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  • Une praxis révolutionnaire et conservatrice est-elle encore possible ?

    Par Jure Georges Vujic, écrivain franco-croate, avocat et géopoliticien ♦ Trop souvent on oublie que la reconduction au pouvoir du Système dominant et de la classe gouvernementale tient plus à l’internalisation et la reproduction des modes de pensée dominants au niveau social, culturel, sur le plan individuel comme sur le plan collectif.

    On se souvient que la praxis, notion philosophique théorisée par Aristote dans l’Ethique à Nicomaque et qui initialement renvoyait à l’idée d’une pratique ou une action qui, transformant le sujet, a été plus tard reprise par les marxistes, par Antonio Gramsci et les situationnistes pour lesquels la philosophie de la praxis désignait la pratique qui se reconnaît elle-même par la théorie qui découle de son action, mais qui, de par sa fonction révolutionnaire, devait transformer les esprits.

    Force est de constater que depuis Mai 68, le discours libertaro-marxiste a fait bon ménage avec le capitalisme libéral qui se traduit aujourd’hui par une praxis sociétale parfois schizophrène d’hyper-individualisme festif et de domination capitaliste marchande que l’on accepte comme une fatalité irréversible. Promouvoir une politique de gauche et des valeurs de droite, employer un discours à la fois révolutionnaire et conservateur impliquerait au préalable de reconnaître, en dépit des avancées les plus fines sur le plan social et politique, l’absence d’une praxis adéquate, susceptible de transformer les rapports sociaux, les façons de sentir, de penser. En effet, face à la praxis bien rodée du marché déstructurant du social, il faudra jeter les bases d’une praxis de restructuration des valeurs. D’autre part, on oublie souvent que la technique, les gadgets omniprésents dans notre société hightech constituent de puissants vecteurs d’individuation et de socialisation et trop souvent d’aliénation plus que les principes de l’éducation familiale et scolaire. Il s’agit ici de ce que Jean Francois Dufour appelle les percipiens (le principe de sentir), l’idée de forces mécaniques pesant sur notre pensée et notre entendement et qui préexistent et façonnent notre comportement, notre agir, notre praxis. Jean Baudrillard parle de « système des objets » pour rendre compte de cette mutation dans nos sociétés postmodernes du sens et du rȏle des objets de l’utilité vers la matérialité autonome (qui annule le symbolique), indéfiniment modulables et constituant un ensemble systémique cohérent de signes.

    Notre rapport au monde se réduit le plus souvent au rapport aux objets quotidiens avec lesquels nous nouons une complicité profonde entre les investissements psychologiques, souvent induits et extorqués, et les impératifs sociaux de prestige, entre les mécanismes projectifs et le jeu complexe des modèles et des séries. Pier Paolo Pasolini parlait du vrai visage du fascisme qu’il voyait dans la société de consommation, mais non plus celle d’une mécanique d’exploitation extérieure à nous-mêmes, mais d’un système de pensée et de comportement internalisé par nos sens et notre mental.

    Introduire une nouvelle praxis réellement révolutionnaire et non purement expérimentale sur le plan social et culturel suppose alors de dégager un nouveau sens du social, de produire de nouvelles formes de vivre-ensemble qui remettraient en cause de façon profonde la praxis dominante de la « valeur marché », le « fonctionnement » dont parle Gilbert Simondon, qui réside, non plus dans l’usage, mais « dans sa dimension anthropologique », dans le marché en tant que valeur et mode de reproduction des rapports sociaux.

    Même si les résultats des dernières élections parlementaires et présidentielles dans de nombreux pays européens confirment la poussée de mouvements anti-Système populistes de gauche comme de droite, on est loin d’une remise en cause générale et massive du Système libéral marchand dominant, susceptible de menacer l’ordre établi. Le conditionnement médiatique, la manipulation mentale et politique des masses semblent encore marcher à merveille en tant que mécanique à discréditer et à démoniser les alternatives politiques potentielles. La victoire de Macron en France, qui l’opposait au second tour de la présidentielle à Marine Le Pen, en est une parfaite illustration. L’abrutissement politico-médiatique et la production de la peur sociale principalement dans les classes moyennes déclassées permet encore de reproduire les schémas de domination et de gouvernance oligarchique. On se rappellera à ce titre du Prince de Machiavel qui renvoie à l’emploi de la ruse, de la fraude et de la corruption, les armes de la ruse du «renard », afin d’empêcher la violence de masse et les soulèvements révolutionnaires, un softpower qui constitue le moyen de domination principal de la classe gouvernante.

    Pourtant ce constat d’échec nous permet de nous interroger sur l’avenir du discours anti-Système qui articule à raison le fossé grandissant qui se creuse entre l’oligarchie et le peuple, et plus précisément sur la question de l’existence et l’efficacité d’une praxis réellement révolutionnaire et son adéquation avec ce que l’on peut appeler les valeurs, le discours, le narratif conservateur. Car si une infime minorité se reconnaît dans le discours et les valeurs anti-Système, lesquelles circulent par les réseaux d’informations alternatifs, on est encore loin de l’assentiment de larges masses de citoyens qui baignent dans le breuvage quotidien des médias officiels et se contentent très bien de ce déni de vérité. « L’esprit » d’une époque dépend de l’ensemble de ses faits sociaux, y compris le développement technique. Dans ce sens, les objets techniques qui s’autonomisent de plus en plus portent avec eux un impact considérable sur la manière dont nous nous représentons le monde, même des notions très abstraites comme le temps ou l’espace. Bien sûr, le rȏle des idées et le combat des idées tiennent encore une place importante dans la transformation des esprits, mais le changement de paradigme dans la praxis sociale comme cela été le cas pour le rȏle de la technique dans les révolutions scientifiques étudiées par T. Kuhn (dans La Structure des révolutions scientifiques) sera déterminant.

    Le mérite de Kuhn a été celui de développer la thèse selon laquelle une science progresse de manière fondamentalement discontinue, c’est-à-dire non par accumulation mais par ruptures. Ces ruptures, appelées révolutions scientifiques, sont selon Kuhn analogues à un renversement des représentations (ce que les psychologues de la perception appellent un gestalt switch). Appliqué à la sphère sociale et politique, ce renversement des valeurs, qui correspondrait à une rupture épistémologique de paradigmes, aboutirait donc à l’issue de cette crise de légitimation à l’avènement d’un nouveau paradigme de système de valeurs. Pourtant, nul ne sait à quel moment, dans quelle situation de crise survient ce facteur d’anomalie perturbateur qui préside à la naissance d’un nouveau paradigme révolutionnaire, processus cyclique de gestation qui peut très bien perpétuer une longue agonie avant sa pleine reconnaissance et son adoption sociale.

    Alors que les grands systèmes d’idées ne mobilisent plus, il faudra s’interroger sur quelles bases praxistes et idéologiques reconstruire. Alors que l’on dit volontiers que la révolution est une nostalgie de la gauche, force est de constater que la contre-révolution, voire les nombreux mythes de la « renaissance » de la « restauration », de l’ordre, constituent aussi une certaine forme de mélancolie de la droite, dont il est difficile de faire le deuil. A ces mythes sotériologiques et holistes se sont substitués, de façon indolore, des mythes technicistes consuméristes : le mythe de l’ouverture, le mythe de la communication, le présentisme, comme celui d’une mythologie du portable beaucoup plus attrayant pour les jeunes générations que celui des grandes luttes politiques et sociales ou du mythe Sorelien de la grève générale.

    Cette praxis du marché est celle de l’ostensible, du conditionnement opérant que génèrent les concepteurs de produits par la dissémination de besoins artificiels vérifiables dans le domaine numérique de la communication. Un conditionnement   basé sur une stratégie de dépendance qu’on dissimule derrière le leurre d’une utilisation agréable et supposée enrichissante, pouvant préparer le terrain de l’addiction. Le facteur du libre choix et de la personnalité diminue considérablement, alors que l’emprise manipulatrice et l’autorégulation des comportements sociaux neutralisent la capacité réactive de résistance au stress social à mesure que s’amoindrissent les facultés de concentration et de l’intelligence émotionnelle. Il s’agit bien d’une praxis de la narcomanie sociétale   qui fonctionne sur un mode de dépendance-approvisionnement marché/dealeur et junkies/consommateur, une oniomanie organisée et généralisée, qui se traduit par de nombreuses pathologies sociales. Cette consommation compulsive est surtout visible sur le marché du smartphone par une hausse constante de la dépendance ou l’addiction au smartphone, une cyberaddiction (dépendance à Internet), pathologie s’exprimant par un curieux mélange d’anxiété phobique, d’euphorie hystérique et de dépression.

    A l’administration des choses il faudra pourtant, tout comme le soutient Bruno Latour, re-politiser le « système des objets » et substituer le gouvernement des hommes, dire que tous les objets, la technique, ne sont pas neutres et même nocifs. En effet, alors que l’on a dépolitisé les questions de nature, il conviendra de re-politiser la question de l’impact sociétal des objets Il faudra se réapproprier l’utilité et la finalité des choses et dénoncer les stratégies de l’ostensible du marché. L’homme occidental n’est plus « mobilisable » au sens de l’ « Homme-masse », il est un agent-réseau autoconstitué connectable à l’infini, volontairement soumis à une discipline de dé-virilisation, du féminisable et de l’infantilisation à outrance. En un mot, c’est un objecteur de dé-conscience né, récalcitrant à toute forme d’engagement, de conscientisation, à la fois un nomade-déserteur. Lorsque Salvador Dali parlait de la télévision comme « instrument de crétinisation universelle », il annonçait déjà l’ouverture vers une humanité « homononcule » en voie de trollisation.

    Jure Georges Vujic
    7/07/2017

    Notes

    –     Jean Baudrillard, Le Système des objets, Gallimard, 1968 [1978].
         Gilbert SimondonDu mode d’existence des objets techniques, Aubier, Paris 1958 ; dernière réédition corrigée et augmentée, Flammarion, Paris 2012.
    –     Thomas Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques, Coll. « Champs/791 », Flammarion, Paris 2008.
    –     Bruno Latour, Enquête sur les modes d’existence : Une anthropologie des modernes, La Découverte, Paris 2012.

    https://www.polemia.com/une-praxis-revolutionnaire-et-conservatrice-est-elle-encore-possible/

  • Impôt sur le revenu : l’éditorialiste Nicolas Beytout rejoint Jean-Marie Le Pen !

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    L’influent éditorialiste Nicolas Beytout, fondateur du quotidien l’Opinion, propose ce que Jean-Marie Le Pen n’avait eu de cesse de réclamer jusqu’à sa dernière campagne présidentielle, en 2007 : la suppression de l’impôt sur le revenu !Alléluia ! Dans un éditorial intitulé « Pour une justice fiscale, supprimons l’impôt sur le revenu », Nicolas Beytout écrit :

    « Puisque rien ne semble trop ambitieux pour Emmanuel Macron, puisque la réforme promise de la taxe d’habitation touchera non plus 80 % mais 100 % des Français, et puisque c’est la CSG qui pourrait à terme remplacer cet impôt local réputé injuste et obsolète, alors il faut que le chef de l’Etat aille plus loin dans la réforme et s’attaque à la mère de toutes les inégalités fiscales: l’impôt sur le revenu.

    C’est le ministère des Finances qui l’annonce: il n’y a plus que quatre Français sur dix pour payer l’impôt sur le revenu. Les autres – près de 60 % des Français ! - ne paient rien et, pour certains, reçoivent même de l’argent de l’Etat.

    Le lien contributif entre les citoyens et l’Etat n’a plus aucune signification. Et la progressivité de l’impôt sur le revenu, censée être la clef de la justice fiscale, n’est plus qu’un mythe.

    Il faut donc regarder les faits avec lucidité: cet outil fiscal historique est désormais tellement déformé qu’il en est devenu profondément injuste. Et moins il y aura de payeurs, plus ce déséquilibre sera difficile à supporter. »

    A croire que, dans ce domaine comme dans bien d’autres, Jean-Marie Le Pen n’a eu pour principal tort que d’avoir raison trop tôt.

    https://fr.novopress.info/

  • Le lobby LGBT, par ses mensonges, a contribué à propager le SIDA : il doit être traduit devant la justice

    Selon l'étude de l’équipe de chercheurs de Santé publique France, de l'Inserm et de l'équipe nationale d'intervention en prévention et santé pour les entreprises (ENIPSE), publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadairela situation de l'épidémie de VIH chez les jeunes hommes homosexuels français serait « extrêmement préoccupante ». L'homophobie insupportable de la science doit-elle être portée devant la justice ?

    Extrait du commentaire de Dominique Morin, sous le post d'Yves Daoudal :

    "le lobby homosexuel, surtout AIDES et ACT-UP la branche activiste, en mettant la main sur la "lutte contre le SIDA, ont interdit de distinguer les types de rapports particulièrement à risque de transmission, donc à proscrire car trop risqué, au prétexte de "ne pas discriminer." Résultat, la prévention a été imprécise et la propagande homosexuelle, en se victimisant comme victimes du SIDA comme une discrimination, ont fait de la "lutte contre le SIDA" une propagande active pour propager auprès des jeunes, parfois très jeunes, les moeurs homosexuels comme normatifs et interdire toute remise en cause de ces pratiques comme discriminatoire. Ils ont objectivement contribué à propager le SIDA, il suffit de regarder des images de la Gay Pride."

    La ville de Paris est aussi responsable. Le 13 juin, Jean-Luc Romero–Michel remettait au Maire de Paris un rapport intitulé « Paris, ville phare de l’inclusion et de la diversité ». 52 recommandations y figurent pour faire de Paris la capitale mondiale des droits LGBT et du tourisme LGBT. La 10e édition des Gay Games se déroulera à Paris du 4 au 12 août 2018.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L'énorme erreur politique de Macron Bonaparte

    6a00d83451619c69e201b8d296eb5c970c-800wi.jpgJean-Dominique Merchet, spécialiste des questions militaires, dont le prochain ouvrage, Macron Bonaparte, paraîtra à la rentrée prochaine, est interrogé dans 20 Minutes :

    "Comprenez-vous les critiques de Pierre de Villiers, adressées la semaine dernière à l’encontre d’Emmanuel Macron ?

    Les critiques ne sont pas nouvelles, cela fait des années que le chef d’état-major des armées se bat pour une augmentation du budget de la Défense. L’annonce de la restriction budgétaire a donc suscité une surprise assez forte du côté des armées, ainsi que de celui du chef d’état-major Pierre de Villiers.

    Que pensez-vous du recadrage public du président de la République ?

    Il faut d’abord savoir que la première réaction de Pierre de Villiers, certes excessive, avait eu lieu à huis clos, lors de la Commission de la Défense à l’Assemblée nationale. Mais il y a eu une fuite, et toute la presse a rapporté ses propos. Je pense que le recadrage public est une énorme erreur politique de la part d’Emmanuel MacronEn une minute, il s’est mis la communauté militaire à dos pour cinq ans. D’autant que ça fait longtemps que le pouvoir politique en demande beaucoup aux armées.

    Est-il fréquent qu’il y ait des tensions entre l’Armée et l’Elysée ?

    Sur le fond, ce n’est pas nouveau dans la Vème République, il y a souvent eu des tensions entre l’état-major et le gouvernement. Cependant, c’est sur la forme que c’est inédit : d’habitude, ça se règle en petit comité, ou du moins en réunion privée. Là, c’était clairement une volonté de l’Elysée, de faire une démonstration d’autorité, voire d’autoritarisme selon le point de vue. De plus, le président de la République sape aussi l’autorité de sa ministre des Armées, Florence Parly, dont la voix n’existe pas aujourd’hui.

    La promesse de ramener le budget de la Défense à 2 % du PIB d’ici 2025 est-elle encore crédible ?

    Les promesses sont effectivement mirobolantes. Emmanuel Macron ne compte pas réduire les effectifs, et on ne sait pas exactement où vont se faire les coupes budgétaires. Ce sera très difficile à réaliser en tout cas, il faudrait franchir de grandes étapes tous les ans : pour passer le budget de la Défense à 2 % du PIB d’ici 2025, il faudrait l’augmenter de deux milliards chaque année pendant huit ans. En sachant qu’on ne l’a jamais augmenté de plus de 600 millions en un an sur les dernières décennies.

    L’augmentation du budget de la Défense est une nécessité selon vous ?

    Le budget de la Défense est un sujet important, mais en prenant du recul, l’Armée ne garantit pas à elle seule la souveraineté d’un pays. La souveraineté budgétaire est certainement au moins aussi importante que la souveraineté militaire. Il faut donc que le président fasse des choix, qu’il arbitre, mais sans pour autant mettre une balle dans la tête de son chef des armées.

    Si Pierre de Villiers venait à être démis de ses fonctions, comment pensez-vous que la décision serait appréciée ?

    Il y a une forte culture militaire en France. Les Français aiment leurs militaires et sont attachés à leur Armée. Je ne pense pas que cela puisse être bien perçu dans l’opinion. Je répète que pour moi, ce recadrage médiatique est une faute politique majeure."

    Vous pouvez soutenir le général de Villiers en signant notre pétition adressée au Premier ministre.

    Michel Janva

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  • MILITANT – JUIN 2017 – LES EUROPES ET LA CIVILISATION OCCIDENTALE

    L’entretien nationaliste en format vidéo numéro 14 pour juin 2017 de la revue Militant, en présence de son rédacteur en chef M. André Gandillon.

    Sommaire :
    – 0:58 – Quelle est la nature de l’Europe, ses origines, et les ethnies qui la composent ?
    – 17:58 – Quelles sont les grandes périodes civilisationnelles de l’Europe durant l’antiquité ?
    – 32:59 – Quels sont les grands moments européens, cette fois, durant l’histoire médiévale ?
    – 49:15 – Que dire sur le contexte européen récent qui est passé du IIIe Reich à la domination progressive étasunienne et soviétique ?
    – 1:15:32 – Que dire de l’actuelle structure qu’est l’Union européenne atlantiste ? 
    – 1:28:47 – Y-a-t’ il des particularités européennes supplémentaires par la géographie entre nord/sud et est-ouest ?

    Pensez à suivre la chaîne YouTube de « Revue Militant » et à vous abonner à la revue papier mensuelle.

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    https://www.jeune-nation.com/geopolitique/militant-juin-2017-les-europes-et-la-civilisation-occidentale.html

  • Le défilé du 14 Juillet ne saurait masquer l’état de délabrement de notre armée de l’air

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    Marc Rousset Boulevard Voltaire cliquez ici

    L’acteur de théâtre Macron compte faire le beau avec Trump pour le 14 Juillet en lui présentant quelques échantillons de nos forces armées. Mais le rapport présenté à la commission des finances de l’Assemblée nationale le 28 mars 2017 par le député Cornut-Gentille décrit dramatiquement ce qu’il en est quant à l’insuffisance et la vétusté des capacités françaises de transport aérien.

    Macron, malgré ses singeries au bout d’un filin pour être héliporté sur un sous-marin nucléaire, brille pour la communication mais ne passe pas du tout, en réalité, dans le milieu militaire. Macron est un technocrate bancaire allergique au militaire sans aucune conviction patriotique. Macron parle de 2 % du PIB en 2025 pour le budget de la Défense alors qu’il faudrait de façon urgente 3 % du PIB demain matin. Le budget représente aujourd’hui environ 1,6 % du PIB.

    La réalité, c’est que jamais l’effort de Défense n’a été aussi faible depuis plus d’un demi-siècle. Trois exemples illustrent la situation : aucun des avions ravitailleurs, qui ont pourtant plus de cinquante ans, n’a été remplacé ; plus de 50 % des hélicoptères sont indisponibles (par manque d’argent, effort est fait sur les OPEX, mais il n’y a pas assez d’hélicoptères pour l’entraînement en France) ; 15 % des militaires ne reçoivent toujours pas le montant exact de leurs rémunérations plus de six ans après la mise en place du nouveau système informatique LOUVOIS ( LOgiciel Unique à VOcation Interarmées de la Solde).

    La liste exhaustive de nos faiblesses en matière de transport aérien stratégique est trop longue. Selon la Cour des comptes, la France ne peut couvrir au mieux qu’un quart de ses besoins stratégiques. En 2013, année de fortes sollicitations, la capacité est tombée à 7,4 %. L’armée de l’air dispose, par exemple, de deux A340, 22,5 ans d’âge moyen, trois A310, 30,6 ans d’âge moyen, onze C-135 et trois KC-135 (ravitaillement en vol ou 25 tonnes de fret), âge moyen classifié dépassant les cinquante ans. D’où le recours permanent aux flottes étrangères, principalement américaines, notamment pour le soutien OPEX. Il est fait recours aussi d’une façon occulte – ce qui représente un abandon de souveraineté – à plusieurs types d’avion loués à prix d’or à la Russie, à l’Ukraine ou aux États-Unis tels que les Antonov An-124 (100 tonnes), les Boeing 747 de l’US Air Force (70 tonnes) et les Iliouchine II-76 (35 tonnes).
     
    En matière de transport aérien tactique, les chiffres sont aussi critiques et lamentables, suite à une usure avancée. Les C-160 Transall, malgré les efforts des mécaniciens de l’armée de l’air, sont à bout de souffle. Il ne restait que 21 Transall C-160disponibles fin 2016. Le taux de disponibilité de la flotte des C-130, qui était de 72 % en 2011, a chuté en 2016 à 22,5 %. Quant aux CASA, l’acquisition de nouveaux appareils n’a pas permis d’enrayer la baisse du taux de disponibilité, situation préoccupante qui souligne l’hétérogénéité du parc.

    L’A400M dont parlent continuellement les médias a pris un retard considérable suite à de sérieux problèmes techniques. Il faudra attendre au moins 2025 pour disposer des cinquante appareils prévus. Il est loin, le temps du général De Gaulle où la France avait un taux de budget de la Défense de 5,1 % du PIB ! Quarante ans de décadence avec l’UMPS et Macron, Hollande bis, continue sur le même chemin…

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Fêtes au Bade-Wurtemberg : les Allemandes agressées sexuellement par les migrants

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    Depuis l’arrivée massive en 2015 de migrants musulmans, les femmes allemandes sont victimes d’agressions sexuelles en tous genres. Des fêtes populaires se déroulant au Bade-Wurtemberg, dans le sud de l’Allemagne, ont été dernièrement le théâtre d’attaques à caractère sexuel conduites par des migrants.

    Dans la nuit du 15 au 16 juillet 2017, un millier d’adolescents et de jeunes adultes, pour la plupart issus de l’immigration non-européenne, se sont rassemblés, à l’occasion d’une fête de cinq jours, dans un parc près d’un château à Schorndorf, une ville située à une trentaine de kilomètres de Stuttgart. Ces individus ont jeté des bouteilles contre la façade du bâtiment historique. Lorsque la police est entrée en action, les jeunes ont répliqué violemment. Les policiers ont dû faire face à des jets de bouteille et à des dégradations sur des véhicules d’intervention.

    Durant la nuit, des groupes constitués de trente à cinquante personnes se sont déplacés dans le centre de la ville, certains individus étant armés de couteaux. Des tirs de revolvers d’alarme ont également eu lieu. La police a envoyé des renforts afin de protéger la fête populaire. Quatre « réfugiés » sont impliqués dans des agressions à caractère sexuel.

    Le maire social-démocrate (SPD) de Schorndorf a déclaré ce lundi 17 juillet 2017 au matin lors d’une conférence de presse : « Je suis le dernier à éviter une analyse claire. Mais il est aussi clair que lorsque le Bade-Wurtemberg compte environ 150.000 réfugiés, il y a tout naturellement une règle de trois et cela conduit aussi au sein de l’espace très habité autour de Stuttgart à plus de délits. »

    Hasard du calendrier, le vernissage d’une exposition pro-migrants intitulée « La bonne volonté » de l’artiste Kai Rheineck se déroule ce 17 juillet au sein de la Galerie Q à Schorndorf. Kai Rheineck présente des photos en noir et blanc illustrant la tristesse de l’architecture de centres pour demandeurs d’asile érigés rapidement.

    À Schorndorf, où le pionnier de l’automobile Gottlieb Daimler a vu le jour, le choc est profond au sein de la population. Le mécontentement est grand à l’encontre des politiciens, de la presse qui ne fournit pas assez de détails sur les faits, des personnes qui continuent à faire la promotion de l’ouverture des frontières alors que la criminalité croît et de la police qui ne sait plus protéger ses citoyens.

    Des incidents ont également eu lieu lors de fêtes à d’autres endroits au Bade-Wurtemberg. Des individus à la peau sombre ont à Reutlingen attrapé une Allemande de 23 ans qui dansait et l’ont maintenue pendant qu’un autre individu de même origine a mis sa main dans la culotte de la victime. Lors d’un festival à Böblingen, des Afghans se sont battus et ont harcelé sexuellement des Allemandes.

    Alors que durant l’été 2015, les médias présentaient la population de Schorndorf comme accueillante envers les migrants, leur apportant de la nourriture et des vêtements, la presse allemande du système est désormais contrainte de relater les agressions quotidiennes dont sont victimes les Allemandes à travers le pays.

     Écrivain et journaliste belge francophone Son blog

    http://www.bvoltaire.fr/fetes-bade-wurtemberg-allemandes-agressees-sexuellement-migrants/

  • Il est interdit de critiquer les institutions chargées de lutter contre la discrimination

    Le CSA vient de mettre en demeure RTL suite à la diffusion sur son antenne de propos tenus par Eric Zemmour le 2 février 2017 dans le cadre de sa chronique « On n’est pas forcément d’accord ». 

    "Le CSA a été saisi au sujet de la diffusion de propos tenus par M. Eric Zemmour au cours de l’émission RTL Matin du 2 février 2017, dans sa chronique intitulée On n’est pas forcément d’accord.

    Après examen de la séquence, le CSA a considéré que la gravité et le caractère provocateur des propos tenus par le chroniqueur, qui constituent un éloge de la discrimination et la critique de toutes les institutions judiciaires qui contribuent à lutter contre celles-ci, alors que ces propos n’ont fait l’objet d’aucune contradiction ni mise en perspective à l’antenne, constituaient un manquement caractérisé aux stipulations de la convention de RTL. Celles-ci précisent en effet que l’éditeur doit en effet veiller à promouvoir les valeurs d’intégration et de solidarité qui sont celles de la République et contribuer aux actions en faveur de la cohésion sociale et à la lutte contre les discriminations.

    Le CSA a donc mis en demeure la société CLT-UFA, éditrice du service RTL, de respecter les stipulations de l’article 2-4 de la convention du 2 octobre 2012."

    Effet Streisand oblige, voici cette chronique du 2 février :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html