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  • La série noire continue pour Emmanuel Macron : la croissance est en berne

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    Emmanuel Macron a eu beaucoup de chance, au début de son mandat. Les astres économiques semblaient s’être alignés pour lui et la France a atteint, en 2017, une croissance inespérée de 2,3 %, chiffre faible si on le compare aux performances des autres nations européennes, mais qui était miraculeux pour la France, habituée à une faible moyenne de 0,8 %. Alors que le Président se débat dans les affres de l’affaire Benalla, un autre pilier de sa politique s’effondre : nous n’avons fait que 0,2 % de croissance au second trimestre – aussi peu qu’au premier trimestre. Résultat : les 2 % pour 2018, mis en avant par le gouvernement, sont désormais inaccessibles. Au mieux fera-t-on 1,7 %, si la croissance accélère à la fin de l’année (ce qui n’est pas gagné) et uniquement par un phénomène qu’on appelle acquis de croissance, qui n’est que le prolongement des bonnes (enfin, c’est relatif) performances de 2017.

    Les raisons de ce ralentissement sont multiples. La première tient à l’augmentation du prix du pétrole, qui est une conséquence des rodomontades de M. Trump envers l’Iran, de l’effondrement de la production du Venezuela et de la hausse de la demande mondiale en or noir. La deuxième raison tient aux grèves du printemps, notamment à la SNCF, qui ont désorganisé le transport de marchandises par le rail, ce qui a nui à la production des entreprises. Enfin, les Français ont été assommés par les nouvelles augmentations d’impôts et taxes (CSG, taxes sur les carburants) qui ont été appliquées dès le début de l’année, alors que les compensations prévues ne prendront effet qu’en octobre. La France a connu la même mésaventure en 2012. Pourtant, M. Macron a été le ministre de l’Économie de M. Hollande et avait juré de se démarquer de son prédécesseur. Or, il l’a imité. La suppression des cotisations sociales à l’automne, la diminution d’un tiers de la taxe d’habitation donneront certes un coup de fouet bienvenu à notre économie mais, en 2018, plus de trois millions de retraités (sur les 12,5 millions) perdront du pouvoir d’achat, ce qui aura mécaniquement des conséquences néfastes sur la consommation.

    Si on rajoute aux menaces pesant sur la croissance la guerre commerciale initiée par M. Trump, le 1,7 % espéré sera peut-être un mirage. Le gouvernement se retrouverait alors dans une panade noire. Son budget s’effondrera. Il manquera une dizaine de milliards pour remplir les objectifs et on ne trouvera pas ces milliards en faisant des économies, car celles-ci seraient récessives et iraient à l’encontre du but recherché. Allons-nous repasser au-dessus des 3 % de déficit par rapport au PIB en 2018 ? Normalement non, mais le pire n’est pas exclu. En tout cas, l’objectif de comptes équilibrés en 2022 n’est que de la propagande. De même, baisser le taux de chômage de 9,2 % à 7 % en fin de quinquennat est une aimable plaisanterie.

    Finalement, les déboires de M. Macron étaient prévisibles. Malgré son agitation permanente, il n’a ni accompli de réforme digne de ce nom, ni assaini le budget. Nous sommes toujours englués dans le même bourbier qu’au temps de M. Hollande et l’amélioration passagère de 2017 est due en partie aux mesures de l’ancien Président. Pour finir, on peut se demander si le drame de la France ne vient pas de l’échec de François Fillon. Sur le plan moral, Emmanuel Macron ne lui semble pas supérieur. En revanche, le plan économique du candidat LR tenait mieux la route que celui de notre Président par accident.

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/la-serie-noire-continue-pour-emmanuel-macron-la-croissance-est-en-berne/

  • Le TGV du futur pour 2023 – JT TVL 27 juillet 2018

    1) Economie / Le TGV du futur pour 2023

    Fleuron du génie civil français, le TGV nouveau arrivera dans cinq ans. Moins coûteux tant à l’achat qu’à l’entretien mais surtout mieux équipé, il permettra de perpétuer l’excellence française en la matière… une excellence qu’il faudra à présent partager avec nos voisins allemands.

    2) Média / Presse du Football : le paradis des « fake news »

    3) International / Cuba : Good Bye Lénine

    L’Histoire s’accélère aux Caraïbes… Cuba à peine débarrassé de son passé castriste est déjà en route vers une forme de libéralisme… première étape : la reconnaissance de la propriété privée !

    4) L’actualité en bref

    Pour ceux qui n’arrivent pas à lire cette vidéo, regardez là sur RuTube (juste après)

    Version Rutube :

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/27/24537/tgv-futur-2023-jt-tvl-27-juillet-2018

  • Les Populistes, les Racistes et la Gauche

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    Les gauchistes ont une (in)capacité unique : Ils font le contraire de ce qu’ils cherchent faire. Prenons, par exemple, la pauvreté et la faim sur le continent africain. Depuis les années ’80 je me souviens de la Gauche en train de promouvoir, suivant le système américain des Témoins de Jéhovah et des Mormons, un système éprouvée avec succès, les campagnes de l’UNICEF pour les enfants de l’Ethiopie, Bob Geldof et «we are the world», et les publicités de petits africains la bouche couverte avec du porridge.

    Pourtant, trente ans plus tard, les petits Africains restent affames, et ce qu’ont réussi les gauchistes, est de faire de Geldof un homme riche et heureux de manger sa brioche, comme tous ceux qui se sont occupés de la famine africaine, y comprises les organisations qui allaient  nourrir les africains, des organisations comme celles qui les envoient maintenant en Europe  pour les nourrir, cette Europe diabolique du colonialisme d’antan.

    De même avec les programmes pour les chômeurs, dont les Gauchistes ont fait leur bandiera rossa. Ces programmes  ont ouvert des jobs pour des bureaucrates vachement bien payes, y compris les hommes politiques de Gauche, à des organisations et des concordats capitalistes telle l’Union Européenne. Ce qu’ils ont réussi est l’institutionnalisation des sans-  Tiers-Monde en Europe,  resserrent autour d’eux le cercle pour dépérir tout réflexe créatif.

    Nous pouvons donc conclure de ce qui précède et bien plus, que nous avons toutes les raisons de croire que la lutte de la Gauche « contre le racisme et la xénophobie », aura des non-résultats pareils. Déjà, les journalistes gauchistes, des juges autoproclamés de la volonté des peuples Européens, comparent les dirigeants politiques des pays européens comme Kurz, Orban, Kaczynski et Salvini, avec Mussolini et les fascistes, en raison de leur grande popularité grâce aux positions pro-européennes qu’ils proclament.

    Quelle honte pour Soros et Bruxelles que les peuples ont donné l’ordre à ces personnes  de mettre une fin aux « frontières ouvertes » !  Quelle honte de voir le Nationalisme surmonter la Mondialisation qu’ils renforcent  par tout moyen possible! Un, deux, trois, beaucoup de Mussolinis, et encore plus de fascistes, grâce à ce groupement  politique mixte des capitalistes et des bolcheviks.

    En effet, comme l’a démontré le sondage de la société de recherche Pew, la montée des « populistes » n’est pas constaté en raison de la crise économique, seulement, comme les analystes disent, exprimant le vœu pieux de leurs patrons. En Allemagne, par exemple, 77% de ceux en faveur de l’Afd (Alternative pour l’Allemagne) disent que leur opinion sur l’économie du pays est bonne. L’étude Pew, qui examine l’espace politique dans huit pays de l’Europe occidentale (l’Europe centrale et la Grèce n’y sont pas inclus), a eu lieu du 30 Octobre au 20 Décembre 2017, aux pays : Danemark, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, L’Espagne, la Suède et le Royaume-Uni, des pays représentant 70% de la population européenne et 75% de l’économie de l’Union Européenne.

    Les conclusions de la recherche ?

    • Les « populistes » sont la plus grande force politique en Europe
    • Le facteur idéologique reste puissant pour déterminer la façon dont les Européens sont confrontés à des questions de politique clés.
    • La nostalgie de l’Europe « à eux» est importante dans la sélection des partis. Six Français sur dix qui ont une opinion positive du Front National disent que la vie en France est pire qu’elle ne l’était il y a 50 ans.
    • L’Ethnocentrisme, et la conviction que leur culture Européenne est supérieure, jouent un rôle décisif dans leurs choix politiques (61% des sympathisants Afd, 56% du parti Le Pen, et 47% du Parti pour la Liberté (PVV) aux Pays-Bas).
    • L’islam ne convient pas à l’Europe (75% des sympathisants allemands Afd, 66% des partisans de PVV et 63% du FN, disent que l’islam est fondamentalement incompatible avec leur culture et leurs valeurs).

    Quel dommage que certains d’ entre nous ne s’ennuient pas de penser! Que pour nous régurgiter ce que nous servent les racistes anti-blancs et anti-européens qui se propagent avec profit aux lieux universitaires, aux gouvernements et aux « organisations non gouvernementales » contre les Blancs, les Européens, les Grecs, n’est pas notre « tasse de thé », comme diraient les Anglo-Saxons.

    Quel bon travail font ces antiracistes, en mettant en évidence le racisme comme option Physio-logique, c’est-à-dire dictée par la Nature et la Logique, par leurs décisions politiques,  la seule alternative pratique pour les peuples d’Europe. L

    Les leaders d’opinion, les bénéficiaires de Soros et les orphelins de Staline, sont attristés par le fait que les élections sont quand-même encore menés, et que les partis avec des points de vue différents sont acceptés avec enthousiasme par les peuples de l’Europe. Car en Autriche ou en Hongrie,  le gagnant est celui qui mène la nation, et se prononce sur les lois! Quel horreur ! Comment traiter ce fait ? Les esprits progressistes des fans de la guillotine et du Goulag n’y arrivent pas. Comment se rendre compte que pour les hommes libres, pas les  cerveaux rincés des enfants du tube des partis, il est tout à fait normal que les Européens ne veulent pas avoir comme voisins des gens qu’ils n’ ont pas invités dans leur pays, leur ville et leur quartier, non moins parce que qu’ importe ce qu’ils fassent, ils ont l’indemnité, car quiconque dénonce quelqu’un d’ entre eux, il  commet un « crime de haine »?

    Par conséquent, vous serez à tort, Gauchistes. Continuez de jouer ce jeu évidement profitable pour vous. Vous jouez avec le dos des capitalistes du type  Soros (vous connaissez le truque du temps de Parvus, de Lénine et du train allemand fermé). La révolution de Prague et la Timisoara, n’a rien enseigné au prolétariat des imbéciles utiles.  Les peuples d’Europe, renaissent des cendres des deux grandes guerres du 20ème siècle et parmi la cupidité des rongeurs mondiaux, en sortiront les gagnants. Jusqu’à la Victoire, et au-delà.

    IRENE DIMOPOULOU

    Directrice de l’hebdomadaire Grec, EMPROS

    https://voxnr.com/49603/les-populistes-les-racistes-et-la-gauche

  • Migrants : l’Italie largue l’Union européenne Devant l'attentisme de l'Europe, des pays prennent leur destin en main

    Matteo Salvini, ministre de l'Intérieur d'Italie, juin 2018. SIPA

    Analyse par Henri Temple

    Publiée hier [26.07] dans Causeur, cette intéressante analyse apporte d'utiles informations sur le tournant de fermeté européenne en matière migratoire, que l'Italie, avec l'Autriche et les pays de Visegrad, a quasiment imposé à à ses partenaires européens. Son nouveau gouvernement, en tout cas, mène sa propre politique migratoire indépendamment de Bruxelles qui, bon gré mal gré, est contrainte de s'en accommoder. Une voie pour la France ? Sans-doute.  LFAR    

    Cela passe inaperçu en France mais l’Italie est « sortie » de l’Union européenne en matière de migrations : son nouveau gouvernement met en œuvre sa propre politique migratoire, déconnectée de Bruxelles.

    Mieux, elle est implicitement approuvée par le patron de Frontex, l’agence européenne garde-frontières et de garde-côtes, qui se félicite de « la fin de la naïveté » des Européens sur la situation migratoire : son directeur, Fabrice Leggeri a déclaré, début juillet sur CNews, que l’Europe n’avait pas une « obligation unilatérale » en matière de sauvetage en mer et que le difficile compromis sur les migrations, lors du sommet européen des 28 et 29 juin, marquait « un tournant de fermeté européenne […] par rapport à la gestion des migrants » et à « l’exploitation par des groupes criminels de la détresse humaine » qui « d’une certaine manière, prennent en otage moralement l’Europe ». Les 28 ont, eux aussi, appelé les ONG à « ne pas entraver les opérations des garde-côtes libyens ».

    L’Italie aide la Libye

    Toujours pour le patron de Frontex, si les plateformes de regroupement des migrants sont créées, hors Europe, cela signifiera que « des navires de Frontex ou des navires privés qui sont appelés au secours par les centres de coordination pourront débarquer les personnes sauvées dans le port sûr le plus proche et […] cela peut être des ports non européens ». « Il faudra voir certes concrètement qui met en œuvre ces plateformes et avec quels pays […] mais cela cassera l’automatisme […] consistant à se déclarer en détresse poupeler des navires qui ramèneront les migrants en Europe. C’est un message fort vis-à-vis des criminels ». 

    Fabrice Leggeri a notamment indiqué qu’à l’été 2017 Frontex avait « parfois » observé que « des secours en mer étaient organisés par des ONG de façon spontanée, autonome, et pas coordonnée par les autorités publiques ». Ce qui « mettait en danger parfois la sûreté, la vie humaine en mer ».

    Par ailleurs, en toute indépendance de Bruxelles, le gouvernement italien a décidé, le 4 juillet, d’offrir 12 vedettes aux garde-côtes libyens pour les aider à mieux lutter contre les tentatives des migrants de rejoindre l’Italie au départ des côtes libyennes. Adoptée sous forme de décret-loi lors d’un Conseil des ministres cette mesure vise, selon un communiqué officiel, «  à renforcer la capacité opérationnelle des autorités côtières libyennes afin de garantir la gestion correcte des dynamiques des phénomènes migratoires », à «  lutter contre le trafic d’êtres humains, sauvegarder la vie humaine en mer et contenir la pression migratoire ». Le gouvernement italien s’occupera également de l’entretien de ces 12 vedettes pendant l’année en cours ainsi que de l’entraînement et de la formation des forces libyennes. Selon le ministère italien des Transports et des Infrastructures, dont dépendent les garde-côtes italiens, le coût total de cette aide est d’environ 2,5 millions d’euros.

    Le nouveau gouvernement italien est disposé à mettre en place à la fois un contrôle hermétique sur ces frontières maritimes (avec sévère répression des passeurs), et des plateformes et couloirs humanitaires dans les pays de départ où les migrants seront regroupés, aidés, et leurs dossiers étudiés.

    A ce jour, l’Égypte, la Tunisie et le Maroc ont refusé. Pire, le 23 juillet, la Tunisie ne voulait pas même recevoir le bateau d’une ONG maltaise, chargé d’une quarantaine de migrants africains à bord, bloqués depuis une semaine au large de ses côtes. Toutefois la Libye ou l’Éthiopie commencent à coopérer avec l’Italie. L’Italie appuie les expériences de couloirs humanitaires, fruit d’une collaboration œcuménique entre catholiques et protestants, notamment dans les zones frontalières de la Syrie, de l’Érythrée, du Soudan.

    Bruxelles laisse couler

    Quant à Bruxelles, elle s’est contentée, en enfreignant sa feuille de route fixée le 28 juin qui lui intimait de trouver des bases de regroupement hors d’Europe, de proposer la création de manière permanente de centres contrôlés en Europe proposés également par le Conseil européen. Mais la France, comme d’ailleurs tous les autres pays, refuse d’accueillir de tels centres, et propose plutôt des centres fermés sur le sol italien, pour éviter les mouvements secondaires de migrants entre différents pays de l’Union.

    Quant aux plates-formes imaginées hors-UE, elles devraient être gérées par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU (HCR) et l’Organisme des Nations unies chargé des migrations (OIM).

    La situation sera critique si les Européens ne parviennent pas à s’accorder rapidement, après l’ultimatum de Rome pour redéfinir le mandat de Sophia, l’opération navale européenne de sauvetage en Méditerranée, sous commandement italien, prolongée jusqu’en décembre. Plusieurs milliers de migrants ont été rapatriés de Libye vers leur pays durant les six premiers mois de 2018, dans le cadre d’un programme de «retour volontaire» mené par l’OIM. A quel prix humain et financier ? Le gouvernement australien, lui,  a organisé une grande politique d’information en direction des pays où on abuse de fantasmes les populations pauvres. Que fait l’Union européenne ?  

    Henri Temple

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Quand les Français ne s'aiment plus

    Le silence des politiques devant le malaise social grandissant à quelque chose d’hallucinant. N’est-ce pas tout simplement parce qu’ils en sont responsables? Demande Malek Boutih, ancien président de SOS racisme.  Par Alain Hasso

    Le malaise social semble augmenter de semaine en semaine. Point culminant la démonstration de force, à Marseille, l'une bande de dealers surarmés, qui a sorti toute sa panoplie de kalachnikovs pour intimider la police. À cela s'ajoutent, à Courcouronnes en banlieue parisienne ou à Grenoble, les attaques le policiers en civil par des groupes de jeunes, es débordements de foule à Lyon dans le quartier La Duchère. Et pendant ce temps, à Pau, un tomme est battu à mort par des adolescents. Autre symptôme durant les manifestations de fonctionnaires le 22 mai, Emmanuel Macron a été brûlé en effigie ou représenté sur des calicots, avec une balle dans le crâne. Douce France ! Comment expliquer cette violence ? Il est un leu trop simple de toujours invoquer l'islam.

    Malek Boutih, vieux cheval de retour de la politique de gauche, ancien responsable de SOS Racisme où il a succédé à Julien Dray, a sa petite dée sur la question. Elle est très incorrecte, mais il n'hésite pas à la donner jusque sur le plateau d’On n'est pas couché, cette émission qui offre un sanctuaire à la bonne conscience de gauche, aujourd'hui bien esseulée. Cette bonne conscience, l'ancien patron de SOS racisme connaît bien, il a donné, il n'y croit plus. Malgré un long parcours au PS, c'est sans doute parce qu'il n'y croit plus qu'il a voté pour Emmanuel Macron dès le premier tour de la Présidentielle, et de nous détailler les raisons de sa crise de foi idéologique « les jeunes d'aujourd'hui qui partent vers le radicalisme ont croisé des militants politiques. Mais ces mecs-là, au lieu de leur parler positivement, les ont caressés dans le sens du poil : »T’as raison d'avoir la haine, ouais est un pays pourri, ouais vous êtes maltraités…" ».

    Ces militants de gauche ont cru, sans doute, qu'ils pratiquaient la convergence des luttes. En réalité, ils ont semé la haine dans les coeurs. Et Malek Boutih de renforcer son diagnostic pour ai, les semeurs de haine crèvent de cette haine qu'ils ont semé sur le sol français « Ce qui a tué la gauche, ce n'est pas Macron. C'est qu'elle est devenue méchante, aigrie, elle est devenue juste la volonté de combattre, de détruire. Elle a perdu ce qu'elle avait de plus beau l'espérance, le fait de dire que demain ce sera mieux ». On peut ne pas partager le rêve black-blanc-beur de Malek Boutih. On peut croire, comme nous le croyons, que son optimisme de gauche avait quelque chose de suicidaire pour la France. Mais ce rêve est manifestement au passé pour lui. Les semeurs de haine nous ont fait passer à autre chose. Ils ont créé une France convulsive, profondément divisée, où chacun vit pour soi, où l’affectio societatis a disparu, où l'on croira simplement régler ses comptes en détruisant le bien commun, que ce soit le bien commun des entreprises (la SNCF, Air France) ou le bien commun de la nation.

    L'ancien député socialiste donne un nom, c'est un nom propre, qui est, parmi d'autres, à l'origine de toutes les haines de soi Jean-Luc Mélenchon il le juge comme une sorte de nourrice de la haine il le traite de sas sur le chemin de la radicalisation. Il n'hésite pas à lui reprocher jusqu'à son enrichissement personnel grâce à la politique « Ça peut être un sas. Quand vous biberonnez à la haine, quand monsieur Mélenchon biberonne à la haine une jeunesse alors que lui-même était sénateur à 34 ans)… J'ai vu aussi au moment de la présidentielle le capital qu'il avait et pour un mec qui n'a jamais bossé de sa vie, c'est quand même pas mal, oui, ça amène à ça. Quand toute la tonalité est violente, tout vous amène à la violence ».

    Et Malek Boutih de conclure sa terrible démonstration sur les responsabilités de la gauche française dans la crise de civilisation qui est encore à venir « Toute une génération ne croit plus à la démocratie, elle pense que c'est un décor de carton-pâte. C'est ce mouvement-là qui est en cours un mouvement de radicalisation de la jeunesse, et dans cette radicalisation, il y a des segments très violents. Il y a un nouveau nazisme avec l'islamisme, mais pourquoi pas dans quelques années un terrorisme écologiste par exemple ? » Dans quelques années ? Les zadistes de Notre-Dame-des-Landes ne sont pas loin de ce terrorisme écologiste, qui est l'une des figures de l'éclatement de la gauche française, quand la radicalisation islamique en est une autre.

    Je parle de radicalisation islamique d'autant plus volontiers dans ce contexte de décomposition de la gauche que la présidente de l'Unef, bastion historique de la gauche depuis Mai 68, est une fille voilée, convertie à l'islam intégriste. L'Unef a longtemps été un symbole de la convergence des luttes en faveur de l'idéal laïc de la gauche plurielle. Elle se met aujourd'hui à la remorque de l'intégrisme musulman. C'est avouer qu'elle a perdu la boussole.

    monde&vie 31 mai 2018

  • Images d’archives – Défilé des Croix de Feu et Jeunesses Patriotes le 8 juillet 1934

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    Archives – Images du défilé des Croix de Feu et Briscards, ainsi que des Jeunesses Patriotes. Nous sommes le 8 juillet 1934, soit quelques mois à peine après le 6 février 1934. Ces ligues rassemblent ce 8 juillet 1934 plus de 20.000 hommes qui marchent jusqu’à l’Arc de Triomphe.

    Les Croix de Feu étaient dirigées par le Colonel François de La Rocque.

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    Les Jeunesses Patriotes étaient dirigées par Pierre Taittinger.

    Les deux organisations furent interdites et dissoutes par la république maçonnique.

  • Ils plient mais sont loin d’avoir rompu, par Jean-David Cattin

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    Par Jean-David Cattin, directeur national des Identitaires 

    Certains aiment à croire que la « droite » aurait gagné la « bataille des idées ». Peut-être… mais elle n’a certainement pas gagné la guerre. Du moins pas encore.

    Certes, les victoires des « populistes » se succèdent sur le plan électoral dans toute l’Europe, les succès de librairie d’auteurs incorrects se multiplient, à la télévision quelques journalistes et chroniqueurs ont réussi depuis plusieurs années à faire entendre une voix discordante (1). Mieux, les journaux qui font leur une sur les méfaits de l’immigration et de l’islamisation connaissent un succès envié par beaucoup de titres de la presse historique.

    Mais, dans cette lutte pour l’opinion publique, la gauche rend coup pour coup et est loin de laisser échapper son hégémonie. Ainsi, a-t-on vu récemment Éric Zemmour perdre son passage bihebdomadaire « On n’est pas forcément d’accord » sur RTL, après avoir déjà perdu son « Z comme Zemmour » quotidien. Sur le terrain électoral, le Rassemblement National a lui droit à un traitement de choc en se voyant confisquer 2 millions d’euros par des magistrats politisés. Sur le terrain militant, le mouvement identitaire se fait interdire ses manifestations par des préfets sous des motifs fallacieux, une répression qui s’ajoute à une censure quasi-totale sur les réseaux sociaux. Pour faire bonne mesure, les activistes sont frappés d’amendes à faire pâlir bien des malfrats endurcis.

    À cela s’ajoute une omniprésence des idées « progressistes » et politiquement correctes dans les nouveaux médias dont l’audience est loin d’être ridicule et qui influencent bien au-delà des cercles militants. Ainsi Brut, le HuffpostKonbini ou Vice (pour ne citer qu’eux) bénéficient d’une exposition majeure notamment auprès des jeunes générations grâce à leur maîtrise des outils de communication modernes. Il y a quelques années encore, elles accusaient pourtant un sérieux retard dans ce domaine. Preuve de leur résilience malgré le choc de la réalité migratoire, des attentats et d’une insécurité de moins en moins supportée. Le succès de la réinformation est réel et durable mais ne doit pas occulter ces évolutions récentes.

    De leur côté, les écoles de journalisme continuent de fournir des bataillons de diplômés politisés rompus au combat des idées. Bien plus subtils qu’une grossière propagande d’État, leur traitement et tri orientés de l’information, leurs investigations à sens unique et leurs représentations malhonnêtes de la réalité donnent aux idées de gauche un poids considérable dans la bataille pour l’opinion publique. En décalage total avec leur représentation électorale, ils continuent pourtant de fournir la partition aux élites dirigeantes et aux donneurs de leçons des centres urbains certains de leur supériorité morale face à la masse ignorante.

    La guerre est donc loin d’être gagnée, d’ailleurs ce n’est pas ainsi qu’il faut le voir. Il y aura toujours des batailles à mener. Des moyens de communication originaux font leur apparition et des nouveaux acteurs rentrent dans la danse, comme les Qataris d’Al-Jazeera avec leur relai d’influence AJ+ et son quart de million d’abonnés sur Facebook. Les lauriers de la bataille des idées et de l’information ne sont jamais acquis et il faut veiller à ne jamais s’endormir dessus. Il faut développer des outils percutants qui ne touchent pas que les convaincus, être à l’affût des nouvelles méthodes de communication et ne négliger aucun canal. Et s’il nous arrive d’être en retard ou de perdre une bataille, toujours remettre l’ouvrage sur le métier.

    Jean-David Cattin 27/07/2018

    (1) Au point que certains médias de gauche comme les Inrocks font désormais la promotion de l’interdiction des talk-shows qui feraient la part trop belle aux opinions qui les dérangent.

    Source : Les Identitaires

    Crédit photo : Les Identitaires

    https://www.polemia.com/ils-plient-mais-sont-loin-davoir-rompu-par-jean-david-cattin/

  • Succès de la Route maritime du Nord

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    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Le 10 juillet le cargo gazier russe brise-glace du type Arc7 Vladimir Roussanov est arrivé au port chinois de Xian de Rudong, avant d'être rejoint dans la nuit par l'Edouard Toll.

    Les deux cargos russes transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) de Yamal LNG ont quitté le port de Sabetta en Arctique russe les 25 et 27 juin respectivement.

    Le voyage jusqu'à la Chine a demandé un peu plus de trois semaines. «C'est une première dans l'histoire de la Route maritime du Nord: des cargos ont franchi l'itinéraire Est en direction du détroit de Béring sans être accompagnés de brise-glaces», a annoncé le producteur de gaz russe Novatek.

    Le même itinéraire est suivi actuellement par le cargo français de Total Christophe de Margerie. Son déchargement est prévu pour le 31 juillet au terminal Tangshan LNG au nord-est de la Chine

    Yamal LNG 1) est la première usine de Novatek pour la liquéfaction de gaz dans la région arctique de la Russie. Sa capacité est de 17,5 millions de tonnes de GNL par an. Les partenaires de la compagnie russe dans ce projet sont Total (20%) et les compagnies chinoises CNPC (20%) et Silk Road Fund (9,9%). La première chaîne technologique de l'usine (5,5 millions de tonnes) a commencé le déchargement du produit fini le 8 décembre 2017. L'entreprise fonctionnera à plein régime l'an prochain.

    3470310328.gifL''acheminement de GNL par le détroit de Béring est 1,5 fois plus rapide qu'en contournant l'Europe par la Méditerranée, l'océan Indien, puis le Pacifique (un aller-retour prend 44 jours au lieu de 68). Ce qui représente une économie de 3,2 millions de dollars pour chaque trajet.

    La démonstration du fonctionnement de l'itinéraire Est pourrait accroître l'intérêt des partenaires potentiels pour d'autres projets en cours de mise en place, notamment  le projet Arctic LNG 2.

    Inutile de souligner que Total, malgré les menaces de rétorsion de Washington, continue à coopérer avec la Russie. Il y trouvera certainement plus d'intérêt qu'en tentant de s'accorder avec les compagnies pétrolières américaines qui ne lui veulent aucun bien.

    Sans doute aussi perçoit-il les intérêts géopliques de cette coopération, pour lui-même comme au delà pour l'économie française. En cela il est plus digne d'être qualifié d'entreprise française que toutes celles qui, par peur des « sanctions » américaines, ont renoncé à poursuivre en Russie des projets pourtant déjà bien engagés.

    Note
    1) Yamal SPG (Yamal LNG) . Voir https://www.total.com/fr/expertise-energies/projets/petro...

  • Nouveau départ pour l'Action française en Provence, réunie dans l'historique Union Royaliste Provençale, autour de son président

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    Rassemblement royaliste des Baux de Provence, juin 2002. [De droite à gauche : le prince Jean de France, Marcel Jullian, Jean Gugliotta, Gérard Pol]

    Vidéo : Jean Gugliotta, aux amis de l'Action française de Provence.

    « Ces quelques mots s'adressent aux amis de l'Action française de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. » ... 

    Jean Gugliotta aux amis de l'Action Française de Provence - U.R.P. sur Vimeo.

    242279723.pngLe 21 avril dernier François Bel-Ker et moi-même avons annoncé le regroupement des organisations d'Action française de Provence au sein de l'Union Royaliste Provençale dont j'assume la présidence.

    Je rappelle que l'Union Royaliste Provençale est l'organisation régionale historique de l'Action française depuis les origines du Mouvement. Elle est connue notamment pour avoir organisé les grands rassemblements royalistes d'avant-guerre et d'après-guerre, pendant 35 ans, à Montmajour et aux Baux de Provence. Ces rassemblements, comme on le sait, ont été couronnés par la présence des Princes en 2002.

    Du fait de la récente unité retrouvée dont je viens de parler, l'Union Royaliste Provençale devient fédération régionale du Centre Royaliste d'Action Française – le CRAF - dont le siège est 10 rue Croix-des-Petits-Champs à Paris.

    Nous devons maintenant revoir l'organisation et relancer l'activité de notre Fédération, en commençant par la question administrative.

    Une campagne d'adhésion à l'Union Royaliste Provençale sera lancée à bref délai.

    Le paiement des cotisations sera appelé par courriel et sms. Nous éviterons autant que possible les envois postaux.

    Les anciens adhérents de la Fédération Royaliste ou de l'Union Royaliste Provençale et d'Action française Provence seront sollicités. Je lance à tous un appel pour que, l'unité de l'Action française en Provence étant maintenant rétablie, le plus grand nombre possible réponde favorablement.

    Les modalités de versement et les tarifs des cotisations seront précisés dans les messages qui seront adressés à chacun.

    Deux points sont à noter :

    Premièrement, il est évident que personne ne peut exercer une responsabilité, c'est à dire une fonction quelconque à l'Union Royaliste Provençale sans être adhérent et à jour de cotisation.

    Deuxièmement, les cotisations feront dorénavant l'objet d'un reçu fiscal donnant droit à une réduction de 66% du montant réglé, sur l'impôt sur le revenu pour ceux qui le paient.

    Un dernier point : les jeunes d'Action française Provence avaient institué un « impôt militant » pour financer leurs activités. Leurs versements vont de 15 à 30 € par mois. Il faut saluer cette initiative. Le mérite leur en revient entièrement. . J'appelle les anciens qui le voudraient et le pourraient à suivre leur exemple. En contrepartie, les contributeurs à cet impôt militant bénéficieront dorénavant de la gratuité de nos conférences, événements et banquets en cours d'année en Provence.

    Bien entendu, ce que je viens d'évoquer n'est qu'un préalable aux activités que nous devrons organiser pendant l'année politique 2018-2019 pour la diffusion et les progrès des idées d'Action française et du Projet Royal.

    De ces activités vous serez tenus informés.

    D'avance, merci à tous de votre soutien.

    A très bientôt.  

    Jean Gugliotta

    Président de l’Union Royaliste Provençale

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Une Europe qui réindustrialise le continent

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    Source Ligne Droite cliquez ici

    L’ultralibéralisme international, en soumettant les économies européennes à une concurrence sauvage, a provoqué un phénomène de désindustrialisation du continent facteur d’appauvrissement et de chômage. Ligne droite, qui entend s’opposer à la poursuite de ce processus mortifère, considère qu’après avoir instauré une régulation des échanges à ses frontières, l’Europe doit mener une politique volontariste de réindustrialisation passant par la relocalisation des usines et la constitution d’au moins un grand groupe européen par secteur.

    La concurrence économique sauvage provoque la désindustrialisation de l’Europe

    Depuis l’ouverture de ses frontières extérieures, l’Europe a en effet connu un processus continu de désindustrialisation au profit des puissances économiques émergentes. La Chine, par exemple, est ainsi devenue, selon la formule consacrée, l’atelier du monde. Un phénomène qui a entraîné le démantèlement de secteurs entiers de notre industrie comme la sidérurgie ou le textile et cela sans la moindre contrepartie. Car aucune division internationale du travail n’a donné aux pays européens le moindre avantage, même pas dans le domaine des hautes technologies que des pays émergents maîtrisent parfaitement bien, eux aussi. Dès lors, le processus de désindustrialisation s’est poursuivi avec les conséquences dramatiques que l’on connaît : appauvrissement, chômage de masse, mais aussi perte progressive des compétences et du savoir-faire accumulé dans chaque métier pendant des décennies.

    Pour une régulation des échanges commerciaux

    Certes, un pays comme l’Allemagne a réussi à contrer la logique implacable de la mondialisation en se spécialisant et en misant sur la qualité, mais par définition cette stratégie d’exception ne peut fonctionner que si elle n’est pas généralisée. Aussi n’y a-t-il il pas d’échappatoires : si l’organisation bruxelloise poursuit la politique ultralibérale menée actuellement, notre continent continuera de perdre son industrie. C’est pourquoi Ligne droite est favorable à la mise en œuvre d’une régulation des échanges commerciaux aux frontières extérieures de l’Union européenne afin de rétablir la loyauté de la concurrence en mettant un terme au dumping social, écologique et monétaire.

    Une stratégie volontariste de réindustrialisation

    Forte de cet atout, l’Europe puissance devra réorienter et dynamiser la politique industrielle de l’Union actuellement totalement contre-productive. Bruxelles, qui ne mène aucune action volontariste d’aide au développement industriel, s’efforce en effet, au nom de ses principes libéraux, d’empêcher les États membres de conduire une telle politique à leur niveau. La Commission fait ainsi la chasse aux aides étatiques apportées aux entreprises et mène une action antitrust qui a déjà rendu impossible dans le passé la constitution de grands groupes européens, précipitant de la sorte le rachat des entreprises concernées par des étrangers extra-européens.

    Dans le cadre de l’Europe puissance, préconisée par ailleurs par Ligne droite, c’est donc une politique radicalement inverse qui doit être menée sous la forme d’une stratégie volontariste de réindustrialisation.

    Favoriser les relocalisations

    D’abord, il conviendra d’exploiter les conséquences bénéfiques de la régulation des échanges. L’instauration d’écluses douanières aux frontières de l’Union incitera en effet beaucoup de chefs d’entreprise à envisager le retour sur le sol européen de leur outil de production. Ayant perdu, avec la mise en place des droits de douane à l’entrée dans l’Union, l’avantage que leur procurait la délocalisation, ils seront nombreux à se laisser séduire par une relocalisation. Celle-ci leur permettra en effet de rapprocher les lieux de production des lieux de consommation, de diminuer les délais de livraison et de réduire les coûts de transport. L’Europe puissance devra alors amplifier ce phénomène de retour en aidant les entreprises à se relocaliser, en multipliant les sites d’implantation et en favorisant le financement de ces transferts.

    Notons en incidente que l’Europe devra s’efforcer de freiner, de gêner, voire d’empêcher les investissements chinois sur la route de la soie. Notre continent n’a rien à gagner d’une amélioration des moyens de transport terrestres entre la Chine et l’Europe.

    Créer de grands groupes industriels européens

    Le deuxième axe du processus de réindustrialisation de l’Europe doit viser la constitution dans chaque secteur d’au moins un grand groupe européen de dimension mondiale capable de s’imposer dans la concurrence internationale. Le modèle en est bien sûr Airbus ou Arianespace dont la réussite est incontestable et qui montre que, lorsqu’elle le veut, l’Europe peut parfaitement créer une dynamique industrielle indépendante. À cet égard, notre continent dispose de bons atouts déjà opérationnels dans le secteur automobile, dans celui du BTP, de l’eau ou de l’agroalimentaire notamment. Mais des progrès importants devront être réalisés dans bien d’autres domaines et surtout dans le secteur du numérique aujourd’hui totalement monopolisé par les Américains. Aucun secteur, surtout s’il est stratégique, ne doit en effet être abandonné par l’Europe et celle-ci doit donc multiplier les initiatives comme le font les Chinois qui développent avec succès des concurrents directs à Google ou à Amazon.

    Se doter des moyens d’une grande politique industrielle

    Cette grande politique nécessitera l’installation, auprès des autorités politiques de l’Union, d’un état-major industriel chargé de concevoir et de mettre en œuvre cette stratégie secteur par secteur. Il devra être doté de puissants moyens juridiques et financiers et notamment d’un fonds d’investissement à créer à l’échelle de l’Europe. Par ailleurs, la préférence européenne devra pouvoir être mise en place systématiquement lors des restructurations industrielles afin que les entreprises à vendre soient rachetées par des Européens et non par des étrangers au continent. Des dispositions juridiques devront enfin être adoptées à l’échelle de l’Union pour s’assurer que les grands groupes européens demeurent sous le contrôle européen et restent loyaux à l’égard de l’Union européenne, notamment sur le plan fiscal et sur celui des lieux d’implantation.

    L’Europe reste, de par ses ingénieurs, ses scientifiques, ses gestionnaires et la qualité de sa main-d’œuvre, une terre d’exception sur le plan industriel. Elle doit remobiliser tous ses moyens pour développer son potentiel dans un esprit de patriotisme économique européen.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/