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Maudits Jeux Olymfric !
Georges Feltin-Tracol
La grande catastrophe est entérinée sous les applaudissements du pouvoir d’occupation médiatique, serviteur toujours zélé de la Finance et de la Banque. Réuni à Lima au Pérou le 13 septembre dernier, le CIO (Comité international olympique) a attribué l’organisation des XXXIIIe Olympiades de 2024 à Paris et les XXXIVe en 2028 à Los Angeles.
Toute la clique politico-économico-médiatico-sportivo-dopée de l’Hexagone exhulte ! Trente-deux ans après les Jeux d’hiver d’Albertville en Savoie, le grand cirque du sport-spectacle, de l’hégémonie publicitaire et du fric-roi reviendra en France, et pas n’importe où ! Dans le territoire – modèle de la « France périphérique » décrite par Christophe Guilluy, Paris et l’Île-de-France. Une fois encore, le centralisme parisien permet à la région-capitale de bénéficier d’investissements financiers colossaux pour les aménagements prévus et les nouveaux réseaux de transports. Certes, ces travaux d’aménagement peuvent empêcher l’asphyxie, la thrombose et l’apoplexie de cette région obèse en population, en activités économiques et en richesses produites. Toutefois, pour quinze jours de gloriole mondio-diffusée, le régime d’Emmanuel Macron délaisse volontiers les régions rurales, ferme des lignes ferroviaires non rentables mais indispensables au tissu local, et favorise les aires métropolitaines.
La France a-t-elle encore les moyens de se payer une danseuse capricieuse appelée « Jeux Olympiques » ? Vu la situation économique déplorable, la réponse est non. Mais les homoncules qui dirigent l’Hexagone savent être très généreux avec l’argent public, cet argent extorqué à des contribuables épuisés. Ces politiciens devraient quand même se souvenir qu’Athènes accueillit les JO en 2004. Six ans plus tard, la Grèce entrait dans une interminable récession.
L’avenir hexagonal de 2024 a déjà un passé et c’est celui, hélas !, de la patrie de Platon et d’Aristote.
Bonjour chez vous !
• « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 44, diffusée sur Radio-Libertés, le 15 septembre 2017.
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Histoire Antique - Rome 2/2 - Fortune et Déclin
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NOTRE DAME DE RANGOON N’EST PLUS EN ODEUR DE SAINTETE !
Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat
Tout ce que la sphère médiatique et la « bobocratie » comptent comme desservants de la néo religion « droitdlhommiste », est en émoi, en ébullition, en transe, en pamoison, s’interrogeant sur le silence, jusqu’à présent, de l’une de ses icônes… Comment, Aung San Suu Kyi, Prix Nobel de la Paix, principale ministre du gouvernement du Myanmar (1) depuis qu’elle a passé un accord avec le Conseil d’Etat pour la Restauration de la loi et de l’Ordre, le « SLORC », autrement dit la junte militaire birmane, ne dit rien à propos de la minorité persécutée des Rohingyas ? Comment est-ce possible, se pourrait-il qu’elle trahisse ainsi les « siens », ses adorateurs germanopratins des beaux quartiers parisiens qui ne savent de ce pays d’Asie du Sud-Est que ce que les médias aux ordres leur distillent comme infos ?
Ce n’est pas le premier exode, ce ne sera pas le dernier
Conviée comme tous ses pairs à l’Assemblée générale de l’ONU qui se tient chaque mois de septembre à New-York, la ministre des affaires étrangères a refusé l’invitation pour bien marquer l’indignation de son pays qui fait figure d’accusé dans l’exode de cette minorité musulmane de la côte sud-occidentale birmane.
Pourquoi cette fuite éperdue de 300 à 400 000 Rohingyas quittant l’Etat d’Arakhan pour rejoindre le Bangladesh musulman à travers l’Etat Chin ? Les Rohingyas viennent de l’ex-Empire britannique des Indes avec qui ils coopérèrent pendant la colonisation, ce que les nationalistes birmans ne leur pardonnent pas, les considérant comme des « traitres ». D’autre part, cette minorité islamique vit au milieu d’un monde majoritairement bouddhiste et les adeptes de cette religion, généralement pacifiques, n’aiment pas « qu’on leur écrase les orteils », d’autant qu’ils marchent souvent pieds nus, comme j’ai pu le constater dans des pays voisins comme la Thaïlande ou le Cambodge ! Autrement dit, le comportement de cette minorité ne convient pas, mais pas du tout au monde birman qui les entoure.
Persécuté bien avant l’éclatement du « Raj » Victorien et l’indépendance de ses composantes, ce peuple n’a jamais été accepté dans ce sac d’ethnies qui constitue depuis 1948 l’Union birmane. Il a été victime d’une sorte d’apartheidbien plus radical qu’en Afrique du Sud. Là comme ailleurs, le colonisateur a eu une grande responsabilité dans le découpage de ses possessions. Ces gens-là n’auraient jamais dû se retrouver du côté birman des nouvelles frontières ! Mais hier, c’est le passé et aujourd’hui l’objectivité nous pousse à constater qu’ils ne peuvent plus vivre en Birmanie. Ici comme chez nous, le « bien vivre ensemble » a ses limites. L’attaque en août dernier de postes de police et de militaires birmans par des rebelles armés de cette ethnie, a entrainé de sanglantes représailles, quasiment inévitables dans ce contexte de haine exacerbée. La solution humaine réside, bien sûr, dans la migration, « l’exfiltration », de ce peuple musulman vers le Bangladesh, l’ex-Pakistan oriental, où il retrouvera un contexte islamique. Ce ne serait pas le premier exode contemporain.
Déjà, en 1945 et jusqu’en 1949, des millions d’Allemands avaient quitté la Prusse orientale, la Silésie, les Sudètes et Dantzig (Gdansk), 6 à 7 millions de Belges et de Français avait erré sur les routes de notre pays en mai et juin 1940 et en 1947, on avait assisté à un chassé-croisé d’Hindous et de musulmans quittant respectivement le Pakistan naissant, et l’Inde de Gandhi. Cinq cent mille Palestiniens n’ont-ils pas été stupidement chassés par la guerre inopportunément déclenchée par les pays arabes contre Israël en 1948, et plus d’un million de Pieds noirs, de harkis et leurs familles, n’ont-ils pas quitté précipitamment leur Algérie natale après la trahison gaulliste de 1962, appelons « un chat, un chat » ?
L’intérêt de l’Union birmane d’abord
Curieusement, lorsque le peuple Karen, majoritairement chrétien, luttait pour son indépendance (2) contre les soldats du général Ne-Win et ceux de la junte qui lui succéda, personne ne descendait dans la rue ou ne se réunissait au Trocadéro comme l’ont fait de squelettiques effectifs de protestataires pro-Rohingyas. C’est ce que l’on appelle l’indignation à deux vitesses. Lorsque Bo Mya, le chef rebelle de l’Union nationale Karen (KNU en Anglais), est décédé en décembre 2012 sans pouvoir réaliser son rêve, -la constitution d’un Etat Karen indépendant, le Kawthoolei-, et que les forces de la KNU ont dû se replier avec leurs familles en Thaïlande, personne n’a versé une larme sur ces chrétiens persécutés.
De nos jours, Aung San Suu Kyi qui gouverne sous l’œil attentif des militaires qui détiennent 25 % des sièges au gigantesque parlement de Nay Pyi Taw, la nouvelle capitale depuis décembre 2011, incarne l’identité birmane et ne peut décevoir son peuple. Même si, intérieurement, elle peut regretter ces évènements, voire souffrir devant ces évidentes violations des droits humains, elle est en charge de l’intérêt supérieur de son pays. Et l’intérêt de la Birmanie, c’est de rester unie après les confrontations inter-ethniques du passé, les diverses tentatives de sécession, et la dictature implacable des militaires qui ont regagné leurs casernes. Certes, la ligne de crête est étroite. Mais « the Lady » comme elle est ainsi désignée dans le film éponyme de Luc Besson, garde auprès de son peuple un immense prestige acquis pendant ses longues années de prison et de résidence surveillée, sans pouvoir revoir son Anglais de mari agonisant. Les portes de la liberté sont ouvertes, mais elles peuvent vite se refermer, les baïonnettes sont à deux pas…
La dame de Rangoon n’a pas le choix. Elle doit composer avec l’Etat-major. Tant que leurs intérêts vitaux ne seront pas menacés, les généraux lâcheront la bride, trop contents d’ailleurs de voir leur ancienne ennemie être la garante de la paix sociale et civile. Alors, les Rohingyas…
Notes
(1) Nouveau nom donné au pays par les militaires qui ont aussi changé le drapeau national
(2) Quelques jeunes européens, notamment des Français épris de justice et d’aventure, sont partis donner un coup de main aux rebelles de la KNU dans les années quatre-vingts
Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, islamisme 0 commentaire -
Juncker veut renforcer le chaos en Europe !
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Simulacre-USA, à l’origine : Dominique Lormier déconstruit le « Mythe du Sauveur Américain »
14 juin 2017 – Il est entendu que John “Black Jack” Pershing débarquant du bateau et posant le pied sur le sol français, et proclamant “Lafayette, We Are Here” (ce qu’il n’jamais dit, la chose ayant été dite avant lui par Charles E. Stanton et réattribuée, mythe déjà en formation, à Pershing par un officier des RP) ; les Sammies défilant par milliers dans les villes françaises en 1917, les journaux français chantant la gloire de la bannière étoilée illustrent l’événement du début de l’hégémonie de communication des USA sur la France (sur l’Europe), qui s’illustre par l’acte décisif qui permit la victoire de 1918. Je ne discuterais pas la première proposition, mais en remplaçant le mot “hégémonie” par l’expression “simulacre d’hégémonie” ; quant à la seconde, elle est outrageusement fausse, un mythe, une idole de la nouvelle religion transatlantique à laquelle la France en premier fit acte de “servitude volontaire”.
Il est important de déconstruire cette architecture subversive de déconstruction de la vérité historique (“déconstruire une déconstruction”). Il est essentiel de savoir que les USA jouèrent un rôle opérationnel très mineur, – à peine supérieur à celui des valeureux Belges, qui sont tout de même dans une autre échelle de puissance, – dans la victoire de 1918. Au contraire, cette victoire fut assurée pour l’essentiel par une armée française irrésistible, absolument transformée, reconstituée, renée en une puissance opérationnelle, humaine et industrielle, comme la première armée du monde après la terrible année 1917 (Le Chemin des Dames suivi des mutineries) ; et l’armée française secondée dans l’irrésistible victoire stupidement sacrifiée sur l’autel d’une diplomatie où la trahison s’exprima de tous les côtés chez les Alliés, par la participation étonnante de puissance et de courage de l’armée italienne contre l’Autriche-Hongrie.Un petit bouquin qui ne paye pas de mine vous règle tout cela, allant dans le sens que j’ai toujours eu intuitivement à partir de certains faits militaires avérés. L’intérêt du Mythe du Sauveur Américain – Essai sur une imposture historique de Dominique Lormier (*) est dans ceci qu’il nous donne une synthèse rapide du phénomène (l’imposture), charpentée sur une multitude de détails essentiels et de citations venues des archives, sur les effectifs, les matériels, la répartition des forces, les opérations et les chefs qui les dirigèrent, durant cette période décisive entre la fin du printemps 1918 (avril-mai) et l’armistice du 11 novembre. Une place essentielle est faite sur la posture des forces américaines, leurs effectifs, leurs opérations, leur comportement.
Le livre commence par un chapitre consacré aux opérations entre le 21 mars et le 1er mai 1918, ou comment l’armée française sauva l’armée britannique du désastre sans la moindre participation américaine. (Foch comme généralissime des forces alliées depuis mars joua un rôle d’influence prépondérant dans cette opération, convainquant un Pétain [commandant en chef de l’armée française] qui pensait à garder ses forces de réserve essentiellement pour couvrir Paris, d’en détacher une partie pour soutenir l’aile droite des Britanniques, avec leur VIème Armée en pleine déroute.) Le 1er mai 1918, les Français tiennent 700 des 850 kilomètres du front de l’Ouest, alignant 110 divisions, avec 12 divisions belges, 46 britanniques, 4 américaines et 2 italiennes, contre 204 divisions allemandes. Le 1er août 1918, il y a 1.300.000 soldats américains en France, mais seulement 150.000 ont été engagés dans les combats. Ce contingent a participé avec grand courage à la deuxième victoire de la Marne de juillet, la bataille décisive de la fin du conflit, alors que les Français alignent 1.100.000 combattants qui se battent non moins courageusement dans cette même bataille. Le 1er novembre 1918 sur la ligne du front de l’Ouest en France, l’armée américaine aligne 400.000 combattants, dont 200.000 considérés comme non encore aguerris, tandis que l’armée française déploie 2.600.000 combattants, l’armée britannique 1.700.000, l’armée belge 170.000 et l’armée italienne 60.000. La France dispose d’une écrasante supériorité matérielle qu’elle utilise avec une souplesse et une efficacité exceptionnelles. (Pour les chars par exemple, 2.600 suppléés par les 610 de l’armée britannique, et 250 chars français livrés aux Américains, contre 50 chars du côté allemand)Directement derrière l’armée française, on trouve comme contributrice essentielle à la victoire générale l’armée italienne avec ses 2.204.000 combattants, qui obtient la capitulation de l’Autriche-Hongrie huit jours avant l’armistice du 11 novembre. Lormier insiste sur la façon indigne dont l’Italie fut et reste traitée dans l’historiographie de la Grande Guerre, y compris par des historiens français, et bien entendu abondamment par les historiens anglo-saxons qui limitent la vista et la puissance des forces alliées dans la Grande Guerre aux seuls Britanniques renforcés par les glorieux Américains. Il cite les observations admiratives du courage des Italiens de Pétain et de Mangin, et rapporte cette note du maréchal Hindenburg : « Beaucoup plus que l’engagement de quelques divisions américaines sur le front occidental, ce fut la défaite de notre allié austro-hongrois contre l’Italie qui nous poussa à conclure aussi rapidement un armistice avec les Alliés. La perte d’une soixantaine de divisions austro-hongroises était pour nous un désastre irrémédiable… »
A la litanie des chiffres absolument impressionnants s’ajoute celle des faiblesses de l’armée US. L’amateurisme des Américains, leur absence d’organisation, leurs difficultés à mettre en place des commandements capables de maîtriser les opérations, leurs déficiences en matériels, leurs erreurs tactiques, le peu d’attention portée aux pertes par Pershing, tout cela doit être pris en compte pour pulvériser le mythe qui a été imposé à nos mémoires, sans pour autant ignorer le courage exceptionnel que montrèrent certaines unités, notamment durant la deuxième bataille de la Marne, et le combat légendaire livré par une brigade des Marines dans la bataille du bois de Belleau.
Ainsi pulvérise-t-on le mythe simplement en découvrant ce qui, justement, a permis au mythe de s’installer, confirmant le caractère absolument inverti de la modernité et l’avantage donné au simulacre contre le modèle. Les difficultés américaines à s’adapter et à intégrer les enseignements des détachements (français) chargés de les entraîner, leur tendance à ajouter du poids là où la qualité ne s’affirme pas et à mettre l’accent sur l’abondance de la logistique pour dissimuler la faiblesse de la participation au combat, – ce qui débouche sur une armée d’un million six cent mille hommes installée en France pour 400.000 soldats déployés sur le front et en réserve opérationnelle le 11 novembre, – tout cela donne à la population et aux différents moyens de communication (presse & le reste) l’impression d’une force gigantesque installée en France, en cela véritable simulacre. Les consignes du pouvoir politique d’acclamation et de publicité exaltées de l’aide US font le reste, dans une occurrence où les chefs militaires les plus expérimentés ne sont parfois pas en reste.
(La phrase de Pétain après sa prise du commandement en chef et l’apaisement des mutineries en juin-juillet 1917 pour résumer sa stratégie, — « J’attends les chars et les Américains », – est extrêmement malheureuse, parce qu’à moitié vraie et à moitié fausse : qu’il ait attendu les chars, tout le monde le comprend et partage cette attente, d’autant que les Français produisent les meilleurs chars, très rapidement, et sont les plus habiles à en comprendre l’emploi et l’efficacité. Mais “attendre les Américains” ? A part l’apport psychologique de cette attente en 1917 où le moral français était très atteint, c’était bien inutile et l’on comprend aisément que le but prioritaire de Pershing en France était de constituer et de garder à tout pris l’autonomie de son armée de l’emprise des Alliés, pour imposer à Washington D.C. le fait accompli de l’installation d’une grande institution militaire. Pour le reste, Pershing comme Wilson était persuadé que la guerre durerait jusqu’à la fin de 1919 et consacrerait opérationnellement la prédominance institutionnelle de l’U.S. Army.)L’entreprise de la construction du mythe de l’invincibilité de la puissance de l’américanisme (utilement complété par le “déclinisme” français débouchant sur l’auto-flagellation actuelle) qui va empoisonner tout le XXème siècle jusqu’à nous, et qui se poursuit en ce début de XXIème siècle, cette construction s’achève par la faute majeure du pouvoir politique, notamment le français qui ne semble pas avoir réalisé que la puissance française sur le terrain lui donnait la capacité d’imposer une nouvelle situation stratégique pour la victoire, qui aurait totalement modifié la suite. Les grands chefs militaires (Foch, Pétain, Mangin, Castelnau) jugèrent catastrophique que l’armistice ait empêché « la puissante offensive en Lorraine [sous les ordres de Castelnau], avec les VIIIème et Xème armées françaises, regroupant 20 divisions et 600 chars. Ce coup de grâce devant permettre d’envahir l’Allemagne, uniquement avec des unités françaises, n’aura pas lieu. [… Les chefs militaires] estiment que c’est une faute capitale d’annuler cette offensive. En effet, l’Allemagne préserve pour le moment son territoire de toute occupation étrangère, donnant ainsi le sentiment à la population et à ses militaires qu’elle n’a pas été réellement vaincue. »
Les pacifistes sont satisfaits de terminer au plus vite “la der des ders” et, quant aux autres dont nous-mêmes, nous héritâmes de Hitler & le reste en prime.Note
(*) Le Mythe du Sauveur Américain – Essai sur une imposture historique de Dominique Lormier, éditions Pierre de Taillac, Paris 2017.Philippe Grasset
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Actualité et politique du 5 septembre 2017
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Lectures d'automne 2017