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GROGNE DANS LA GENDARMERIE ET LA POLICE : À QUAND, L’EXPLOSION ?
La campagne présidentielle menée par Macron laissait paraître de très nombreuses lacunes.
Celles concernant la sécurité et la défense étaient patentes. Une fois élu, le seul espoir résidait donc dans le fait qu’il saurait s’entourer de personnes compétentes, et surtout qu’il saurait les écouter. Las ! Nous vîmes arriver aux Armées une illustre inconnue, aujourd’hui plus engagée dans sa lutte contre le sexisme qui sévirait dans nos écoles d’officiers que dans le cœur de ce que devrait être sa mission. Et à l’Intérieur, l’incompétence personnifiée.
Bien plus, Jupiter, non content de jouer les « Tanguy ou Laverdure » en combinaison de vol sur une base aérienne, ne trouva rien de mieux que de rentrer en conflit avec le chef d’état-major des armées, le général de Villiers, et de le limoger. Depuis, rien ne va plus. Nos armées s’enlisent au Sahel et s’épuisent, à prix d’or, en vaines patrouilles dans le cadre de l’opération Sentinelle. Nos services de renseignement s’efforcent de colmater les brèches ouvertes à nos frontières, pour tenter de séparer le bon grain de l’ivraie. Nos CRS sont sur tous les fronts pour permettre à l’ordre républicain de subsister dans nos villes et nos universités. Et nos policiers, dans les banlieues, maintiennent, comme ils le peuvent, le couvercle sur la marmite afin d’éviter l’explosion.
Mais Macron, si l’on en doutait encore, est bien du même bois que Hollande. Comme ce dernier, qui s’était réfugié dans sa bulle après les attentats du Bataclan, le président de la République n’a manifestement plus aucun lien avec la réalité du terrain (si tant est qu’il l’ait eu un jour). Son univers est, désormais, celui des cérémonies funèbres officielles et des grands et beaux discours devant les instances aseptisées et hors-sol de ce monde. Son dernier discours devant le Parlement européen en fut un bel exemple.
Mais, pendant ce temps-là, la situation ne cesse de se dégrader dans notre pays. Dernière preuve en date, l’évacuation de Notre-Dame-des-Landes. L’opération commencée il y maintenant dix jours dans le bocage nantais est en voie d’enlisement et n’est plus sous contrôle. Les 2.500 gendarmes requis pour cette opération piétinent devant des zadistes toujours plus déterminés et violents sans que les ordres fermes qui s’imposeraient dans une telle situation ne soient donnés. Comme lors des manifestations contre la loi Travail, nos dirigeants sont aux abonnés absents. Pendant ce temps, le nombre des blessés augmente parmi les forces de l’ordre, et le ras-le-bol s’installe chez les gendarmes mobiles.
L’issue qui semble se dessiner était pourtant prévisible, et c’est l’Association professionnelle nationale militaire qui tire le signal d’alarme. D’ici peu, le face-à-face sur place ne sera plus tenable et le risque d’un accident majeur grandit de jour en jour. Car s’il est une chose que tout professionnel du maintien de l’ordre sait, c’est que l’accident fatal arrive toujours lors du pourrissement d’une situation.
Nos décideurs devraient pourtant savoir qu’une opération de maintien de l’ordre n’a rien d’une garden-party. Et que s’il est facile de commander le bombardement d’un pays lointain, décider de l’emploi de la force légitime pour permettre à son propre pays de ne pas sombrer dans le chaos demande du courage. Face au cercueil d’Arnaud Beltrame, c’est cette question qu’aurait dû se poser Macron. Ai-je, à la place qui est la mienne, le courage d’un chef ? À cet égard, Macron, manifestement, n’a encore rien prouvé.
http://www.bvoltaire.fr/grogne-gendarmerie-police-a-lexplosion/
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Gérard Collomb : « j’ai découvert des chiffres ahurissants. A Paris 100 000 migrants sont logés chaque nuit par l’Etat »
Même le très « respecté » ministre de l’intérieur n’en revient pas du niveau de colonisation en région parisienne…
Le Point : Vous qui avez été formé à l’humanisme lyonnais, comment ressentez-vous les critiques face a votre politique de fermeté (NDCI : sic) ?
Collomb : si j’étais un débutant, je serais atteint, évidemment. Mais, comme j’ai quelques années de vie politique derrière moi, j’ai appris à résister aux coups. Cela dit, j’ai trouvé ces attaques injustes. Il fallait bien que l’on éclaircisse la situation dans les centres d’hébergement, savoir quelles personnes y étaient accueillies – la France investit dans ce dispositif 1,2 milliard d’euros tout de même.
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Trèbes : la « dissimulation islamique » (taqiya) en première ligne ?
Par Julius Muzart, ancien haut fonctionnaire (ER), enseignant en droit public, essayiste
A Trèbes, comme partout où s’exprime l’islam, la pratique de la « dissimulation islamique » (la taqiya) a tourné à plein régime ces derniers temps. Quelques jours après les attentats, l’imam de la mosquée Essalam de Carcassonne, déclarait, en arabe : « il aurait fallu lui [Radouane Lakdim] enseigner les vraies valeurs de la religion, lui enseigner le coran. Il aurait fallu lui expliquer ce que signifie le djihad dans l’islam, le vrai, celui du messager de Dieu ».
L’islam, une religion de paix ?
Accordons à cet imam le bénéfice du doute, et supposons qu’il croie vraiment à ce qu’il dit. Dans ce cas, deux conclusions s’imposent.
D’abord, c’est que Monsieur l’imam devrait se replonger dans le coran : il semble avoir oublié une partie de ce qui s’y trouve. En toutes lettres et sans ambiguïté.
Ensuite, c’est que pour ce musulman pieux mais « de base », la Taqiya islamique est devenue une seconde nature. En quelque sorte, il pratique la dissimulation islamique comme il respire.Il faudrait qu’enfin, nous autres, les infidèles, les cibles élues, nous prenions clairement conscience de la manipulation que nous subissons massivement à propos de l’Islam. Manipulation qui constitue, au-delà des actions meurtrières, l’autre moitié de l’arsenal guerrier de l’islam conquérant.
Et que nous rappelions, inlassablement les réalités :
- Non, l’islam n’est pas, n’a jamais été une religion de paix. Il s’en défend, au contraire.
- Non, la « guerre sainte n’est pas, n’a jamais été un combat spirituel, encore moins un combat du croyant contre lui-même.
- Non, il ne s’agit pas (même pas !) d’une question d’interprétation, quoi qu’en disent les porte-voix de la Taqiya.
Ces réalités, elles ne sont pas extraites de sources exclusives ni des confidences rares d’un expert. Elles sont à la disposition de tout un chacun sur la toile, pour peu qu’on veuille bien se reporter à un des innombrables sites de propagation de l’Islam. Ceux qui s’adressent aux fidèles, et qui le font sans la fausse pudeur de nos media sidérés.
Toutes les informations ci-dessous sont puisées à ces « bonnes sources ». Le djihad, c’est bien la guerre armée contre les incroyants et les infidèles. C’est, en toutes lettres ce que dit le Coran. Nous allons y revenir.
Qu’est-ce que la « taqiya » ?
Mais d’abord, cette Taqiya, en quoi consiste-t-elle ?
Là encore il faut aller à la « bonne » source : le Livre saint lui-même.
Citations :
Sourate 3, verset 28 : « Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d’Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d’eux ».
Sourate 13, verset 42 « la ruse appartient à Allah, en totalité »
Sourate 8, verset 30 : (Allah) « est le plus habile à fomenter un complot »
En d’autres termes, le livre saint lui-même, non seulement admet, mais préconise la dissimulation et la ruse aux musulmans qui se trouvent en situation hostile, c’est-à-dire sur le territoire des mécréants ( le dâr el harb, c’est-à-dire ni plus ni moins que « le « territoire de la guerre »).
Et au-delà du Livre saint, les prescriptions de recours à la Taqiya, émanant des autorités de l’islam abondent.
La guerre sainte
Ceci étant posé, venons-en à ce que dit vraiment le Coran lorsqu’il aborde la guerre sainte et plus généralement le combat à mener contre les infidèles.
Une des escroqueries essentielles ( et ordinaires) de la propagande islamiste vise à faire croire que, quand l’islam parle de « guerre sainte », c’est d’un combat spirituel pour la propagation de la parole divine qu’il s’agit. Il n’y a rien de tel dans l’islam, et d’ailleurs les musulmans, en général, n’y croient pas.
Le djihad comme combat spirituel, c’est au départ une idée très minoritaire (et très persécutée !) au sein de l’islam, reprise notamment par les « soufis ». Cette idée a été instrumentalisée plus récemment par l’islam de combat (et ses collaborateurs occidentaux) comme blague à servir aux idiots utiles qui nous abreuvent.
Et les « intellectuels commentateurs » de s’en donner à cœur joie sur la question de l’interprétation du Coran. C’est à qui ferait le plus subtil.
Or, lorsqu’il s’agit de savoir ce que dit le Coran sur la guerre sainte, il n’est nul besoin d’interprétation, il suffit de lire.
Nous citerons donc mot à mot ( précisons pour les subtils qu’on peut faire le même exercice en arabe, mais ce n’est pas le sujet).
Sourate 2
Al-baqarah (La vache)
- Combattez dans le sentier d’Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n’aime pas les transgresseurs!
- Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d’où ils vous ont chassés: l’association[1] est plus grave que le meurtre
Sourate 4
An-nisa (Les femmes)
- Ô les croyants! Prenez vos précautions et partez en expédition par détachements ou en masse.
- Vous en trouverez d’autres qui cherchent à avoir votre confiance, et en même temps la confiance de leur propre tribu. Toutes les fois qu’on les pousse vers l’Association, (l’idolâtrie) ils y retombent en masse. (Par conséquent,) s’ils ne restent pas neutres à votre égard, ne vous offrent pas la paix et ne retiennent pas leurs mains (de vous combattre), alors saisissez-les et tuez les où que vous les trouviez.
Sourate 5
Al-ma-idah (La table servie)
- 33. La récompense de ceux qui font la guerre contre Allah et Son messager, et qui s’efforcent de semer la corruption sur la terre, c’est qu’ils soient tués, ou crucifiés, ou que soient coupées leur main et leur jambe opposées[2],
Sourate 9
Al-tawbah (Le désaveu ou Le repentir)
- 5. Après que les mois sacrés expirent, tuez les associateurs où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les et guettez-les dans toute embuscade
- Si vous ne vous lancez pas au combat, Il vous châtiera d’un châtiment douloureux[3] et vous remplacera par un autre peuple. Vous ne Lui nuirez en rien. Et Allah est Omnipotent .
- Légers ou lourds, lancez-vous au combat, et luttez avec vos biens et vos personnes[4]dans le sentier d’Allah . »
Fin de citation.
Il faut toute la rouerie de spécialistes de la Taqiya pour affirmer sans rire que ces versets soient sujets à interprétation ; il faut toute la naïveté, et toute l’ignorance des journalistes occidentaux pour y croire.
Une interprétation salafiste et une interprétation douce ?
Allons un cran plus loin, et revenons sur « l’interprétation ».
Depuis quelques années, on farcit les têtes occidentales avec la distinction entre les « salafistes » et « les autres » Les salafistes d’où viendrait tout le mal parce qu’ils seraient les tenants de l’interprétation littérale du Coran, celle des « anciens » (salàf).
On en a déduit que, face à ces salafistes bloqués, il y avait en quelque sorte des « libéraux »… Il faut quitter d’urgence cette illusion. Ceux qui se différencient des salàfs, qui sont désignés sous le vocable de « successeurs » (ou « khalàfs ») ne se distinguent des premiers que par des nuances.Sur l’essentiel de la question d’interprétation, ils se rejoignent pour affirmer, en chœur, que le livre est écrit « dans une langue arabe très claire », et qu’il ne peut pas comporter de contradiction. S’il se trouve (par exception) des versets sujets à interprétation, ils doivent être interprétés par référence aux versets sans équivoque.
Bref : ne cherchez pas la difficulté, le Livre est clair. La lecture des sites de propagation est claire ; et il y a bien lieu de lire les versets cités plus haut dans toute leur clarté. Il est certain qu’un certain nombre de musulmans aimeraient beaucoup qu’il n’en aille pas ainsi. Qui aimeraient beaucoup ne pas vivre en permanence sous la menace d’être taxés d’impiété ou, pire encore, d’apostasie. D’exprimer, le cas échéant, leur désaveu des attentats. Pourquoi croit-on qu’aucune manifestation de ce désaveu ne se soit organisée en France ? Parce que, pour ceux qui n’approuvaient pas (il s’en trouve), pas question de le manifester publiquement, le risque était – réellement – trop grand. Bref de sortir, eux et leur famille, de la terreur que font régner les imams de l’ordre moral. Prompts à rappeler que les « prescriptions » qu’ils appliquent sont issues, clairement, de la parole de Dieu, éternelle et incréée
Et c’est ainsi que s’impose et s’étend, à Carcassonne comme partout, la taqiya.
Julius Muzart 14/04/2018
[1] « L’association », c’est le christianisme. Les chrétiens sont désignés comme « associateurs » parcequ’ils proclament le dogme de la Sainte Trinité. Pour les musulmans, c’est une hérésie grave car ils « associent » le Fils et le Saint Esprit à Dieu le père, alors « qu’il n’y a qu’un seul Dieu »
[2] Pour une « guerre spirituelle », cette précision de détail est curieuse : s’agissant des modalités de conduite de cette guerre, le Coran, descend assez loin dans le détail physique des châtiments à appliquer aux mécréants.
[3] Ici, la menace de châtiment contre ceux qui ne combattent pas se fait plus directe et plus générale : ne pas combattre n’est pas seulement être moindre en dignité : c’est un péché qui expose à, « un châtiment douloureux »
[4] Et une pierre de plus dans le jardin de l’interprétation pacifique : la parole de Dieu, éternelle et incréée ( c’est ainsi que les musulmans pieux considèrent le coran) est explicite : luttez avec vos biens et avec vos personnes. C’est d’un investissement physique qui est demandé. Et pourquoi préciser « légers ou lourds » s’il ne s’agissait pas d’une confrontation physique ?
Crédit photo : Prière dans une mosquée australienne – Par Dnalyensid [CC BY-SA 3.0]
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Notre-Dame-des-Landes : les zadistes ne cèdent rien - Journal du Mercredi 18 Avril 2018
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Un tiers des jeunes musulmans français favorables aux massacres islamistes
C'est une enquête du quotidien italien Il Foglio quotidiano :
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Europe : Macron enterre ses utopies, par Guy Rouvrais
Que l’Europe telle que la rêvait Macron ne soit plus qu’un souvenir utopique, il n’est que de comparer son discours dit « fondateur », en septembre 2017, à celui prononcé mardi devant les députés européens pour s’en convaincre. Dans ce dernier, il a dû faire le deuil des chimériques projets développés dans le précédent.
Auréolé de sa victoire sur Marine Le Pen, nombre de nos partenaires européens, après avoir poussé un soupir de soulagement, ont voulu faire du nouveau président le héraut de la lutte contre le souverainisme, le « populisme », le nationalisme, son succès devant marquer un coup d’arrêt à tous ceux-là. D’autant qu’au même moment, la présidence de la République autrichienne échappait de peu à la droite nationale. Croyant qu’il avait aussi reçu mandat d’aller toujours plus loin dans l’intégration européenne, Emmanuel Macron, à la Sorbonne, rédigea son ordonnance pour l’Union européenne : un ministre des Finances de la zone euro, un budget unique, une mutualisation de la dette par un système communautaire de garantie, etc. Et cela, précisait-il, pour combattre « nationalisme, identitarisme, protectionnisme, souverainisme de repli ».
Las ! Il a cru que l’hirondelle d’une élection de circonstances, la sienne, faisait le printemps du fédéralisme ! Il a dû déchanter. Loin de reculer, le souverainisme, ou à tout le moins l’hostilité à son Europe, a prospéré depuis son élection. A l’est, où l’opposition, dans le sillage de la crise des « migrants », a été un puissant ressort mais aussi à l’ouest, en Italie, troisième puissance économique européenne, fille tranquille de l’Union jusque-là, qui a donné la majorité à ceux qui rejettent cette Europe-là. Même l’Allemagne d’une Merkel affaiblie n’adhère pas au plan Macron, la nouvelle coalition avec le SPD n’a été possible qu’à cause de l’aiguillon de l’AfD qui serait devenu le deuxième parti d’Allemagne en cas de nouvelles élections.
Alors, le président français, mardi à Strasbourg, a remis ses rêves initiaux dans sa poche et, à la place, il a évoqué une « souveraineté réinventée » qui ne sera pas de « substitution » mais « complémentaire » (?) se distribuant en de simples coopérations dans le domaine commercial, énergétique, climatique et – c’est la nouveauté – numérique. Cette dernière passerait par une taxe affectée à l’accueil des « réfugies » ! Mais plus question de budget et de ministre de l’Economie uniques pour la zone euro.
Au passage, il s’en prend avec véhémence à ceux qui ont mis obstacle à sa marche forcée vers une Europe de plus en plus intégrée, bâtie sur les ruines de la souveraineté des nations historiques inscrites dans l’histoire et l’âme de notre continent. Il a donc dénoncé la tentation « autoritaire » qui menacerait le Vieux Continent, visant les pays de l’Est, autour de la Hongrie notamment, et plus récemment de l’Autriche. « Je ne cèderai à aucune fascination pour la souveraineté autoritaire », a-t-il clamé, se contentant sans doute de son autoritarisme personnel… Il se pose donc en défenseur de la démocratie, dénonçant ses collègues qui pourtant n’ont accédé au pouvoir, comme lui, que de manière on ne peut plus démocratique. Et comme lui, ils font ce qu’ils ont annoncé qu’ils feraient, que cela plaise ou non au chef d’Etat français.
Guy Rouvrais
Article paru dans Présent daté du 18 avril 2018
https://fr.novopress.info/210488/europe-macron-enterre-ses-utopies-par-guy-rouvrais/
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Le nouveau numéro (n°75) de Terre & peuple
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BOMBARDER LA SYRIE, C’EST FACILE ; MATER LES ANTIFAS, C’EST PLUS COMPLIQUÉ !
Il est décidément plus facile, pour notre Président, d’envoyer douze missiles détruire quelques bâtiments vides à cinq heures de son palais que de pacifier nos propres rebelles. Malgré des forces de police conséquentes, il est à craindre que le site de Notre-Dame-des-Landes continue à être envahi, non plus d’ailleurs par les zadistes, mais par une racaille venue d’ailleurs.
Notre gouvernement serait-il donc incapable de maîtriser la chienlit où qu’elle se passe ? Pas question, bien sûr, d’envoyer quelques missiles sur cet aéroport virtuel qui ne verra jamais le jour. Pas question, non plus, de risquer une bavure policière. M. Collomb préfère voir quelques gendarmes blessés plutôt qu’un seul révolutionnaire. C’est ainsi que le duo Macron-Collomb laisse casser, sans état d’âme, les centres-villes de Nantes, Rennes ou Toulouse par quelques centaines de jeunes têtes brûlées dissimulées sous les cagoules noires des antifas.
Ah oui, Monsieur le Président, il est plus facile d’appuyer sur un bouton pour faire décoller quelques bombardiers que de mater nos propres rebelles, qu’ils soient étudiants, antifas, grévistes ou clandestins. C’est ainsi que vous gouvernez en menaçant, sans vraiment agir. Sauf contre un certain Bachar à qui, ultime fumisterie, on retire sa Légion d’honneur. Une décoration qui vaut bien, à elle seule, la vingtaine de millions qu’a coûté à l’armée française, déjà bien pauvre, cette nuit du 13 au 14 avril.
Notre éminent Président a dû se sentir humilié lorsque celui qu’il avait traité, dimanche soir, d’« ennemi du peuple syrien » lui a rétorqué, non sans justesse : « En ce qui concerne les Français, on sait que la France a été le fer de lance du support du terrorisme en Syrie. Depuis les premiers jours, ils ont le sang des Syriens sur les mains. À ce jour, leur position n’a pas dramatiquement évolué. Ils ne sont pas en mesure d’appeler à une conférence de paix. »
On se souvient que Laurent Fabius s’était réjoui, lui, « du bon travail, sur le terrain, du Front al-Nosra ».
Le dialogue avec les Syriens semble désormais tout à fait impossible alors que ce pays, qui avait été sous mandat français depuis 1920, était imprégné de notre culture. La langue française y était fortement répandue. Dans les écoles et universités de Damas et Homs, on s’instruisait en français.
Il aura fallu l’inconscience d’un Hollande puis d’un Macron pour détruire, en moins de dix ans, cette amitié, ces relations fraternelles entre les deux pays. Demain, il faudra reconstruire ce que la coalition et les rebelles devenus terroristes ont détruit, ce que cette guerre civile a coûté aux infrastructures du pays. Reconstruire le pays, pierre par pierre. À coups de milliards de dollars.
Si la France n’avait pas déclaré une guerre morale, virtuelle puis réelle à la Syrie, les bâtisseurs français que sont les Bouygues, les Vinci ou Eiffage, et d’autres entreprises plus modestes, auraient pu se partager un gigantesque gâteau : celui de la reconstruction de villes entières, d’usines, de routes.
Demain, lorsque les armées de Bachar el-Assad auront nettoyé les derniers bastions rebelles, ce seront les grues chinoises ou russes qui œuvreront à travers ce vaste pays en ruine.
Macron, May et Trump n’auront plus qu’à regretter cet énorme manque à gagner pour les entrepreneurs de leur pays. Et, sauf assassinat toujours possible dans ces pays du Moyen-Orient, Assad sera toujours là, du haut de ses un mètre quatre-vingt-neuf, pour les narguer. Pour nous narguer, nous, le peuple, qui n’avions pourtant eu aucune intention belliqueuse à l’égard de ces populations syriennes d’origines diverses qui ont tant souffert.
http://www.bvoltaire.fr/bombarder-syrie-cest-facile-mater-antifas-cest-plus-complique/
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Mai 68: Discussion/débat entre Robert Steuckers et Jean-Michel Vernochet
De quoi Mai 68 est-il le nom ?
Samedi 28 avril 2018Discussion/débat entre Robert Steuckers et Jean-Michel Vernochet
A l’occasion du cinquantenaire de mai 68, l’équipe d’ER Lille vous invite à une discussion/débat entre Robert Steuckers et Jean-Michel Vernochet, dans le cadre d’un enregistrement public de son Libre Journal, afin de répondre à cette question, plus complexe qu’il n’y paraît : « De quoi mai 68 est-il le nom?»
Réservations : reservation.erlille@outlook.fr