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  • La Seine-Saint-Denis, département pilote de la tiers-mondisation de la France

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    André Posokhow Polémia cliquez ici

    Polémia vient de faire paraître un article particulièrement pertinent de Nicolas Faure sur la tiers-mondisation de la France. Il est illustré et corroboré par le rapport d’information déposé le 31 mai 2018 par le comité d’évaluation et  de contrôle des politiques publiques de l’Assemblée nationale sur l’évaluation de l’action de l’Etat dans l’exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint Denis.

    Ce rapport confirme également l’analyse que nous avions faite dans un article paru sur Polémia en  novembre 2017 L’invasion en Île-de-France selon l’INSEE et qui concluait ainsi : « Si la tendance actuelle se poursuit, les conditions de la transformation de notre région d’Ile de France en un bastion de l’invasion migratoire et d’une partition seront réunies. Les taux de natalité des allogènes tels que les articles de Polémia sur la drépanocytose l’ont démontré, ne pourront que renforcer et accélérer cette dépossession des Français et des Européens de leur capitale, Paris, la Ville lumière, la vieille Lutèce. »

    De fait, le rapport d’évaluation de l’Assemblée Nationale montre les échecs des politiques prioritaires dans le 93 et la débâcle de l’action des pouvoirs publics. En revanche le responsable est désigné : c’est l’Etat français, l’invasion migratoire étant à peine mentionnée.

    La commission en charge du rapport d’évaluation de l’Assemblée nationale (A.N.) a été présidée par Monsieur Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM) natif de Centrafrique. Le groupe de travail était composé de 4 députées LREM dont celle, native du Togo, qui mord les chauffeurs de taxis en cas désaccord de paiement de la course et d’un député communiste.

    La commission aux yeux de qui le 93 fait office de véritable laboratoire d’étude a retenu trois domaines d’évaluation : l’éducation, la sécurité et la justice.

    Un département riche de potentialités

    Si l’on en croit le rapport, le 93 est un territoire comblé de dons.

    • En forte progression démographique, c’est le 5èmedépartement de France par le nombre de sa population (1,6 millions) qui est particulièrement  jeune (43% de moins de 32 ans).
    • Au plan économique, stimulés par la proximité de la capitale et de Roissy, des transports en commun particulièrement favorables et probablement les facilités d’une main d’œuvre à bon marché, de grands groupes y ont installé leur siège social : SNCF, Veolia, BNP, etc.
    • Du point de vue de la culture, il n’y a pas que le Stade de France. Le département compte le plus grand nombre d’établissements culturels labellisés par l’État et l’université Paris 8 à Saint-Denis.

    La Seine-Saint-Denis est devenue au fil des décennies le territoire par excellence des politiques publiques dites prioritaires. Elle a expérimenté tous les dispositifs instaurés par  les gouvernements depuis le début des années 1990. A titre d’exemple, les dépenses de l’Etat, hors rémunération des fonctionnaires, se sont élevées à 5,57 Md€ en 2009 !

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  • John McCain : son véritable bilan de guerre au Viêt Nam

    arton51989-632b7.jpgAlors que le sénateur John McCain est tellement présent dans les journaux en raison de ses critiques acerbes des positions de Donald Trump en matière de politique étrangère, quelques personnes ont suggéré de republier mon article datant de quelques années explorant le dossier militaire très incertain de McCain.

    Compte tenu de la couverture médiatique massive des allégations plutôt fantaisistes selon lesquelles les Russes font chanter Trump, peut-être que des ressources similaires devraient être consacrées à enquêter sur un cas de chantage beaucoup plus plausible, et qui est beaucoup mieux documenté.

    Bien que la mémoire sur cette affaire se soit évanouie ces dernières années, pendant la plus grande partie de la seconde moitié du XXe siècle, le nom de Tokyo Rose se classa très haut dans notre conscience populaire, probablement après Benedict Arnold comme synonyme de trahison américaine en temps de guerre. L’histoire d’Iva Ikuko Toguri avait fait les manchettes de la presse nationale. La jeune femme, américano-japonaise, qui a passé ses années de guerre à diffuser de la musique populaire, avec la propagande ennemie, à nos troupes souffrant sur le théâtre de la guerre du Pacifique, était bien connue de tous, et son procès pour trahison, après la guerre, l’a dépouillée de sa citoyenneté et l’a condamnée à une longue peine de prison.

    Les faits historiques réels semblent avoir été quelque peu différents du mythe populaire. Au lieu d’une seule Tokyo Rose, il y avait en fait plusieurs femmes diffusant ce genre d’émissions − Mme Toguri n’étant même pas la première − et leur identité a fusionné dans l’esprit des combattants GI’s américains. Mais elle fut la seule jugée et punie, bien que son propre commentaire à la radio ait été presque totalement inoffensif. La situation d’une jeune femme, née en Amérique, prise au piège, seule, lors d’une visite familiale, derrière les lignes ennemies, par l’éclatement soudain de la guerre était évidemment difficile, et accepter, en désespoir de cause, un emploi comme annonceur de musique en langue anglaise ne correspond pas à la notion habituelle de trahison. En effet, après sa libération de la prison fédérale, elle a évité la déportation et a passé le reste de sa vie à gérer tranquillement une épicerie à Chicago. Le Japon d’après-guerre devint bientôt notre allié le plus proche en Asie et, une fois les passions de la guerre suffisamment refroidies, elle fut finalement graciée par le président Gerald Ford et sa nationalité américaine fut rétablie.

    Malgré ces circonstances extrêmement atténuantes, dans le cas particulier de Mme Toguri, nous ne devrions pas être trop surpris par le dur traitement imposé par l’Amérique à la pauvre femme à son retour du Japon. Tous les pays normaux punissent impitoyablement la trahison et les traîtres, et ces termes sont souvent définis de façon extensive à la suite d’une guerre acharnée. Peut-être que dans un monde à l’envers, genre Monty Python, les traîtres de guerre recevraient des médailles, seraient fêtés à la Maison-Blanche, et deviendraient des héros nationaux, mais tout pays réel qui permettrait une telle folie prendrait sûrement le chemin de l’oubli. Si l’action de Tokyo Rose, en temps de guerre, l’avait lancée dans une carrière politique américaine réussie et lui avait presque donné la présidence, nous saurions avec certitude qu’un ennemi cruel avait dopé notre approvisionnement national en eau avec du LSD.

    L’ascension politique du sénateur John McCain m’amène à soupçonner que dans les années 1970, un ennemi cruel avait dopé notre approvisionnement national en eau avec du LSD.

    Mes premiers souvenirs de John McCain sont vagues. Je pense qu’il est apparu pour la première fois au milieu des années 1980, peut-être après 1982 lorsqu’il a remporté un siège au Congrès en Arizona ou plus probablement lorsqu’il a été élu au sénat en 1986 prenant le siège du sénateur américain Barry Goldwater, l’icône démocrate prenant sa retraite.

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  • « Mineurs » étrangers : la nouvelle filière d’immigration

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    Par André Posokhow, consultant ♦ 

    Article initialement paru le 4 juin dernier. Du fait de l’asphyxie financière des départements due à l’arrivée massive de MIE, principalement africains, sur le sol français  depuis 2 ou 3 ans, une mission a été confiée à l’inspection générale de l’administration (IGA), l’inspection générale des affaires sociales (IGAS), l’inspection générale de la justice (IGJ) et l’ADF qui  a eu pour objectif d’identifier des solutions opérationnelles permettant d’améliorer l’efficacité et la soutenabilité budgétaire de la phase d’évaluation et de mise à l’abri des Mineurs Non accompagnés étrangers (MNA).
    Cette mission a rendu son rapport le 15 février 2018 et a proposé différents scénarios de prise en charge de ces flux qui n’ont guère d’intérêt face aux véritables enjeux pour la nation.
    En réalité ce qui  importe ce sont les informations et les données chiffrées sur le phénomène des mineurs isolés  qu’il contient et qui montre sa nature funeste pour la France : au moins 50 000 MNA présents en France au 31 décembre 2017, probablement autour de 50 000 entrants à évaluer en 2018 et un coût unitaire de prise en charge par les ASE départementales de 50 000€ au minimum.

    Qu’est-ce qu’un Mineur Isolé Etranger (MIE) ou un Mineur Non Accompagné (MNA) ?

    Selon France Terre d’Asile un mineur isolé étranger (MIE) désigné depuis 2016 comme un Mineur Non Accompagné est un jeune de moins de 18 ans qui n’a pas la nationalité française et se trouve séparé de ses représentants légaux sur le sol français.

    Le fonctionnement du dispositif national

    Le 31 mai 2013, un protocole entre l’Etat et l’Assemblée des Départements de France (ADF) et une circulaire du garde des sceaux ont posé les bases d’un dispositif national, visant à organiser une solidarité interdépartementale dans l’accueil des MIE en orientant ceux-ci après évaluation, selon une clef de répartition, sur l’ensemble du territoire métropolitain. (Voir le schéma en annexe)

    D’une manière générale la protection de l’enfance est confiée aux départements, qui, à ce titre, assurent la prise en charge des MIE. Les services d’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) accueillent ces jeunes pour une durée provisoire de cinq jours, qui doit leur permettre « d’évaluer leur situation ».

    L’objectif est d’établir, sur la base d’entretiens, s’ils sont effectivement mineurs – rares sont ceux qui disposent de papiers d’identité –  pour pouvoir décider de leur prise en charge et notamment de leur hébergement. Un décret du 24 juin 2016 encadre la participation de l’Etat au financement de l’abri et de l’évaluation des MIE.

    Lorsque la personne est évaluée mineure privée temporairement ou définitivement de la protection de sa famille, le département saisit l’autorité judiciaire aux fins d’assistance éducative et d’orientation géographique. Les moins de 16 ans peuvent  s’inscrire à l’école, et tous ceux pris en charge par l’ASE ont droit à la couverture maladie universelle.

    Dans le cas contraire, le département a l’obligation de lui notifier une décision motivée de refus de prise en charge.

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  • Grèce : un étudiant meurt en protégeant sa petite-amie de migrants venus les agresser (MàJ : la mère de la victime accuse le PM Tsipras d’accueillir et de cajoler des « sauvages »)

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    La mère de Nikólas vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre grec Aléxis Tsípras, elle a d’abord été publiée par le quotidien “Kathimeriní” daté du 23 août.

    “(…) A l’instar du destin de tant de milliers d’autres jeunes de son âge, mon fils Nikolas a été chassé par sa propre patrie, ayant pris le chemin de l’exil pour un ‘avenir meilleur’. Il s’est installé en Écosse, où il a été très bien reçu, et où il s’est senti protégé, et surtout, il avait retrouvé confiance. ‘L’Écosse c’est l’avenir’, nous disait-il, ‘une vraie perspective’. ‘Malheureusement, la Grèce c’est seulement pour les vacances’. Maintenant, la Grèce ce n’est même plus pour les vacances.
    En effet, cet été il s’est trouvé en Grèce, sauf que cette fois il a eu le malheur de visiter la colline de Philopappos voulant montrer d’en haut à sa petite amie les beautés de la ville qu’il a tant aimée.

    Erreur ? Oui. FATALE. Nikolas étant absent depuis un certain temps de la réalité grecque, il n’était pas au courant de la dangerosité de cet endroit, laquelle a été créé et entretenue avec votre propre complicité.

    En visitant les lieux après la mort tragique de mon enfant pour y déposer quelques fleurs, alors que j’étais accompagnée par plusieurs parents, je me suis senti menacée à tout moment et par toute forme d’activité criminelle, et cela en pleine journée.

    Monsieur le Premier ministre,
    L’État devrait, plutôt que d’utiliser la moitié des forces de police pour protéger le personnel politique et leurs familles, d’envoyer une présence policière plus forte à proximité du large site archéologique de l’Acropole.
    De même, il faut grillager les lieux et les rochers, pour que ce plateau n’apparaisse plus comme une sombre carrière aboutissant aux abîmes, d’où l’on peut glisser et tomber à tout moment.
    Cet espace autour du monument de Philopappos devrait être suffisamment éclairé, et pas seulement durant la visite d’Obama d’il y a quelques mois. 
    L’État, au lieu d’accueillir de manière bienveillante en leur permettant de faire tout et n’importe quoi, ces individus criminels, emplis de toute sorte d’instincts sauvages, assassins et dangereux, ne devrait-il d’abord ainsi s’occuper principalement de la sécurité de ses propres citoyens, lesquels saignent tous les jours sous la surimposition, et pourtant, ils sont abandonnés aux mains des gangs sans merci, pour lesquels la valeur de la vie humaine est moins importante que la valeur d’un mobile ou d’une chaîne en or.

    Monsieur le Premier ministre,
    Notre Athènes est la ville la plus ancienne et la plus historique en Europe, de ce fait, elle attire les visiteurs dont le rêve c’est de voir l’Acropole, une zone que vous avez pourtant abandonnée, comme tout notre beau pays, en proie et aux forfaits de gangs criminels qui attaquent les visiteurs en plein jour.
    Les pays civilisés, Monsieur le Premier ministre, prennent soin des visiteurs, lorsque il y a déjà un tel risque naturel, en y installant par exemple des barrières adéquates autour de la zone, en y installant également un revêtement antidérapant, en verrouillant peut-être l’accès à la tombée de la nuit, et surtout, en y installant un éclairage suffisant!

    Au lieu de vous vanter chaque année de l’augmentation du nombre des touristes, il faudrait leur dire qu’ici, au cœur d’Athènes, ils peuvent être attaqués, et être même les victimes des gangs ‘à la peau foncée’, comme ceux ayant attaqué mon Nikolas.

    Mon Nikolas, Monsieur le Premier ministre, avait été bien accueilli par l’Écosse, ce pays lui a offert une vie décente et sûre, ce pays l’a même honoré, comme de son côté mon Nikólas avait honoré par son comportement exemplaire son pays d’origine, devenant son digne ambassadeur auprès d’un État étranger.

    Monsieur le Premier ministre, mon fils a connu l’hospitalité et la protection du fort d’Édimbourg, certes rocheux et escarpé, mais protégé par l’État, et voilà que sa propre Patrie l’a tué, avec toute votre complicité et négligence criminelle.

    Lambrini Moustaka,
    La Mère de Nikolas.”

    Merci à FAMILLEMILLE

    http://www.fdesouche.com/1064791-grece-nikos-un-etudiant-de-25-ans-meurt-en-tentant-de-proteger-sa-petite-amie-dune-bande-de-migrants-venus-les-agresser

  • Les vies des Français comptent

     

    6a00d83451619c69e2022ad3ac66c9200b-250wi.pngDamien Rieu, l’un des animateurs du collectif « French Lives Matter », explique à Samuel Martin dans Présent cet anglicisme et la raison d’être du collectif.

    "Que signifie « French Lives Matter », et à quoi l’expression fait-elle référence ?

    Littéralement, cela se traduit par « les vies des Français comptent ». C’est une référence au mouvement militant afro-américain Black Lives Matter qui instrumentalise chaque décès ou arrestation d’un criminel noir aux Etats-Unis pour alimenter son idéologie : la police américaine s’acharnerait contre les Noirs car elle serait raciste. L’objectif pour ce mouvement est d’obtenir une quasi-impunité pour les criminels noirs, qui seraient soit innocents et victimes de préjugés, soit responsables mais pas coupables car c’est la société raciste qui les pousse à devenir des criminels. En France, des mouvements d’extrême gauche s’inspirent de Black Lives Matterpour obtenir la même chose. On l’a bien vu dans l’affaire Théo : désormais, chaque fois qu’un jeune délinquant issu de l’immigration meurt ou est blessé lors d’une opération de police, les policiers sont accusés de racisme. Même quand le suspect en question attaque les policiers ou se tue lui-même en scooter en voulant leur échapper.

    L’objectif du collectif French Lives Matter est de montrer que, pendant ce temps, des dizaines de Français sont tués par des étrangers, des clandestins ou des immigrés, sans provoquer d’indignation médiatique ou de mobilisations de personnalités.

    Sur votre site, vous vous décrivez comme un collectif. Mais aucun nom n’apparaît. Pouvez-vous le situer politiquement ?

    Le projet est animé par une équipe de militants proche du site fdesouche.com, mais pas que. Chacun est libre d’utiliser ou de partager les données, c’est l’objectif. Notre site FrenchLivesMatter.fr est avant tout participatif, les internautes peuvent proposer l’ajout d’un crime. L’équipe vérifie ensuite les sources et ajoute le crime à la carte, s’il répond aux critères.

    Combien de cas sont-ils recensés sur votre site, lancé en début d’année ?

    Pour l’instant nous avons comptabilisé près d’une centaine de victimes de meurtres, sans compter les victimes des attentats islamistes bien sûr. Nous avons récemment renoncé à comptabiliser les agressions et les viols : il y en avait trop, c’était impossible à tenir. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Départ de Nicolas Hulot : la fin du macronisme

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    Il est tellement courant de se moquer de Laurent Wauquiez qu’on en oublie, au passage, de reconnaître qu’il est certainement le commentateur le plus juste des soubresauts du macronisme. Dimanche, lors de son discours de rentrée du mont Mézenc, il a parlé de la fin du « mythe »Macron.

    Avec le départ de Nicolas Hulot, qui ne pouvait rester au gouvernement davantage après la nouvelle couleuvre que le Président voulait lui faire avaler avec ses mesures en faveur des chasseurs, le macronisme n’est plus qu’un juppéisme économique. Terne et décevant comme fut le prototype.

    Après cet été meurtrier 2018, le macronisme est nu, et mort. L’illusion que notre énarque inattendu allait, tel un magicien, répondre aux attentes profondes de catégories très disparates s’est dissipée en cette fin d’été 2018. Ces groupes ne furent, pour lui, que des niches électorales à séduire. Mais certains Français ont voulu y croire.

    Après la fin du macronisme moral, avec les affaires Ferrand, Benalla, Kohler et Nyssen, voici donc la fin du macronisme écologique. Le départ de Nicolas Hulot coûtera autant à Emmanuel Macron, en termes de popularité et de crédibilité, que sa nomination lui avait apporté.

    Au bout de seize mois de pouvoir, Emmanuel Macron commence à descendre les marches de son piédestal. Il y en aura d’autres, car Emmanuel Macron a beaucoup embrassé. Et mal étreint. Au-delà de la démission probable de Mme Nyssen dans les prochaines semaines, il y aura – entre beaucoup d’autres – une nouvelle ambiguïté qui, tôt ou tard, éclatera au grand jour : avec un petit recueil des Fables de La Fontaine, le ministre Blanquer – le plus populaire du gouvernement Philippe – avait fait croire que les grands textes, les classiques et la langue française étaient enfin de retour. Mais ce n’étaient que des mots. En effet, la réalité est que, non seulement M. Blanquer n’a pas mis fin à toutes les errances de Mme Vallaud-Belkacem, mais que sa réforme du baccalauréat sabre ce qui valorisait encore nos humanités mal-aimées.

    Le détricotage de la fragile construction macronienne à laquelle ressemble désormais ce quinquennat sera riche d’enseignements pour la droite. Il ne lui servira à rien, comme le fit Emmanuel Macron – qui imita en cela le Nicolas Sarkozy de 2007 -, de chercher à séduire un large spectre fait d’électorats aux attentes contradictoires. Les Français seront demandeurs de cohérence et d’actions fortes sur les thèmes majeurs qui sont au centre de leurs attentes. On ne leur fera pas deux fois le coup du « en même temps ».

    Nicolas Hulot est parti sur ces mots : « Je ne veux plus me mentir. » Et sur une vraie cohérence politique. La question est, désormais, posée aux Français qui, par défaut ou par peur, en votant pour lui ou en s’abstenant, ont porté Emmanuel Macron au pouvoir : allez-vous continuer à vous mentir plus longtemps ?

    Pascal Célérier

    http://www.bvoltaire.fr/depart-de-nicolas-hulot-la-fin-du-macronisme/

  • Viktor Orbán : « La Hongrie stoppe les migrants sur la terre ferme, Salvini démontre qu’ils peuvent également être stoppés sur les mers »

    Viktor Orban, qui s’enorgueillit d’avoir empêché l’arrivée de réfugiés en Hongrie, souhaite que l’Italien réussisse à en faire de même sur les côtes de son pays.

    Ils sont tous deux partisans d’une ligne dure contre les migrants en Europe. Le Premier ministre national conservateur hongrois, Viktor Orban, a affirmé mardi que le ministre de l’Intérieur, vice-président du Conseil italien et chef du parti d’extrême droite la Ligue, Matteo Salvini, était « son héros et aussi son compagnon de voyage » avant de le rencontrer vers 17 heures à Milan, nord de l’Italie.

    « La Hongrie est la preuve que les migrants peuvent être arrêtés sur la terre ferme », a poursuivi le chef du gouvernement réélu pour la troisième fois en avril. Dès 2015, Viktor Orban qui se présente volontiers comme le fer de lance de la défense de « l’Occident » a fait construire une barrière de barbelés antimigrants sur plusieurs centaines de kilomètres à la frontière avec la Serbie et la Croatie.

    « C’est là que débute la mission de Salvini. Il devrait démontrer que ces migrants peuvent être arrêtés également sur les mers », a ajouté le Hongrois dont le pays a interdit aux ONG de venir en aide aux migrants, avec des peines de prison à la clé. « Notre objectif est d’aider là où il y a des problèmes », en Afrique notamment, « pas d’apporter les problèmes chez nous », a déclaré Viktor Orban.

    Le Parisien

    http://www.fdesouche.com/1066847-viktor-orban-la-hongrie-stoppe-les-migrants-sur-la-terre-ferme-salvini-demontre-quils-peuvent-egalement-etre-stoppes-sur-les-mers

  • Immigration : Salvini et Orban bouleversent la donne migratoire – JT du mercredi 29 août 2018

    Union européenne / Immigration : Salvini et Orban bouleversent la donne migratoire
    Mardi, Matteo Salvini a reçu le premier ministre hongrois Viktor Orban. A quelques mois des élections européennes, ce que les européistes craignaient se profilent. Les deux hommes ont évoqué les contours d’une action commune pour endiguer les vagues migratoires avec un ennemi affiché : Emmanuel Macron.

    Société / Interdiction de fumer : le filtre variable en Europe

    Politique / La révision constitutionnelle attendra 
    Après une suspension des débats autour du projet de réforme constitutionnelle à cause de l’affaire Benalla, le texte passe une nouvelle fois à la trappe pour la rentrée parlementaire. Cette réforme centrale du programme Macron paraît de plus en plus hypothétique.

    L’actualité en bref

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  • Comment arrêter l’immigration ? Il suffit de dire non !

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    L’ancien président de la République tchèque Vaclav Klaus est auteur d’un livre Migration des peuples. Bref manuel pour comprendre la crise migratoire actuelle. Quand on l’interroge sur comment arrêter l’immigration, il a une réponse simple : « Il suffit de dire non ! ». Dit autrement, il faut changer de paradigme : faire passer la souveraineté des peuples avant le gouvernement des juges, le droit à l’identité des Européens avant le droit des étrangers à entrer en Europe.
    Le texte qui suit est plus technique. C’est celui d’un praticien des questions migratoires qui liste les mesures pratiques qu’un gouvernement soucieux de la protection des frontières pourrait mettre en œuvre. Article initialement paru le 29 juin dernier. Polémia


    27 décisions à prendre en matière de lutte contre l’immigration irrégulière

    Avant l’entrée sur le territoire national

    • 1- Créer des « hots spots » délocalisés dans les pays de transit des flux migratoires (Maghreb, Albanie, Syrie, Irak, etc.) pour les étrangers en situation irrégulière (ESI) interceptés en Méditerranée dans les eaux internationales et territoriales des Etats tiers.
    • 2- Idem pour les étrangers en situation irrégulière (ESI) déboutés du droit d’asile,afin de séparer en Afrique/au Moyen Orient/ou ailleurs les vrais réfugiés des migrants clandestins, et les rapatrier ensuite dans leur pays d’origine.
    • 3- Conditionner l’aide financière au développement des pays africains et autres à la délivrance des laisser-passer consulaires (LPC) pour le retour des clandestins dans leur pays d’origine(cela concerne entre autres les Comores : 20 000 expulsions/an).
    • 4- Refouler systématiquement à la frontière les « dublinés » et les personnes ne disposant pas d’un titre d’identité en règle, sans leur permettre de déposer une demande d’asile.
    • 5- Augmenter la liste des « pays sûrs » (Indiens, Afghans, Albanais, Soudanais, Ghanéens, Libyens, Serbes, Bosniaques, etc.) qui conditionne grandement la possibilité de refuser l’obtention du statut de réfugié.
    • 6- Étendre l’étendue juridique des contrôles actuellement limités par Schengen aux frontières (article 2 du code frontières Schengen [CFS]), et par le droit national (cas de l’article 78-2 du Code de procédure pénale récemment modifié par la loi SILT et par l’article L.611-1 du CESEDA : suspicion de crime/délit/violation de contrôle judiciaire ou d’assignation/etc.;dans un rayon maximal de 10 Kms autour de certains points de passages frontaliers aériens et maritimes/certains péages ; dans une bande comprise entre la frontière terrestre de la France et une ligne tracée à 20 km en deçà pour la prévention et la recherche des infractions liées à la criminalité transfrontalières).

    Sur le territoire national

    • 7- Mettre en détention systématique les clandestins franchissant la frontière française ou contrôlés ultérieurement sur le territoire national.
    • 8- Expulser les migrants irréguliers déjà enregistrés dans d’autres pays de l’espace Schengen et de l’Europe.
    • 9- Rallonger le délai laissé aux policiers pour étayer leurs dossiers de reconduite à la frontière de 48 H à 5 jours.
    • 10- Restreindre le dispositif du droit au séjour pour raisons médicales (confié à l’Office français de l’immigration et de l’intégration [OFII]) actuellement : 30 000 dossiers/an), dispositif accordé au motif de soins soi-disant impossibles dans le pays d‘origine.Et pour lesquels les fraudes médicales sont nombreuses.
    • 11- Limiter le bénéfice de l’AME aux maladies graves et urgentes, aux douleurs aigues, aux accouchements, vaccinations, médecine préventive (à renommer aide médicale d’urgence ).
    • 12- Conditionner l’octroi d’aides sociales aux étrangers présents sur le territoire national depuis cinq ans au minimum.
    • 13- Une décision définitive de rejet de demande d’asile doit valoir obligation de quitter le territoire français, faire perdre au requérant tout le bénéfice des conditions matérielles d’accueil et des aides sociales dès notification d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF) ou décision de transfert Dublin.
    • 14- Supprimer le caractère suspensif des recours des demandeurs d’asile déboutés qui bloque actuellement leur expulsion, renvoyer les étrangers en situation irrégulière(ESI) ayant fait une demande d’asile dans un autre pays d’Europe qu’en France vers leur pays d’arrivée dans l’Union Européenne (par lesquels ils ont transité en premier) dans les meilleurs délais.
    • 15- Limiter la durée des cartes de séjour à un an, dès la première admission au séjour (au lieu de 4 ans dans le Projet de Loi Collomb),des demandeurs d’asile dès qu’ils seront soumis à un régime de protection subsidiaire ou titulaires du statut d’apatride.

    Dispositions dissuasives et conservatrices

    • 16- Supprimer le regroupement familial (parents, frères, sœurs, etc.) y compris pour les mineurs étrangers.

    • 17- Voter une loi pénalisant l’aide aux migrants entrés illégalement sur le territoire national (1 an de prison), interdiction aux ONG d’être présentes à moins de 8 Kms de la frontière française (Hongrie).

    • 18- Supprimer l’article L.622-4 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA) actuel qui exclut de toute poursuite pénale (articles L. 622-1 à L. 622-3)pour l’aide à la circulation ou au séjour irrégulier des ESI « Des ascendants ou descendants de l’étranger, de leur conjoint, des frères et sœurs de l’étranger ou de leur conjoint ; Du conjoint de l’étranger, de la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui, ou des ascendants, descendants, frères et sœurs du conjoint de l’étranger ou de la personne qui vit notoirement en situation maritale avec lui ; De toute personne physique ou morale qui, face à un danger actuel ou imminent, commet un acte, nécessaire à la sauvegarde de la personne d’un étranger, visant à fournir une aide alimentaire, à l’hébergement ou aux soins médicaux, ou bien toute autre aide consistant à préserver ou à garantir la dignité ou l’intégrité physique de l’étranger. »

    • 19- Obliger les ONG à déclarer leurs ressources financières en provenance de l’étranger (Hongrie).

    • 20- Taxer les ONG soupçonnées de venir en aide aux migrants irréguliers et de favoriser l’immigration illégale, sauf si l’ESI est en danger de mort dans son pays (Hongrie).

    • 21- Inscrire dans la Constitution la défense de la culture européenne et chrétienne qui devient une obligation pour toutes les institutions de l’Etat ; interdiction à aucune institution nationale ou étrangère de changer la composition de la population (Hongrie).

    • 22- Mayotte : limiter l’acquisition de la nationalité française par le droit du sol.

    • 23- Supprimer la circulaire « Valls » de 2012 qui facilite les régularisations de clandestins (+ 30 % en 5 ans).

    • 24- Doubler les crédits (80 M€/an en 2018) liés à la lutte contre l’immigration irrégulière pour augmenter le nombre de places des centres de rétention administrative et permettre le triplement des reconduites par avion.

    • 25- Supprimer du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile l’obligation faite à l’Etat français (CESEDA : L553-6 et R 553-14) de fournir des prestations d’assistance juridique aux étrangers retenus dans les CRA pour leur permettre d’exercer leurs droits (6,73 M€ payés chaque année par l’Etat aux associations militantes immigrationnistes La Cimade, FTDA, Ordre de Malte, Forum Réfugiés, ASSFAM, Croix Rouge, qui attaquent l’Etat en justice pour obtenir la libération des retenus ou leur droit à l’asile).

    • 26- Abroger les lois liberticides (loi Pleven) criminalisant la critique de l’immigration

    • 27- Supprimer les subventions publiques (européennes, nationales et territoriales) aux associations immigrationnistes.

    Crédit photo : Migrants protestant dans la gare de Budapest – Par Mstyslav Chernov [CC BY-SA 4.0], via Wikimedia Commons

    https://www.polemia.com/comment-arreter-immigration-dire-non-rediff/

  • Zoom – Gilles Mayné : “En finir avec Onfray”

    TV Libertés reçoit Gilles Mayné pour la présentation de son ouvrage “En finir avec Onfray” aux éditions Champ Vallon. Une critique philosophique à l’encontre de “l’escroquerie intellectuelle” de Michel Onfray, qualifié par l’auteur de libéral-libertaire bobo, adoubé par le système.