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  • Journée pour le droit à l'avortement : Choisir la Vie riposte en lançant une grande campagne de sensibilisation pour le droit à la Vie

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    Communiqué de Choisir la vie :

    "En 2015, Marisol Touraine, alors Ministre de la Santé, décidait de faire du 28 septembre, la journée mondiale du droit à l'avortement et célébrait cet évènement en inaugurant un numéro vert d'appel pour informer les femmes sur l'IVG. Depuis, chaque année, à cette même date, nous voyons fleurir de nouvelles affiches non seulement promouvant toujours davantage ce droit mais également en le glorifiant... comme si l'avortement était l'objectif ultime à atteindre dans la vie d'une femme !

    Depuis plus de 40 ans, les gouvernements successifs ont persisté dans cette volonté de banaliser et nier en particulier l'impact psychologique de cet acte qui arrête un cœur qui bat.

    Choisir la Vie qui, quotidiennement, se place et du côté des femmes et du côté des enfants à naître entend, par sa nouvelle campagne pour le droit à la vie, riposter à cette campagne pro IVG et montrer que l'avortement ne peut constituer un choix respectueux de la vie humaine.

    Pour toute commande d'affiches et d'autocollants : info@choisirlavie.fr (libre participation aux frais)."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Éléments n°3 : En marche vers l’ uberisation, l’autre grand remplacement

  • L’ERREUR GROTESQUE DE MACRON D’AVOIR VENDU ALSTOM POWER À GENERAL ELECTRIC !

    Il n’est pratiquement plus rien resté du produit de la vente à General Electric dans les caisses d’Alstom.

    Patrick Kron et Macron nous avaient juré, la main sur le cœur, que l’activité énergétique d’Alstom Power n’était pas viable en raison de sa taille insuffisante, mais que l’on allait voir ce que l’on allait voir…. Car avec les 12,25 milliards d’euros de vente de cette activité, on allait enfin pouvoir investir dans Alstom Transport, augmenter sa taille, le remuscler, investir et faire rayonner une entreprise française d’avenir dans le monde ! Or, en réalité, suite à des dividendes versés et pour différentes raisons à éclaircir, il n’est pratiquement plus rien resté du produit de la vente à General Electric dans les caisses d’Alstom.

    Macron nous dit maintenant que l’on va faire l’« Airbus du rail » ! Oui, mais sous le contrôle de Siemens qui sera majoritaire, avec plus de 50 % du nouvel ensemble. Le lot de consolation sera plus acceptable si le siège reste en France, car la fusion se ferait par l’apport en nature de l’activité ferroviaire Siemens Mobility à Alstom ! Mais le contrôle sera allemand, avec six membres du conseil d’administration sur onze, y compris le président. L’État français ne détiendra plus, lui, que 7,5 % du capital et Bouygues 15 %, donc moins que la minorité de blocage de 33 %. Et Alstom a été conseillé, comme par hasard, par Rothschild, l’ancien employeur de Macron…

    Pour combien de temps garderons-nous le guignol français Henri Poupart-Lafarge à la tête du nouvel ensemble ? Tout comme on a eu Attali à Londres lors de la création de la Banque pour le financement de l’Europe de l’Est ! Aujourd’hui, les Anglais ont toujours le siège, la France n’a plus que ses beaux yeux pour pleurer et il y a belle lurette qu’Attali a quitté Londres pour retourner à ses prévisions futuristes et fumeuses.

    Il est vrai, en revanche, que l’« Airbus du rail » a du sens sur le plan économique, face à la concurrence du géant chinois CRRC avec 18 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en constituant un ensemble franco-allemand de 15 milliards d’euros et de 60.000 salariés. Et il était préférable qu’Alstom se rapproche de Siemens plutôt que de rester seul sur la touche si le canadien Bombardier et Siemens avaient fusionné.

    Mais l’erreur, la faute lourde et grave de Macron, c’est de ne pas avoir vendu, alors qu’il était en position de force, la division énergétique d’Alstom à Siemens plutôt qu’à General Electric, obtenant alors en contrepartie un contrôle 50/50 intérêts français et Siemens pour l’activité ferroviaire ! D’autant plus qu’Alstom a un meilleur carnet de commandes et de meilleures technologies que Siemens Mobility. Le résultat, c’est que la France a été « cocufiée » deux fois, une fois avec General Electric pour l’activité énergétique et une deuxième fois avec Siemens pour l’activité ferroviaire.

    L’Airbus de l’air, lui, est un partenariat équilibré à 11,1 % entre la France et l’Allemagne, avec impossibilité de monter jusqu’à plus de 15 % au capital pour chaque partenaire.

    Quant à l’« Airbus naval », les discussions sont en cours entre le français Naval Group et l’italien Fincantieri et l’on va voir ce qui va sortir du chapeau avec, là encore, des problèmes de taille et de survie face à la concurrence dangereuse du géant russe OSK, des Chinois et des Sud-Coréens !

    http://www.bvoltaire.fr/lerreur-grotesque-de-macron-davoir-vendu-alstom-power-a-general-electric/

  • La justice pourrait délivrer un « mandat d’amener » contre Gilbert Collard !

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    La justice souhaitait pouvoir délivrer un « mandat de comparution » et un « mandat d’amener » à l’égard du député FN-RBM Gilbert Collard, a expliqué à l’AFP le député LREM-Modem du Bas-Rhin Sylvain Waserman, d’où la demande de levée de son immunité parlementaire, qui a donc été adoptée par le bureau de l’Assemblée nationale ! « Tous les députés siégeant au bureau se sont prononcés pour, à l’exception de Clémentine Autain (La France insoumise) », rapporte l’Agence France Presse. « Ce qui s’est joué ce matin est une remise en cause de fait de l’immunité parlementaire, dans des délais pas démocratiques […] LREM joue avec le feu », a-t-elle expliqué.

    Gilbert Collard peut donc maintenant, à tout instant, être interpellé et conduit devant un juge ! Menottes au poignet ? Pourquoi pas !

    Les faits reprochés au député du Gard ? Les mêmes que ceux qui ont déjà valu à Marine Le Pen, en mars dernier, de voir son immunité parlementaire levée par le Parlement européen. Il a osé publier sur son compte Twitter des images de victimes de l’Etat islamique ! Le but étant de dénoncer le « parallèle ignoble » effectué par Jean-Jacques Bourdin sur RMC entre le Front national de Daesh. Gilbert Collard avait accompagné l’image d’un homme assassiné par les islamistes de ce commentaire : « Bourdin compare le FN à Daesh : le poids des mots et le choc des bobos ! »

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  • Les tensions religieuses au coeur de l'entreprise - Journal du jeudi 28 septembre 2017

  • Migrants : 3 nouveaux centres de "pré-accueil" vont ouvrir en Île-de-France

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    Le préfet d'Île-de-France, Michel Cadot, a annoncé l'ouverture de ces centres pour ne plus voir "aucun migrant dans les rues ou dans les bois d'ici la fin de l'année".
    Avis d'Orage: Monsieur Michel Cadot, peut aussi commencer à vider la mer à la petite cuillère afin que les plages soient moins humides. Il est probable que le résultat soit aussi efficace que l'ouverture de centres pour les clandestins afin qu'il n'y en ai plus aucuns dans les rues.
    Pour compenser la saturation du centre de la porte de la Chapelle (XVIIIe arrondissement de Paris), unique centre humanitaire à Paris, le préfet de la région Île-de-France, Marc Cadot, a annoncé la création de trois centres de "pré-accueil" d'une capacité de 200 à 250 places chacun.

    Au micro de France Bleu Paris lundi 25 septembre, le représentant de l'État affichait l'ambition de ne plus voir "aucun migrant dans les rues ou dans les bois d'ici la fin de l'année."

    Le premier des trois centres est attendu pour le 1er octobre en grande banlieue. Le nom de la ville qui l'accueillera n'a pas été précisé. Le deuxième sera ouvert à Paris intramuros avant le mois de décembre 2017. Quant au dernier, il sera inauguré avant le 1er janvier 2018 en banlieue lui aussi.

    Ces centres dits aussi de "pré-orientation" permettront un accueil "inconditionnel" des migrants, ce qui n'empêchera pas une vigilance particulière sur le droit de séjour. L'idée est de "ne plus répondre dans l'urgence" mais de "bâtir un système plus structuré", où les personnes seront "davantage regroupées selon la nature de leur dossier", a résumé Marc Cadot. Les demandeurs d'asile iront en Cada (Centre d'accueil des demandeurs d'asile). Le centre humanitaire, lui, se recentrera sur sa mission d'accueil des primo-arrivants, puisqu'il n'accueillerait "pas forcément les 'dublinés'", a indiqué le préfet.

    Ces derniers, qui ont pour "obligation de repartir rapidement vers le pays où ils ont déposé leur demande d'asile", seront orientés vers le millier de places d'hébergement ad hoc créées en Île-de-France depuis l'été.

    Un traitement "dès la première minute" des dossiers

    Avec ce dispositif, la préfecture veut d'abord régler le problème des campements de migrants à Paris, que l'ouverture du centre humanitaire il y a un an n'a pas résolu. La préfecture cherche également à répondre à la demande du président qui a exigé un traitement "dès la première minute" des dossiers des migrants, en promettant de n'avoir "plus personne à la rue" d'ici la fin de l'année.

    lu ici

    http://www.oragesdacier.info/2017/09/migrants-3-nouveaux-centres-de-pre.html

  • CE JEUDI 28 SEPTEMBRE, L'ÉMISSION "SYNTHÈSE" SUR RADIO LIBERTÉS REND HOMMAGE À SERGE DE BEKETCHE DÉCÉDÉ IL Y A 10 ANS

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    ECOUTER RADIO LIBERTÉS CLIQUEZ ICI

    LES PRÉCÉDENTES

    ÉMISSIONS SYNTHÈSE CLIQUEZ LÀ

  • "Les vaccins servent à affaiblir le peuple" - Philippe Ploncard d'Assac

  • Pourquoi la liberté d’expression est un conte de fées

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    Bruno Guigue, ancien élève de l’Ecole normale supérieure et de l’Ecole nationale d’administration, est un ex-haut fonctionnaire français. Chercheur en philosophie politique et analyste politique.

    La liberté d’expression fait partie des nobles principes dont se prévalent les régimes qui se disent « civilisés » et se prétendent « démocratiques ». Pour l’idéologie libérale, les choses sont simples. Comme nous sommes libres et égaux, nous jouissons tous de la possibilité de nous exprimer comme nous l’entendons. Attachée à notre nature, cette liberté inaliénable serait à la portée de tous.

    Dans ce monde idéal où les libertés n’attendent que l’initiative individuelle pour s’accomplir, où chaque individu est un Robinson en attente d’une île déserte pour y bâtir un monde à son image, chacun serait libre de s’exprimer en toutes circonstances.

    En réalité, il suffit de formuler clairement – comme nous venons de le faire – ce que devrait être la liberté d’expression pour s’apercevoir qu’elle est non seulement irréelle, mais absolument impossible sous le régime social qui est le nôtre. Elle est irréelle, en effet, pour la simple raison que tous les citoyens ne peuvent pas exercer cette liberté dans les mêmes conditions. Lorsqu’on vante la liberté d’expression qui régnerait dans les démocraties occidentales, on se contente en réalité d’une liberté abstraite, « formelle » comme disait Marx, et on raisonne comme s’il suffisait d’ouvrir la bouche pour jouir de cette merveilleuse liberté accordée à tous.

    Or cette liberté tant vantée est un véritable conte de fées. Car son exercice effectif – et non la simple possibilité abstraite de cet exercice – suppose la possession de moyens dont nous ne sommes pas également dotés. Dans le monde féérique du libéralisme cette inégalité ne pose aucun problème, mais il se trouve que nous vivons dans le monde réel. Si je n’ai pas les mêmes idées que mon voisin, il n’est pas indifférent de savoir qu’il possède un journal alors que je n’en possède aucun. Sa liberté d’expression ne sera pas équivalente à la mienne. Dans une société où une minorité détient la majeure partie du capital, il est clair que certains sont « plus libres » que d’autres. Parce qu’ils monopolisent l’exercice de la liberté d’expression, les riches, en réalité, en privent les pauvres.

    Envisagée de manière concrète, la question de la liberté d’expression, par conséquent, recoupe celle de la propriété des moyens d’expression. En France, une dizaine de milliardaires possède la quasi-totalité des titres de la presse écrite et audiovisuelle, nationale et régionale. Mais ce n’est pas par amour pour la « liberté d’expression » que ces détenteurs de capitaux ont pris le contrôle des médias. Si c’était le cas, la ligne éditoriale de ces organes de presse ne serait pas monolithique jusqu’à la caricature. Elle ne refléterait pas aussi crûment les choix idéologiques d’une caste qui entend imposer sa vision du monde. « La liberté de la presse, disait Marx, est la liberté que les capitalistes ont d’acheter des journaux et des journalistes dans l’intérêt de créer une opinion publique favorable à la bourgeoisie ». Le matraquage médiatique ayant conduit le godelureau de la finance à l’Elysée en est un bon exemple.

    On objectera que malgré cette mainmise sur les médias on peut s’exprimer comme on veut sur la Toile. C’est vrai et faux à la fois. Heureusement, de nombreux sites animés par des bénévoles diffusent une information alternative qui bat en brèche le discours dominant. Mais ce n’est pas un combat à armes égales. Les médias officiels disposent de moyens colossaux qui proviennent non seulement de leurs actionnaires privés mais aussi de subventions publiques. Organe central du parti euro-atlantiste, le quotidien Le Monde, par exemple, perçoit 4 538 000 euros de la part de l’Etat (2015). Bien sûr, de tels subsides n’empêchent pas ce journal de publier des énormités. On peut même se demander s’il n’y a pas une relation de cause à effet. Chacun se souvient des nombreux articles dans lesquels le « quotidien de référence » annonçait la chute imminente de Bachar Al-Assad, conformément à la doctrine du Quai d’Orsay.

    Si les sites d’information alternative percevaient le dixième de ce que touchent neuf milliardaires pour maintenir en vie leurs feuilles de chou, on imagine à peine ce qui se passerait. Mais cette répartition équitable de la manne publique ne risque pas de voir le jour. Le système médiatique des démocraties libérales, en effet, repose à la fois sur la concentration capitaliste et la faveur du pouvoir. Un bon journal est un journal qui dit ce qu’il faut dire – du point de vue de l’oligarchie – et à qui l’Etat donne les moyens d’éliminer la concurrence. Le summum a été atteint lorsque la ministre sortante de l’Education nationale a ordonné aux établissements d’offrir aux lycéens un accès gratuit à une dizaine de journaux tout en leur demandant de dissuader les élèves d’aller s’informer sur Internet. En les prenant au berceau, nul doute qu’on obtiendrait encore de meilleurs résultats.

    La sphère médiatique une fois verrouillée par l’oligarchie, la liberté d’expression est un droit formel dont l’exercice effectif est réservé à ceux qui la servent. La liberté d’expression se résume dans cet univers orwellien à la dictature de la doxa, le procès en « complotisme », version moderne du procès en sorcellerie, permettant de neutraliser les récalcitrants. Mais cela ne suffit pas. Non seulement l’espace médiatique est saturé par l’idéologie dominante pour cause d’actionnariat privé, mais on veille aussi à ce que l’espace public reste sous contrôle. On refuse alors à un intellectuel américain de l’envergure de Noam Chomsky l’entrée des locaux de l’Assemblée nationale où il devait faire une communication à caractère scientifique. Transformé en SDF, cet éminent linguiste coupable d’un obscur délit d’opinion (il eut le tort de critiquer Israël et les USA) trouva refuge au centre culturel belge.

    Pour sauver ce qui reste de cette liberté d’expression moribonde, on pouvait alors espérer que le service public de l’information, hors de portée des affairistes et des lobbies, puisse faire contrepoids. C’était sans compter sur l’intervention du pouvoir. On a récemment pu voir une remarquable émission de la série « Un œil sur la planète » consacrée à la Syrie. Avec un rare professionnalisme, l’équipe de France 2 dévoilait les aspects contradictoires du drame syrien, rompant avec la narration dominante de cette guerre par procuration. Mais le lobby qui défend les intérêts de l’OTAN et d’Israël a procédé au nettoyage. Après quinze ans de bons et loyaux services, l’émission « Un œil sur la planète » vient d’être effacée des programmes de la chaîne. Aucun motif n’a été avancé. CQFD.

    Pour défendre la liberté d’expression, il faut d’abord cesser de lui prêter une réalité qu’elle n’a pas. On fait comme si chacun était libre d’en jouir, alors qu’il s’agit d’une possibilité dont la réalisation dépend de moyens dont le simple citoyen est dépourvu. Tant que ces moyens sont monopolisés par la bourgeoisie d’affaires, cette réalisation est chimérique. Dans les prétendues démocraties, la liberté de la presse est le manteau dont se drape la classe dominante pour formater l’opinion. « La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature », disait Chomsky. Toute parole qui échappe à la censure de la classe dominante est une victoire, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. La seule façon de promouvoir le pluralisme, c’est l’expropriation sans condition des magnats de la presse.

    Bruno Guigue 17/09/2017

    Ancien élève de l’Ecole normale supérieure et de l’Ecole nationale d’administration, Bruno Guigue est un ex-haut fonctionnaire français. Chercheur en philosophie politique et analyste politique, il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont « Aux origines du conflit israélo-arabe, l’invisible remords de l’Occident », « Faut-il brûler Lénine ? » et « Les Raisons de l’esclavage », publiés chez L’Harmattan. Chroniqueur de politique internationale, il a publié des centaines d’articles diffusés en huit langues par plusieurs dizaines de sites d’information indépendants.

    La source originale de cet article est Mondialisation.ca

    https://www.polemia.com/pourquoi-la-liberte-dexpression-est-un-conte-de-fees/