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  • Salvini et Orbán ensemble contre l’immigration et contre Macron

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    Les deux leaders populistes se sont rencontrés mardi, à Milan, avant d’exprimer leurs convergences de vues sur l’immigration illégale lors d’une conférence de presse commune. Le Premier ministre hongrois a estimé que son pays avait prouvé qu’il était possible de stopper l’immigration illégale par voie de terre et que c’est désormais au tour du ministre de l’Intérieur italien de montrer que c’est aussi possible pour l’immigration par voie de mer.

    Ces déclarations intervenaient quelques jours après que Salvini eut expliqué que son but ultime n’était pas la relocalisation des immigrants postulée par Rome mais l’arrêt total de l’immigration illégale. Le leader de la Ligue cite explicitement le modèle australien, la politique « No Way » qui fonctionne très bien depuis sa mise en place en 2013. Il veut faire en sorte « qu’aucune personne arrivant en canot pneumatique ne puisse mettre les pieds en Europe, car sinon nous ne démonterons pas le business de la mafia des passeurs ». Son homologue du Fidesz dit exactement la même chose : tous les immigrants arrivés illégalement doivent être renvoyés chez eux car, sinon, « les trafiquants d’êtres humains auront gagné » et « les immigrants continueront de venir par vagues ». Il dirige, certes, un pays de taille modeste, mais a le soutien des trois autres pays du Groupe de Visegrád. Ensemble, le V4 compte 65 millions d’habitants (autant que la France ou l’Italie) et pèse plus que la France dans le commerce extérieur de l’Allemagne. Mais pour le Premier ministre hongrois, la défense des frontières de l’Europe face à l’immigration-invasion est aujourd’hui entre les mains de Matteo Salvini, dont il a dit qu’il était son héros.

    C’est important de le souligner, car ainsi que l’a énoncé Orbán à Milan, ce sont deux camps qui s’opposent, aujourd’hui, en Europe. Le premier, mené par le Président français Emmanuel Macron qui profite des problèmes de Merkel, rassemble Bruxelles, Berlin, Paris et Madrid. Ce sont les capitales qui cherchent « à gérer au mieux l’immigration [illégale] », pour reprendre les mots du Premier ministre hongrois. Le deuxième camp, qui rassemble le V4, l’Italie, l’Autriche et quelques autres pays, de plus en plus nombreux, cherche à stopper cette immigration illégale. Aux côtés de Viktor Orbán, Matteo Salvini a proposé une alliance contre les socialistes, et plus généralement contre les gauches en Europe.

    À l’inverse, dans son discours tenu le 27 août à la conférence des ambassadeurs, Emmanuel Macron a nié, contre toute évidence, que la crise migratoire durait encore, estimant qu’il ne s’agissait plus que d’une crise politique, et il s’en est pris directement au Premier ministre hongrois accusé d’être pour l’Europe des fonds structurels mais « contre l’Europe quand il s’agit de tenir de grands discours sur la chrétienté ». Macron donne ainsi un sens très particulier à la notion d’Europe. Une Europe qui ne pourrait, semble-t-il, correspondre qu’à ses idées libérales-libertaires. Mardi, à Milan, Salvini lui a répondu en ces termes, soulignant l’hypocrisie du Président français : « Macron, dont la popularité dans son pays atteint des niveaux historiquement bas, est le premier qui devrait faire preuve de solidarité en rouvrant la frontière à Vintimille. »

    Entre les gouvernements populistes et les gouvernements mondialistes de l’Union européenne, les hostilités sont ouvertes. La prochaine étape : les élections du 9 septembre en Suède, où l’on s’attend à une forte progression du parti anti-immigration Démocrates de Suède et à un résultat historiquement bas du parti social-démocrate qui a orchestré la grande vague d’immigration de 2015.

    Olivier Bault

    http://www.bvoltaire.fr/salvini-et-orban-ensemble-contre-limmigration-et-contre-macron/

  • L’INSUPPORTABLE et INTERMINABLE ETE MACRONIEN

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    Le Bloc-notes de Jean-Claude Rolinat 

    Après la rocambolesque et scandaleuse « affaire Benalla », - en  fait « Lahcène Benahia, lieutenant-colonel de réserve dans la gendarmerie, comme moi je suis Evêque ! -, il y a, enfin, comme un « air de rentrée », avec une odeur de cartables neufs pour des petites têtes de moins en moins blondes. Lesquelles vont se préparer pour une longue année scolaire semée d’embûches : vous pensez, savoir lire, écrire et compter, quels exploits ! Les embouteillages vont recommencer, comme les inéluctables retards dans les transports en commun avec ses cavalcades d’usagers qui n’en peuvent plus, ainsi que les inévitables rendez-vous syndicaux. Avec, au bout, d’inutiles et vieillissants cortèges d’appareils militants. Sans oublier la certitude d’un avenir plus difficile encore, pour les retraités. Merci qui ?...

    Mais tout ceci participe d’une routine. Mais, ce qui est plus grave, l’opinion va finir par s’habituer à une autre « routine » : celle des trop nombreux « faits divers » qui ont émaillé notre été français. Qu’on en juge : des dizaines et des dizaines d’agressions « diverses et variées », beaucoup de coups de couteaux assénés par des « déséquilibrés » qui, curieusement, crient à chaque fois « Allah Akbar ». Une épidémie ? Quand ce ne sont pas les allogènes eux-mêmes qui s’entretuent, comme à Alençon début août, en l’occurrence des Afghans. Le 29 juillet, c’était le jeune Adrien Perez à qui pourtant l’avenir souriait, qui périssait à Grenoble, mortellement frappé par les frères El Habib, « des chances pour la France », comme aurait dit feu Stasi, ci-devant député-maire d’Epernay. A la fin du mois, c’est Kamel Salhi, licencié de la RATP, inscrit au FSPRT, le fichier des « apprentis terroristes », pour soupçon de « radicalisation », qui poignardait sa femme, sa sœur (?) et une passante, en criant, là aussi, « Allah Akbar ». Dans la même période, à la sortie d’un match PSG/Angers joué au Parc des Princes, un jeune homme de 25 ans s’écroulait sur le quai de la station de métro Exelmans, mortellement touché au thorax par une lame. Encore l’acte d’un « dingue » ? En début de mois, le 8 août, un autre étranger égorgeait, apparemment sans raison, un passager du bus parisien 255, avant de prendre la fuite. Identifié, arrêté, mais jugé « psychologiquement instable », il pourrait échapper à la justice ! Le département de la Drôme, a lui aussi, connu un dramatique épisode du même tabac.

    Consulter la presse régionale aux pages des faits divers, c’est prendre un coup de massue quotidien et se démoraliser pour le reste de la journée !

    Un bilan catastrophique

    Les violences « gratuites », pour un regard de travers, une « clope » refusée, un accrochage en voiture, sont de plus en plus fréquentes. Depuis le début de l’année, c’est de 170 à 173 000 actes de violence (!) que la police et la gendarmerie ont enregistrés. Et encore, toutes les agressions ou tentatives de viols ou de vols, ne donnent pas forcément lieu à un dépôt de plainte. Les agressions sexuelles sont à la hausse, comme par exemple celles dont ont été victimes le 19 août à Nantes plusieurs jeunes filles à la sortie d’une discothèque. Et il ne semble pas que la pétroleuse en chef de Macron, Dame Schiappa, s’en soit émue. Quelques noms en bas de page, au mieux une « marche blanche » pour accompagner leur trépas, vite oubliées sauf de leurs proches, les victimes rejoindront l’immense répertoire de celles et ceux qui sont tombés par la faute d’une justice laxiste, par l’absence d’un pouvoir politique, hautain et indifférent, insensible, bref pour tout dire, inhumain.

    Un jeune Coq… « Gaulois », vraiment ?

    Et pendant ce temps-là, notre jeune et sémillant Président de la République s’époumone sur les tréteaux, de Copenhague à Helsinki où il est en visite officielle, à étriller qui, Victor Orban, qui Mattéo Salvini, pour leur supposée politique « égoïste » face aux migrants, pour tout dire leur « populisme ». Ce que m’a confirmé Mr François-Xavier Lauch dans sa lettre du 30 juillet, en réponse à mon propre courrier du 26/6 interpellant justement le Chef de l’Etat sur sa politique « immigrationniste » : - « Le repli des égoïsmes nationaux, Monsieur Emmanuel Macron en estprofondément convaincu, porte le germe de la haine et de la division et il ne saurait l’accepter ». Voilà, vouloir défendre sa patrie contre une immigration sauvage, incontrôlée, illégale et illégitime, - combien de faux demandeurs d’asile ? -, c’est être porteur de « haine » ! Il en prend combien chez lui, M. Lauch ? Poser la question, c’est deviner la réponse : aucun. « Faites ce que je vous dis, ne faitespas ce que je fais ! ».

    Et le même Emmanuel Macron de fustiger le mercredi 29 août, ces « Gaulois » que nous sommes, car nous serions hostiles à toute réforme. Le Président devrait savoir, lui, qu’il est contraire aux usages de commenter ou d’émettre une opinion sur la politique intérieure de son pays depuis une capitale étrangère. Nous ferons respectueusement remarquer à notre « Coq en chef » que des « Gaulois », grâce à sa politique et à celle de ses prédécesseurs, ne les oublions pas, et bien, il y en a… de moins en moins ! Une consolation dans tout cela, une cerise sur le gâteau en quelque sorte, c’est que Monsieur Hulot, à contre-courant, a enfin pris ses vacances !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Universités : et si les casseurs étaient les payeurs ?

    6a00d83451619c69e2022ad38d14a7200d-200wi.jpgCommuniqué de La Cocarde étudiante :

    "Après le défouloir auquel se sont livrés certains « étudiants » à l’occasion de la contestation de la loi ORE, l’heure est au bilan. Celui-ci est tout à fait nul en ce qui concerne l’efficacité de l’opposition à la loi sur la sélection : blocages et occupations des universités n’ont servi à rien, en l’absence notamment d’un soutien massif des étudiants et à cause de dérives idéologiques minoritaires.

    En revanche les distractions militantes de l’extrême-gauche ont un coût : plus de 7 millions d’euros afin de réparer les nombreuses dégradations commises. Des dépenses qui viendront évidemment affecter le budget du Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ce qui n’empêchera pas nos belles âmes « révolutionnaires » de demander son augmentation à tout-va.  

    Les « dégradeurs » de l’université ne sont plus des enfants, ils doivent assumer leurs actes et contribuer financièrement à ces dépenses, d’autant qu’ils n’appartiennent probablement pas aux classes défavorisées puisqu’ils peuvent se permettre de rester oisifs des semaines durant. La Cocarde Étudiante soutient dès lors le principe du « casseur-payeur ». Et dans l’optique où d’autres actes de ce genre ne manqueraient pas de se reproduire, nous soutenons la proposition de certains présidents d’université lorsqu’ils demandent à avoir accès à la vidéo surveillance des établissements pour identifier les individus se livrant à des dégradations. Utilisées à cette fin, les caméras serviront le bien commun."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • Cheminots : le retour de la grève ? – Journal du jeudi 30 août 2018

    Cheminots : le retour de la grève ?
    Après l’échec des mobilisations de début d’année les syndicats veulent remettre le couvert… la rentrée de septembre pourrait ainsi être une rentrée sociale. Reste que l’opinion risque bien ne pas suivre les cheminots.

    Société / Taxe sur le sel : le retour de la gabelle
    Après la taxe sur le sucre, la taxe sur le sel ! Les industriels ont massivement recours au sel et de manière démesuré, une pratique qui n’est pas sans danger pour les consommateurs. La solution du gouvernement : taper dans le portefeuille !

    Société / Paris et sa région séduisent les touristes

    L’actualité en bref

    Lien dailymotion

    Lien rutube

     
  • Voir plus loin: l’Ethique macronienne et l’Esprit du mondialisme

    caspar-david-friedrich.jpgEn déplacement au Danemark pour  plaider de nouveau pour plus d’Europe, plus d‘intégration, et notamment pour  l’harmonisation des régimes fiscaux, Emmanuel Macron a souhaité réagir aux propos formulés la veille par les pugnaces  Viktor Orban, Premier ministre hongrois,  et Matteo Salvini, ministre de l’Intérieur italien. Nous l’évoquions hier ,  ceux-ci l’ont nommément désigné   comme étant en  Europe le chef de file de l’immigrationnisme, un des fléaux de l’idéologie mondialiste. Piqué au vif, M. Macron s’est fendu d’une formule convenue, souvent  entendue dans la bouche d’un Chirac, d’un Sarkozy, d’un Hollande, pour affirmer qu’il « ne (céderait) rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine. S’ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison. »  Provocation calculée ou non ?  Art de la petite phrase pour occuper l’actualité? Dérapage (in)contrôlée ? : M. Macron s’est livré mardi à une saillie qui a fait également réagir. Il a affirmé,  tout à sa volonté de flatter les Danois, qu’ « Il ne s’agit pas d’être naïf, ce qui est possible est lié à une culture, un peuple marqué par son histoire. Ce peuple luthérien (danois, NDLR), qui a vécu les transformations de ces dernières années, n’est pas exactement le Gaulois réfractaire au changement ! Encore que ! Mais nous avons en commun cette part d’Européen qui nous unit. » Une réflexion  intéressante en ce qu’elle révèle encore une fois la pensée profonde de M Macron.   Une resucée  des vieilles attaques des progressistes  contre les Gaulois, ces indécrottables  ploucs de Français attachés à leur terroir, à leurs racines, à leur identité,  à leur mode de vie. Village gaulois qui résiste aux bienfaits du changement en marche, de la  mondialisation sauvage;  sédentaires bornés qui ne sont toujours pas convaincus des avantages du monadisme planétarien …

    Cette phrase de l’ancien de la banque Rothschild est peut-être aussi une réminiscence de la lecture, si ce n’est de Werner Sombart,   du moins de  Max Weber qui,   dans son célèbre ouvrage  « L’Ethique protestante et l’Esprit du capitalisme » (1905),  entendait  démontrer non sans quelques arguments d’ailleurs, comment ladite culture, morale,  vision du monde protestante était particulièrement  bien adaptée au système capitaliste moderne, aux bouleversements qu’il entraîne,  et expliquait la prédominance dans ce domaine des hommes d’affaires,   des pays protestants sur les pays catholiques.  Ajoutons cependant  que l’historien Fernand Braudel, entre autres,  s’est chargé   de rappeler que cet esprit capitalistique-là fut à la base dés le Moyen-Age du  commerce florissant  des  cités italiennes catholiques , à Gênes,  Venise, Florence, Padoue…

    Nous ignorons si la national-libéral Alice Weidel, présidente du groupe parlementaire au Bundestag du parti anti-immigration et eurosceptique  Alternativ für Deutschland (AfD), est de culture protestante ou catholique.  Mais ce qui est certain c’est que dans un entretien  accordé au Parisien mardi (et relayé notamment par Valeurs actuelles et le Salon beige)  elle n’a pas ménagé elle non plus le président Français : « Emmanuel Macron fait fausse route. Plus d’Europe, c’est la fausse réponse au scepticisme grandissant dans beaucoup de pays membres de l’Union européenne face à la mise sous tutelle des États par Bruxelles. Beaucoup de nations ne participeront pas aux projets de fiscalité et de budget commun ou d’armée européenne. La tentative de centraliser encore plus l’Europe en insistant sur le principe de répartition – vers un État fédéral européen – est vouée à l’échec  (…). Je pense au contraire qu’Emmanuel Macron finira par accélérer la division de l’Europe. » Et Mme Weidel d’ajouter encore : « lorsque des responsables politiques pensent au bien-être de leur propre pays et de ses citoyens, comment peut-on parler de nationalisme ? (mot particulièrement tabou Outre-Rhin, NDLR).  C’est de la démocratie, au contraire. En parlant d’épidémie contagieuse (« lèpre populiste », NDLR) , Macron ne fait pas preuve d’un grand sens de la démocratie. »

    Sens de la démocratie bafoué par la prédominance des lobbies financiers  de tout poil et qui expliquerait la démission de Nicolas Hulot, son ras-le-bol d’être court-circuité dans ses vœux et ses prises de décision. Le site d’Europe 1 s’en est fait l’écho ,  « dix ONG écologistes » ont  interpellé  Emmanuel Macron « sur la question de la transition écologique et lui demandent de changer de cap. » « Cette démission surprise  est le symptôme d’une immense incompréhension »,  « la transition écologique n’est ni une promenade de santé ni un supplément d’âme pour politiciens sans imagination. »

    Sur son blogue Ivan Rioufol a taclé aussi bien le gouvernement que M. Hulot et a  fait état de quelques avis que nous partageons… et que le Front National avait déjà formulé dans une  publication parue… en 1978 ! :  « S’il est un ennemi de l’écologie, c’est le progressisme dont se réclament les idéologues VertsUne écologie bien comprise est d’abord une démarche conservatrice : celle qui vise à protéger les ressources, les espèces, les paysages. Le progressisme n’aime pas la limite. Il reste dans une fuite en avant qui légitime le bétonnage des sols, l’urbanisation à outrance, l’agression des sites. »

    M. Rioufol affirme en outre  que « c’est pour amadouer Hulot que Macron a avalisé le programme off-shore des éoliennes. Des sites maritimes superbes risquent demain d’être défigurés par des champs d’éoliennes de 200 mètres de haut qui viendront saccager des horizons maritimes, comme entre Noirmoutier et l’île d’Yeu (62 éoliennes de 202 mètres chacune, sur 112 km2, à 11 km des côtes). L’écologiste Antoine Waechter parle, à propos du développement de l’éolien terrestre, d’une escroquerie intellectuelle et politique et dénonce les spéculateurs du vent. Hulot n’est pas l’écolo que l’on croit. »

    La position des nationaux sur cette question  écologique  est assez invariante depuis des décennies. Bruno Gollnisch l’a souvent dit l’écologie, au sens le plus noble du terme, thématique classée  historiquement à droite, voire réactionnaire, mais  préemptée, détournée,  défigurée, manipulée par la gauche et le gauchisme depuis l’après-guerre est,  doit  être au cœur de la réflexion d’un mouvement  national digne de ce nom.

    « Le patrimoine de la France s’incarne dans un peuple et dans une civilisation, mais aussi dans un terroir, avec ses paysages, sa faune et sa flore. Il y a une cohérence complète, un  lien évident entre la défense de l’identité nationale et celle de notre environnement. Les valeurs portées par les nationaux, notre  refus de la marchandisation du monde,  font de nous  par essence des  écologistes véritables, l’écologie étant la défense de l’harmonie entre la nature et l’activité humaine. » Or,  « le matérialisme a détruit cette harmonie avec son cortège de ravages:   pollution de l’air, de l’eau, des sols; une agriculture vouée au productivisme ; des conditions d’élevage effrayantes, le mépris de la vie animale; la transformation de certains villages en cités dortoirs; la volonté d’étendre l’immigration à des communes jusqu’à présent préservées; la remise en cause par Bruxelles des libertés traditionnelles; la construction de grands ensemble sans âme et criminogène par les technocrates et les grands groupes du BTP, bailleurs de fonds des partis du Système ; la prolifération de grandes zones commerciales… »

    Ce modèle-là est lui aussi  rejeté par les Français et est aussi surement voué à l’échec,  à la catastrophe   que l’Europe hos-sol et liberticide voulue par M. Macron.  Encore s’agit-il de pouvoir sauter du train à temps avant le déraillement.  Ou de modifier rapidement l’aiguillage.

    https://gollnisch.com/2018/08/30/voir-plus-loin-lethique-macronienne-et-lesprit-du-mondialisme/

  • Trappes : dans l’ombre du djihad

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    Par Jean-Louis Hervois ♦

    Le lecteur appréciera la perspicacité du ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb.

    Un homme a tué sa sœur puis sa mère d’un coup de couteau hier matin dans une petite ville des Yvelines. Il a blessé une troisième personne, une voisine, avant d’être abattu par la police.

    Le fait divers serait passé inaperçu si Amaq, la voix de l’Etat islamique, n’avait revendiqué le crime, si ce drame ne s’était déroulé à Trappes, ville symbole des ravages du djihadisme chez les jeunes musulmans français et si le meurtrier n’avait crié” Allah akbar” avant de mourir.

    Sur place, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, et la meute des chasseurs d’images n’ont pu que témoigner de la banalité de cette tragédie. Tout porte à croire à un crime de la folie ordinaire, commis par un homme fiché pour apologie du terrorisme, sans qu’on puisse mettre en avant sa radicalisation ou invoquer la misère sociale du quartier.

    A côté de grands ensembles et au milieu d’un département parmi les plus favorisés de France, Trappes compte des pavillons de banlieue, identiques à ceux des villes voisines, aussi anonymes que Trappes est célèbre. C’est là qu’a eu lieu la tragédie.

    Fin de l’histoire. Ou presque. La revendication djihadiste n’a ici rien d’innocent. Défait par les armes en Irak et en Syrie, l’Etat Islamique n’a rien perdu de son pouvoir d’influence dans les esprits et sur les réseaux.

    Toutes les occasions sont exploitées pour mener le combat. Ne serait-ce que l’acte d’un déséquilibré massacrant au couteau sa propre famille. A Nice, à Paris, en France ou à l’étranger, les derniers attentats ont montré combien la frontière est mince entre tuer au nom du djihad et céder à une pulsion de délire.

    Que les faits d’hier aient eu lieu à Trappes ne fait qu’ajouter un éclairage indirect sur l’ombre terroriste qui nous menace. Cette ville devait être une cité exemplaire, une référence à l’idéal communiste des années 60.

    Elle a vu naître les talents de Jamel Debbouze, Omar Sy et Nicolas Anelka avant que l’intégrisme musulman ne prenne racine au cœur de sa vie sociale. Trappes, le Molenbeck français, a vu partir en quelques mois 67 de ses jeunes vers l’Irak et la Syrie.

    Depuis, rien de ce qui s’y passe ne peut nous laisser indifférent.

    Edito de Jean-Louis Hervois, publié le 23 août 2018, modifié le 24 août 2018.

    Source : Charente Libre, 24/08/2018

    Crédit photo : Domaine public, via PxHere

    https://www.polemia.com/trappes-ombre-jihad/

  • La France attaquera la Syrie!

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    Il y a quelque chose de malsain dans le discours du président français prononcé devant les ambassadeurs de France en poste à l’étranger : Emmanuel Macron prépare l’opinion française à l’entrée en guerre de la France en Syrie, ce qui risque de placer la France et le peuple français, jamais consulté sur des dossiers de défense nationale face à la Russie et à l’Iran.

    La première frappe tripartite USA/France/Grande-Bretagne contre le territoire syrien en avril dernier a été un fiasco, la frappe à venir ne devrait pas l’être. D’où le discours du président américaniste de la France qui met en garde contre un possible massacre à Idlib.

    Le président français, Emmanuel Macron, a déclaré aujourd’hui, lors de sa rencontre avec les ambassadeurs français à l’étranger, que « le maintien de Bachar Assad en Syrie serait une erreur funeste ». Adepte de « dans le même temps », il a aussitôt ajouté que la solution en Syrie est « politique » mais elle implique de « renfoncer » la pression sur le gouvernement syrien. Le président est allé même jusqu’à « attendre beaucoup de la Russie et de la Turquie ».

    Ainsi, deux mois après avoir dit que la destitution de Bachar Assad n’était pas une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie, le président français, dont le suivisme envers les États-Unis et le président français opère un virage de 180 pourcent, exigeant la tête du président légitime syrien. Et le président d’ajouter : »Il n’appartient pas à la France de désigner les futurs dirigeants de la Syrie (…) mais c’est notre devoir et notre intérêt de nous assurer que le peuple syrien sera bien en situation de le faire ».

     » Ces deux mots « devoir » et « intérêt » sonnent faux dans la bouche du président français qui revendique très clairement le droit d’imposer au peuple syrien un cadre dans lequel il devra faire son choix. La question est la suivante : le peuple français est-il d’accord avec le bellicisme de son président?, s’interroge l’analyste des questions internationale, Mahdi Mohammadi.

    Mais le casus belli français n’en est pas resté là :

    «Quand le régime syrien a bombardé sa population avec des armes chimiques, nous avons frappé plusieurs de ses installations dans la nuit du 13 au 14 avril dernier avec nos alliés britannique et américain, et nous continuerons à agir ainsi en cas d’utilisation avérée de ces armes», a menacé Macron.

    En effet, cette frappe qui a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 avril s’est avérée un fiasco total mais la France l’a revendiquée haut et fort.

    Le bombardement a été mené au prétexte d’une opération visant à éliminer les armes chimiques présumées de l’État syrien, suite à l’attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux. Cette accusation a été démentie à l’épreuve des faits après que des supposées victimes eurent reconnu avoir été recrutées pour « mettre en scène une attaque chimique » devant les caméras.

    Que fait donc la France?

    Pour la deuxième fois en l’espace de moins d’un an, la « Macronie » s’aligne sur la politique belliciste des États-Unis sans que la France ait le moindre intérêt à en tirer. En avril, les États-Unis n’avaient pas encore décidé de se retirer de l’accord nucléaire iranien et de décréter des sanctions extraterritoriales contre l’Europe en général et contre la France en particulier. C’est pourtant le cas, désormais, et on se demande pourquoi Emmanuel Macron s’obstine à suivre la ligne tracée par Washington en Syrie. En avril, il n’y avait pas encore des taxes douaniers sur l’aluminium et l’acier européen. Mais aujourd’hui ces textes existent bel et bien et font souffrir la France. La France se tire-t-elle dans ses pattes en voulant attaquer la Syrie? le oui l’emporte largement sur le non, ajoute l’analyste.

    En juin dernier, le Président français avait pourtant déclaré qu’il ne faisait plus de la destitution de Assad une condition préalable à la participation de la France dans les discussions sur la Syrie. Le chef d’État français avait alors précisé que le président syrien était un ennemi du peuple syrien, mais pas de la France, expliquant que la priorité de Paris était un engagement total à combattre les groupes terroristes.

    L’analyste iranien estime que le virage français en Syrie est directement lié au récent voyage du conseiller pour la sécurité US, John Bolton à Tel-Aviv et des accords passés avec les Israéliens :  » La France de Macron a dit à plus d’une reprise se sentir engagée par les intérêts d’Israël. L’attaque euro-amériocaine à venir contre la Syrie est en partie destinée à récompenser la défaite israélienne au sud de la Syrie. La France s’en mêle puisqu’elle est fortement influencée par les lobbystes israéliens « .

    source:http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i70054-la_france_attaquera_la_syrie!

    https://reseauinternational.net/la-france-attaquera-la-syrie/

  • Samedi et dimanche prochain : les Journées chouans de Chiré en Montreuil (86)

    3056371856.jpgSamedi 1er septembre :

    8h30 : Messe basse du premier samedi du mois, par le Père Jean-Marie.

    9h00 : Ouverture.

    10h00 : Introduction.

    Les conférences et Tables rondes :

    10h15-10h45 : L’Histoire, un grand roman contrerévolutionnaire. Deux nouveaux auteurs ayant publié l’an dernier interviendront.

    Bernard FERRAND, qui a écrit en collaboration avec son fils, la vie de son aïeul Le Comte de Saillans, 1790-1792, le premier combattant de la Contre-révolution, héros méconnu de la période révolutionnaire. Cet ouvrage lui rend un bel hommage !

    Xavier CEBRON DE LISLE, quant à lui n’a découvert la Contrerévolution que sur le tard, apprenant de quelles horreurs son fleuve, la Loire, a été la complice ! Après s’être penché sur la question, il a écrit ce très beau roman : Nantes rouge ou la Loire sanglante.

    11h30-12h00 : La désinformation sur Mai 68 ou les multiples révolutions. Evénement dont nous ne sommes pas peu fiers : Bernard ANTONY participera pour la première fois aux Journées Chouannes ! Intellectuel militant bien connu de nos milieux, il a consacré sa vie à la défense de nos idées par des publications nombreuses et toujours très riches. Son analyse de Mai 68 dont 2018 célèbre le triste anniversaire apportera quelques judicieuses lumières. Il sera présenté par François-Xavier d’HAUTEFEUILLE.

    12h30 : Déjeuner servi sur place (Attention : sur réservation impérativement)

    14h00-14h30 : La droite gaullienne, une voie sans issueGérard BEDEL a enquêté ! Il nous précisera pendant cette conférence tout ce qu’il a découvert sur De Gaulle et sa politique dont nous souffrons encore ! Il sera présenté par Jérôme SEGUIN.

    14h30-15h00 : Réagir au Nouvel Ordre Mondial. Qui a dit que Ratier ou Coston n’avait pas d’héritier ?! En voici un qui se profile… Michel GEOFFROY a fait un travail remarquable sur les nouveaux maîtres du monde : La super-classe mondiale contre les peuples. Ce livre est une véritable mine ! Il sera présenté par Jérôme SEGUIN.

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  • Vincent You : « Le mode de prélèvement à la source est une arnaque »

    Impôt sur le revenu : pour Boulevard Voltaire, Vincent You analyse les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.

  • La liberté d’entreprise est ce qui permet le mieux de sortir de la pauvreté

    6a00d83451619c69e2022ad3ac5054200b-250wi.jpgDans cet ouvrage traduit de l’américain, au titre provocant Catholique et libéral, le père Sirico prend la défense de la libre entreprise :

    "Mais cette liberté est nécessaire à l’accomplissement de chacun. L’auteur explique également que la restriction du rôle de l’Etat et l’extension de celui des individus et des communautés qu’ils forment librement, dans le respect du principe de subsidiarité, favorise la réponse aux besoins des personnes au plus près de chacune d’elle. Il s’affiche résolument favorable à l’économie de marché et à la liberté économique, non pas pour elles-mêmes, mais comme des éléments de l’ordre naturel de la liberté, capables d’offrir « des règles justes et égales pour tous, un respect strict des règles de propriété, des opportunités de charité, et un usage avisé des ressources » (p.19). Partout ou il a réellement été tenté, le capitalisme, dit-il « a été synonyme de créativité, de croissance, d’abondance et surtout de l’application économique du principe selon lequel tout être humain est doté d’une dignité devant être respectée » (ibidem).

    Il défend la concurrence qui équilibre les échanges bien mieux que toute planification centralisée. Il explique que la propriété est la meilleure garantie des droits de l’homme et représente « la solution pacifique au problème de rareté » (p.50). Il ne s’agit pas pour autant de considérer que le système de la propriété privée et de la libre entreprise sont parfaits « pour la simple et bonne raison que les hommes ne le sont pas » (p.58). Mais « dans une économie de marché ou l’État de droit est respecté, les entreprises ne fleurissent pas en détroussant les autres. Elles ont du succès lorsqu’elles savent anticiper les besoins d’autrui et qu’elles fournissent des biens et services à des prix que les consommateurs sont disposés à payer » (p.75). Et il lui paraît incontestable que la liberté d’entreprise est ce qui permet le mieux de sortir de la pauvreté au plus grand nombre de gens. C’est la raison pour laquelle l’Institut Acton, créé par ses soins aux Etats-Unis il y a 30 ans, « en explorant les moyens de venir en aide aux pauvres, ne se demande jamais « quelle est la cause de la pauvreté ? », mais plutôt « quelle est la cause de la richesse ? » (p. 71). L’erreur majeure des socialistes et autres étatistes, souligne-t-il, est de penser l’économie et plus généralement le monde comme des jeux à sommes nulle, ce qui est ignorer complètement l’immense capacité humaine à créer de la valeur, à répondre aux défis qui naissent chaque jour et souvent du progrès dû à notre propre créativité."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/08/la-libert%C3%A9-dentreprise-est-ce-qui-permet-le-mieux-de-sortir-de-la-pauvret%C3%A9.html