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Présidente de l'UE, l'Autriche veut promouvoir la subsidiarité
Depuis le 1er juillet, l’Autriche a pris la présidence de l’Union européenne. Sebastian Kurz, son jeune chancelier, entend profiter de ces six mois pour promouvoir le principe de subsidiarité. Jeanne Smits explique dans Minute :
"[...] La subsidiarité est le grand mot de Sebastian Kurz, qui avait clairement annoncé la couleur dans son programme de gouvernement pour 2017 à 2022 : celui-ci fait de la « Subsidiarität »l’un des maîtres mots de sa nouvelle vision pour l’Autriche. Le programme la définit ainsi : « La subsidiarité signifie la priorité à la responsabilité individuelle et à celle de l’unité plus petite. Elle favorise les solutions qui correspondent à la réalité de la vie et en décharge les entités supérieures ainsi que l’Etat. La subsidiarité est une valeur-clef de l’Europe communautaire. Elle est aussi une assurance contre les tendances centralisatrices au sein de l’Union européenne. »
Le mot apparaît d’ailleurs aussi bien dans le contexte de l’Etat fédéral autrichien que dans celui de l’Union européenne ; pour celle-ci, il est dit expressément que l’Autriche conduite par l’ÖVP veut travailler à son développement, « en mettant le principe de subsidiarité au centre ». Par sa mise en œuvre, il s’agirait de laisser à l’UE le seul rôle de « protéger » les citoyens de ses membres face aux « grands thèmes » qu’ils affrontent en se bornant aux problèmes qui peuvent réellement être affrontés à ce niveau.
A cette fin, l’Autriche compte d’ailleurs réunir à la mi-novembre une conférence européenne sous sa présidence à Bregenz, sous le titre « La subsidiarité, principe de construction de l’Europe » en vue de faire adopter « la déclaration de Bregenz » sur la subsidiarité. Objectif : obtenir un « changement de cap de l’UE » pour assurer à celle-ci une « plus grande proximité avec les citoyens » (ce qui peut sembler paradoxal puisqu’il s’agit justement d’assurer qu’il y ait moins d’Europe), avec une attention particulière pour les questions de la gestion des migrations et des frontières, la répartition des compétences et le budget de l’UE.
On peut déjà se réjouir de cette nouvelle « centralité » de la subsidiarité qui devrait être au cœur de tout projet de droite. [...]"
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Zemmour a raison : il y a bien un mouvement de fond en Europe, ressurgi de l'Histoire, face à l'Islam
BILLET - En Allemagne, le torchon brûle entre Angela Merkel et son ministre de l'Intérieur au sujet du sort des migrants. La position de la chancelière parait de plus en plus fragilisée. [RTL 26.06]. Mais cet affrontement dépasse de beaucoup le champ électoral, même si celui-ci agit mécaniquement sur l'évolution politique en cours en Allemagne, Autriche, Tchéquie, Slovaquie, Slovénie, Pologne, Hongrie, Pologne, Italie, etc. Le rapprochement de la Bavière et de l'Autriche a un sens beaucoup plus profond. Face à l'Islam deux Europes s'opposent. Zemmour donne une des clés de cette opposition. Peut-être la principale. L'Histoire, la géographie, les religions sont de retour ! LFAR
Résumé RTL par Éric Zemmour
La question n'est plus de savoir si Angela Merkel va perdre son poste de chancelier, mais quand. Elle a pourtant mis de longs mois à édifier cette coalition qui la soutient comme la corde soutient le pendu. La CSU (les chrétiens démocrates bavarois) veut fermer les frontières et renvoyer tous les migrants qui n'ont pas le droit d'asile.
Merkel s'oppose à ce sujet à son propre ministre de l'Intérieur, le Bavarois Seehofer. De leur côté, les sociaux-démocrates (la gauche allemande, dans la coalition) tire à boulets rouges sur la CSU, et soutient la chancelière.Cela est plus logique qu'on ne croit. Il y a des années que la chrétienne-démocrate Angela Merkel pratique une politique de gauche. Sa décision de 2015 d'ouvrir les bras à un million de migrants a été la cerise sur le gâteau. Une cerise indigeste pour ses vieux alliés de la droite bavaroise. Cette CSU qui s'est fait laminer aux dernières élections par un parti qui l'a doublé sur sa droite, l'AfD.On se croirait revenu aux guerres de religion, au XVIIe siècle. Bien sûr, on n'en est pas là. Mais la Bavière et l'Autriche catholiques qui s'allient contre Merkel, la fille de pasteur protestant, cela n'est pas vraiment un hasard. -
Sur le site EuroLibertés, un grand entretien avec Jean-François Touzé, directeur de la revue "Confrontation"
Source cliquez ici
L’histoire n’est pas écrite et les jeux ne sont pas faits […]
C’est pour cette raison que, plus que jamais,
le combat politique est nécessaire.Vous le voyez, nous sommes tous des lépreux européens ». L’Union européenne semble depuis quelques semaines au bord de la crise de nerfs. Comment jugez-vous les réactions de ses dirigeants confrontés à la fois à la déferlante migratoire et à la montée en puissance de ceux qui s’y opposent ?
La multiplication des « sommets européens », du tête à tête franco-allemand de Heidelberg à la réunion en urgence convoquée par la Commission à Bruxelles en attendant le Conseil des 28 et 29 juin, témoigne de la panique qui a saisi l’UE confrontée au risque d’une dislocation définitive par les effets conjugués du Brexit que le Premier ministre anglais, Theresa May, envisage désormais complet, intégral et brutal, et du réveil des peuples face à la déferlante migratoire.
Une Union Européenne contrainte de réagir dans l’urgence, non contre les causes du mal mais contre ses conséquences thérapeutiques, et surtout bien décidée à tout faire pour assurer les conditions de sa survie en s’opposant à ce qu’elle considère comme le vrai danger qui la menace, cette « terrifiante » montée en puissance des droites nationales qualifiées par l’apprenti Raoul Follereau de l’Élysée, Emmanuel Macron, de « lèpre populiste ».
Le même Macron qui, recevant le Premier ministre socialiste espagnol, Pedro Sanchez, a réclamé des sanctions financières contre les pays réfractaires au « Bienvenue chez nous », et proposé « l’européisation de l’accueil, de l’asile et de la reconduite des migrants », montrant ainsi on ne peut plus clairement où est sa priorité : l’accueil.
En prononçant ces mots « lèpre populiste », Emmanuel Macron ne tente-t-il pas de s’imposer comme le leader de la résistance aux mouvements nationaux qui s’imposent dans plusieurs pays européens ?
Sans nul doute. Constatant l’affaiblissement de Madame Merkel, le président de la République française se voit en sauveur de la technostructure mondialo-européiste.
Se dessine ainsi un autre visage d’Emmanuel Macron. Non plus celui de l’homme de la (très relative) rigueur de la loi Collomb, mais celui de l’immigrationniste en chef de l’Europe, ouvreur en 2018 des voies maritimes, comme Merkel le fut en 2015 des voies terrestres.
À Heidelberg, l’essentiel était d’afficher l’unité franco-allemande. Unité factice d’un couple artificiel que les sourires de circonstances, les déclarations pathétiques d’intention et les annonces dérisoires n’auront pas suffi à rendre plus crédible, tout cela relève du traitement de la gangrène par un cautère sur une jambe de bois.
Mais on l’aura compris : aucune de ces réunions n’a pour but de répondre au défi immense que représente pour l’Europe le traitement réel du tsunami migratoire qui déferle sur elle. Il s’agit seulement de mettre en œuvre les moyens de juguler la colère des peuples et de casser la dynamique identitaire qui se fait jour en usant, en particulier à l’encontre des Pays de l’axe de la résistance (Vienne/Rome/Munich) ajouté au Groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie) – auxquels Macron voudrait opposer l’axe de l’abdication (Paris/Berlin/Madrid) –, de toutes les méthodes et de toutes les armes que l’union européenne pense nécessaires à sa pérennisation : le mensonge, les promesses, la ruse, la séduction, l’intimidation, le chantage, la diffamation, l’illusion, la menace et la corruption.
La coalition qui dirige désormais l’Italie ouvre-t-elle, d’une certaine manière, une voie à suivre ?
Les déclarations du nouveau ministre de l’Intérieur italien, Matteo Salvini, par ailleurs, comme on le sait, leader de la Lega, ne peuvent que nous réjouir et ses positions ne peuvent que susciter notre plein assentiment. Je ne suis, pour autant, pas sûr qu’il ait choisi la voie juste. Le caractère hétéroclite, voire contre nature, de l’alliance gouvernementale conclue entre la Ligue et le Mouvement Cinq étoiles porte en effet les germes d’un possible échec à moyen terme.
On peut, en effet compter sur le Système pour enfoncer les coins en jouant Guiseppe Conte, le très propre sur lui Président du Conseil, contre Matteo Salvini marqué du signe indélébile de la bête immonde.
Ma conviction est que les droites nationales doivent s’imposer en position de force pour ne laisser aux manœuvres de l’Union que le moins de prises possible. Je pense que de nouvelles élections auront lieu en Italie à plus ou moins brève échéance. Rien ne dit que la Ligue ne l’emportera pas seule.
Vous restez donc optimiste ?
Raisonnablement. L’Europe peut disparaître, submergée par la déferlante migratoire. Je rappelle qu’en 2050, c’est-à-dire demain, l’Afrique comptera 3 milliards d’habitants, l’Asie 4,7 milliards et L’Union européenne seulement cinq cent millions dont 7 % de « néo-Européens » si je puis m’exprimer ainsi, tandis que la Russie ne cesse de reculer démographiquement.
Le nombre de musulmans présents sur notre continent devrait tripler dans le même temps et, selon la Banque mondiale, le chiffre potentiel de « réfugiés climatiques » dans les cinquante ans à venir peut être évalué à 400 millions.
Et pourtant je garde l’espoir. L’histoire n’est pas écrite et les jeux ne sont pas faits. La vraie réponse européenne, celle par laquelle nos vieilles nations et notre civilisation sortiront victorieuses de la confrontation mortelle dans laquelle nous sommes engagés, c’est l’union des droites nationales et leur arrivée aux responsabilités du Pouvoir dans chacun des États de notre continent. C’est pour cette raison que, plus que jamais, le combat politique est nécessaire. Vous le voyez, nous sommes tous des lépreux européens.
La revue qui dénonce l’islamisation de l’Europe
Eté 2018 – 80 pages – 12 € (+ 4 € de port)
Pour commander cette revue, cliquez ici.
Jean-François Touzé, délégué national du Parti de la France aux études et argumentaires, est également le rédacteur en chef de la revue « Confrontation »
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Les 10 ans du Groupe d'Action Royaliste
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La Seine-Saint-Denis en voie d’explosion migratoire – JT TVL 5 juillet 2018
1) Immigration / La Seine-Saint-Denis en voie d’explosion migratoire
La République en échec dans le 9-3. Voilà comment un rapport parlementaire qualifie la situation dans le département de la région parisienne. En cause, la surreprésentation des populations immigrées et clandestines.
2) Sécurité / Nantes : les violences continuent
Deuxième nuit de heurts pour le quartier nantais du Breil. 24 heures après la mort d’un certain Aboubakar F, pendant son interpellation alors qu’il était recherché par la police, la cité est toujours en ébullition… 11 personnes dont 4 mineurs ont été interpellés.
3) Union Européenne / S. Kurst : l’autrichien conservateur à la tête de l’Europe
Le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz à la tête de l’Union EUropéenne. Alors que Bruxelles est de plus en plus secouée par la crise migratoire, l’action du jeune conservateur pourrait bien mettre un coup de frein aux vagues de clandestins qui déferlent sur l’Europe.
4) Société / Les failles du parc nucléaire français
5) L’actualité en bref
https://www.tvlibertes.com/2018/07/05/24049/seine-saint-denis-jt-tvl-5-juillet-2018
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La transition électrique va coûter cher aux Français !
Le débat public sur la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE) vient de se terminer le 30 juin 2018. Il s’appuiera sur les cinq scénarios publiés par RTE (Réseau de Transport d’Électricité). Ces derniers prévoient de diminuer la part du nucléaire de 75% à 50% dans le mix électrique français sans évoquer le coût pour les citoyens.
Une étude indépendante de l’association Sauvons le Climat estime que le coût supplémentaire sera annuellement de 350 euros à 850 euros pour chaque foyer français.Chaque foyer français paie déjà en moyenne un surcoût de 154 € par an sur sa facture d’électricité (par la contribution « CSPE ») pour financer principalement les producteurs d’électricité éolienne et photovoltaïque.
Ces dépenses considérables des Français n’auront même pas d’influence sur leurs émissions de CO2.
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Macron dépassé par la Hongrie d’Orban, par Ivan Rioufol
Le sol se dérobe sous Emmanuel Macron et Angela Merkel. Leurs voix ne portent plus, à force de rester dans l’entre-soi des encouragements mutuels. La chancelière est, ce lundi, à la merci de son ministre de l’intérieur, Horst Seehofer (CSU) : il menace de faire éclater l’alliance historique (1949) avec la CDU s’il n’obtient pas d’ici mercredi des engagements sur un revirement de la politique migratoire. Lors de l’émouvant hommage rendu, dimanche, à Simone Veil avant son entrée au Panthéon avec son mari Antoine, le président a évoqué “les vents mauvais (qui) à nouveau se lèvent”. Macron visait-là les mouvements populistes.
Or, ce sont eux qui résistent au nouvel antisémitisme porté par l’islam politique en Europe. La “France des collabos”, évoquée par Macron pour se réhausser, est aujourd’hui celle qui se tait ou pactise devant la “peste verte”. Dans une note confidentielle écrite il y a deux semaines, l’ambassadeur de France en Hongrie, Eric Fournier, a fustigé “la presse française et anglosaxonne” : le diplomate soupçonne les médias, qui accusent la Hongrie d’antisémitisme, de vouloir détourner l’attention du “véritable antisémitisme moderne”, celui des “musulmans de France et d’Allemagne”. Pour avoir osé écrire cette vérité interdite, l’ambassadeur a été limogé samedi par Macron. Parlant de Orban le 15 avril lors d’un entretien télévisé, le chef de l’Etat avait déjà dit : “Je ne partage rien de ses valeurs”. Mais c’est le premier ministre hongrois qui trouve, de plus en plus, l’écoute de ceux qui s’inquiètent de leur survie dans un monde ouvert et relativiste.
Le 15 mars, Orban a déclaré ceci, en désignant Bruxelles et les mondialistes : “Ils veulent qu’en quelques décennies, de notre propre gré, nous donnions notre pays à d’autres : des étrangers venus d’autres coins du monde, qui ne parlent pas notre langue, ne respectent pas notre culture, nos lois ni nos modes de vie, qui veulent remplacer les nôtres par les leurs (…) Bruxelles ne défend pas l’Europe (…) Nous avons renvoyé le sultan et ses janissaires, nous avons renvoyé l’Empereur Habsbourg et ses soldats, les Soviets et leurs camarades et maintenant nous allons renvoyer George Soros et ses réseaux. Nous lui demandons de retourner en Amérique“.
Au prétexte que Soros est Juif, le procès en antisémitisme est ouvert contre Orban par ceux qui ne veulent surtout pas l’entendre. Or c’est Orban qui, en avril dernier, a déclaré à l’adresse de Benyamin Netanyahou, premier ministre d’Israël et soutien du Hongrois : “La Hongrie fera preuve de tolérance zéro contre l’antisémitisme (…) La Hongrie a commis un crime durant la seconde guerre mondiale en échouant à protéger les Juifs, mais cela n’arrivera plus”. En considérant la Hongrie comme un “modèle” dans sa “gestion des mouvements migratoires illégaux”, l’ambassadeur Fournier n’a certes pas craint d’aller à contre-courant du récit macronien. La réponse brutale du chef de l’Etat est conforme à ce qu’il a déjà montré de son autoritarisme mal venu. Mais c’est lui, Macron, qui est en train de perdre pied.
Ivan Rioufol
Texte daté du 2 juillet 2018 et repris du blog d’Ivan Rioufol
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Les Syriens et les Russes lancent une offensive dans le Sud de la Syrie.
Deraa capitale de la province de même nom
Par Antoine de Lacoste
Depuis la reprise de la Ghouta et du camp de Yarmouk dans la banlieue de Damas, il ne reste plus que deux zones tenues par les islamistes en Syrie : la province d’Idleb, au nord-ouest, et celle de Deraa dans le sud.
Russes et Syriens se sont mis d’accord pour s’attaquer d’abord à celle de Deraa, moins bien défendue qu’Idleb.
Deraa est symbolique : c’est dans cette ville (la capitale de la province porte le même nom que la province elle-même) qu’ont démarré les premières émeutes lors des « printemps arabes », en 2011. De timides au départ, les manifestations sont vite devenues insurrectionnelles et islamistes. La maladroite et brutale répression du gouverneur de l’époque n’avait fait qu’envenimer les choses. Il fut d’ailleurs relevé de ses fonctions par la suite.
Un long ballet diplomatique a précédé cette offensive. Il fallait en effet parler avec les Américains et les Israéliens afin de sonder leurs intentions.
Les Américains tout d’abord, car Deraa se situe dans une zone de « désescalade », où les combats sont sensés ne pas reprendre. Washington avait alors assuré les insurgés de son soutien en cas d’attaque syrienne. De plus, la base américaine d’al Tanf se situe non loin de là, à l’est.
La teneur des discussions russo-américaines n’est pas connue à ce jour, mais la conclusion, quant à elle, fut très claire : les Américains ont averti les insurgés qu’il ne fallait pas compter sur leur soutien. Pourquoi ce revirement qui a provoqué la fureur des islamistes condamnés dès lors à la défaite ? L’avenir le dira sans doute mais il n’est pas exclu que la Jordanie ait joué un rôle dans cette affaire.
Elle est en effet un allié traditionnel de Washington et elle a très mal pris le transfert de l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem, dont, depuis 1948, elle est le gardien des lieux saints musulmans. C’est une humiliation qui n’est pas digérée et qui embarrasse les Américains.
Par ailleurs le roi Abdallah II souhaite normaliser sa relation avec la Syrie. La reprise de Deraa par l’armée syrienne ne lui déplairait donc pas et on ne peut exclure que les Américains aient voulu faire un geste en direction d’Amann.
Les conversations avec Israël sont évidemment plus complexes, car le Golan est tout près. Poutine et Netanyahu en ont longuement discuté à Moscou. Il sera intéressant de voir si l’armée syrienne se rapproche du Golan, au risque de se faire bombarder. Ce qui est sûr c’est que les Iraniens ne participeront pas à cette offensive car l’aviation israélienne attaquerait immédiatement.
Au fond, Netanyahu n’a guère envie de voir l’armée syrienne se réinstaller au pied du Golan, qu’Israël occupe illégalement depuis 1967 et qui appartient en fait à la Syrie. Mais il souhaite conserver de bonnes relations avec la Russie et il sait maintenant que l’insurrection islamiste ne peut plus gagner.
L’issue militaire de cette offensive ne fait certes aucun doute, mais pour peu qu’Israël n’intervienne pas. Ce serait toutefois un bien dangereux engrenage.
Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.
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ULTRA DROITE : NOUVELLE MENACE TERRORISTE ?