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PERCÉE DES PATRIOTES LORS DES ÉLECTIONS AU TYROL
Les deux partis politiques participant au gouvernement autrichien, les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les patriotes du FPÖ, ont fait face, ce dimanche 25 février 2018, au scrutin pour le Parlement du Tyrol, un des neufs États composant le pays.
Ces deux formations ont largement progressé. L’ÖVP, parti dominant en cet endroit, accroît son score de 5 % par rapport au scrutin de 2013 et obtient plus de 44 % des voix. Le FPÖ perce et décroche 15,5 %, soit une amélioration de 6 %.
Les sociaux-démocrates du SPÖ arrivent en deuxième position avec plus de 17 %, soit un gain de 3,5 %. Les écologistes reculent de 2 % et tombent à un peu plus de 10,5 %. La liste Fritz – désirant renouveler la classe politique et s’opposant au centralisme de l’État autrichien -, en très léger recul, stagne au-dessus des 5 %. Le parti libéral NEOS fait son entrée au Parlement du Tyrol en dépassant le seuil des 5 % nécessaires – à moins d’obtenir un mandat direct dans une des circonscriptions électorales – afin d’avoir des élus.
Les sociaux-chrétiens, disposant de 17 sièges sur 36, ont la possibilité arithmétique de choisir de gouverner avec un des cinq autres partis présents au sein de la nouvelle assemblée.
Lors de la campagne, le candidat de tête du FPÖ Markus Abwerzger a été victime d’une manipulation, qui a été finalement éventée, de la télévision publique autrichienne ORF (Österreichischer Rundfunk). De fausses affiches du parti ont également été placées à différents endroits afin de lui nuire.
Si les écologistes ont pu sauver les meubles en permettant, arithmétiquement, que la coalition sortante au Tyrol, regroupant les sociaux-chrétiens de l’ÖVP et les écologistes, puisse être reconduite, ce scrutin constitue néanmoins, pour ce parti qui ne siège plus au sein de la Chambre autrichienne des députés à Vienne depuis les élections législatives de 2017, une victoire à la Pyrrhus car le recul au Tyrol, où les écologistes deviennent la quatrième force politique derrière le FPÖ, les prive d’un sénateur au niveau national et, par conséquent, du statut de groupe parlementaire et donc, une nouvelle fois, d’argent public.
Le 28 janvier 2018, lors du scrutin pour le Parlement de Basse-Autriche, l’ÖVP avait régressé très légèrement, perdant sa majorité absolue en nombre de voix, mais pas en sièges, alors que le FPÖ progressait très fortement en doublant presque son score et en atteignant un peu moins de 15 %. Le candidat de tête du FPÖ Udo Landbauer avait également été attaqué médiatiquement.
Les prochaines élections auront lieu le dimanche 4 mars 2018 en Carinthie, qui était autrefois le bastion du gouverneur patriote Jörg Haider, décédé en 2008. Le FPÖ devrait, selon les sondages d’opinion, également y faire une percée.
Les premiers scrutins de l’année 2018 en Autriche montrent que, pour le moment, les deux partis gouvernementaux tirent leur épingle du jeu et ne sont pas sanctionnés par les électeurs lors des scrutins pour les Parlements des différents États.
Lionel Baland Écrivain et journaliste belge francophone Son blog -
Le mandat de Macron n'est pas celui de ses promesses électorales…
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Politique d’abord… pour une nation enracinée
Le journaliste Arthur Berdah du Figaro, qui s’est attaché comme beaucoup de ses confrères aux pas d’Emmanuel Macron pendant les treize heures de sa visite au salon de l’agriculture samedi, a relevé dans son compte-rendu sur twitter que celle-ci ne fut pas un long fleuve tranquille. Le chef de l’Etat a su s’aménager des phases apaisées de dialogue (avec des agriculteurs-acteurs sélectionnées en amont ?) mais il a été aussi «abondamment sifflé par des agriculteurs mécontents». «L’échange, a été très tendu entre Emmanuel Macron et les céréaliers, à tel point que ce sont eux qui lui ont demandé de se calmer. La remarque agace encore plus le président : Vous me sifflez dans le dos ; vous me donnez des leçons, assène-t-il. Macron réagit aux sifflets : Ceux que je crains le plus, c’est pas les zigues qui sont à 500 mètres planqués ( en fait maintenus délibérément à distance par les services de sécurité, NDLR) qui utilisent des sifflets – ceux-là dès que vous allez les voir ils se dégonflent (mais il n'a pas été les voir, NDLR). Ceux qui ont même plus l’énergie de protester, c’est ceux-là qui m’intéressent» (sic). Le frontiste Jean Messiha s’est ému pour sa part du «mépris» et de la «condescendance» manifestés par ce dernier alors que «le monde agricole souffre d’une globalisation encouragée par Macron ; les agriculteurs peinent se meurent à petit feu et l’autre Maharadjah vient l’engueuler du haut de sa rutilante suffisance. On se retient…»
On se retient également après l’annonce du tribunal administratif de Nice qui, à la demande des habituels groupuscules et officines immigrationnistes rapporte notamment L’Express, «a contesté vendredi le refus d’entrée en France de 19 mineurs africains non accompagnés (…). Attaqué depuis des mois et déjà pris en défaut par la justice administrative à plusieurs reprises, le préfet Georges-François Leclerc était venu en personne mercredi à la barre défendre la décision de la police aux frontières de renvoyer aussitôt à Vintimille ces migrants mineurs, arrivés à la gare de Menton le week-end dernier (…) Interpellés au faciès, selon leurs avocats, ces jeunes Soudanais, Erythréens ou Egyptiens s’étaient vu remettre un formulaire disant qu’ils voulaient repartir, sans accès à un interprète, ni saisine du procureur de la République, ni possibilité de demander l’asile. Certains avaient été refoulés après une nuit passée enfermés dans un Algeco, selon leurs avocats, qui avaient dénoncé une situation ubuesque au regard du droit français et international. »
« Faux mineurs, faux réfugiés, et la justice de notre pays qui se plie aux injonctions mondialistes contre ses propres intérêts, relevait le site d’E&R, le tribunal administratif de Nice joue l’immigration illégale contre la loi française.» Immigration sauvage qui est décrite aussi dans le long entretien accordé par un travailleur social parisien, Antonin, au magazine L’incorrect et ses propos sont décapants : « 95% des migrants arrivant en France sont considérés comme des SDF alors qu’ils ont un logement (souvent une maison) au pays. D’ailleurs, ils y retournent en vacances au bled , dès que l’Etat les régularise (…) le terme SDF est un fourre-tout. De mon point de vue, il ne doit pas exister plus de 300/400 clochards sur Paris et peut être un millier pour le reste de la France. Le chiffre de 143.000 SDF (en 2012 selon l’INSEE), régulièrement avancé par les politiques et certains médias, n’a strictement aucun sens (…). Cette estimation a été faite en comptant les personnes hébergées dans des centres d’hébergement. Quand on sait que certains centres comptent de plus de 90% d’immigrés, et que la majorité d’entre eux sont propriétaires au pays, cela est ridicule (…) Cela nous ramène à la question des liens familiaux. En général, les SDF français sont marginalisés, n’entretiennent plus de liens familiaux. A contrario, les SDF immigrés ont d’énormes réseaux, étant souvent invités en dehors du centre. Ils ont généralement de la famille en Île-de-France. C’est pour cette raison que les associations ont contesté la fin des 75% de la réduction du pass navigo pour les sans papiers, ou plus précisément les immigrés illégaux ! Effectivement, migrants et clandestins en ont besoin pour se promener et aller voir leurs amis et leurs familles. »Ce travailleurs social descend également en flèche le projet de loi asile et immigration de Gérard Collomb : « ce projet est la plus grande machine à régulariser de toute l’histoire de France. L’Etat sait très bien qui est hébergé dans chaque centre puisqu’il finance 18.000 euros la place à l’année via la DRIHL (service de la préfecture). Les associations mentent donc en refusant de communiquer les noms des personnes s’y trouvant. Cette opération va permettre de faciliter les régularisations grâce à la circulaire Valls. Au surplus, les fonctionnaires devront être bienveillants et moins pointilleux que par le passé. Il y a 30% de sans papiers en moyenne dans certains centres, un chiffre qui peut monter jusqu’à 90% ! En général, ils sont sans papiers, en raison de difficultés mineures liées à l’exigence de fournir des pièces administratives (pays d’origine refusant la délivrance de documents etc). Mais comme l’Etat va devenir bienveillant (terme officiellement prononcé par l’Elysée), les fonctionnaires seront moins exigeants.»
«Tout cela poursuit-il n’est qu’un sketch car les principes délirants d’accueil inconditionnel de la loi DALO/Sarkozy ne seront pas touchés par la loi . Il n’est pas question de virer des gens des centres, mais bien de leur permettre d’accéder aux 20.000 logements offerts par Macron.» Les Français eux sont priés de la fermer, de ne pas siffler…comme d’habitude, constate Bruno Gollnisch, la Corrèze passera après le Zambèze…
A ce processus de délitement par le bas avec immigration massive imposée particulièrement aux catégories populaires, correspond quasi mécaniquement un processus de secession des classes favorisées... celles-là même qui ont massivement voté depuis plus de vingt ans Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron. Le site fdesouche a très judicieusement relayé une note de la Fondation Jean Jaurès écrite par le politologue et géographe de l’Ifop Jérôme Fourquet, intitulée « 1985-2017: quand les classes favorisées ont fait sécession. »
Isolement géographique, contournement de la carte scolaire, fin du service militaire, voire exil fiscal … « Les occasions de contacts et d’interactions entre les catégories supérieures et le reste de la population sont de moins en moins nombreuses.» «Ces dernières années, de nombreux observateurs ont souligné le développement du communautarisme ethnoreligieux dans certains quartiers, dans le monde du travail, et même à l’école. Si ce phénomène est bien réel, la cohésion de la société française est également mise à mal par un autre processus, moins visible à l’œil nu, mais néanmoins lourd de conséquences. Il s’agit d’un processus de séparatisme social qui concerne toute une partie de la frange supérieure de la société (…). Un processus protéiforme s’est mis en place depuis une trentaine d’années, creusant un fossé de plus en plus béant entre la partie supérieure de la société et le reste de la population. Cette distance croissante explique le fait que les élites ont de plus en plus de mal à comprendre la France d’en bas. Mais elle aboutit également à une autonomisation d’une partie des catégories les plus favorisées, qui se sentent de moins en moins liées par un destin commun au reste de la collectivité nationale, au point que certains de leurs membres ont fait sécession. »
«Les réactions et les comportements, notamment au plan électoral, des milieux populaires et des classes moyennes, échappent souvent à ( l’) entendement (des catégories supérieures protégées). Elles sont de plus en plus régulièrement surprises et inquiètes face au fossé idéologique qui s’est ainsi creusé. Ce n’est pas un hasard si la formule France d’en haut et France d’en bas a été lancée par Jean-Pierre Raffarin au lendemain de l’élection présidentielle de 2002. Il s’agissait de rendre compte du choc provoqué par l’élimination de Lionel Jospin et la qualification de Jean-Marie Le Pen, symbolisant le ressentiment anti-élites d’une France d’en bas. Si cette expression est apparue au début des années 2000 et a fait florès, c’est qu’elle entrait en résonance avec ce phénomène sociologique, qui a débuté dans le courant des années 1980 et connu une accélération au tournant des années 2000.»
Et M. Fourquet de citer l’exemple de « la large victoire du non au référendum sur le Traité constitutionnel européen (en 2005) : 62 % des cadres et des professions intellectuelles votent oui contre seulement 45 % de l’ensemble de la population, au sein de laquelle 38 % des employés et 26 % des ouvriers. La fracture est béante et les catégories favorisées sont interloquées par l’ampleur de la victoire du non. Cet état de sidération est un signe parmi d’autres de cette déconnexion d’une large partie des élites au sens large. Pour reprendre la formule de Thomas Frank, elles vivent de plus en plus comme des touristes dans leur propre pays.»
Touristes, c’est-à-dire à proprement parler des nomades, des gens de passage, hors-sol, sans liens avec l‘autochtone. Catégories gentrifiés, boboïsées pour lesquelles l’appartenance à la nation n’est plus une réalité charnelle, la communauté nationale n’étant au mieux qu’une vague abstraction fondée sur le droit, et qui adhérent finalement a minima, dans la plupart des cas à ce patriotisme constitutionnel défendu par le philosophe et sociologue allemand néo-marxiste de l’école de Francfort, Jürgen Habermas (1929-), encensé comme il doit par l’intelligentsia progressiste.
C’est Habermas qui affirmme que «dans l’idée de démocratie, c’est la pratique citoyenne et les principes justifiant cette pratique qui créent le lien entre les membres de la communauté politique plutôt que le fait de faire partie d’une même entité culturelle. » «Il s’agit de réunir l’ensemble des citoyens autour de principes universels. Le patriotisme constitutionnel doit permettre de réaliser cet objectif en incitant les individus et les groupes composant la société à se retrouver autour de principes politiques communs malgré leurs différences culturelles. » « Cette approche universaliste de l’intégration par la citoyenneté peut être très utile dans le contexte actuel de montée des discours xénophobes.» «La perspective post-nationale implique qu’il est à la fois possible et souhaitable de développer des institutions démocratiques et sociales européennes sans que celles-ci ne reposent sur une identité nationale ou du même type. »
Cette vision désincarnée de ce qu’est une nation, préparant la voie à une gouvernance mondiale édifiée sur les ruines des patries et des peuples différenciés, est celle d’une large partie de nos élites euromondialistes. Comment ne pas voir l’urgence absolue d’une arrivée au pouvoir de patriotes, de nationaux qui redonneraient force et cohérence à l’exercice du pouvoir au nom du peuple souverain?
Face aux périls mortels qui menacent notre pays, aux démissions, aux lâchetés de la classe politicienne, à la dictature des juges, nous entendons bien revenir à ce que le philosophe et sociologue Julien Freund définissait dont son ouvrage éponyme comme L’essence du politique: « Il est impossible d’exprimer une volonté réellement politique si, d’avance, on renonce à utiliser les moyens normaux de la politique, à savoir la puissance, la contrainte et, dans les cas exceptionnels, la violence. Agir politiquement, c’est exercer l’autorité, manifester la puissance (…). Toute politique implique la puissance (la logique même de la puissance veut qu’elle soit puissance et non impuissance) et, puisque par essence, la politique exige la puissance, toute politique qui y renonce par faiblesse ou par juridisme cesse d’être réellement de la politique (…). Elle cesse de remplir sa fonction normale du fait qu’elle devient incapable de protéger les membres de la collectivité dont elle a la charge. Le problème n’est donc pas pour un pays de posséder une constitution juridiquement parfaite, ni non plus d’être en quête d’une démocratie idéale, mais de se donner un régime capable de répondre aux difficultés concrètes, de maintenir l’ordre en suscitant un consensus favorable aux innovations susceptibles de résoudre les conflits qui surgissent inévitablement dans toute société. »
https://gollnisch.com/2018/02/26/politique-dabord-nation-enracinee/
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Un Américain sur deux approuve la politique de Donald Trump – plus que pour Obama à la même période
Selon un sondage de Rasmussen Reports, 50% des Américains approuvent l’action de leur président. Il s’agit d’une embellie pour Donald Trump, dont le taux d’opinions favorables dépasse celui de son prédécesseur à la même période.
Selon l’institut de sondages Rasmussen Reports, 50% des électeurs américains approuvent l’action de Donald Trump, au 23 février 2018. En revanche, 49% des personnes interrogées désapprouvent la politique du 45e président des Etats-Unis.
Il s’agit du meilleur taux d’opinions favorables du chef d’Etat américain depuis un sondage similaire de juin 2017 (50%, le 16 juin), mais aussi d’un score supérieur à celui de Barack Obama à cette période de la présidence, celui-ci n’obtenant que 45% d’opinions favorables alors.
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Pour en savoir plus sur Jean-Michel Blanquer
En 1989, Jean-Michel Blanquer était déjà à la manœuvre contre la monarchie "résidu de l'histoire", "idée dangereuse (...) fondée sur les inégalités et les privilèges". L'essentiel est la "défense des droits de l'homme". Voici l'extrait d'un débat face à Stéphane Bern :
Cette association, l'AD89, a été fondée en 1985 par Jean-Michel Blanquer, François Baroin et Richard Senghor. Elle a tous les relents de l'idéologie maçonnique. On lit notamment :
"Toute personne résidant dans un pays a le plein droit à l'égalité devant le droit national en respectant l'intégrité des autres individus. Cela inclut le droit à la participation civile, sociale, économique et culturelle et au libre déplacement."
"Toutes les applications de la science doivent être soumises au plus large consensus social."
"Doivent être préservées en toutes circonstances et de manière permanente l'intégrité physique et psychologique des femmes et la libre disposition de leur corps en accord avec leurs convictions ce qui implique l'accès sûr, libre et gratuit à l'éducation sexuelle et à l'utilisation des méthodes contraceptives et le droit de décider de leur maternité."
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Terres de Mission #67 : En route pour Chartres…
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Fausse fake news du FN : Buzzfeed totalement discrédité !
Pour les personnes chanceuses qui ne le connaîtrait pas encore, Buzzfeed est un site internet d’extrême gauche spécialisé dans l’information douteuse et l’enquête bidon. Américain à l’origine (et spécialisé dans les fausses infos sur Donald John Trump, à tel point que le New York Post déclarait : « Ce qu’a fait BuzzFeed est tellement calomnieux et tellement loin de ce qui est un tant soit peu acceptable, que cela devrait pousser les détracteurs les plus féroces de Trump à voler à son secours » ; mais également sur les propos antiblancs), le site s’est doté d’une filiale française comme Slate et Huffington Post. Avec, si c’était possible, un soupçon de malhonnêteté en plus, à tel point que Le Monde diplomatique, pourtant de même tendance, le qualifiait dans son numéro d’août 2017 de « bric-à-brac de potins racoleurs ».
La maison-mère fait dans l’anti-trumpisme niaiseux. La filiale se doit donc d’agir de même et en France, elle se complait dans l’anti-droitisme crétin. Pas aussi crétin que les mono-neurones de La Horde ou Gauche de Combat, mais pas loin. Aussi fiable que son patron américain, Buzzfeed est prêt à raconter n’importe quelle imbécilité pour assouvir sa haine primaire du Front National, y compris au prix de se couvrir de ridicule…
Rappelons les faits : le 16 janvier 2018, Buzzffed publie un article totalement délirant de Jules Darmanin où il prend au premier degré un canular de Louis Alliot de mars 2017. Ce mois-ci Envoyé spécial consacra une enquête au FN et à ses « hommes de l’ombre». Le FN riposte dans la foulée avec une vidéo, diffusée d’abord par David Rachline, directeur de campagne de Marine Le Pen. Surjouant les méthodes d’anonymisation de ce type de documentaire (pénombre et voix transformée jusqu’à la caricature), la vidéo met en scène un homme présenté comme membre de « l’équipe de Delphine Ernotte » qui raconte les collusions de cette dernière avec la Hollandie puis la Macronie, la politisation du service public et les censures éditoriales. L’affaire n’a guère d’audience à l’époque. Plusieurs médias penchant vers la droite de la droite s’amusent de la réponse du FN. […] Le site de Russia Today fait de même, dans un article intitulé : « En réaction à Envoyé spécial sur le FN, David Rachline trolle France 2 avec un faux témoignage.» La dimension parodique et délibérément falsifié est donc mise en avant, même si RT explique que certains ont pris le témoignage au premier degré. La presse dite «mainstream» qui s’intéresse au sujet saisit aussi la dimension parodique. LCI fait un papier très complet sur le sujet. Le Lab d’Europe 1 fait un article similaire. Et aboutit aux mêmes conclusions. Or, avec la malhonnêteté qui le caractérise, Buzzfeedfait disparaître la dimension parodique des faits, étant par ailleurs repris par les journaux de la matrice… dont LCI qui avait fait un article très contextualisé et complet au lendemain de l’affaire… et qui dix mois plus tard reprenait Buzzfeed au premier degré. Mais BHL ne disait-il pas que contre le FN, tout était permis ??? L’article en lui-même est un salmigondis complotiste mélangeant pèle-mère Christian Bouchet, Louis Alliot, Dieudonné Bala M’Bala, David Rachline… Cerise sur le Mc Do, comme dirait Bruno Salomone, Buzzfeed ose la phrase suivante censée valider leurs délire : « Enfin, si c’était une «parodie», pourquoi le FN et Christophe Boucher refusent-ils de répondre à BuzzFeed sur ce point depuis des semaines ? ». Ben peut-être parce qu’ils savent que Buzzfeed est un torchon écrit par des gens sans déontologie à qui la meilleure réponse à apporter est le silence… (PS : je remarque que depuis quelques temps, il y a refus systématique de répondre à StreetPress, Buzzfeed, Slate… Attitude louable. Après tout, je ne pense pas qu’en 1943 Jean Moulin eut accepté de répondre aux question du Pilori…)
Le quotidien d’extrême gauche Libération, dans son édition du 17 janvier, est consterné :
« Il y a quelque chose d’assez gênant, à un moment où on parle beaucoup de fake news, à voir nombre de médias relayer toutes voiles ouvertes l’information de Buzzfeed selon laquelle le FN aurait fabriqué une fake news pendant la campagne sans jamais dire (ou à peine) qu’il s’agissait selon toute vraisemblance d’une parodie (…) Cette histoire n’est pas neutre au moment où la volonté annoncée d’Emmanuel Macron de légiférer sur les fake news suscite quelques craintes (fondées), des fantasmes de censure (inévitables) et des questions (légitimes). Au cœur des interrogations, celle-ci, centrale : qu’est-ce qu’une fake news ? Un mensonge ? Une erreur – et comment faire la part entre un mensonge et une erreur ? Un bobard gouvernemental entre-t-il dans le champ? Et un article du Gorafi ? Même s’il est pris au sérieux ? La question n’est pas si simple. C’est un juge qui devra la trancher. Avec ce qu’il faut de mauvaise foi, l’opposition dénonce un futur texte qui, sous couvert de lutter contre la désinformation, verra le pouvoir politique et les médias décréter ce qu’est une fake news pour museler la parole libre. Qui veut tuer son adversaire l’accuse de fake news, protestent par avance l’extrême droite et ses relais numériques. Autant dire que cette affaire tombe assez mal. Elle déverse des litres d’eau pour alimenter un moulin qui turbine déjà comme une centrale nucléaire. Et au passage, on sert sur un plateau les médias dits de réinformation (sic), qui se plairont à mettre en avant qu’ils avaient pointé dix mois avant la dimension parodique de la vidéo que les médias dominants (re-sic) s’échinent à ne plus voir dix mois après pour mieux taper le FN. CQFD. »
Jadis, à l’époque où il y avait des gens de gauche avec du talent (si, si, je vous jure, ça a existé !), il y avait déchaîne. Maintenant, à gauche de la gauche, il n’y a plus que des glands…
Hristo XIEP
http://www.medias-presse.info/fausse-fake-news-du-fn-buzzfeed-totalement-discredite/87940/
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La théorie du complot
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L’islam n’est pas compatible avec nos lois et nos mœurs, par Paul Turbier
Service militaire national et organisation de l’islam en France sont deux projets présidentiels apparemment disjoints, mais sous-tendus par une seule et unique illusion.
Cette illusion consiste à croire en une possible compatibilité des us et coutumes musulmanes avec les usages et mentalités des Français autochtones.
Il semble donc qu’au-delà des discours, Monsieur Macron ait fait le constat d’une évidence : l’incompatibilité entre la république laïque et l’islam
Le service militaire fut jadis un puissant outil d’assimilation des jeunes étrangers récemment naturalisés, mais ces étrangers arrivaient de pays européens, dont la culture et la civilisation, ancrées sur des valeurs chrétiennes, étaient voisines.
Cette proximité n’est pas réalisée avec les populations d’origine africaine musulmane.
Espérer que leur cohabitation éphémère en chambrées avec des Européens (chrétiens ou athées) sera fusionnelle est une stupidité.
L’inadaptabilité des musulmans se voit déjà clairement dans les comportements, comme la persistance des prénoms exotiques pour les enfants de troisième et bientôt quatrième génération, ou celle des coiffures et des vêtures.
Lorsque M. Macron se lance dans une tentative sarkozienne d’organisation de l’islam, il fait montre de la même méconnaissance du problème que son prédécesseur.
Il est dans une erreur, très communément rencontrée dans les médias et dans les sphères politiques de gauche, qui consiste à considérer l’islam comme une religion, et seulement une religion, qui serait à mettre sur le même plan que le christianisme ou le judaïsme.
Il semble ignorer l’indissociable composante sociale, politique et civilisationnelle qui la sous-tend, composant la Charia – qui n’a pas d’équivalent dans le christianisme et qui est oubliée dans le judaïsme dans sa pratique moderne.
Ni les chrétiens, ni les juifs n’ont besoin d’une organisation extérieure pour vivre et les tentatives faites dans notre Histoire sous la révolution et l’empire pour les réglementer ont été finalement des échecs.
Lorsque le Président parle d’un islam de France, il méconnaît l’universalité islamique (l’Oumma) et son impossibilité permanente et universelle de coexistence pacifique avec quoi que ce soit d’autre que l’islam lui-même.
Il oublie que son prosélytisme conquérant et violent s’est toujours propagé par le sabre et non par la prédication.
Ces deux tentatives se solderont par des échecs dispendieux, et rien d’autre.
Paul Turbier
Texte repris du site les4verites.com