Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • La Turquie d'Erdogan un danger pour l'occident

    6a00d8341c715453ef01b7c948a5f0970b-320wi.jpgDepuis quelque dix ans votre serviteur s'emploie à souligner la dérive annoncée d'Erdogan aujourd'hui président. Les faits ont donné raison à Cassandre. L'occident a longtemps admiré ce pays comme continuateur de la laïcité et de l'européanisation. On a cru définitives les conceptions de Mustafa Kemal. Or, cette illusion ne peut plus être entretenue innocemment. Elle n'aveugle plus que les gens désinformés par les laudateurs et les obligés de son gouvernement.

    Maintenant, depuis le 20 janvier à 14 heures GMT, et c'est une opération militaire qui se déroule. Elle confirme l'objectif profond du mégalomane d'Ankara. L'armée turque opère en territoire syrien, contre Afrin d'abord puis contre Azaz. Avec une incroyable impudeur cette agression a été gratifiée du nom d'Opération Rameau d'Olivier.

    Sous prétexte de combattre le terrorisme elle attaque donc, à Afrin, les Kurdes de Syrie. Chacun devrait se souvenir qu'il s'agit en l'occurrence des héros, combattants et combattantes, qui furent les libérateurs de Kobané en janvier 2015.

    Sous n'importe quel prétexte, Erdogan avance ses pions. On pourrait de ce point de vue saluer le professionnalisme cynique de la diplomatie turque. Elle dissimule à peine son but véritable, de moins en moins caché, la restauration de l'empire ottoman.

    Et la présente pénétration en territoire syrien, peut être considérée comme un prélude à la conquête.

    Le 21 janvier devant ses partisans enthousiastes le président dictateur turc annonçait qu'il ne reculerait pas, se prévalant d'un hypothétique soutien diplomatique de Moscou, ennemi héréditaire pourtant de la Sublime Porte.

    Il fait référence à un entretien du 12 janvier entre son ministre des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu et son homologue russe, Sergueï Lavrov. Cette réunion est censée avoir défini une position commune russo-turque dans la guerre de Syrie.

    Depuis, lui-même plus prudent que ses interlocuteurs, Sergueï Lavrov a surtout fait référence aux désaccords avec les Américains. Dans sa dialectique coutumière ceci est supposé tout justifier.

    Mais il a surtout démenti l'hypothèse que Moscou se retirerait de la région, ayant toujours entretenu des liens privilégiés avec divers partis kurdes.

    Cette situation semble d'autant plus paradoxale cependant que la Turquie demeure toujours membre de l'OTAN.

    Peu nombreux sont hélas en occident ceux qui mesurent la menace associée à la Turquie d'Erdogan que l'on retrouve aussi associée à la plupart des dossiers de l'immigration illégale.

    En 1946, "alors que le kémalisme fascinait une partie des élites européennes", note le chroniqueur alsacien Charles Haegen l’historien René Grousset (1885-1952) énonçait "des vérités que le nouveau Sultan n’aimerait pas entendre. (1)⇓"

    Sur les effets dévastateurs de la domination turque, Grousset écrivait : "Ce que les Osmanlis apportaient en terre européenne, c’était la rupture brutale du développement culturel. Dans les pays chrétiens où leur régime s’imposa, toute pensée libre, et tout progrès scientifique et intellectuel furent pour longtemps arrêtés. Aucun affranchissement des consciences ou des sociétés ne devint possible. Les institutions politiques ne purent s’élever au-dessus du plus primitif despotisme. Une partie de la population européenne se trouva retranchée de l’Europe. (2)⇓"

    Le 6 janvier, le quotidien Le Monde titrait : "Toujours plus isolé diplomatiquement, le président turc doit impérativement renouer avec les pays de l’Union européenne."

    Ceci était censé illustrer et finalement défendre la démarche très suspecte de Macron recevant Erdogan.

    Le 12 décembre à Istanbul, Erdogan accueillait une réunion des 57 pays de l'Organisation de la Conférence Islamique regroupant tous les pays majoritairement musulmans. Leurs représentants étaient convoqués par Ankara, dans l'ancienne capitale des sultans-califes, sous prétexte de définir une position commune à propos de Jérusalem. La Turquie n'exerce, en effet, pas seulement une présidence symbolique ou tournante de cette Organisation, elle se considère comme le chef de file naturel du monde islamique.

    Le 6 janvier le ministre des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu se congratulait en compagnie de Sigmar Gabriel, son homologue allemand. On se proposait d'œuvrer pour le rapprochement germano-turc, assurant un rapprochement avec l'Union européenne.

    Le 7 janvier le président tournant actuel du Conseil européen, le Bulgare Borissov rencontrait Erdogan à Istanbul. Ils ont appelé à la normalisation du dialogue entre Ankara et Bruxelles. Symboliquement le président turc s'est rendu dans l'église bulgare de l'ancienne Constantinople qu'il a autorisé à restaurer.

    On peut donc se poser cette question, que l'on devine politiquement incorrecte: "que serait-ce si Erdogan était en vérité "toujours plus isolé diplomatiquement isolé" comme le prétend Le Monde ? (3)⇓"(3)

    JG Malliarakis

    À lire en relation avec cette chronique

    "La Question turque et l'Europe" par JG Malliarakis à commander en ligne ou par correspondance en adressant un chèque de 20 euros aux Éditions du Trident, 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris.

    Apostilles

    1. cf. Charles Haegen in L’Ami hebdo daté du 21 janvier.
    2. dans son livre Bilan de l’histoire, préface de Robert Aron, réédition par Desclée de Brouwer, Paris, 1991, cité par Haegen.
    3. cf. La chronique Tour du Monde de Philéas Fogg Présent N° 9030 du 17 janvier p. 7.

    http://www.insolent.fr/2018/01/la-turquie-derdogan-un-danger-pour-loccident.html

  • Vers le début d'une union des droites pour les européennes ?

    6a00d83451619c69e201bb09ebf329970d-320wi.jpgMarine le Pen ne souhaitant pas conduire la liste FN aux européennes de 2019, l'idée de David Rachline, responsable du pôle communication du FN, de proposer à Nicolas Dupont-Aignan la tête d'une liste souverainiste rassemblant les candidats FN et DLF consisterait une première assez remarquable :

    "David Rachline, maire FN de Fréjus, « souhaite » travailler avec Nicolas Dupont-Aignan. L’ancien directeur de campagne de Marine Le Pen à la présidentielle s’est dit favorable ce mardi dans l’Instant Politique sur FranceInfo à ce que le leader de Debout le France soit la tête de liste du Front national pour les élections européennes en 2019.

    « Je pense que cela pourrait être une des idées dont nous discuterons ensemble. Ce n’est pas aberrant au moment où nous souhaitons rassembler plus large », a expliqué David Rachline au journaliste Gilles Bornstein. « Nous devons faire face au pôle des européistes rassemblés autour de Macron, il nous faut donc nous aussi être en mesure et en capacité de rassembler autour des patriotes et des souverainistes », a-t-il ajouté.

    Un article assez complet du Figaro analysait récemment les raisons pour lesquelles il n'y jamais eu de véritable rassemblement souverainiste :

    "(...) C'est précisément la dispersion qui a toujours signé la faiblesse du courant souverainiste. Son chemin de croix sur la voie du rassemblement ne date pas d'hier: les échecs de Philippe Séguin et de Jean-Pierre Chevènement à rassembler au-delà de leur cercle politique et à séduire massivement en sont les plus insignes exemples. Pour s'en convaincre, il suffit aujourd'hui même d'observer la poussière de chapelles souverainistes dont les chefs, divisés qu'ils sont dans leurs querelles d'égo, n'égalent par ailleurs ni en hauteur de vue ni en compétence technique leurs augustes quoique malheureux prédécesseurs." 

    Lorsqu'on sait qu'Alain Juppé n'exclut pas de participer à une liste commune avec LREM et que LR n'arrive pas à se positionner de manière cohérente sur l'Union européenne, un boulevard s'ouvre effectivement pour une liste unique des souverainistes, même si Florian Philippot espère jouer également sa carte.

    Espérons que la bataille des ego et l'enjeu des rétributions financières attachées aux postes de députés européens ne viennent pas gâcher ce premier élan... Les électeurs ne leur pardonneraient pas !

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Craquements dans l'État jacobin

    6a00d8341c715453ef01b8d2d1fb34970c-320wi.jpgDeux séquences auront permis, coup sur coup, ces dernières semaines de mesurer la fragilité du modèle jacobin. L'édifice, vieux de plus de deux siècles, semble ne plus survivre que par la pusillanimité de ses adversaires.

    La décision de renoncer à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, prise par l'État central, tourne le dos à plus de 50 ans de piétinement. Elle aura été annoncée le 17 janvier par le chef du gouvernement, alors que, la veille encore, on en attribuait la maîtrise au chef de l'État.

    Très majoritairement, en dépit de quelques voix discordantes, et depuis des années, les représentants élus de ce qu'on appelle le Grand Ouest avaient privilégié la perspective de l'aboutissement de ce projet. Leur avis a été bafoué et nombre d'entre eux ont d'ores et déjà exprimé leur amertume en des termes politiques dont nos dirigeants gagneraient à se préoccuper.

    Quelques jours auparavant, un ébranlement d'un autre genre a été confirmé en Corse. Les nationalistes locaux y ont remporté le 10 décembre une victoire électorale incontestable.

    Des poids lourds du gouvernement, comme Christophe Castaner ou Marlène Schiappa, étaient pourtant venus soutenir la liste Orsucci. Or, celle-ci n’est arrivée, au premier tour le 3 décembre, qu’en quatrième position. Une telle contre-performance, le discrédit infligé aux représentants du clanisme et la progression considérable de l'abstention, soulignent le recul de l'adhésion des Corses, non seulement au gouvernement, mais plus encore au régime.

    Dans une île dont les ressortissants sont connus pour avoir le sang chaud, le cas risque fort de passionner le débat. On parle déjà d'une révision constitutionnelle qui porteraient sur les articles 72, 73 et 74. Cette perspective semble convenir à Jean-Guy Talamoni, le président indépendantiste de l'assemblée corse.

    Or, durant la campagne présidentielle, le 7 avril 2017 à Furiani, le candidat Macron avait évoqué la piste d'une telle révision. Il l'a rappelé début janvier à l'Élysée, en marge de ses vœux à la presse.

    En tout état de cause l'exécutif de collectivité unique de Corse a bien été installé le 2 janvier. Il s'appuie sur l'alliance désormais clairement majoritaire, à hauteur de 56 % des suffrages, entre nationalistes partisans de l'indépendance et partisans de l'autonomie.

    Trois de leurs revendications, – la co-officialité de la langue corse, l'amnistie des prisonniers politiques et la création d'un statut du résident corse, – avaient fait l'objet de réserves exprimées, le 12 décembre, par le Premier ministre Édouard Philippe. Selon celui-ci, les réformes ne seraient possibles que dans le cadre formel de la constitution centraliste.

    On n'oubliera pas cependant qu'en 2013, une tentative de fusion des trois collectivités en Alsace avait été conçue dans le respect timide des carcans jacobins. Or, la procédure choisie a conduit au rejet d'une réforme pourtant supposée répondre à une demande identitaire bien légitime.

    En Limousin, Macron avait montré la désinvolture avec laquelle nos technocrates centralistes traitent cette « France périphérique [qui] a besoin de protection et de permanence »(1)⇓. À La Souterraine, le 4 octobre, le président de la République avait élégamment suggéré que "certains, au lieu de foutre le bordel" feraient mieux d'aller chercher du travail chez Constellium à Ussel. Soit à 140 km de distance et 1 h 55 minutes de temps de trajet. Un tel mépris e doit être hélas considéré comme représentatif de l'attitude des élites qui nous gouvernent.

    N'oublions jamais que De Gaulle, en avril 1969, moins d’un an après le raz-de-marée électoral consécutif aux désordres de 1968, fut amené à quitter le pouvoir, butant sur un projet de régionalisation, lequel déplaisait à la classe politique centraliste.

    Dans les films catastrophes qui se respectent, les premiers craquements de l'orgueilleux gratte-ciel doivent être considérés comme les annonces d'un sort funeste. Peu nombreux apparaissent ceux des personnages qui, sur le moment, s'en inquiètent. Mais, à leur suite, le scénario déploie sa logique. 

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. cf. Gérald Andrieu in Le Figaro du 5 décembre 2017. Auteur du livre Le Peuple de la frontière, Gérald Andrieu, après avoir sillonné les routes de l’est du pays à la rencontre des Français, appelait le président à prendre en considération ce « peuple de la frontière ».

    http://www.insolent.fr/

  • Piotr Gliński, vice-Premier ministre de Pologne : "La croix chrétienne symbolise notre culture"

  • Bernard Connolly et l'effondrement des nations européennes


    En 1995, Bernard Connolly, économiste formé à Oxford, est haut fonctionnaire britannique de la Commission européenne. Fonctionnaire de catégorie A4, il touche un salaire de 560 000 francs par an. Dans les immeubles de l’administration de Bruxelles, Bernard Connolly participe à la mise en place de la monnaie unique. Sa mission consiste à suivre l’évolution des politiques monétaires dans les États membres de l’Union européenne et à analyser les implications nationales de la mise en œuvre de l’Union européenne et monétaire. Bernard Connolly est l’un des personnages les mieux placés pour nous parler de l’euro !
    Il rédigea un ouvrage intitulé The Rotten Heart of Europe. The dirty war for Europe’s money (Le cœur pourri de l’Europe. La sale guerre pour la monnaie européenne) qu’il fit publier sans l’autorisation préalable de son autorité hiérarchique. De nombreux extraits de ce livre furent diffusés dans le Financial Times. On reprocha à Bernard Connolly d’avoir révélé les futurs dégâts sociaux qu’occasionnerait l’euro. Il ne devait pas rendre public les objectifs recherchés par les familles oligarchiques à l’origine du projet de l’euro et de l’Union monétaire européenne. "Dès 1995, avant même l’introduction officielle de la monnaie unique, l’auteur conclut que le futur euro est le coeur pourri de l’Europe. La devise européenne est préparée de telle façon qu’elle risque de conduire à un violent conflit franco-allemand. (...) L’auteur mitraille Jacques Delors, les eurocrates, Mitterrand, Helmut Kohl et son entourage, John Major et les euro-enthousiastes britanniques, les politiciens danois, les hommes de Felipe Gonzalez, les responsables italiens, les Irlandais. Il n’est jamais plus en verve que lorsqu’il décrit les hauts fonctionnaires français abominables énarques, et il soigne tout particulièrement l’ancien directeur du Trésor, Jean-Claude Trichet, aujourd’hui gouverneur de la Banque de France, manifestement sa bête noire". (source : La Tribune, 26.06.1996.)
    Il laissait entendre que les hauts fonctionnaires et les experts des différents pays passaient des arrangements les uns avec les autres sans prévenir leurs ministres, que les commissaires de Bruxelles constituaient une nouvelle caste très dangereuse. Mais tout cela ne rappelle t-il pas ce que disait V. Boukovsky lorsqu’il établissait des parallèles judicieux entre l’Union européenne et l’Union soviétique ?
    Bernard Connolly annonce une lutte de pouvoir sans précédent entre l’Allemagne et la France. Les leaders de ces deux pays savent que détenir le contrôle de la monnaie européenne, c’est détenir le pouvoir sur leur propre avenir économique et aussi sur celui du reste de l’Europe.

  • La Suisse : une descente aux enfers

    geneve-suisse-588x330.jpg

    Par Anatoly Livry, philosophe et homme de lettres, auteur de plusieurs livres parus à Paris et à l’étranger, lauréat de trois prix internationaux, russe, américain et helléniste publié depuis 2003 par le Bulletin de l’Association « Guillaume Budé » – géré par l’actuel directeur de la faculté d’Études grecques de Paris 

    Nous avons reçu la dernière publication de Dr Anatoly Livry parue en langue française dans Geopolitika, la revue du professeur Alexandre Douguine, conseiller en géopolitique du Kremlin.

    Ce que des ignares appellent le « progrès civique » n’est en fait qu’une accélération d’une dégradation spirituelle et donc étatique tellement rapide qu’un homme du Système ne parvient pas du tout à la discerner. Sa mise à mort et celle des siens s’opèrent sous ses yeux stupides sans qu’il ait ne serait-ce que l’idée de vouloir y échapper. Dès lors, l’attitude de ceux qui voient et parviennent à prédire le désastre inévitable, agissant donc contre une puissance meurtrière implantée au sommet de nos États, doit consister en une simple éducation des leurs ainsi qu’en de rares tentatives de prévenir les sociétés de leur disparition en espérant que, cette fois-ci, ils seront entendus. Espoir tout à fait vain, il faut l’admettre avec lucidité.

    Il y a maintenant à peine plus de deux ans, dans une publication parisienne qui se révèle aujourd’hui prophétique, j’ai tenté d’alerter ma patrie d’adoption, la Suisse, quant à l’inévitable guerre civile qui la dévastera si la Confédération helvétique continue d’être submergée par des tribus afro-asiates. Voici ce que j’écrivais :

    « C’est la “tactique du voleur chinois” : le criminel entre dans votre boutique et déplace par des mouvements imperceptibles l’objet convoité vers la sortie ; une fois près de la porte, il s’en saisit et se sauve. Or la Suisse a accepté, voire partiellement assimilé sur son sol, des populations issues de pays dépendant depuis des siècles de la culture européenne et germanique. Avec l’Afrique et l’Asie qui s’abattent actuellement sur elle, elle sera désarmée, car elle n’aura aucun moyen pour communiquer avec ces allogènes que les journaux helvétiques du Système montrent, dans un effort de manipulation, nettoyer les chemins suisses avec des râteaux. Quelle image d’Epinal ! Certes, les envahisseurs se tiennent calmes pour l’instant, car, réfugiés statuaires, ils perçoivent le minima social suisse. Il faut qu’en Suisse, l’on soit conscient que ce minima social helvétique surpasse le traitement officiel du chef d’état-major éthiopien ou du président du Mali ! Tant que la Suisse aura la possibilité d’injecter ces sommes monstrueuses – qui, par ailleurs, créent un appel d’air pour des tribus d’Erythrée –, elle connaîtra une certaine paix civile, qui ressemble cependant plus à une anesthésie temporaire. Mais dès que l’argent manquera (car les élites ne font plus confiance aux banques suisses qui ont perdu la guerre financière face aux Etats-Unis) ou dès que se formeront différentes communautés allogènes sur le sol helvétique lesquelles pourront dès lors faire chanter le pouvoir fédéral (regardez les crimes raciaux en France commis quotidiennement dans les zones de non-droit où la police n’ose se rendre), ce sera la fin de la Confédération helvétique ! »

    Or il s’est écoulé un temps insignifiant à l’échelle de l’histoire européenne et ma prévision se révèle totalement exacte : même l’un des pays les plus riches du globe, ne souffrant ni de la monnaie unique ni de la participation dans les soviets dits européens de Bruxelles, ne parvient à nourrir les hordes d’envahisseurs se comportant sur son sol comme sur des territoires conquis, imposant dès lors leur volonté d’une manière de plus en plus insolente, apostrophant les autochtones par le fameux « Vae victis ! » déclamé en dialectes érythréen, kabyle ou albanais.

    À ce stade-là, il suffit de porter notre regard vers la France voisine qui vient d’intégrer les dispositions de l’état d’urgence dans la législation « ordinaire » de la République. Tout comme en France, des enclaves composées exclusivement de populations allochtones verront le jour en Suisse, avec la complicité de quelques élus irresponsables. Ensuite, ces no-go zones se livreront des guerres entre elles, marquant leurs frontières par l’incendie de maisons et de voitures que l’État collaborateur évitera naturellement de comptabiliser dans les frais de l’invasion car le solde du Grand Remplacement doit obligatoirement être positif pour satisfaire les manipulateurs de statistiques (ce qui est un pléonasme). Pour terminer, ces endroits ayant désigné leurs maîtres étrangers par la lutte interethnique deviendront un État dans l’État, influençant la politique nationale suisse (politiques religieuse, financière, linguistique, militaire, culturelle, etc.), tout comme cela se passe dans les nations qui se sont laissé submerger précédemment – la France, la Belgique, la Suède ou l’Italie. In summa, une lutte à mort est menée contre les nations blanches de l’Eurasie par une poignée de créatures étant parvenues au pouvoir planétaire que nul n’ose plus leur disputer, et ce, avec une complicité engagée des pseudo-élites universitaires, surtout de ceux que l’on appelle la « droite » académique subvertie par un trotskysme pratiquant le terrorisme intellectuel depuis plusieurs générations et ayant utilisé pour la démolition des nations indoeuropéennes chaque tendance doctrinale, depuis Foucault jusqu’à Soljenitsyne. Ce que subissent les peuples blancs depuis l’Écosse jusqu’à Vladivostok, ce n’est nullement une attaque religieuse, mais une tentative d’anéantissement raciste – les dieux, nous le savons depuis Xénophane (de Colophon), ne sont que les images des ethnies qui les portent dans leur conscience génétique : « Les Ethiopiens disent de leurs dieux qu’ils sont camus et noirs, les Thraces qu’ils ont les yeux bleus et les cheveux rouges » (21 B 16 DK).

    Au fil des années, je suis parvenu à créer un séminaire universitaire unique en son genre : en analysant les centaines de dénonciations et d’« expertises » du Conseil national des universités (CNU) français qui, à l’origine, visait exclusivement à faire étouffer dans un microcosme franco-français mes découvertes sur « Nabokov le nietzschéen » (Anatoly Livry, Nabokov le nietzschéen, Paris, Hermann, 2010, 212 p.) et Tête d’Or de Claudel hypostase de Julien l’Apostat (1), j’ai réussi à dresser une généalogie du désastre universitaire européen, allant de l’Institut de France jusqu’aux fonctionnaires hystéro-trotskistes portant le titre de professeur universitaire. Au terme de cet enseignement, j’offre la solution – peut-être unique – pour notre univers héritier de l’hellénisme pagano-chrétien, posant les bases d’une contre-révolution spirituelle salutaire. Il serait peut-être temps que je sois entendu…

    Dr Anatoly Livry 17/01/2018

    Note :

    (1) Anatoly Livry, « Tête d’Or et Hélios Roi, la rupture du Cercle de l’Eternel Retour », Bulletin Guillaume Budé, l’Association d’Hellénistes et de Latinistes françaisresponsable de l’édition : professeur Alain Billault, alors directeur de la Faculté d’Études grecques à Paris IV- Sorbonne, Paris, 2008 – 2, p. 167-193. Exposé effectué dans le cadre du colloque « Écrivains du sacré » organisé par la Faculté de la littérature comparée de Paris IV-Sorbonne où Anatoly Livry fut invité à intervenir par le professeur Dominique Millet-Gérard, membre du conseil d’administration de l’Association Guillaume Budé, en février 2007.

    https://www.polemia.com/la-suisse-une-descente-aux-enfers/

  • LE CONSEIL MUNICIPAL DE STRASBOURG DEMANDE LA FERMETURE DE L'ARCADIA, LE LOCAL DU BASTION SOCIAL !

    25139058_1746493698696017_947280675_o-660x330.jpg

    Steven Bissuel, président du Bastion Social. Cliquez ici

    Le maire socialiste de Strasbourg Roland Ries, ardent défenseur du droit des étrangers, ainsi que ses amis/soutiens demandent la fermeture de l'Arcadia et la dissolution du Bastion Social pour des motifs complètement fallacieux.

    Ces politiques savent que nous faisons le travail qu'ils ont été incapables de réaliser pendant des décennies, bien installés dans leur place grassement payée.

    Ils savent, Roland Ries en tête, que nous sommes la voix du peuple, ce peuple qu'ils font mine d’écouter à l’occasion des échéances électorales afin de renouveler leur mandat. Ils ont peur de notre ascension et ont raison !

    A l’heure où les représentants de la ville de Strasbourg demandent la fermeture de notre local, des espaces d'extrême-gauche comme le Molodoï sont subventionnés à hauteur de 23 000€ par an depuis des décénnies (ce lieu dont les travaux de rénovation ont par ailleurs été financés à hauteur de 500 000€ d’argent public !) avec la complaisance de la caste politique locale. Rappelons au passage que le Bastion Social et son antenne strasbourgeoise sont intégralement auto-gérés tant financièrement que politiquement, et ne fonctionnent qu’avec l’aide et la contribution de ses membres et de ses sympathisants… le tout pour servir le bien commun et agir sur la politique locale !

    Nous sommes l'alternative aux technocrates à la solde du mondialisme destructeur des identités, aux de défenseurs du politiquement correct et aux élites complètement déconnectées des réalités des Français !

    Il y a des Français qui ne se rendent pas !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Grand Texte XXXVIII • Charles Maurras : : « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ... »

    4111902136.pngLe texte de Maurras que nous publions aujourd'hui date de la fin de sa vie. Il est extrait d'un livre - Votre bel aujourd’hui - publié après sa mort. L'époque à laquelle il l'écrit est la France de Vincent Auriol, de la IVe République, des lendemains de la Libération. C'est aussi le temps de son ultime captivité, où il songe à l'avenir de la France et des idées qui ont été la matière de toute sa vie.

    Justement, le texte qui suit nous parle ; il tombe, si l'on peut dire, à point nommé, au moment précis où toutes les composantes du Système s'emploient à nous prêcher, à nous seriner même, en tout cas à nous imposer, les dogmes mondialistes, européistes, immigrationnistes, consuméristes ... Pour construire une France hors sol, une société liquide, multiculturelle et diversitaire, noyée dans le grand marché mondial.

    Maurras oppose à cette « politique » une conception radicalement autre. Il leur oppose la France réelle, fait d'histoire, fait de naissance et, avant tout, dit-il, phénomène de l'hérédité. Ici, nous sommes au cœur du débat d'aujourd'hui. Ce débat est maintenant largement ouvert. En Europe même, les patries ne s'effacent pas, nombre de nations resurgissent, s'opposent au nivellement. Comme sur les autres continents. En ce sens, c'est le triomphe de  Maurras.  Lafautearousseau          

    Charles Maurras, Votre bel aujourd’hui, Paris, Librairie Arthème Fayard, 1953

    « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ; ce sont des autels et des tombeaux ; ce sont des hommes vivants, père, mère et frères, des enfants qui jouent au jardin, des paysans qui font du blé, des jardiniers qui font des roses, des marchands, des artisans, des ouvriers, des soldats, il n’y a rien au monde de plus concret.

    Le patriotisme n’est pas seulement un devoir. C’est un plaisir. « Pour ma part, disait Ulysse aux bons Phéniciens, je ne sais rien de plus agréable à l’homme que sa patrie. » Il le disait d’un pauvre rocher sur la mer. Comment parlerons-nous de la nôtre ? En est-il de plus belle, plus digne d’être défendue ? Qui, un jour se penchant dans l’embrasure d’une haute colline ou vers quelque vallon ouvrant sur le fleuve et la mer, ne s’est pas arrêté, suspendu, presque sidéré par un chœur imprévu de couleurs et de formes demi-divines ?…

    La patrie est une société naturelle ou, ce qui revient absolument au même, historique. Son caractère décisif est la naissance. On ne choisit pas plus sa patrie – la terre de ses pères – que l’on ne choisit son père et sa mère. On naît Français par le hasard de la naissance. C’est avant tout un phénomène d’hérédité.

    Les Français nous sont amis parce qu’ils sont Français ; ils ne sont pas Français parce que nous les avons élus pour nos amis. Ces amis sont reçus de nous ; ils nous sont donnés par la nature… Rien ne serait plus précieux que d’avoir des Français unis par des liens d’amitié. Mais, pour les avoir tels, il faut en prendre le moyen et ne pas se borner à des déclarations et à des inscriptions sur les murs.

    Certes, il faut que la patrie se conduise justement. Mais ce n’est pas le problème de sa conduite, de son mouvement, de son action qui se pose quand il s’agit d’envisager ou de pratiquer le patriotisme ; c’est la question de son être même, c’est le problème de sa vie ou de sa mort… Vous remercierez et vous honorerez vos père et mère parce qu’ils sont vos père et mère, indépendamment de leur titre personnel à votre sympathie. Vous respecterez et vous honorerez la patrie parce qu’elle est elle, et que vous êtes vous, indépendamment des satisfactions qu’elle peut donner à votre esprit de justice ou à votre amour de la gloire. Votre père peut être envoyé au bagne : vous l’honorerez. Votre patrie peut commettre de grandes fautes : vous commencerez par la défendre, par la tenir en sécurité et en liberté.

    Le patriotisme n’a pas besoin d’un idéal, socialiste ou royaliste, pour s’enflammer ; car il naît de lui-même, du sang et du sol paternels. Ce qu’il faut saluer, c’est le suprême sacrifice de la vie fait sur le sol qu’il s’est agi de défendre. Ce sol sacré serait moins grand, moins cher, moins glorieux, moins noble et moins beau si les Français de toute origine et de toute obédience n’y payaient pas en toute occasion nécessaire la juste dette de leur sang. Plus haut que l’armée et que le drapeau, plus haut que la plus fière conscience de la patrie, vit la patrie même, avec les saintes lois du salut public. Ce sont elles qui font consentir à de durs sacrifices pour défendre l’intégrité du reste et préserver son avenir. Qu’elle vive d’abord ! »  

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/