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  • Hervé Juvin : Le moment politique : pourquoi ?

    Vivons-nous la fin du Politique ou un moment politique ? C'est cette seconde option qu'Hervé Juvin retient. Il publie France, le moment politique et expose ici l'essentiel de son analyse. Elle nous intéresse de toute évidence si nous souhaitons la survie de la France et de notre civilisation.   LFAR

    Par Hervé Juvin

    Le moment que va vivre la France, c’est « le moment politique ».

    C’est le moment où l’arrangement actuel, entre le marché et le droit, ne suffit plus. C’est le moment où la promesse de l’extension indéfinie de la satisfaction individuelle ne fonctionne plus, le moment où la croissance ne signifie plus le progrès, et même signifie une dégradation nouvelle des conditions de vie, le moment où le progrès lui-même perd son sens, hésite et se brouille.

    Ce moment politique est déterminé par la crise d’identité que vivent les Français, comme bien d’autres Européens, depuis que l’Union a abandonné son devoir de préférer les Européens. Il provient de la fin du tout économique, et des illusions de l’abondance pour tous. Il se caractérise par la fin du « je », égoïste et tout-puissant, et le retour du « nous » comme famille, communauté, nation, parce que nul ne survivra seul aux crises qui s’annoncent. Mais il est aussi provoqué par le vertige qui nous saisit devant le nouveau totalitarisme de l’homme augmenté, de l’homme hors sol, sorti de la nature et de toute détermination – devant la promesse que chacun devienne Dieu.

    Cet aboutissement de l’individualisme libéral a été philosophiquement exprimé, mais pratiquement ignoré ; une humanité encore majoritairement dépendante de l’agriculture paysanne, dominée par le climat, le relief, la distance, intimement liée aux saisons, à la terre et aux ressources de la nature, était très vite ramenée à la terre qui est sous ses pieds. Voici quelques décennies encore, les paraboles du berger et du troupeau, de la lampe qui guide le voyageur, des oiseaux dans les champs et des fleurs dans les prés, étaient intelligibles par tous parce qu’elles éveillaient des expériences concrètes.

    UNE RUPTURE RADICALE

    C’est fini. Pour une population mondiale majoritairement urbaine, pour les 6 milliards d’habitants qui vivent rivés à l’écran de leur téléphone portable, pour ceux, à peine moins nombreux, pour qui le Web supprime la distance et rétrécit le temps, le fonds commun de la Bible et des Évangiles s’éloigne dans une brume d’étrangeté. Beaucoup d’enfants des métropoles n’ont jamais vu de coucher ou de lever du soleil, les mêmes enfants en colonie de vacances sont terrorisés par un troupeau de vache, et un troupeau de moutons dans les Causses devient une attraction touristique !

    Cette rupture n’est pas seulement symbolique. Les prothèses numériques transforment l’être là, l’être ensemble, l’être présent, c’est-à-dire les conditions concrètes de l’expérience humaine. Les promesses de la biologie, qu’il faut nommer bio-ingénierie, bouleversent tout ce que nous savions sur la filiation, la reproduction, la transmission. La perspective de voir les enfants humains devenir les produits de l’industrie n’est plus fantaisie de science-fiction. L’achat des caractères de l’enfant à naître ; l’affirmation du droit à l’enfant pour tous, y compris celles et ceux qui ne peuvent se reproduire ; l’indétermination du sexe, de l’origine et de l’âge, sont les promesses actuelles de l’hyperindividualisme. Ce n’est plus d’une vie sans souffrance qu’il s’agit, c’est d’une vie au-dessus de la nature, sortie de tous les hasards, de toutes les déterminations, de toutes les limites que la nature imposait.

    L’HOMME AMPUTÉ DU SACRÉ

    Comment ne pas rêver de ne plus souffrir, de ne plus vieillir, de ne plus mourir ? Mais il se peut que le prix à payer pour la libération de la nature soit la vie elle-même ; mais de plus en plus nombreux sommes-nous à penser que l’homme sorti de la nature est aussi un homme amputé du sacré, et que l’homme augmenté est plus sûrement un homme diminué – réduit à ce qui, en lui, ne fait pas l’homme.

    Les philosophes y verront l’occasion de reprendre l’analyse des liens entre nature et culture et de voir que la culture n’est que médiation entre la nature et le sacré. Ce qui reste de religieux en nous suggérera que rien n’est plus urgent que chasser les marchands du temple, et renouer avec le sacré, qui est ce pour quoi tuer, ou mourir – ce qui est plus que la vie. Les habiles entreprendront de réveiller les symboles, comme l’a fait Emmanuel Macron, mais les symboles ne sont rien sans le sacré qui anime et leur donne souffle et force. Il s’agit d’imiter le sacré, sans le sacré, de copier la foi, sans la foi, de dire « la France », sans en être. Faible entreprise, sans illusion. Les politiques, les vrais, doivent saisir l’importance de ce basculement du commun où la volonté de vivre ensemble, de dire « nous » et de décider de ses lois, de ses mœurs et de ses choix va balayer l’insolente prétention de l’économie à dicter ses lois à la société, et, du marché, à faire de la vie un produit en rayon.   

    Hervé Juvin

    NEF, Juin 2018

    Hervé Juvin, économiste et essayiste, est président de Natpol et auteurs de nombreux ouvrages dont L’Occident mondialisé. Controverse sur la culture planétaire (avec Gilles Lipovetsky, Grasset, 2010), La grande séparation. Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013), Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé (P.-G. de Roux, 2015). Il vient de publier France, le moment politique (Éditions du Rocher, 2018, 288 pages, 16,90 €).

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Immigration : les chiffres du Figaro

    Le Figaro propose dix graphiques, dont quelques uns sont reproduits ci-dessous, pour mesurer l'étendue réelle du phénomène migratoire en France depuis plusieurs décennies. Est immigré celui qui est «né étranger à l'étranger et qui réside en France», selon l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Ainsi, tout étranger vivant en France n'est pas immigré. Inversement, un immigré n'est pas forcément de nationalité étrangère.

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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/immigration-les-chiffres-du-figaro.html

  • Le plus d’Éléments n°7 : les jeunes réacs à l’assaut d’Internet et le phénomène Marsault

  • POUR UNE DROITE DE LA RECONQUÊTE !

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    Vincent Vauclin

    Président de la Dissidence française cliquez ici

    Aux grands maux les grands remèdes. À l’hégémonie morale et culturelle de la gauche, il est nécessaire d’opposer les principes d’une droite structurée et décomplexée qui ne transige pas, qui ose affronter la tyrannie du politiquement correct et braver la médiacratie libérale-libertaire. Loin des chimères de la dédiabolisation, ce n’est qu’en brusquant le conformisme et l’inertie ambiante, en affirmant une nouvelle radicalité et en assumant sa volonté de rupture que la droite pourra devenir autre chose qu’une machine à perdre.

    L’enjeu, pour la droite, est donc de se réinventer ou de disparaître, phagocytée par la gauche et ses nouveaux avatars. À contre-courant de l’idéologie dominante, la droite de la reconquête doit se doter d’une colonne vertébrale idéologique et formuler le projet d’une véritable révolution conservatrice, en considérant la racine des enjeux et non en naviguant à vue au gré des sondages et des tendances du moment. Nous ne pourrons faire l’économie d’un diagnostic sans concession et d’une thérapie de choc si nous voulons véritablement redresser notre pays.

    Quatre orientations fondamentales doivent ainsi être intégrées au logiciel de la droite nouvelle :

    1) La question identitaire est incontournable. Face aux problématiques du Grand Remplacement et de la sédition communautariste, l’enjeu n’est plus seulement migratoire : il est démographique. C’est un enjeu de civilisation. L’organisation d’une politique de remigration, c’est-à-dire d’inversion des flux migratoires et de retour des immigrés dans leur pays d’origine, est une nécessité impérieuse qui, tôt ou tard, sera rendue nécessaire par les circonstances. Les sociétés multiculturelles et multiethniques sont toujours des sociétés multiviolentes.

    2) Opposer l’identité et la souveraineté relève de l’hémiplégie. La nation ne se peut concevoir que comme une communauté de destin consciente de ses racines charnelles et historiques, de ses ancrages linguistiques et culturels, et aspirant à l’indépendance et à la puissance. Ainsi l’affirmation identitaire et la légitimité à prétendre à la souveraineté dépendent l’une de l’autre. Là où l’identité est bafouée, la souveraineté est menacée. Là où la souveraineté est niée, l’identité est en péril.

    3) La « république » ne constitue pas la solution mais bien une partie du problème. Le fétichisme de la « lutte contre les discriminations » et le recours systématique aux « valeurs républicaines » dissimule, en réalité, un projet idéologique qui n’est autre que celui de l’effacement de la France et de son remplacement par une entité post-nationale et communautariste, livrée pieds et poings liés à la prédation de tout ce que compte le monde d’intérêts étrangers et mercantiles.

    4) La subversion morale précède toujours l’hégémonie du capital. Chaque offensive « progressiste », chaque coup porté aux institutions séculaires et à l’ordre traditionnel de la société correspond à une nouvelle percée matérialiste et à une extension du monde marchand. La contestation du libéralisme-libertaire doit donc s’opérer d’une part au nom de la défense des valeurs traditionnelles de notre civilisation et de son héritage millénaire et, d’autre part, au nom du refus de la réification intégrale des rapports sociaux et de l’assujettissement des individus à l’utilitarisme et l’uniformisation de la société libérale.

    Face au cartel des médias, des juges et des lobbies, ce n’est pas d’une énième coalition électorale de revanchards carriéristes et de calculateurs versatiles que nous avons besoin. À l’orée d’années décisives pour l’avenir de la France, la droite de la reconquête doit se construire en dehors des bornes de la pensée unique, s’appuyer sur une nouvelle génération affranchie des utopies soixante-huitardes et formuler une vision du monde à la hauteur des enjeux et des défis que pose ce siècle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ÉRIK TEGNER : « JE VEUX TRANSFORMER CETTE ÉLECTION EN UN RÉFÉRENDUM POUR L’UNION DE TOUTES LES DROITES ! »

    Erik Tegnér, devant le siège de son parti, lance au micro de Boulevard Voltaire sa candidature à la présidence des Jeunes Républicains avec deux messages : parler avec toutes les droites sans exclusive et moderniser et rajeunir ce parti pour faire des Jeunes républicains un mouvement de jeunes aussi fort que celui du Fidesz de Viktor Orbán en Hongrie, « capable de mobiliser des milliers et des milliers de jeunes ».

    http://www.bvoltaire.fr/veux-transformer-cette-election-referendum-lunion-de-toutes-droites/

  • Frères Ramadan : la gauche n’a pas honte, par Caroline Parmentier

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    On mesure aujourd’hui notre chance d’avoir hérité des frères Ramadan. L’un est en prison pour viol, l’autre est soupçonné de soutien au terrorisme islamiste.

    L’étau se resserre autour des frères Ramadan qui ont eu pignon sur rue en France et que les islamo-gauchistes, du Monde à Mediapart, nous ont si longtemps vendus comme des personnalités intéressantes, couvertes de titres honorifiques, docteurs ès sciences islamiques, phares de la pensée d’un islam progressiste, prédicateurs charismatiques et saints hommes.

    Le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Economie et des Finances ont pris 17 arrêtés le 15 juin dernier pour geler les avoirs de personnes liées au terrorisme, parmi lesquels Hani Ramadan, dans le cadre d’un article du Code monétaire et financier visant « les personnes physiques ou morales, ou toute autre entité qui commettent, tentent de commettre, facilitent ou financent des actes de terrorisme, y incitent ou y participent ».

    Le Monde et Edgar Morin

    En septembre 2002, Le Monde publiait une tribune signée Hani Ramadan, défendant l’application de la charia et la lapidation des femmes adultères. Le Monde n’en a rien perdu de sa superbe, personne ne lui rappelle ce haut fait de gloire. Le prédicateur et imam avait ensuite été licencié de son poste d’enseignant de français par le gouvernement genevois après la publication d’un livre où il faisait l’apologie de la lapidation et où il affirmait que le sida était une punition divine. Hani Ramadan a été expulsé de France vers la Suisse en avril 2017, après avoir fait l’objet d’une interdiction administrative. Voici comment le présentait alors le ministère de l’Intérieur : « Il a dans le passé adopté un comportement et tenu des propos faisant peser une menace grave sur l’ordre public sur le sol français. »

    On n’entend plus cette vieille crapule marxiste d’Edgar Morin, coauteur de livres avec Tariq Ramadan, qui avait tenté une tribune de soutien dans Mediapart juste après l’arrestation de son ami. Il s’est gravement compromis avec une famille de prédateurs dangereux. Curieusement, dans les réseaux sociaux la proximité entre l’islamiste violeur et celui qui a toujours combattu les valeurs occidentales sous couvert de communisme et aujourd’hui d’islamo-progressisme, s’estompe. A l’évidence on travaille actuellement à sauver la e-réputation d’Edgar Morin, belle figure d’intellectuel de la gauche extrême.

    L’affaire Tariq Ramadan, outre la tartufferie du « porc » et le lien entre ses positions religieuses et son mode de fonctionnement avec les femmes, est révélatrice de l’antisémitisme haineux des Ramadan et de leurs soutiens, qui déferle à gros bouillons sur les réseaux sociaux sans qu’aucune autorité politique et morale ne s’en émeuve. On y parle alternativement « des juifs » ou « des sionistes », cela ne fait aucune différence. Les victimes de Tariq Ramadan sont des « putes juives » et « l’instrument du mal et du complot sioniste ».

    Sur sa note de blog publiée mardi soir, Hani Ramadan, égal à lui-même, estime que c’est le Premier ministre israélien « Benjamin Netanyahu qui devrait être interdit de séjour en France, et que ce sont les comptes de l’Etat d’Israël qui devraient être bloqués ».

    Edgar le frotteur

    Extrait du livre d’Edgar Morin, Mon Paris, ma mémoire : « J’empruntais donc le métro matin et soir. Je prenais le matin le métro à la station Ménilmontant, direction Porte-Dauphine, pour me rendre au lycée, et rentrais le soir par la station Anvers, direction Nation. A l’aube, les wagons étaient bondés. Il fallait souvent pousser et savoir s’infiltrer pour y pénétrer. On y était serrés comme des sardines. Parfois, le hasard, que je provoquais quelque peu, me plaquait tout contre une croupe émouvante. C’est plus tard, quand j’eus dix-sept-dix-huit ans, que j’osais parfois caresser un bel oméga qui provoquait en moi le frisson cosmique. Si la croupe ne se rebellait pas, nous restions, le temps de quelques stations, en communion sidérale, jusqu’à ce que l’un des deux corps s’arrache à l’autre, arrivé à destination. »

    Décidément, il avait plus d’un point commun avec Ramadan.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 21 juin 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Quand Benetton fait sa pelote sur le dos des "migrants"...

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    Nicolas Gauthier

    De tous les bizness, le malheur est finalement le plus rentable. Celui de ces immigrés clandestins, qu’on les appelle « réfugiés » ou « migrants », par exemple. Pour le crime organisé, c’est une aubaine : le trafic d’êtres humains rapporte plus que celui de la drogue et coûte moins cher devant les tribunaux. Pour les ONG, c’est un autre jackpot, avec subventions d’État et flatteuse réputation auprès des médias.

    Mais il y a encore une autre race de vautours qui se mêle désormais au grand bal des hypocrites : les aigrefins de la publicité, ceux de Benetton, comme généralement, et leur grand gourou Oliviero Toscani, plus précisément. Quel génie que cet homme, qui a inventé le lainage antiraciste et humanitaire, le cache-nez subversif. « United Colors of Benetton », pour reprendre le slogan de la maison, mantra servi, resservi jusqu’à la nausée et accommodé à toutes les sauces.

    Ainsi, placardés sur les artères de toutes les capitales du monde libre, le curé roulait naguère une pelle au rabbin, le militant de l’OLP tripotait celui du Likoud, le séropositif étreignait le séro-négatif, la bonne sœur se retrouvait dans les bras de la strip-teaseuse, en une inénarrable partouze de scrofuleux plus ou moins photogéniques. Au siècle dernier, le tout a fait le bonheur des Inconnus, célèbre trio comique.

    On pensait que Luciano Benetton (des tricots du même nom), qu’Oliviero Toscani et autres communicants avaient raccroché les gants, mais non. Comme quoi la connerie, au même titre que le quinoa, conserve aussi. D’où les publicités en question, dans lesquelles sont exhibés des nomades à si faibles revenus qu’ils doivent se contenter de gilets de sauvetage d’un vulgaire sans nom – cet orange flashy ne va avec rien, vous en conviendrez – plutôt que de ces nippes qui, à l’unité, valent autant que ces barcasses dont on voit bien qu’elles ne sont pas destinées aux croisières traditionnellement réservées aux lecteurs du Figaro ou de L’Obs. Tout cela est d’un commun, nous en conviendrons.

    Du coup, posons la question que tout esprit normalement constitué est en droit de se poser : pourquoi les actionnaires de Benetton n’ont-ils pas exilé plus tôt Oliviero Toscani dans les déserts de Libye ? Car pour évoquer la question du seul point de vue boutiquier, ce n’est pas une maille à l’endroit et l’autre à l’envers, mais toutes de traviole. Pour les « humanitaires » de SOS Méditerranée : « La tragédie humaine qui se déroule en Méditerranée ne doit jamais être utilisée à des fins commerciales. » Pour Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien : « Tout cela est sordide. »

    Ainsi, il est un fait que les pulls en question connaissent aujourd’hui un indéniable retour en grâce médiatique. Il en est un autre que, du point de vue de l’image publique, les résultats puissent être plus contestables. Un peu comme si d’autres brillants cerveaux de la communication avaient chargé Harvey Weinstein d’enseigner au Couvent des Oiseaux.

    Source Boulevard Voltaire cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • ET PENDANT CE TEMPS, BRUXELLES POURSUIT SES ATTAQUES CONTRE LA POLOGNE…

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    La semaine dernière, on a à nouveau eu droit à un « débat » au Parlement européen sur la démocratie et l’État de droit en Pologne, qui pourtant se portent bien mieux que dans un pays comme la France.

    C’est à croire que l’Union européenne est en manque de problèmes à résoudre. La Pologne avait pourtant adopté un ton plus conciliant avec le changement de Premier ministre en décembre et le remaniement ministériel début janvier, puis avec l’adoption, par son Parlement, en avril, d’amendements aux lois réformant sa Justice. Mais pour Frans Timmermans, le premier vice-président socialiste hollandais de la Commission européenne, comme pour les fédéralistes au Parlement européen, le compte n’y est pas, puisque Varsovie n’a pas encore mis en œuvre toutes les « recommandations » de la Commission européenne.

    Pourtant, en vertu des traités européens, le mode de fonctionnement de l’institution judiciaire des États membres relève des compétences nationales. Seulement la Commission est gardienne des traités, et le traité sur l’Union européenne stipule que les pays de l’Union européenne respectent la démocratie et l’État de droit.

    Par un syllogisme destiné à renforcer les pouvoirs des institutions européennes sans avoir à modifier les traités, la Commission européenne, soutenue par les leaders nationaux qui rêvent d’une Union plus fédérale, voudrait se substituer à la Cour constitutionnelle de certains pays et dicter le contenu de leurs lois dans tous les domaines, y compris ceux qui n’étaient pas prévus dans les traités européens. Bel exemple de respect de l’État de droit, en effet !

    Timmermans était en visite à Varsovie, lundi, mais la Pologne ne semble pas prête à aller plus loin dans ses concessions. Le Premier ministre Morawiecki n’a fait que lui remettre une nouvelle description des principaux points des réformes polonaises, sans doute parce que le Hollandais – qui parle le russe mais pas le polonais – semble ne pas trop les comprendre. De toute façon, la Commission européenne, comme à son habitude (voir les « négociations » sur le Brexit), ne semble pas pouvoir accepter autre chose qu’une reddition complète.

    Jeudi dernier, elle a déjà décidé de demander au Conseil de l’Union européenne d’auditionner la Pologne dans le cadre de la procédure de sanction au titre de l’article 7 du traité sur l’Union européenne, qui prévoit en théorie la possibilité de suspendre un pays dans ses droits d’État membre (mais pas ses obligations). À la prochaine réunion des ministres en charge des Affaires européennes des 28, le 26 juin prochain à Luxembourg, on aura donc droit à une session d’accusations réciproques, alors qu’il y a peu, le Conseil des ministres de l’Intérieur se déchirait déjà sur la question de l’immigration et de la réforme du règlement de Dublin. Pour que la procédure de sanctions soit ensuite poursuivie, il faudra le soutien improbable d’au moins 22 gouvernements contre la Pologne. Si la Commission obtient malgré tout gain de cause, il lui faudra ensuite le soutien, que l’on sait déjà impossible à atteindre, de 27 pays contre la Pologne.

    Pour éviter une défaite de la Commission face à la Pologne devant le Conseil de l’Union européenne, les présidents des groupes centre droit (le PPE, dont font partie les LR français), de gauche et d’extrême gauche au Parlement européen ont eu, le 13 juin dernier, une idée lumineuse. Ils ont demandé à la Commission de saisir la Cour de justice de l’Union européenne sur la question de la réforme de la Cour suprême polonaise, à charge pour les juges de Luxembourg de prendre une décision suspensive de cette réforme. Ce serait un véritable coup d’État judiciaire contre la souveraineté des peuples de l’Union européenne, et le simple fait d’avoir formulé une telle proposition montre un profond irrespect pour la démocratie et l’État de droit de la part de ceux qui prétendent défendre ces deux concepts en Pologne.

    http://www.bvoltaire.fr/pendant-temps-bruxelles-poursuit-attaques-contre-pologne/

  • Jean-Yves Le Gallou : « Les censeurs finissent toujours par perdre la bataille ! »

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    Par Jean-Yves Le Gallou ♦ Au lendemain de la clôture par Youtube de la chaîne de TV Libertés, Jean-Yves Le Gallou a tenu à réaffirmer sa volonté de mettre à bas la censure imposée par la super-classe mondiale aux peuples européens. Une censure inévitable compte tenu de la guerre idéologique menée aux Européens mais qu’il faudra malgré tout combattre par tous les moyens.

    Polémia : La suppression de la chaîne Youtube de TV Libertés est le triste événement du moment, quel est votre regard sur cette actualité ?

    Jean-Yves Le Gallou : TV Libertés a été censurée hier soir. La chaine Youtube a été fermée et toutes les vidéos sont donc supprimées ou interdites d’accès. Avant d’envisager d’éventuelles parades, je crois qu’il faut expliquer dans quelle situation nous nous trouvons.

    Nous avons un pouvoir oligarchique qui est en train de paniquer parce qu’il voit ce qui se passe en Italie, en Allemagne ou encore en Autriche… Un pouvoir oligarchique qui est donc obligé de mettre en place des mécanismes de censure pour se protéger. Pourquoi ?

    Tout simplement parce que la politique de l’oligarchie – qui consiste à livrer une guerre sociale, une guerre ethnique (à travers l’immigration de masse) et une guerre sociétale (attaques contre la famille) aux peuples – se heurte à une hostilité populaire croissante. La seule solution pour faire face à cette contestation, c’est de museler les peuples.

    Lire la suite sur Polemia

  • On met en pognon de dingue dans l'immigration

    6a00d83451619c69e2022ad37ac348200d-250wi.jpgLu dans Minute :

    "Pour le président de la République, « on met un pognon de dingue » dans une politique sociale inefficace. Ce n’est pas faux, tant, comme il le dit en une suite qu’on n’a pas voulu entendre, « les gens pauvres restent pauvres ». Mais le véritable « pognon de dingue », ce n’est pas dans les aides sociales qu’on le déverse : c’est dans l’immigration. [...]

    Le budget 2018 de l’Etat, dans la continuité du budget 2017, et du budget 2016, et du 2015, et du 2014, etc., en est une nouvelle preuve. Allocation pour demandeurs d’asile : c’est 318 millions d’euros ! Subvention annuelle à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) : 70 millions, « en augmentation de 5 M€ par rapport à la loi de finances 2017 (+ 8 %) afin de donner les moyens à l’Ofpra, dans un contexte de hausse prévisionnelle de 10 % de la demande d’asile en 2018 » ! Subvention à l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) : 322 millions d’euros !

    Vous en voulez encore ? En voilà, rien que pour les « migrants » qui arrivent ou sont encore en mer mais ne vont pas manquer de rejoindre clandestinement leur famille déjà aux avant-postes sur le territoire français. Voici par exemple quelque 296 millions pour financer le fonctionnement des bientôt 42 000 places de Cada, les centres d’accueil pour demandeurs d’asile ! Voilà 300 millions pour l’Huda (l’hébergement d’urgence, qui n’est pas la même chose) !

    Voici encore 43 millions d’euros pour l’accompagnement des réfugiés et les centres provisoires d’hébergement des réfugiés, qui constituent encore des structures différentes, ou bien 26 millions pour le fonctionnement des centres de rétention administrative, une somme que l’on dépenserait bien volontiers si les migrants qui y sont retenus étaient « reconduits à la frontière » in fine, alors que seule l’est une infime minorité.

    On continue à éplucher le budget de la France et on tombe encore, ici, sur 14 millions d’euros pour l’accompagnement social et sanitaire de ces mêmes centres, là sur 7 millions pour « les dispositifs de préparation au retour des demandeurs d’asile déboutés » – c’est qu’il faut les « préparer » à ce rapatriement... qui n’a pratiquement jamais lieu. Et puis, en face de 7 millions pour que les hypothétiques retours se fassent dans de bonnes conditions, on trouve un autre chiffre, vingt-sept fois supérieur : 191 millions d’euros... pour l’accueil des « primo-arrivants » !

    Plus 38 millions pour les actions « d’accompagnement des étrangers en situation régulière ». [...] On en oublierait presque, et la cerise, et le gâteau, c’est-à-dire ces 923 millions d’euros – presque un milliard ! – que nous coûte la fameuse aide médicale d’Etat, l’AME [...]".

    Stop ou encore ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html