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Mamoudou, l’incroyable récupération, par Caroline Parmentier
Il y a deux incroyables récupérations dans cette affaire. La façon dont Mamoudou, Malien sans papiers, a grimpé comme un… disons comme une araignée, de balcon en balcon, pour attraper un enfant suspendu dans le vide. Et la façon dont on nous explique que tous les migrants sont des héros et des chances pour notre pays. Et là, pas de « pas d’amalgame » qui tienne.
Comment cet enfant de 4 ans s’est-il retrouvé suspendu par les mains dans le vide au 4e étage en l’absence de ses parents ? L’affaire reste à préciser. Son père a été placé en garde à vue. Toujours est-il que Mamoudou Gassama, 22 ans, a découvert la scène alors qu’il se rendait dans un bar pour suivre la finale de la Ligue des champions et, n’écoutant que son courage, a escaladé les balcons de la façade de l’immeuble avec une rare agilité, agrippant l’enfant par le poignet pour le remettre sain et sauf à ses voisins.
Aussitôt une vague de jubilation s’est emparée des médias et des politiques. Mais aussi d’indignation : comment cet homme n’a-t-il pas encore ses papiers, sa naturalisation, c’est scandaleux, inimaginable, intolérable. Des pétitions circulent. Ahurissante interview de Jean-Jacques Bourdin lundi à 8 h 10 qui reçoit Mamoudou et son frère sur RMC. Bourdin quasiment en larmes, tout tremblant d’adoration, en remettant des louches et des louches sur la légende Mamoudou, le conte de fées pour enfants. Mamoudou (Mahomet chez les musulmans d’Afrique occidentale) est un migrant sans papiers arrivé du Mali il y a quelques mois sur un bateau de migrants. Et Bourdin raconte à sa place : « Vous avez eu peur, Mamoudou, vous avez eu faim, vous avez eu froid, vous étiez serré non ? Aujourd’hui vous avez sauvé un enfant, tout le monde vous aime, tout le monde est fier de vous, on va vous trouver un travail, on va vous naturaliser. »
Enfin un héros selon leurs vœux. Ils en ont enfin trouvé un. Mamoudou devait être reçu dès lundi matin par Emmanuel Macron à l’Elysée. Anne Hidalgo l’a appelé personnellement et a twitté pour saluer son « geste héroïque » assurant que la ville de Paris aurait évidemment à cœur de le soutenir dans ses démarches pour s’établir en France (Anne Hidalgo ne twitte jamais quand un migrant est responsable d’un viol, d’une agression ou d’un vol).
« Ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée »…Plus précis encore, Ian Brossat, adjoint communiste en charge du logement et de l’hébergement d’urgence, a adressé un « avis à ceux qui crachent sur les migrants à longueur de journée » : « Je n’imagine pas que Gérard Collomb le mette en centre de rétention. […] Nos quartiers, c’est aussi ça ! Quand on sait les propos qui sont tenus parfois sur les sans-papiers, ça permet un peu de réalité dans ce débat. »
La réalité des migrants c’est ça. Ils sont comme ça ! Tous. Ils arrivent par bateaux entiers pour sauver nos enfants. A qui pensent-ils faire gober ça ? Eux qui dissimulent volontairement les agressions sexuelles de masse, qui trafiquent et qui « bobardent » à longueur d’années au service de leur idéologie. Dans un pays normal, Mamoudou serait le seul naturalisé en raison de son acte héroïque en effet. Et les dizaines de milliers de clandestins et de faux refugiés dont les associations exigent qu’ils soient « tous régularisés » seraient renvoyés chez eux.
Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 28 mai 2018
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Zoom - Aude Mirkovic : la PMA, un juteux marché mondialisé !
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Italie : Le Système plus fort que le pot pourri populiste.
Jean-Francois Touzé
Membre du Bureau politique du Parti de la France. Directeur de la revue Confrontation.
Le seul but légitime du combat politique est l'accession de ceux qui le mènent aux responsabilités du pouvoir.
Pour le Parti de la France, seul l'exercice, par la droite nationale, de la conduite de l’État permettra à notre Pays de se relever et de se reconstruire.
Pour parvenir à cette fin, aucune stratégie ne peut être exclue et le pragmatisme doit être notre loi tactique. A la condition de ne jamais dévier de notre ligne et de n’agir que dans la cohérence du projet.
Certains, en France comme dans toute l'Europe, suivent des chemins différents.
Les partis du Système, bien sûr, pour qui la « gouvernance républicaine » n'est que prétexte aux ambitions personnelles et, pour les nouveaux venus, volonté de s’accaparer à leur tour d’une part du butin.
Quelques uns (ou quelques unes), convaincus que la métapolitique et la formation des élites constituent la voie royale qui permettra, le jour venu, de dresser des passerelles (oubliant que les passerelles sont avant tout faites pour qu’on leur marche dessus), remettent à plus tard l’engagement militant et électoral, comme si le temps ne nous était pas compté.
D'autres, enfin, dont la sincérité des convictions ne saurait être mise en cause, parent au plus pressé estimant que mieux vaut être en capacité de mettre en œuvre une petite partie de leur programme plutôt que d'attendre indéfiniment de pouvoir en réaliser la totalité.
C'est le cas de nos amis italiens de la Ligue.
En s’accordant sur un programme de gouvernement avec le mouvement cinq étoiles, patchwork improbable de comiques troupiers, de néo écolos et d'anciens gauchistes, Matteo Salvani et les siens faisaient le pari de se servir de leurs alliés du M5S et du nouveau président du conseil désigné par eux, Guiseppe Conte, pour avancer sur la voie de la maîtrise des dépenses publiques, et surtout de la lutte contre la submersion migratoire.
Louables objectifs. Mais l’expérience montre que, chaque fois qu'un mouvement identitaire et national s'est allié avec un autre parti, de droite, de gauche ou d'ailleurs dans une coalition gouvernementale, il s'est embourbé dans le jeu des compromis politiciens comme de la dépendance européiste, et que les avancées promises se sont réduites à quelques gestes symboliques sans portée réelle. L'hétérogénéité de l'alliance italienne porte en elle les germes de l’échec à venir.
Ce n’est pas un hasard si la Commission de Bruxelles est restée plus que prudente après la nomination officielle de Conte par le très systémique président de la République italienne Sergio Mattarella, tandis qu'Emmanuel Macron tendait la main au nouveau gouvernement.
Tout portait dès lors à croire que, dans ces conditions, le printemps italien de l'identité, de la solidarité sociale dans le dynamisme économique, de la volonté anti migratoire et, sur le plan international, du rapprochement avec la Russie ne sera qu’une brève lueur dans la nuit hivernale.
La démission de Conte ce dimanche soir et la probable nomination d'un gouvernement technique avec un Président du Conseil passé par le FMI ne viennent que renforcer notre conviction : il n'est plus temps de transiger avec le Système qui trouve de toutes façons toujours les portes de sortie de crise. Il ne faut pas composer avec lui. Il faut l’abattre, le détruire et lui substituer l’Etat national. Le chemin sera plus long. Mais il sera celui de la vraie victoire.
Le Parti de la France considère que la Droite nationale, si elle doit, un jour, s'inscrire dans un jeu d’alliance pour accéder au pouvoir, ne pourra le faire qu'en situation de force. La situation dramatique de notre France et de notre vieille Europe impose, en effet, l'application d'un programme radical de salut national qui ne peut être que global.
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La chute de l'Empire sovietique [Au coeur de l'histoire]
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ENTRE LE PETIT « MÂLE BLANC » ET LES GRANDS BLACKS, EMMANUEL MACRON A CHOISI
Emmanuel Macron a utilisé l’expression « mâle blanc » en évoquant le plan Borloo pour la banlieue. Ce plan serait inapproprié car constituant « l’échange entre deux mâles blancs ». La banlieue, devenue zone « sensible » serait donc devenue si sensible qu’elle devrait être considérée comme une terre à part, domaine des seuls « racisés », interdite aux Gaulois ?
Yvan Rioufol, sur Cnews, a dénoncé à juste titre cette expression comme favorisant le communautarisme. C’est vrai, mais il y a plus. Cela s’inscrit dans le projet international d’une inversion des rapports de domination.
En Europe, le Noir est apparu sous sa désignation grecque de « Maure » (mavros = noir) dès l’Antiquité. Au XIIe siècle, dans La Chanson de Roland, il apparaît sous les traits du roi sarrasin de Saragosse, Marsile. Fin XVIe le modèle d’Othello, le Maure de Venise, de William Shakespeare, est aussi un roi – marocain, cette fois.
Mais au XIXe, le Noir apparaît comme une victime, celle du commerce d’esclaves avec le Nouveau Monde décrit par La Case de l’oncle Tom, de Harriet Beecher Stowe, ou Les Aventures de Huckleberry Finn et de Tom Sawyer, de Mark Twain.
Au XXe siècle, la littérature enfantine de Jean de Brunhoff – Babar– et de Hergé – Tintin au Congo – véhicule une double image. Gentil naïf et drôle, il éveille la sympathie. Cannibale, soumis à un sorcier jeteur de sorts au masque terrifiant, il est ressenti comme une menace.
Notre XXIe siècle pérennise l’image de la victime – sans-papiers jetés dans des bateaux de fortune au péril de leur vie pour fuir la guerre ou la famine et aborder sur nos côtes – mais lui superpose une image valorisante. Devenu l’unique ancêtre d’une humanité présumée entièrement africaine à l’origine, star multimillionnaire des terrains de foot, pouvant revendiquer le président de l’État le plus puissant du monde comme un des leurs hier, l’accueil par la plus vieille famille régnante de l’État le plus colonisateur de la planète d’une des leurs, le « Noir », aujourd’hui devenu « Eurafricain » ou « Afro-Américain », est passé du mépris à la gloire.
L’expression « mâle blanc » s’inscrit dans ce contexte.
Désormais, en Occident, ce n’est plus le seul Noir qu’on désigne comme présentant une particularité visible le distinguant de l’ensemble de la population autochtone, mais aussi le Blanc.
De même, le héros n’est pas seulement Arnaud Beltrame, mais aussi Lassana Bathily, qui a sauvé des otages de l’Hyper Cacher en 2015, ou Mamadou Gassama, qui a sauvé hier un petit garçon menaçant de tomber d’un balcon.
Entre Borloo, le petit « mâle blanc » rigolard à barbe grise, et les grands blacks intrépides des cités, Emmanuel Macron a donc choisi. La banlieue sera leur affaire. Ainsi se réalisera la « politique inclusive » qu’il a mentionnée lors de la conférence de presse de vendredi dernier en Russie à propos de la Syrie, devant un Poutine dubitatif.
Dès 2011, Guy Hagège, dans Le Monde, la définissait comme « un projet universel de personnalisation de la politique » en fonction « des différences de la personne », afin de lui donner « toutes les chances de réussite dans la vie ». À l’époque, la « différence » était le handicap, et cela concernait toute la France.
Mais en Syrie, comme dans nos banlieues, on peut craindre que cette « politique inclusive » n’implique une reconnaissance, voire une promotion des « différences » ethniques et religieuses qui pourrait mener au séparatisme.
Ce qui, comme au Kosovo, pourrait favoriser un autre projet universel : le projet postnational.
http://www.bvoltaire.fr/entre-petit-male-blanc-grands-blacks-emmanuel-macron-a-choisi/
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Cinq ans après la Manif pour tous, l’échec des conservateurs de France
Cinq années ont passé depuis La Manif pour tous. Considéré à tort et dès le début comme quantité négligeable et simple incarnation du passé ou de la nostalgie, le mouvement d’opposition au mariage pour tous est parvenu à s’imposer en France comme un authentique mouvement social conservateur. Avec ses penseurs, des associations, ses activistes, ses artistes, LMPT appelait à une prolongation politique de son combat. Il fut un échec.
Pourtant l’activité éditoriale conservatrice se porte bien: publication par Guillaume Perrault du Figaro Magazine de son Conservateurs soyez fiers!, des écrits de Roger Scruton, de ceux de la philosophe Laetita Strauch-Bonart ou bien du Dictionnaire du Conservatisme, ventes correctes de la revue Limite, animée notamment par d’anciens Veilleurs issus de La Manif pour tous, une bibliographie en croissance exponentielle… tout démontre que le conservatisme est en bonne place sur le marché des idées.
Tout sourit aux conservateurs mais, s’ils ont bien des lecteurs, ce sont les électeurs qui, l’an passé, ont fait défaut à leur champion François Fillon. (…)
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Italie : le coup d’Etat bruxellois ? - Journal du Lundi 28 Mai 2018
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Face à la guérilla urbaine rampante, les médias français feraient ils diversion ?
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
C’est l’opinion de Laurent Obertone, auteur de « France, orange mécanique » qui relate sur Facebook l’avertissement d’un membre du GIGN : alors que le mariage en Angleterre et le festival de Cannes font les unes des journaux, de graves événements sont traités par les médias de propagande en faits divers.Mais, de quels événements s’agit-il ?
En l’espace de deux semaines, on a assisté :
A des attaques de policiers en civil : à Grenoble, à Courcouronnes,
A une rixe impliquant deux cents individus à Lyon la Duchère,
A un homme battu à mort par des adolescents à Pau,
A une fusillade à la kalachnikov entre policiers et trafiquants cagoulés à Marseille, dans le narco-quartier de la Busserine : Gérard Collomb s’est rendu sur place avec la BAC et a déclaré : « nous ferons régner l’Etat de droit » reconnaissant ainsi implicitement l’existence de zones de non-droit, si longtemps déniées par les autorités ;
A une nouvelle fusillade le week-end dernier encore à Marseille : un assaillant armé a surgi dans les locaux d’une association sportive et a tué deux personnes.
Au lynchage d’un père à Lille devant ses enfants, par une vingtaine de jeunes pour s’être opposé à un rodéo
Enfin à Orléans, à l’égorgement d’une femme de 30 ans par un récidiviste déjà condamné à 20 ans de réclusion par une cour d’assise pour homicide volontaire.Et Laurent Obertone déplore les suicides à répétition de policiers, de gendarmes et de gardiens de prison s’inscrivant dans ce climat d’ensauvagement dramatique.
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Coup d’Etat institutionnel en Italie: les Bruxellois à la manœuvre
Berlin la rouge, la cosmopolite, l’européenne… Les citoyens du monde Berlinois se sont mobilisés hier dans la capitale allemande pour voler au secours de la folle politique immigrationniste d’Angela Merkel. Un rassemblement mis sur pied pour étouffer la voix de « la grande manifestation pour l’avenir de l’Allemagne » organisée par Alternativ für Deutschland (AfD), premier parti d’opposition à la coalition gouvernementale avec 92 députés au Bundestag. Selon la police 5000 nationaux avaient fait le déplacement à Berlin, même si la crainte des violences de l’extrême gauche, qui avait annoncé sa volonté d’en découdre sur les réseaux sociaux, a dissuadé beaucoup de familles de venir. 20 000 contre-manifestants étaient eux descendus dans la rue (la sociologie berlinoise leur donnait incontestablement l’avantage du nombre) sous une forêt de drapeaux rouges, noirs, arc-en-ciel, à l’appel des communistes, socialistes, anarchistes, antifas et même des associations LGBTI et de sept discothèques de la ville assurant l’ambiance techno. Un soutien qui ira certainement droit au cœur des pieux musulmans…
En Italie, les partisans de l’Europe (grande) ouverte, très résiduels mais bien présents dans les rouages de l’Etat, font aussi de la résistance. Hier le président italien le démocrate-chrétien Sergio Mattarella a choisi la voie de l’affrontement avec le peuple italien, du coup d’Etat institutionnel. « J’ai accepté toutes les nominations (dans le nouveau gouvernement de coalition, NDLR) , sauf celle de ministre de l’Economie », a-t-il déclaré, en l’espèce celle de l’économiste très hostile à l’euro (et brièvement ministre en 1993-1994) Paolo Savona.
« La désignation du ministre de l’Economie constitue toujours un message immédiat de confiance ou d’alarme pour les opérateurs économiques et financiers ». « J’ai demandé pour ce ministère un représentant politique de la majorité cohérent avec l’accord de programme (…) qui ne soit pas vu comme le soutien à une ligne qui pourrait provoquer la sortie inévitable de l’Italie de l’euro », a déclaré Sergio Mattarella. Devant le tollé et l’indignation des Italiens, ce dernier a tenté de prendre les devants: « J’ai été informé de demandes de forces politiques d’aller à des élections rapidement. C’est une décision que je me réserve de prendre sur la base de ce qui arrivera au Parlement » a fait savoir M. Mattarella qui a convoqué ce matin Carlo Cottarelli, ex haut responsable du Fonds monétaire international (FMI), pour former un « gouvernement du président » dans l’attente de nouvelles élections.
Le choix de Paolo Savona, qui était le fruit de l’accord conclu entre la Ligue de Matteo Salvini et le M5S de Luigi Di Maio, s’avère insupportable pour le président italien. La constitution italienne lui octroie un rôle très symbolique, mais aussi le droit (jamais ou très peu utilisé) de nommer les ministres et de refuser de valider des lois risquant de peser sur le budget ne respectant pas les oukases de la la Banque centrale européenne (BCE). Un possibilité de blocage dont Emmanuel Macron s’était félicité par anticipation notions-nous la semaine dernière, lorsqu’il s’était dit confiant dans la capacité du président Mattarella à garantir que Rome continuera de travailler « de manière constructive avec l’UE…»
Sergio Mattarella s’était certainement ouvert à ses amis européistes de sa volonté d’enrayer la mise en oeuvre des choix exprimés par les Italiens dans les urnes. C’est peut-être la raison pour laquelle Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et financières, avait promis de travailler avec le nouveau ministre italien de l’Economie quel que soit son identité… tout en exhortant le gouvernement italien à maintenir une politique austéritaire refusée par la Ligue et le M5S .
Les deux alliés se sont en effet entendus sur une baisse des impôts mais aussi des dépenses sociales. Un programme qui commanderait une sortie de l’euro se réjouissent ou déplorent de nombreux observateurs. Il est certes assez évident que la politique de relance par la croissance voulue par les vainqueurs des législatives entraînerait une forte hausse du déficit budgétaire (le plus élevé en Europe après celui de la Grèce) qui aurait pour effet d’enclencher une nouvelle crise de l’euro, dont la monnaie unique pourrait cette fois-ci ne pas se remettre.
Le chef du gouvernement Giuseppe Conte a pris acte de cette volonté de Sergio Mattarella (poussé, appuyé par les cénacles euromondialistes) d’empêcher la coalition au pouvoir de mettre en place un pan capital de son programme. Il a donc annoncé dimanche qu’il renonçait à son poste de Premier ministre. Dans une vidéo diffusée en direct sur Facebook, Matteo Salvini a évoqué «un conflit institutionnel sans précédent (…). Dans une démocratie, si nous sommes toujours en démocratie, il n’y a qu’une seule chose à faire, laisser les Italiens avoir leur mot à dire. » Et le dirigeant de la Ligue d’ajouter sur son compte twitter : « Nous ne serons plus jamais les larbins de personne. L’Italie n’est pas une colonie, nous ne sommes pas les esclaves des Allemands ou des Français, du spread (l’écart entre les taux d’emprunt à dix ans allemand et italien, NDLR) ou de la finance. »
«Nous étions à deux doigts de former un gouvernement mais nous avons été stoppés parce que, dans notre équipe, il y avait un ministre qui critiquait l’Union européenne» a déclaré Luigi Di Maio à la Rai , précisant qu’il souhaitait que le président italien soit mis en accusation pour « haute trahison» ou « atteinte à la Constitution » comme le prévoit article 90 de la Constitution italienne. M. Di Maio a également utilisé les réseaux sociaux pour relever qu’ « il y a un grand problème en Italie : la démocratie». «Nous étions prêts à gouverner et on nous a dit non, parce que le problème est que les agences de notation dans toute l’Europe étaient inquiètes à cause d’un homme qui allait devenir ministre de l’Economie. Alors disons-le clairement qu’il est inutile d’aller voter, puisque les gouvernements ce sont les agences de notation, les lobbies financier et bancaire qui les font. Toujours les mêmes. »
Notons pour conclure que cette peur panique des élites eurolâtres (qui craignent surtout pour leur avenir), est encore accrue par la tribune parue le 21 mai dans le très sérieux quotidien de référence d’outre-Rhin Frankfurter Allgemeine Zeitung. Elle a été signée par plus de 150 professeurs d’économie allemands qui demandent très fermement à la chancelière Merkel l’ajout dans les traités européens d’une clause permettant la sortie de l’euro -et le rejet du plan Macron de reforme de la zone euro. Jusqu’à quand la prison des peuples qu’est devenue l’Europe bruxelloise parviendra-t-elle à éviter le naufrage et à museler les aspirations démocratiques? Luigi Di Maio l’a noté comme Bruno Gollnisch, toutes les forces du Système entendent bien décourager les citoyens qui ne votent pas dans les clous en remettant en cause les choix qu’ils expriment dans les urnes. Mais une mobilisation massive des Français, des Européens, dés l’année prochaine lors des élections européennes, reste bien une étape nécessaire, la condition sine qua non pour imposer enfin l’Europe des nations libres, des choix politiques conformes aux aspirations populaires.
https://gollnisch.com/2018/05/28/coup-detat-institutionnel-en-italie-les-bruxellois-a-la-manoeuvre/