Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 16

  • Harcèlement sexuel : Huffington Post, UNEF, Hollywood, les « féministes » complices des porcs

    Antiracistes, féministes et gauchistes, qui viennent d’ailleurs du même arbre vénéneux, rivalisent dans la distribution de moraline. En toute hypocrisie bien sûr, tant il est vrai qu’ils se contrefichent qui des minorités, qui des femmes et qui du peuple, leur obsession étant totalement centré sur leur bouc-émissaire : la France catholique. Les faits ne sont dénoncés que lorsqu’ils servent leur cause. Triple exemple tiré des derniers jours :

    • L’UNEF n’est pas seulement un syndicat étudiant qui fournit le PS en cadres, il semble aussi connaître des problèmes de harcèlement sexuels. Là encore la parole se libère. Il semblerait que les jeunes progressistes avaient inventé le terme de « castorer » (une allusion à Simone de Beauvoir, comparse du harceleur Sartre ?) quand ils avaient connus bibliquement une donzelle. On apprend par le témoignage d’une certaine Annaïg (Annette en breton) que cela cachait des faits extrêmement graves, comme des filles qui « ont dû avorter »et les « pressions voire les menaces qu’elles recevaient pour se taire »« Suis-je la seule à avoir été provoquée par un haut responsable de l’organisation qui savait que je vomissais ses pratiques ? (Pour moi, ce fut cette fois où il caressa publiquement l’entrejambe d’une camarade sans lui demander son avis en me disant, l’œil lubrique : “Ça te choque hein ?”). » Elle évoque aussi comment certains cadres utilisaient les rencontres nationales, et la montée de « camarades » provinciales, pour choisir qui ils hébergeaient et pouvoir en profiter sexuellement. Un autre témoignage publié sur Facebook le 16 novembre par Raphaëlle Rémy-Leleu décrit par le détail la façon dont les couples sont surveillés, épiés, mais aussi les pressions qu’elle a subies en raison de sa vie sexuelle. Elle l’assure : « Aucune [militante] n’a échappé à la violence sexiste de l’organisation. ». Or qui était la secrétaire générale de l’UNEF à l’époque ? La fameuse Caroline de Haas, la même qui disait que ce qui était choquant dans l’appel au viol contre des militantes nationalistes, ce n’était le viol mais le fait que cela fasse le jeu du FN… Parfaitement au courant des faits, elle n’a rien dit. Ils ne servaient pas la cause…
    • Le Huffington Post est un journal interpellé quelque part sur la question des prédateurs sexuels. N’est-il pas dirigé en France par Anne Schwartz « Sinclair », ex-Levaï, ex-Strauss-Kahn ? Ce cyberjournal d’extrême gauche, propre à vomir en permanence sur l’homme blanc chrétien (au point de nier toute connotation ethnique aux crimes de Weinstein) se voit démasqué dans sa propre hypocrisie. Mélanie Ehrenkranz a ainsi dénoncé la fondatrice Arianna Huffington, à l’état civil Ariádni-Ánna Stasinopoúlou, comme complice de prédateur sexuels, notamment du rédacteur franco-indo-américain Jimmy Soni, auteur de «comportements inappropriés » qui, en 2014, a été soudainement réaffecté pour aider à lancer HuffPost India et envoyé à New Delhi après que des rumeurs avaient circulé sur son attitude envers plusieurs femmes employées. La connaissance de Arianna Huffington de l’enquête sur Soni, ainsi que l’absence de reconnaissance des problèmes internes ou externes, ont mis en doute son engagement à défendre les droits des femmes. Une employée de Huffington Post qui était rédactrice à l’époque a dit que Huffington était «très protectrice envers ceux qui étaient dans son petit clan», ajoutant que «je ne doute pas une fraction de seconde qu’elle les protégerait que ce soit pour des harcèlements sexuels ou des fautes professionnelles. »
    • Hollywood L’affaire Weinstein a permis de démasquer trois gauchistes de la plus belle eau, qui « savaient », mais qui ont fermé leur clapet, car cela nuisait à la cause, par ailleurs trois animateurs de la haine anti-Trump connus pour leurs éternelles leçons de de morale : Jane Seymour Fonda « militante féministe », Mary Louise Streep, ferme soutien d’Hillary Diane Clinton (elle aussi grande « féministe » protectrice de harceleurs sexuels, quand ce n’est pas de pédophiles…) et, cerise sur le McDo’, Quentin Jerome Tarantino, donneur de leçons entre mille… Mais il y a maintenant un nouveau nom sur la liste des « balance ton porc mais touche pas à mon cochon » : Allison Mack, numéro deux de la secte NXIVM fondée par Keith Raniere, mais présidée par Nancy Salzman et financée par Sara et Clare Bronfman, sœurs du producteur de film Edgar Miles Bronfman Jr et surtout filles du patron du Congrès Juif Mondial Edgar Miles Bronfman Sr. Cette secte pratique l’esclavage sexuel, avec notamment marquage au fer rouge des adeptes féminins.

    Quand les féministes parlent de « droits des femmes », elles ne sont pas plus crédibles que Bernard Madoff parlant d’honnêteté financière ou le bon docteur Eufemiano Fientes de lutte antidopage…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/harcelement-sexuel-huffington-post-unef-hollywood-les-feministes-complices-des-porcs/83751/

  • Philippe Christèle : «Aucun parti ou leader politique ne tient un discours de long terme»

    PhC-112017-polemia-588x330.jpg

    Philippe Christèle est entrepreneur, consultant international et contributeur bien connu des amis de Polémia. Le 18 novembre prochain, il participera au 3e Forum de la Dissidence. Avant cet événement dédié à la refondation de la droite, il répond à trois questions.

    Polémia : Qu’est-ce que la droite pour vous ?

    Philippe Christèle : Globalement, les gens de droite sont ceux qui considèrent avoir plus de devoirs que de droits. Et qui, de fait, agissent dans la cité comme dans la sphère privée avec la conviction qu’ils sont les maillons d’une chaîne, en fidélité à ceux qui les ont précédés comme à la responsabilité pour ceux qui leur succéderont.

    La France et l’Europe semblent engluées dans une crise identitaire sans fin. Comment en sortir?

    Les causes sont connues. Les pays européens, traumatisés et ensanglantés après la grande guerre civile de 1914-1945, puis divisés par les idéologies, croient chercher la paix et le bonheur dans le renoncement à la puissance, sans se rendre compte que ce renoncement équivaut en fait à une disparition sur le temps long. Il faudra sortir du piège anesthésiant de la société de consommation au prix de coûteux renoncements, sortir du piège de l’aliénation intellectuelle au prix de coûteuses remises en causes. Et retrouver le chemin de la Vie, tout simplement. Aujourd’hui, aucun parti ou leader politique ne tient ce discours de long terme.

    En quelques mots, quelle sera le teneur de votre intervention à ce 3e Forum de la Dissidence ?

    Je dirai que le mérite des situations d’urgence, c’est qu’elles appellent des réponses simples. J’appellerai tout homme de droite à accepter de se retrouver sur une plate-forme commune de base avec tous ceux qui partageront trois idées :

    – Penser long terme, c’est-à-dire l’avenir de notre civilisation européenne. Ce qui inclut nécessairement des enjeux de démographie, de modèle de civilisation, de culture. C’est donc replacer les questions économiques à leur juste place, au service du politique. Ce sera aussi une série de choix extrêmement courageux dans tous ces pays d’Europe dans lesquels la pyramide des âges nous pousse à des choix de court terme, de finance et de confort.

    – Penser puissance, c’est-à-dire revendiquer et assumer une France et une Europe qui ne subissent pas, qui se donnent les moyens autonomes de faire les choix de destins qui sont les siens, y compris donc via une saine émulation, voire une virile compétition, avec les autres puissances de la planète, toutes aussi légitimes que nous à vouloir imposer leurs vues au monde. Cela veut dire aussi penser simultanément France & Europe. A l’heure du combat des civilisations, la France sans l’Europe est une sottise incapacitante. Quant à l’Europe sans la France, elle perdrait son âme et ne serait pas l’Europe.

    – Penser libre, c’est-à-dire penser en dehors des sentiers balisés par les lois, les morales, les jugements de valeur hérités de l’ancien monde. Il est inutile de chercher la diabolisation ou de choquer pour choquer. Mais croire qu’on sortira de la diabolisation en diabolisant son voisin est stupide, plutôt veule et en tout cas totalement inopérant. Il faut se libérer et penser en dehors. Ne nous trompons pas ; il n’y aura pas de droite sans le courage de la dissidence. Les premiers souffriront plus que les derniers ; mais tout le monde ne peut pas être un héros, n’est-ce pas ?

    J’appellerai donc à ce regroupement des hommes de droite de bonne volonté, quels que soient les passés des uns et des autres, les agacements qu’évoquent en nous les lâchetés d’hier, ou les crispations que déclenchent les opinions diverses sur des sujets mineurs.

    https://www.polemia.com/philippe-christele-aucun-parti-ou-leader-politique-ne-tient-un-discours-de-long-terme/

  • Municipales : la bataille de Paris a commencé - Journal du Mardi 21 Novembre 2017

  • L’ITALIE, PREMIER PAYS À RISQUE FINANCIER ET BANCAIRE DE LA ZONE EURO

    Marc Rousset

    Les ratios financiers d’un trop grand nombre de banques moyennes italiennes sont préoccupants. Le gouvernement italien doit 432 milliards de fonds « Target 2 » à la BCE. La dette publique représente 132 % du PIB italien. La Lombardie et la Vénétie demandent une plus grande autonomie financière et l’instabilité politique approche en Italie avec le succès du Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo.

    La plus ancienne banque du monde, la banque Monte dei Paschi di Siena, n’est toujours pas sortie d’affaire et vit peut-être ses derniers jours alors que le gouvernement italien a déjà injecté 3,85 milliards d’euros pour la maintenir en vie et a engagé 1,5 milliard supplémentaire pour protéger l’un des porteurs de dette junior de la banque. Et tout cela dans le contexte d’un plan de sauvetage de la banque avec le licenciement de 5.500 personnes, la fermeture de 600 agences d’ici 2021, le transfert d’actifs non stratégiques et de prêts non performants hors de la banque toscane pour la modique somme de 28,6 milliards d’euros.

    L’Association des banques italiennes confirme que les banques recapitalisées à hauteur de 60 milliards d’euros ces dernières années peinent à renforcer leurs fonds propres. Toutes les raisons ci-dessus mentionnées et le sauvetage des deux plus grandes banques de Vénétie, Banca Popolare di Vicenza et Veneto Banca, font craindre la disparition, au minimum, d’une dizaine d’établissements dans la tourmente italienne, l’État italien accordant parfois des prêts garantis mais ne voulant surtout pas entrer au capital beaucoup trop risqué des banques.

    Il n’y a pas que les entreprises et les investisseurs qui perdent confiance dans le système bancaire italien. C’est également le cas des particuliers. Seulement 16 % des Italiens font confiance à leur banque, selon un sondage réalisé par le groupe SWG de Trieste.

    Fin octobre 2017, le gouvernement italien, suite à la très généreuse politique de rachat de titres par la BCE, a été encore capable d’émettre 2,5 milliards d’obligations sur dix ans au taux miraculeux de 1,86 %, mais quel taux l’Italie devra-t-elle bientôt accepter à partir de 2018, en raison de l’atteinte des quotas maxima italiens dans les livres de la BCE et du changement de politique de l’institution francfortoise ?
     
    Quant à l’Union bancaire de l’Union européenne, on en parle beaucoup, mais elle n’est pas du tout achevée et n’a pas les moyens financiers suffisants pour assurer un véritable filet de sécurité en cas de crise grave dans un pays important. Le PIB de l’Italie (1.850 milliards d’euros) n’est pas très éloigné de celui de la France et représente neuf fois celui de la Grèce (194 milliards d’euros).

    Sur le plan politique, la situation risque de devenir rapidement très instable. Le Partito Democratico de Matteo Renzi, avec seulement 24 % des voix, est en train de s’écrouler face à la montée des partis populistes, nationalistes, souverainistes, antilibéraux de gauche. Le Mouvement 5 étoiles, de Beppe Grillo, dépasse le PD de 5 % des voix avec un score probable de 29 % et exige un référendum sur l’appartenance à l’euro si l’Allemagne refuse la mutualisation des dettes. Forza Italia, de Silvio Berlusconi, et la Ligue du Nord de Matteo Salvini, soit ensemble 15 % des votes, estiment que l’euro est surévalué pour l’économie italienne et demandent l’instauration de l’euro monnaie commune qui permettrait la dévaluation de la monnaie nationale, en lieu et place de l’euro monnaie unique. Ces trois blocs politiques au Parlement italien seront incapables de constituer une majorité stable, encore moins que la coalition Jamaïque de madame Merkel, qui a du plomb dans l’aile.

    Il apparaît que le système financier et la zone euro godillent dans le monde avec de très fragiles esquifs entre de trop nombreux récifs. Il serait surprenant qu’une voie d’eau n’apparaisse pas un jour quelque part pour l’un d’entre eux. Malheureusement, toutes ces fragiles embarcations sont interconnectées. En 1929, la faillite du Kreditanstalt à Vienne donna le signal d’un écroulement bancaire en chaîne dans le monde. En 2018 ou dans un très proche avenir, suite aux premiers effets du ralentissement de l’assouplissement quantitatif de la BCE, le signal de déclenchement d’un krach bancaire et financier mondial pourrait bien être donné par une banque italienne.

  • La France divisée contre elle même Adrien Abauzit - Meta TV

  • Islam radical: il faut reconquérir les territoires perdus de la République

    Christian de Moliner a plaidé ici-même pour l’instauration d’un régime d’apartheid religieux en France. Selon lui, la partition du territoire français serait un remède à la situation actuelle, dans la mesure où la conversion des musulmans radicaux à la démocratie serait devenue totalement impossible. Pour éviter la guerre civile, il faudrait acheter la paix.

    Pour l’auteur, le maintien d’une République indivisible est devenu utopique : pour éviter le pire, il faudrait donc la démanteler. Il vaudrait mieux créer deux territoires séparés – l’un français et l’autre français musulman – plutôt que de tenter en vain de conserver l’unité du pays. On saluerait l’audace de la proposition si elle n’était pas aussi déconcertante. Instaurer l’apartheid, ce serait concéder la victoire aux multiculturalistes.

    Identitaires-multiculturalistes: la convergence des deux extrêmes

    Il est toujours fascinant d’observer comment deux courants opposés peuvent arriver à converger. C’est actuellement le cas d’une petite partie des identitaires français et des multiculturalistes. Évidemment, les premiers pourfendent le mondialisme tandis que les seconds sont en guerre contre l’État-nation. De même, les premiers affichent des idéaux conservateurs tandis que les seconds affichent des idéaux dits progressistes. Dans cette optique, il n’y aurait pas lieu de croire qu’ils pourraient s’entendre.

    Lire la suite sur Causeur

  • Bordeaux : Des Ave Maria contre l’imam fondamentaliste – par Guy Rouvrais

    islam_ave-maria.jpg

    8992-20171122.jpgLe quotidien Sud Ouest nous a appris que, jeudi soir, « plusieurs jeunes catholiques fondamentalistes » ont « perturbé » une soirée dans une église de Bordeaux. Nous ignorons ce que peuvent être des catholiques « fondamentalistes », ce n’est ni une nouvelle congrégation, ni une obédience jusqu’ici inconnue, pas plus qu’une école théologique. Toutefois le contexte nous éclaire, puisqu’il nous est dit que ces jeunes égrenaient des Ave Maria, qui est, en effet, une pratique de piété fondamentale chez les catholiques. Si fondamentalisme il y a, ce ne peut donc être que ça. Comment peut-on considérer désormais que dire le chapelet dans une église catholique serait perturbateur ? Ces jeunes voulaient seulement empêcher pacifiquement un imam de s’y exprimer. Et pas n’importe quel imam. « Scène surréaliste », commente Sud Ouest.

    Dans l’église de La Trinité, 250 personnes étaient réunies à l’invitation du Service diocésain des relations avec les musulmans en Gironde (SDRM33), pour une conférence-débat sur l’altérité et la rencontre de l’autre, organisée dans le cadre de la semaine nationale islamo-chrétienne ainsi que de la Quinzaine de l’égalité à l’initiative, celle-là, de la mairie de Bordeaux. Dans ce cadre devaient s’exprimer le professeur Daniel Frey, le père Christian Alexandre et l’imam de la mosquée de Mérignac, Hassan Belmajoub.

    Pour une soirée « en toute sincérité », il est intéressant de rappeler qui est Hassan Belmajdoub. Celui qui a été l’un des membres fondateurs (avec Fouad Alaoui) de la branche locale des Frères musulmans, est désormais le président de l’association des musulmans de Mérignac. Comme on peut l’entendre lors d’un entretien donné dans sa mosquée à un prédicateur radical Rachid Haddach, Hassan Belmajdoub énumère une liste de « personnalités » venues prêcher dans sa mosquée. La plupart appartiennent à la mouvance radicale ou salafiste comme Mohamed François, Nader Abou Anas ou Rachid Abou Houdeyfa.

    Rachid Abou Houdeyfa est l’imam de Brest qui déclarait que « ceux qui écoutent de la musique seront transformés par Allah en singe ou en porc » ou encore à propos des femmes qui ne portent pas le voile : « elle ne doit pas s’étonner que les frères, que les musulmans ou non-musulmans abusent d’elle »!

    Les jeunes catholiques placés dans les trois premiers rangs ont dès le début récité le chapelet à genoux, s’opposant pacifiquement à la venue de l’islamiste. Que faire ? Les organisateurs s’interrogent et songent d’abord à appeler la police « Au secours ! Des catholiques disent des Je vous salue Marie dans une église catholique, mais que fait la police ! » Ils y renoncent sagement, non par piété et respect du lieu de culte mais pour ne pas faire de publicité aux prétendus « perturbateurs ». Ils sont contraints de parler plus fort afin de tenter de couvrir leur voix.

    Daniel Ambry, président du SDRM33, a commenté ainsi l’événement, après avoir reconnu qu’il n’y avait eu aucune agressivité : « Ce sont des gens pour qui Vatican II n’a jamais existé. Une Eglise ouverte sur le monde, ils n’en veulent pas. » Le dernier concile disait que « l’Eglise regarde avec estime les musulmans qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant » et exhortait à « oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales la paix et la liberté ». Non seulement des musulmans n’ont pas oublié le passé mais il resurgit dans sa forme la plus cruelle, le terrorisme islamiste, dans la continuité des conquêtes sanglantes de Mahomet. Là-dessus aussi Vatican II est caduc, depuis, le monde a changé, loin de l’optimisme conciliaire. Dans cette « Eglise ouverte sur le monde », des musulmans qui se moquent du dialogue œcuménique entrent pour égorger un prêtre, tel le père Hamel, ou menacer des carmélites de l’enfer, comme la semaine dernière à Verdun, si elles n’abjurent pas la foi catholique.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 21 novembre 2017

  • Wauquiez: un sous-Chirac, un allié de revers du macronisme?

    wauquiez.jpgHier soir Vladimir Poutine rencontrait  sur les bords de la mer Noire à Sotchi (Caucase russe), le président de la République Arabe syrienne, Bachar el-Assad,  avant que ne débute le sommet Russie-Iran-Turquie.  M. Poutine a félicité son homologue syrien pour les  succès remportés dans la lutte contre un terrorisme islamiste proche dans ce pays  d’une défaite « inévitable et définitive », appelant à la mise en place rapide d’un «processus politique » pour stabiliser rapidement la Syrie et la région. Félicitations que les Allemands ne sont pas prêts de décerner à Angela Merkel qui, après les  élections législatives du 24 septembre dernier, assez catastrophiques pour elle et son parti, se voit aujourd’hui dans l’impossibilité de former un gouvernement de coalition majoritaire que ce soit avec la gauche, les libéraux ou les conservateurs. La chancelière paye là aussi au prix fort sa délirante politique migratoire qui lui aliène durablement une large frange du peuple allemand. Quant à la solution consistant à convoquer de nouvelles élections pour dénouer la crise, elle fait craindre à son entourage un vote encore plus massif pour le parti anti immigration AfD.

    Comme souvent en politique la roche tarpéienne est proche du capitole. Le quotidien suisse Le Tempsévoque déjà «la fin sans éclat de l’ère Merkel. A force d’habitude, l’Europe a fini par croire que la Mutti était indispensable. Il va lui falloir rapidement se trouver un leader de rechange. »  Même jugement dans les médias français qui l’encensait pour son humanisme  cosmopolite il y a  encore quelques mois, époque à laquelle rapporte La Libre Belgique, « la chancelière Angela Merkel était perçue comme la femme la plus puissante du monde. Aujourd’hui, elle serait prête à jeter l’éponge et appeler à de nouvelles élections en Allemagne, un meilleur chemin qu’un gouvernement minoritaire, a-t-elle estimé lundi après-midi, en pleine crise politique. »

    Une crise politique qui secoue aussi  le parti Les Républicains,  déchiré en son sein  par des orientations idéologiques antinomiques que la victoire d’Emmanuel Macron, et les ralliements massifs de la droite à son panache supranational, ont révélé au grand jour. Il est difficile désormais de cacher  aux Français les forces centrifuges qui menacent de faire imploser  ce parti sans véritable colonne vertébraleLaurent  Wauquiez, candidat sans concurrents sérieux à la tête de LR,  a décidé de lui redonner une identité autour de valeurs  droitières qui font hurler plus ou moins fort  la grande majorité des apparatchiks euro-libéraux  de son camp. Mais M. Wauquiez estime que ce positionnement tactique (le mot sincère ne vient pas spontanément à l’esprit le concernant…) est la seule voie qui permettra de sauver les meubles, d’agréger le noyau dur de l’électorat de droite, tout en espérant plumer la volaille frontiste comme avait réussi à la faire le temps d’une élection  Nicolas Sarkozy en 2007.

    A l’heure  ou Laurent Wauquiez plagie grandement les discours frontistes sur les sujets centraux que sont l’immigration, l’Europe, la délinquance, les insécurités, la paupérisation de la France périphérique,  le  multiculturalisme, etc., Marine Le Pen l’a pris au mot. Invitée dimanche du Grand Jury-RTL- Le Figaro-LCI,  la présidente du FN   a ainsi déclaré: « quand j’entends le discours de M. Wauquiez aujourd’hui je me dis : après tout, s’il est sincère, compte tenu des propos qu’il tient, il devrait aller jusqu’à proposer une alliance politique. M. Wauquiez ne peut pas dire sincèrement la même chose que nous, et parfois avec des mots plus crus que les nôtres, et en même temps expliquer que nous devrions être au ban de la vie politique française – il faut être cohérent, il faut être logique. »

    Laurent Wauquiez est-il prêt à   «sortir de l’ambiguïté » ?  A sa façon c’est ce qu’il a fait hier à Paris lors d’une réunion publique:  « je le dis une bonne fois pour toutes, tant que je m’occuperai de notre famille Les Républicains, il n’y aura jamais d’alliance avec Marine le Pen. »  Comment expliquer cette position invariante vis-à-vis de l’opposition nationale  depuis les calamiteuses années Chirac ?  Lâcheté?  Conviction personnelle?  Engagements secrets?  Crainte de précipiter la disparition d’ un parti qui serait alors  déserté  par la très grande majorité de ses hauts responsables  qui n’ont pas les mêmes convictions que leur base électorale?

     Le Figaro   relate que  le macronien-juppéiste Maël de Calan, lui aussi candidat  à la présidence de LR pour obtenir quelques passages dans les médias,  a prévenu M. Wauquiez:  «Il y a une tentative de déstabilisation des Républicains par le Front National, dont il ne faut pas être les dupes. Marine Le Pen peut garder son alliance. Sa culture populiste qui consiste à dire à chacun ce qu’il a envie d’entendre n’est pas celle d’une culture d’un parti de gouvernement, comme le sont Les Républicains (sic). Ses idées: sortie de l’Europe, sortie de l’euro, antilibérales, xénophobes, identitaires, ne sont pas les nôtres. » Même son de cloche du maire de Meaux, l’inénarrable  Jean-François Copé(monsieur 0,3% lors des primaires de LR) qui a averti M.  Wauquiez dans Libération: « Je ne tolère aucune dérive vers le Front National (…).  Je ne veux pas que mon parti sombre dans un anti-européisme grotesque et devienne une sorte de Tea Party rabougri. » Tea party rabougri qui a puissamment contribué à la mobilisation des esprits, au  réarmement  intellectuel et moral  de la droite populiste-populaire aux Etats-Unis, soit dit au passage, et au final à l’élection de Donald Trump, mais c’est un autre sujet …

    Bien sûr, le directeur de campagne de Laurent Wauquiez, Geoffroy Didier,  a  lui aussi rejeté toute idée de rapprochement avec le FN :  « Marine Le Pen a perdu toute crédibilité. Elle en est à son baroud d’honneur, ou plutôt de déshonneur ». Une saillie qui ne manque pas de sel quand on se souvient d’un  parcours particulièrement tortueux,  riche en revirements de M. Didier (il fut membre du club de sarkozystes de gauche, La Diagonale, favorable au mariage homosexuel et au droit de vote des immigrés), qui sur ce point n’a rien à envier à la girouette Wauquiez, son nouveau mentor.

    Le dilemme est, on le sait, on ne peut plus simple et a été énoncé par Bruno Gollnisch, mais il est loin d’être le seul à le dire depuis fort longtemps. C’est l’alliance, au moins à la base,  dans les urnes, de la France conservatrice qui a plutôt voté Fillon et de la France des catégories populaires qui a plutôt voté Marine ou s’est réfugiée massivement dans l’abstention.  Deux France  pareillement matraquées, mais à des niveaux différents, par l’idéologie hors-sol libérale-libertaire et mondialiste. Deux France qui,  structurées, alliées  autour de valeurs communes (identité, tradition, souveraineté, libertés…)  pourraient  porter demain au pouvoir une véritable alternative nationale et patriotique.

    Il serait criminel  de ne pas faire en sorte que ces deux France-là se parlent, de ne pas tenter de les rapprocher, à commencer au  niveau local, de ne pas envoyer de signaux aux électeurs qui partagent avec ceux du FN de très nombreuses aspirations. Marine est à la hauteur des responsabilités qui sont les siennes, parfaitement dans son rôle en interpellant sur ce sujet M. Wauquiez ;  celui-ci  et ses amis  ont  dévoilé une nouvelle fois le leur en y répondant comme il l’ont fait…  

    https://gollnisch.com/2017/11/21/wauquiez-chirac-allie-de-revers-macronisme/