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Éric Zemmour : « La Françafrique, toujours supprimée, mais toujours de retour »
BILLET - « Il n'y a plus de politique africaine de la France » : tel est le message que le Président Macron a voulu faire passer lors de son premier voyage en Afrique. Eric Zemmour donne son analyse [RTL 30.11], comme toujours renseignée, lucide et éclairante. Elle diffère cependant quelque peu de la nôtre (cf. ci-dessus) parce qu'elle n'envisage pas - ce n'est pas son sujet - les raisons, les enjeux, les aspects positifs d'une politique africaine de la France qui serait bien conduite. Nous ne critiquerons rien, en revanche, car rien n'y est hélas inexact, de ce qu'Eric Zemmour a choisi d'exposer ici ... LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
« La Françafrique, c'est fini ». Le Président Macron l'a dit et répété. Tout le monde a compris. D'autant mieux que François Hollande, Nicolas Sarkozy, Jacques Chirac et François Mitterrand (lors de son discours de la Baule en 1991) l'avaient déjà dit. La Françafrique, cent fois tuée et enterrée. Mais tel le Phénix qui renaît cent fois de ses cendres.
Mais la Françafrique n'est plus ce qu'elle était. La Françafrique a une apparence : un groupe de pays africains, manipulés par l'ancien colonisateur qui, devenu puissance moyenne, se hausse du col sur les épaules du géant africain. Mais elle a une réalité : un instrument que les dirigeants africains utilisent habilement pour défendre leurs intérêts. -
Présentation d'un essayiste/reporter de droite: Sylvain Durain
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Comment répondre aux mensonges autour de la colonisation ? (argumentaire des Identitaires)
Les Identitaires publient des fiches argumentaires sur leur site web. Voici un extrait d’un douzième document qui propose de répondre aux mensonges autour de la colonisation.
Ils disent souvent : « Le pillage des colonies a permis le développement économique de la France ». Mais pourquoi le disent-ils ?
Prétendre que la France – et l’Europe d’une manière générale – a pillé sans vergogne ses colonies et s’est enrichie sur leur dos a deux effets : déresponsabiliser les anciennes colonies dans leurs échecs économiques, qui seraient imputables à la colonisation, et culpabiliser les Français de souche, coupables de s’être enrichis au détriment des peuples du Sud.
Pourquoi c’est faux ? La France importait massivement des matières premières, mais depuis d’autres pays européens ! Les importations depuis les colonies ont toujours été négligeables : en 1913, 0,1 % du coton, 3,2 % de la laine et 0,2 % de la soie importés en France venaient des colonies. Le charbon, vital pour l’économie française jusqu’aux années 1950, n’était pas produit par les colonies, qui devaient elles-mêmes en importer (Indochine exceptée). Même pendant la 1ère Guerre Mondiale ces importations ont été marginales : sur les 170 millions de tonnes importées, seules 6 provenaient des colonies.
Découvrir cette fiche-argumentaire : http://www.les-identitaires.com/2017/11/la-france-a-pille-lafrique-lors-de-la-colonisation/
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L’antisémitisme et la francophobie se développent davantage que le racisme anti-musulmans
André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé: « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
Nous savons qu’un racisme frappe des immigrés en général, et certains de culture musulmane en particulier. En revanche, il me semble nécessaire de parler d’autres racismes que l’on rencontre très fréquemment dans les cités, et dont nous ne voulons pas entendre parler : l’antisémitisme, devenu un marqueur identitaire pour beaucoup de jeunes musulmans, et la francophobie.
On entend souvent dire que la parole raciste antimusulmane s’est libérée. C’est bien mal connaître l’histoire récente de la France. Sans remonter à la période coloniale, il suffit de se souvenir des blagues racistes anti-arabes débitées par des chansonniers dans les années 1960. Les mêmes blagues, qui à l’époque ne choquaient pas grand monde, seraient regardées aujourd’hui comme autant d’incitations à la haine raciale, et les chansonniers traînés devant les tribunaux. Même les attentats n’ont, heureusement, pas provoqué de soulèvement de haine. Les réactions les plus visibles ont été la multiplication de dépôts de bougies, et quelquefois de peluches, en même temps que de déclarations enjoignant de ne pas faire d’amalgame avec la population musulmane. Et combien de « Vous n’aurez pas ma haine ! », adressés aux djihadistes, n’avons-nous pas entendus…
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Mélenchon qui se veut l'héritier de Robespierre
Le discours de Mélenchon du 25 novembre, était pétri, une fois de plus de contradictions aussi délirantes que cyniques. Mêlant universalisme et chauvinisme dans la plus pure tradition jacobine, il ne surprenait guère, au point de lasser l'auditeur le plus patient.
Mais cette fois, il est allé, sur un point précis trop loin. Beaucoup trop loin.
Le leader maximo de la France insoumise déployait en effet son talent oratoire en lever de rideau d'une convention de son mouvement. L'événement se situait en fin de semaine à Clermont-Ferrand. On n'y a pas appris seulement que cet homme providentiel envoyé au peuple de la vraie gauche par le grand architecte de l'Univers revendique l'étiquette de populiste.
On l'a également entendu réclamer sa part en tant qu'héritier direct légitime de Maximilien Robespierre.
Voici donc éclaircie la filiation de 1917. Voici clairement avoué l'arbre généalogique totalitaire complet de Pol Pot à Mao, de Staline à Lénine, Engels et Marx, remontant au jacobinisme triomphant de 1793, à Saint-Just et à l'Incorruptible.
Mais le Mélenchon revendique aussi au bénéfice de la mémoire de son idole un mérite erroné : celui d'avoir été l'homme de l'abolition de l'esclavage dans les colonies. Comme d'habitude, la gauche impose sa pétition de principe bien connue formulée par Clemenceau : la révolution est un bloc. Or, sur la question de l'esclavage cela est faux. Contre cette hideuse institution s'était créée en 1788 une Société des Amis des Noirs, qui disparaîtra en 1791 et ne réapparaîtra que sous le Directoire. Globalement dès 1790, cette association penche dans le sens du futur parti girondin, qu'on appelle alors brissotin, parti que massacrera la Terreur. Dictateur en 1793-1794 Robespierre, certes favorable à l'abolition, proclamera devant la Convention "périssent les colonies, plutôt qu'un principe". Il se heurtait en effet sciemment aux intérêts des représentants des Antilles et singulièrement de Saint-Domingue.
Rappelons donc au jacobino-bonapartiste Mélenchon qu'après Waterloo, c'est en 1815 l'Europe chrétienne entière qui décida à l'issue du congrès de Vienne d'abolir la traite. Contre celle-ci, et contre l'esclavage avaient lutté auparavant, le dominicain espagnol Bartolomé de las Casas dès le XVIe siècle et, par exemple, les jésuites du Paraguay au XVIIIe siècle. L'Europe pendant deux ou trois siècles a toléré le commerce dit du bois d'ébène, cela est regrettable, autant mais pas plus, que la torture judiciaire appelée question, la roue, la décapitation à la hache et autre atrocités archaïques.
S'agissant du commerce des esclaves, on stigmatise, à juste titre les acheteurs nord-américains. Depuis 1852, on l'on n'en finit pas de relire la Case de l'Oncle Tom, comme si les choses n'avaient pas évolué. On ne s'interroge guère sur la pratique et la doctrine esclavagistes de l'Empire ottoman et de ses semblables d'hier et d'aujourd'hui, en Arabie Saoudite notamment. On n'évoque jamais non plus dans ce trafic l'identité des vendeurs. Le fameux "bois d'ébène" ne tombait pas du siècle.
Or, aujourd'hui l'affreux trafic réapparaît, de façon indiscutable, notamment en Mauritanie et maintenant en Libye. Chacun sait que l'Europe n'y joue aucun rôle. OR M. Mélenchon se permet, dans son discours, lui le soi-disant "patriote", d'incriminer … la France. Attiser systématiquement la haine et le ressentiment contre la France autrefois coloniale fait partie de l'arsenal de ce pied-noir renégat qui mise, quoiqu'il s'en défende, sur le vote communautariste.
Ne prend-il pas la défense, de sa camarade Obono ? N'excuse-t-il pas le racisme anti-français ?
Certains rétorqueront qu'il baisse dans les sondages, que sa dernière prestation télévisée s'est révélée désastreuse, que les manifs qu'il tente d'organiser sont des échecs.
L'héritier de Robespierre en recul : tant mieux.
Hélas l'héritage de la Révolution demeure intact : un héritage de haine, d'égalitarisme niveleur et destructeur et de ressentiment.
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Défense - Armée de l’air : ce qu’il faut faire et ne plus faire
Les temps changent. La France doit songer sérieusement à se défendre. Les Français conscients le comprennent mieux. Encore faut-il avoir une vraie politique.
2007 Afghanistan, 2011 Libye, 2013 Mali, 2014 Levant, autant d’opérations lointaines où notre aviation, entrée dans l’ère du Rafale, s’est aguerrie, tout en absorbant réductions d’effectifs et restrictions budgétaires.
Politiquement vaines en Afghanistan, désastreuses en Libye, les premières interventions aériennes furent exemplaires quant à l’exécution tactique. Nécessaires et légitimes, d’autres opérations continuent maintenant au Levant et en Afrique.
En 2018 les forces aériennes stratégiques (FAS) remplaceront les derniers Mirage 2000 N par des Rafale. Parallèlement, la relève des vieux Boeing par des Airbus de ravitaillement en vol commencera. Comme le Rafale, ces avions polyvalents des Forces nucléaires sont souvent détachés pour des missions conventionnelles demandées par Paris.
Au fil des opérations, l’armée de l’air a acquis une expertise unique en Europe des processus et systèmes de conduite des opérations. Le centre de commandement du Mont Verdun à Lyon reçoit la situation aérienne sur les différents théâtres, comme les vidéos prises par les drones au confins du Sahara. Tout est retransmis instantanément par nos satellites militaires. Sans ôter au commandant local ses prérogatives, cette vision centralisée permet d’accélérer la décision et d’optimiser l’emploi des flottes entre Sahel et Levant.
L’éviction récente des Mirage 2000D d’Irak pour les reléguer au Mali, moins dangereux, a agité les cercles initiés. Ce chasseur bombardier, conçu dans les années 90 sans radar ni missile crédible, est aveugle et désarmé. Au lieu de pallier ces carences, on s’est saigné pour y installer la « liaison 16 ». En 2010, le scandale de cette liaison de données tactiques américaines obsolète, verrouillée par le Pentagone et pourtant intégrée sur tous nos chasseurs, éclatait discrètement (secret Défense oblige). Il y eut quelques bruissements vite étouffés au Palais-Bourbon et au Sénat et on en resta là. Perte pour La Défense : 500 millions. Sept ans plus tard, plus personne n’en parle.
Ces fautes ruineuses, une nouvelle génération de chefs mieux sélectionnée que celle de mai 68 ne les commettra pas et c’est tant mieux, car les projections budgétaires optimistes du président Macron n’ont pas dépassé le stade des promesses.
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Gare Montparnasse : la panne de Pépy - Journal du lundi 4 décembre 2017
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Contribuables associés révèle les 10 associations les plus subventionnées par l’Etat
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Les chiffres étaient passés inaperçus dans le lot de documents du projet de loi de finances pour 2018. En 2016 l’Etat aura versé aux associations 4,7 milliards d’euros de subventions. Et ce montant a doublé par rapport à 2015. Sur les près de 57 000 bénéficiaires, près de 900 associations reçoivent plus d’un million d’euros chacune.
C’est l’AFPA (l’association pour la formation professionnelle des adultes) qui reçoit le plus gros montant avec 154 millions d’euros.Elle a pourtant été critiquée par la Cour des Comptes pour sa gestion.
Ensuite, quatre associations spécialisées dans l’hébergement social et l’accueil d’immigrants totalisent 217 millions d’euros : COLLIA (anciennement Association de formation des travailleurs africains et malgaches), AURORE, FRANCE TERRE D’ASILE et EMMAUS SOLIDARITE.
Ces associations immigrationnistes sont ainsi financées par l’Etat pour encourager l’immigration et aider les clandestins à faire des recours en justice contre l’Etat !
Le Fonds de financement du dialogue social reçoit quant à lui 33 millions d’euros. Il permettra à huit centrales syndicales de se partager un pactole de 100 millions d’euros grâce à la nouvelle taxe syndicale imposée aux entreprises.
Il faut ajouter à ces subventions de l’Etat les commandes publiques et les aides des autres collectivités territoriales.
La seule Mairie de Paris a distribué en 2015 quelques 310 millions d’euros aux associations (soit 140 € par habitant). En définitive, l’INSEE estime à 47 milliards d’euros la dépense publique totale dont bénéficient les associations.
La sous-traitance associative de missions de service public ne va pas sans poser quelques problèmes…
Le contrôle des dépenses par le Parlement est aléatoire et les entorses au principe de neutralité du service public sont fréquentes. Ainsi la Ligue de l’enseignement qui reçoit 27 millions d’euros n’a pas hésité en 2015 à appeler à faire barrage au Front national. Quant à France Terre d’Asile, son idéologie est clairement affichée de promouvoir l’asile sans limite.
Dans le but de mettre un terme au gaspillage public, Contribuables Associés suggère une réduction de 50 % des subventions et un contrôle renforcé.
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Dimanche prochain, 10 décembre, on se retrouve à la Table ronde de Terre et peuple à Rungis