rouge à tête de mort.

    Un espoir nous reste : celui que la tragédie des attentats que nous vivons depuis de longs mois en Europe, donne à la conscience de nos peuples que le front commun de notre civilisation chrétienne et de notre culture gréco-romaine nous arrache à cette folie et trouve par sa puissance même, les moyens d’éradiquer ce fléau. » Inspiré d’un texte du Figaro de 1955.

    Pas d’islamisation sans immigration. Pas de terrorisme sans islamisme.

    Il y a bientôt 10 ans, le Parlement Européen résumait ses positions générales en matière de gestion des migrations. Concernant la lutte contre l’immigration clandestine, le Parlement Européen avait adopté le 26 septembre 2007 une résolution dans laquelle :

    - Il demande une meilleure répartition de la charge pesant sur les États membres en termes de coûts généraux de la lutte contre l'immigration clandestine, en particulier par l'allocation de ressources suffisantes à FRONTEX et la création d’équipes d’intervention rapide aux frontières;

    - Il insiste pour faire de la lutte contre les trafiquants une des priorités de l'Union, en tenant compte de la nécessité de coopérer avec les pays d'origine et avec les pays de transit (les migrants en situation irrégulière ne doivent pas être traités comme des criminels);

    - Il souligne que des mesures de lutte contre le travail illégal ont tendance à diminuer l’incitation à l’émigration vers l’Union et à contribuer à réduire la place de l’économie souterraine, et se félicite donc de la présentation par la Commission de la proposition de directive prévoyant des sanctions à l'encontre des employeurs de ressortissants de pays tiers en séjour irrégulier.

    Concernant le lien entre l'immigration légale et clandestine et l'intégration des immigrants, le Parlement européen convient avec la Commission que la régularisation en masse d'immigrants illégaux n'est pas une solution au problème de l'immigration clandestine.

    En l'absence d'un système commun en matière d'immigration et d'asile, elle devrait être un fait unique puisqu'une telle mesure ne résout pas les véritables problèmes à la racine de ce phénomène.

    Il demande à la Commission d'étudier les meilleures pratiques des États membres à développer dans le cadre d'un système d'échange d'informations et d'alerte rapide.

    Depuis cette date, et après plusieurs centaines de morts et des milliers de blessés, victimes innocentes et cibles des attaques des djihadistes wahhabites et takfiristes, les eurocrates de Bruxelles ont permis la venue de plus de 8 millions d’immigrés clandestins. Ces hors-la-loi dans 80% des cas ne répondent à aucun des critères pour bénéficier du statut de « réfugié » ; ces demandeurs d’asile ont tous reçus un « ordre de quitter le territoire » mais au lieu de rentrer dans leur pays d’origine, ils vagabondent à travers les pays d’Europe, bénéficiant d’aides aussi diverses qu’inutiles, en vivant d’expédients et pour certains de trafics illégaux.

    En consultant les résultats de la résolution des parlementaires européens du 26/09/2007, on pourrait en conclure que FRONTEX ne lutte pas contre l’immigration et que bien au contraire, il en serait le complice et le collaborateur !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La liberté d’expression

    La notion de liberté d’expression (ou de penser) est un concept tordu comme la gauche sait les faire. Ce concept s’apparente à celui de la démocratie : une vision directement issue de la philosophie de gauche mais qui apparaît d’une manière différente de qu’elle est réellement.

    Pour commencer, on peut constater qu’aujourd’hui la répression intellectuelle sévit sur tous les sujets. On remarque qu’il y a énormément d’interdits légaux ou moraux : interdiction de décrire certaines réalités, interdiction d’avoir des pensées perçues comme déviantes, interdiction de remettre en causes certains dogmes, interdiction d’employer certains mots etc.

    On assiste aujourd’hui à des situations qui seraient ardemment dénoncés par nos grandes consciences de gauche si elles se passaient dans des pays étrangers, où l’on crierait à la « dictature » du « régime » de tel pays, à l’atteinte aux droits de l’homme, à la démocratie etc. Par exemple :

    Deux ans de prison ferme pour un entretien dans un journal. En Chine communiste ? Non, en France : http://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/peine-de-deux-mois-de-prison-confirmee-en-appel-pour-le-negationniste-vincent-reynouard_1760149.html

    Deux ans de prison ferme pour un article sur un blog. En Corée du Nord ? Non, en France : http://www.breizh-info.com/2016/04/23/42464/boris-le-lay-breizatao-prison-ferme

    Deux mois de prison ferme pour un tweet. En Arabie Saoudite ? Non, en France : http://www.laliberte.ch/news/international/deux-mois-de-prison-ferme-pour-un-tweet-raciste-contre-christiane-taubira-349033#.WVLP-ulpy9I

    Quatre mois de prison requis contre l’humoriste Dieudonné. À Cuba ? Non, en France : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/10/11/97001-20161011FILWWW00351-4-mois-de-prison-requis-contre-dieudonne.php

    Et c’est pareil dans les autres pays occidentaux :

    Dieudonné condamné à 2 mois de prison ferme en Belgique : http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/3176845/2017/06/07/La-condamnation-de-Dieudonne-validee-en-cassation.dhtml

    Luxembourg : un homme poursuivi pour avoir minimisé la Shoah : http://5minutes.rtl.lu/grande-region/laune/1005663.html

    Cinq ans de prison pour délit d’opinion en Allemagne : http://www.bvoltaire.fr/dictature-merkel-cinq-ans-de-prison-delit-dopinion/

    Etc…

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