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  • Viktor Orbán réélu en Hongrie : vers une confrontation avec l’UE ?

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    Le premier ministre hongrois a largement remporté les élections législatives le 8 avril dernier, son troisième mandat consécutif, sur une campagne tournée vers l’immigration.

    Rachel Marsden recevait François Lafond, président de Blue Networks and Opportunities, spécialiste de la politique européenne et internationale.

  • 36 DÉPUTÉS LREM DEMANDENT À LA FRANCE D’ACCUEILLIR AUSSI LES « RÉFUGIÉS CLIMATIQUES »

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    C’est Breizh-info qui nous le signale, la presse « non bretonne » jugeant sans doute que la chose est de peu d’intérêt. Mais les Bretons, eux, gens de mer, sont sans doute plus sensibles que d’autres sur ce sujet…

    Le sujet, donc, à savoir le projet de loi « pour une immigration maîtrisée et un droit d’asile effectif » au sujet duquel les débats ont débuté ce lundi à l’Assemblée.

    Et l’on découvre que 36 députés de la majorité présidentielle (LREM) ont déposé un amendement (N°887) visant à faire reconnaître par la France le statut de réfugié climatique. Leurs arguments sont simples :

    « L’Organisation des Nations Unies prévoit 143 millions de personnes déplacées pour des raisons liées à l’environnement d’ici à 2050. Un phénomène qui amplifiera les migrations vers l’Europe dans les années à venir, à laquelle aucune réponse n’est apportée.
    Ces personnes sont contraintes de quitter le territoire où elles vivent en raison d’un bouleversement dans leur environnement, qu’il s’agisse d’une catastrophe naturelle (tsunami, tremblement de terre), d’une dégradation progressive de l’environnement (désertification, hausse du niveau des mers) ou d’un épuisement des ressources naturelles.
    Cette reconnaissance s’appuie sur des principes de droit international déjà consentis par la communauté internationale. Déjà en 2010, l’accord de Cancùn pour la COP16 indiquait que les États reconnaissaient que la migration induite par le changement climatique est un facteur dont la communauté internationale doit tenir compte.
    Il en va de la responsabilité d’une France soucieuse des enjeux climatiques de reconnaître la spécificité de ces migrations. »

    Ces députés proposent donc que l’article L. 712-1 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile soit complété par l’alinéa suivant :

    Deviendrait ainsi également accessible au séjour et à l’asile tout individu subissant
    « d) Une menace grave le forçant à quitter son lieu de vie temporairement ou de façon permanente à cause d’une rupture environnementale qui a sérieusement mis en péril son existence. »

    C’est beau, c’est grand, c’est généreux. C’est surtout l’assurance d’ouvrir les vannes et les écluses pour un véritable tsunami humain contre lequel, nous, occidentaux, n’aurons aucun refuge. En effet, comme l’écrit Breizh-info, ce statut, « s’il était adopté, ouvrirait grand la porte à une accélération sans précédent de l’immigration en France « . Ce dont, dans leur très grande majorité, ne veulent pas les Français !
    Le site rappelle les chiffres des derniers sondages où les 25-34 ans (les actifs qui demain seront étranglés par la dette qu’on leur tricote !) sont les plus nombreux (71 %) « à s’inquiéter d’un afflux trop intense d’immigrés en France ». De même, si les Français estiment majoritairement (65 %) que l’on doit accorder l’asile aux personnes « persécutées dans leur pays », ils sont toutefois 63 % à penser qu’ « il y a trop d’immigrés aujourd’hui en France ».

    Mais un autre chiffre me frappe qui n’a pas été relevé ici. Je me garderai bien d’en tirer une conclusion hâtive. Simplement, je m’interroge. Sur les 36 députés qui ont signé cet amendement, 25 sont des femmes. Faut-il alors ressortir les vieux clichés sur les ravages de Big Mother ? Il faudrait relire cet excellent livre (Big Mother, psychopathologie de la vie politique -Ed. Odile Jacob) dans lequel Michel Schneider s’interrogeait, voilà quinze ans, sur la psychopathologie des politiques et notre société si travaillée par « les valeurs féminines ».
    Mais attention, écrivait-il : « Si la bonté supplante l’autorité »« elle va mourir, la Mamma «  !

    http://www.bvoltaire.fr/36-deputes-lrem-demandent-a-france-daccueillir-refugies-climatiques/

  • Réforme des institutions : le président, ce tyran moderne

    10940340-18107136.jpgLa politique actuelle du Président de la République dite Française Emmanuel Macron et de son gouvernement fait horreur à une partie de la presse et à certains parlementaires qui s’en présentent comme les principales victimes. En effet, les ordonnances, la réduction du droit d’amendement, l’utilisation de l’article 44-3 de la constitution (vote bloqué au Sénat), les « menaces » de referendum pour imposer une réforme constitutionnelle réduisant le nombre de parlementaires et limitant leurs possibilités de réélection dans le temps, sans parler de la fin de l’emploi familial et du cumul des mandats, constituent autant de griefs repris en cœur par les prétendus défenseurs du peuple, de gauche comme de droite, qui crient à l’autoritarisme. Un déni de démocratie. " " Un mépris du Parlement. " " Une grave entorse dans l'équilibre des pouvoirs », voici les principales récriminations de ces gens. Nous pourrions nous en réjouir car le royaliste légitimiste devrait a priori se réjouir du renforcement du pouvoir exécutif au détriment du parlementarisme. Or, il n’en est rien, au contraire, le royaliste condamne absolument l’attitude de l’exécutif, comme celle des parlementaires et de leurs défenseurs. Cette position pourrait paraître paradoxale, mais nous allons l’expliquer en précisant notre positionnement d’une part sur la politique de renforcement de l’exécutif et d’abaissement du parlement suivie par le Président de la République et son gouvernement, et d’autre part sur les opinions des parlementaires et de leurs défenseurs.

    Le royaliste souhaite un chef de l’Etat au pouvoir fort, on trouvera donc paradoxal la critique de la politique macronienne lorsqu’elle semble s’accorder avec ce désir. Cependant, c’est oublier que le royaliste veut avant tout un pouvoir légitime, fondé sur une légitimité issue des Lois Fondamentales et sur une légitimité historique qui sont les deux piliers de la légitimité nationale du roi de France. Cette légitimité est hors du jeu des partis, hors des contingences, des fausses promesses et des compromissions des élections. Elle ne saurait en aucun cas être comparée à la « légitimité » du Président de la République, élu d’a peine la moitié des de la part des citoyens qui se sont déplacés pour urner. Rappelons que la voix du sage comme celle de l’imbécile ont la même valeur dans ce système, que ni l’honnêteté véritable, ni les services rendus à la patrie, ni l’abnégation à servir la France n’ont de poids réel dans cette grande entreprise de communication, de compromission et de tromperie qu’est l’élection démocratique moderne.

    La légalité du pouvoir du Président de la République existe, mais sa légitimité est douteuse. Fondée sur l’élection par un peu plus de la moitié des deux tiers ou trois quarts des citoyens qui daignent se déplacer pour déposer leur bulletin de vote. Elle est constamment contestée par des groupes de pression en tous genre dès qu’une décision est prise ou un projet révélé. Ceci est facteur de division et de dissensions entre Français et d’abaissement de la fonction de chef de l’Etat et, de ce fait de la France elle-même. Que le Président de la République abuse de ses pouvoirs pour diminuer ceux de l’opposition est légal, rien ne s’y oppose puisque la Constitution elle même peut-être modifiée par de multiples moyens et sans réelle contraintes.

    A la vérité, le Président de la République est une forme moderne du tyran démagogue. Parvenu au pouvoir par la violence symbolique et verbale de la joute électorale, son manque de fidélité aux principes démocratique est souvent consternant et démontre leur vacuité essentielle. On ne peut pas dire qu’il représente les qualités attribuées à la démocratie par les philosophes classiques : austérité, vertu, … au contraire, en France il se comporte comme un substitut de Roi, mais un substitut qui ne s’astreint à aucune des obligations et des qualités royales. C’est donc un roi  illégitime et parvenu, qui divise et n’a pas de limites traditionnelles telles que les Lois Fondamentales. Un faux roi soumis à la versatilité de ses soutiens et qui ne dispose pas du temps nécessaire pour agir dans la durée, ni de la force que donne l’indifférence à la trompeuse popularité médiatique issue des sondages. Même avec la meilleure bonne volonté et l’honnêteté de sa démarche, il ne peut réunir tous les Français et ne peut donc réussir à relever la France.

    Un faux roi qui se vend à l’étranger parfois avant même d’arriver au pouvoir, que ce soit par des diamants africains, de l’argent libyen, des prêts russes ou par la soumissions aux pouvoirs cosmopolite de l’argent.

    Macron souhaite réformer la constitution de la Ve République car il sait que le système politique actuel se meurt. De Gaulle avait donné de grands pouvoirs à la fonction présidentielle, sa stature historique lui permettait d’en imposer à tous, une certaine droite s’était démonétisée du fait de sa compromission avec l’ennemi pendant la guerre, tandis que l’âge d’expansion économique auquel sa présidence a correspondu pouvait faire taire les critiques de gauche dont les groupes les plus radicaux étaient compromis par leur soumission à l’URSS. Aucun de ceux qui lui ont succédé n’a pu se prévaloir d’une telle stature, ni, mis à part Pompidou, d’une telle expansion économique conjuguée à un abaissement politique et moral des oppositions. Aucun d’eux n’a été le président de tous les Français autrement que sur le papier, ils n’ont jamais eu le cœur de nos compatriotes. Cette situation s’est aggravé du fait de l’abaissement de la fonction présidentielles sous les mandats de Chirac, Sarkozy et Hollande où se son succédés.

    A l’évidence, ce système est mauvais pour la France car il la divise, la fatigue par des combats incessants dictés par la seule ambition de parvenir à la présidence, et l’humilie par le spectacles d’hommes politiques menteurs, voleurs et manipulateurs qui ne vivent que pour tromper les Français et profiter d’avantages indus. Mais une autre évidence est que nous sommes dans un système bâtard qui n’est plus la république telle qu’elle a été pensée au XIXe siècle, mais qui se complet à se présenter comme l’héritière directe de cette époque tout en étant autre chose. En effet, au commencement les régimes politiques issus de la modernité, et la république française en particulier, ont cherché à affaiblir les pouvoirs du gouvernement et du chef de l’Etat en prétextant de l’arbitraire monarchique. Or aujourd’hui, la république Française est totalement présidentialisée, même si elle ne s’affirme pas comme telle, et l’essentiel du pouvoir est concentré entre les mains de son chef suprême qui n’est plus considéré comme un obstacle à la démocratie mais comme le principal vecteur de l’expression du peuple.

    Louis de Lauban

    http://www.vexilla-galliae.fr/actualites/politique/2634-reforme-des-institutions-le-president-ce-tyran-moderne

  • La bête immonde a déjeuné avec le diable de la République

    6a00d83451619c69e201bb0a0466fa970d-200wi.jpgOn imagine les frissons du journaliste de L'Express :

    "Chez Drouant, on ne réfléchit pas seulement aux lauréats des prix Goncourt et Renaudot. Le 21 mars, dans ce célèbre restaurant parisien, sont attablés celle qui fut députée FN du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, et celui qui fut conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson. L'une et l'autre ont déjà échangé, sans jamais prendre le temps d'une discussion approfondie."

    Patrick Buisson explique :

    "Elle est en train de revisiter le mythe du sauveur cher à la droite. Air du temps oblige, la femme providentielle a supplanté l'homme dans cetemploi. Même les plus conservateurs sont prêts à faire cette concession à la modernité. Ça leur rappelle Domrémy et Vaucouleurs."

    "Laurent Wauquiez a beaucoup de détermination, mais peu de divisions, notamment dans la France périphérique, où son discours n'imprime pas. Inversement, Marion Maréchal-Le Pen dispose de gros bataillons potentiels, tant dans la France des invisibles que dans la bourgeoisie de droite séduite par sa maturité politique précoce, mais une grande indécision pèse sur ses choix futurs. Le premier se trompe à rejouer la stratégie de Sarkozy de 2007 quand il faudrait inventer autre chose. La seconde a compris que dans une société liquide comme la nôtre, les partis deviennent des obstacles. Si elle devait revenir sur la scène politique, elle disposerait d'un avantage sur ses éventuels concurrents. Elle a marqué les esprits en montrant son détachement à l'égard des mandats électifs, quand d'autres s'accrochent durant des lustres. Et sa capacité à dissocier le service du bien commun de son intérêt personnel. Par opposition, le discours de Laurent Wauquiez peut apparaître insincère et daté." 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • [Vidéo] Olivier Dard : “La culpabilisation comme arme politique”

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    Voici l’intervention d’Olivier Dard, professeur à l’université Paris-Sorbonne, lors du colloque de l’Iliade « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

    L’historien est intervenu sur le thème suivant : « La culpabilisation comme arme politique » (comment on construit une culpabilité collective, sous l’angle épistémologique).

  • RÉINFO, MAGAZINE D'INFORMATION DU PARTI DE LA FRANCE DU 9 AVRIL 2018

    Réinfo, journal d’information bimensuel du Parti de la France, présenté par Sylvie Collet.

    Au sommaire de ce numéro : 
    • La réforme de la SNCF: Une dette colossale, un statut très éloigné de l'esprit de solidarité nationale et un service public où l'on a parfaitement bien identifié le public mais où l'on cherche encore le service. 
    • Mortalité médicale: Le rapport du Conseil national de l'Ordre des Médecins recense plus de 1000 cas d'agression commises contre les médecins pour l'année 2017. Les soldats du feu ne sont pas en reste. Nous reviendrons sur l'échec de la politique de la ville. 
    •Réformes constitutionnelles :Elles sont pleines de bonnes intentions. Mais sans une révolution des mentalités des élus, ce n'est pas gagné. Et oui faut-il le rappeler, l'élu doit servir son pays et non se servir. 
    • Suite de l'affaire Skrypal.Un petit rappel chronologique des faits et un peu de lumière sur les intérêts en jeu, juste pour rappeler que la diplomatie est un vrai métier qui exige un vrai talent et ne pas oublier qu'il y va toujours de l'intérêt national. 
    Et pour finir, l’actualité du parti de la France et les prochains rendez-vous du mouvement.

  • Frappes en Syrie : et si tout le monde y trouvait son compte, Bachar al-Assad y compris ?

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    Entretien avec Philippe Randa

    Propos recueillis par Guirec Sèvres, publiés sur le site Synthèse nationale

    Philippe Randa : directeur du site EuroLibertés. Ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale, chroniqueur politique, éditeur (éditions Dualpha, Déterna et L’Æncre) et auteur de plus d’une centaine de livres. Sociétaire de l’émission Bistrot Liberté sur TVLibertés. Il écrit également des billets pour le quotidien Présent et co-anime chaque jeudi l’émission Synthèse avec Roland Hélie sur Radio Libertés. Ses chroniques politiques sont publiées chaque année en recueil sous le titre : « Chroniques barbares ». Dernier livre paru Une démocratie hors de prix, préface d’Aristide Leucate.

    La France, les États-Unis et le Royaume-Uni ont donc bombardé la Syrie pour punir le régime de Bachar al-Assad d’avoir utilisé, ce qu’il dément, des armes chimiques contre les réduits djihadistes à Douma près de Damas… Quelle est votre réaction ?

    N’étant pas mieux informé que l’ensemble de nos compatriotes, je ne peux que livrer quelques constatations de simple bon sens au vu des déclarations faites et des informations diffusées ces derniers jours… Tout d’abord sur l’intérêt qu’aurait eu le président syrien à utiliser des armes chimiques : après des années de guerre où bien peu de monde misait sur sa survie politique, il a réussi non seulement à se maintenir au pouvoir tout en apparaissant comme un acteur à part entière de la lutte contre l’État islamique, à reconquérir la quasi-totalité de son pays aux mains des rebelles et à voir ses liens avec la Russie et l’Iran renforcés… Mais pour déloger une poignée de rebelles assiégés, il aurait couru le risque de compromettre son image internationale et donc à terme son avenir ? Étonnant, non ? À qui profiterait donc ce « crime », sinon avant tout et uniquement à ses ennemis ?

    Tout de même, selon le ministère des Armées, « depuis les attaques du 7 avril 2018, le groupe [rebelle] Jaish al-Islam a négocié avec le régime et la Russie son départ de Douma, témoignant du succès de la manœuvre employée »…

    Seulement, rien ne prouve que cela n’aurait pas été le cas sans attaque chimique… Le ministère des Armées reconnaît ne disposer d’aucune « preuve stricto sensu »,seulement d’un « haut degré de confiance »… Idem pour Emmanuel Macron qui a « la preuve que, la semaine dernière, des armes chimiques ont été utilisées, au moins du chlore, et qu’elles ont été utilisées par le régime de Bachar al-Assad… »… Cette déclaration présidentielle fait fâcheusement songer au sketch Le Sâr Rabindranath Duval de Francis Blanche et Pierre Dac quand le premier demande au second s’il est capable de « dire le numéro de la carte d’identité d’un spectateur »… « Oui, je peux le dire »… « Vous prouvez vraiment le dire ? »… « Oui, je peux… »… « Il peut le dire, c’est formidable ! »…

    Si Bachar-el-Assad n’a rien fait de criminel, pourquoi tout ce cirque ?

    Peut-être parce que tout le monde y trouve son compte… et peut-être même Bachar al-Assad aussi ! La victoire de Donald Trump à la présidence des USA est entachée de soupçons d’ingérence russe : donc, en attaquant l’allié syrien de Vladimir Poutine, il dément toute complicité entre eux vis-à-vis de l’opinion publique, non seulement américaine, mais également internationale… Pour les Anglais, c’est également une façon de « tacler » la Russie qu’elle accuse d’avoir tenté d’empoisonner sur son sol l’ex-espion Sergueï Skripal et sa fille Ioulia… Pour Emmanuel Macron, quoi de mieux qu’une intervention militaire inopinée pour détourner l’opinion publique française des mouvements de grève des cheminots, de la chienlit dans plusieurs universités françaises… et de l’intervention des gendarmes à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes ? Le timing est parfait !

    Et l’intérêt pour Bachar al-Assad ?

    Rappelons que selon les règles de l’ONU, seules trois possibilités pouvaient justifier des frappes militaires et aucune n’était remplie. Les USA et leurs alliés ont agressé la Syrie au nom d’une bien abracadabrantesque exigence morale qu’il serait aisé de leur renvoyer dans la figure comme un boomerang… L’intérêt pour Bachar al-Assad ? D’abord, cette totale illégalité de l’agression contre son pays qui bafoue le droit international, ce que personne ne peut contester ; ensuite, qu’y a-t-il de mieux pour unir un peuple et un régime politique qu’une agression étrangère ? C’est vieux comme le monde… Et quelles conséquences fâcheuses ? 71 des 103 tirs ont été interceptés par la défense antiaérienne syrienne selon la Russie qui indique également que « les frappes occidentales n’ont fait, selon des informations préliminaires, aucune victime au sein de la population civile ou de l’armée syrienne ». Certes, c’est en décalage avec la déclaration du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian qui a affirmé sur BFMTV qu’une « bonne partie de l’arsenal chimique du régime syrien été détruite » et plus en adéquation avec ce que l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a reconnu, soit que toutes les installations visées étaient « complètement vides » et « évacuées » depuis plus de trois jours… Quant à Donald Trump, il a tweeté comme à son habitude : « On n’aurait pu obtenir de meilleur résultat. Mission accomplie ! »… Rien n’empêche de croire qu’il dise vrai, même si les buts recherchés – comme la vérité dans la série X-files – sont parfois ailleurs… !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • (Conférence) Du félibre national-catholique Frédéric Mistral au combat méridional et provincial

    « Du félibre national-catholique Frédéric Mistral au combat méridional et provincial », une conférence de Florian Rouanet donnée le 11 avril 2018 sur Limoges. Il s’agit du 26ème enregistrement d’une intervention publique.

    Sommaire de la vidéo :
    00:26 – Introduction sur Frédéric Mistral le littéraire.
    13:50 – Droit naturel provincial et national surajouté de la grâce.
    28:17 – France méridionale et septentrionale : origines et caractères.
    48:33 – Hostilité de la IIIe République au Félibrige.
    1:07:10 – Du fait d’Oc à l’occitanisme politique des XXe/XXIe siècles.
    1:33:20 – Conclusions mistraliennes.
    1:38:22 – Questions-réponses et ajouts.

    rouanetflorian@gmail.com
    https://francenationaliste.wordpress.com

    https://florianrouanet.wordpress.com/2018/04/17/conference-du-felibre-national-catholique-frederic-mistral-au-combat-meridional-et-provincial/