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William Morris une révolte socialiste contre le monde moderne
Membre de la confrérie préraphaélite et initiateur avec John Ruskins Arts & Crafts (« Arts et artisanats »), William Morris fut une personnalité particulièrement attachante du mouvement socialiste britannique.Lors d’un récent colloque du parti dit « socialiste », des observateurs ironiques ont pu noter que l’invocation du progrès et du développement avait remplacé dans les discours, la classe ouvrière et la justice sociale. Et si les orateurs prétendaient parfois se préoccuper de « la question écologique », ils ne contestaient jamais le dogme de la croissance ni ne s’interrogeaient sur les finalités de la production matérielle. Le système des objets, les impératifs du marché ou le déploiement sans entrave des forces productives semblent aujourd’hui des horizons indépassables pour la plupart des partis qui se réclament encore du socialisme ou se revendiquent héritiers de l’ancien mouvement ouvrier. Technocrates de la social-démocratie occidentale ou militants des derniers groupuscules marxistes-léninistes, ils sont des fidèles obéissants de la religion du progrès, qui n’imaginent pas d’autres mondes possibles hors du cercle de la raison marchande ou industrialiste.La haine de la civilisation moderneLes différents courants du socialisme ont pourtant longtemps entretenu une relation contrastée, sinon hostile à la modernité politique et économique. Ainsi les théoriciens du syndicalisme révolutionnaire – Georges Sorel ou Edouard Berth – critiquaient violemment les illusions de la démocratie représentative. Pierre Leroux, l’un des pères du socialisme français, fustigeait l’atomisation des sociétés par l’individualisme libéral avec des arguments que l’on croirait parfois empruntés à Joseph de Maistre. Karl Marx écrivit dans La question juive, un réquisitoire contre la philosophie bourgeoise des droits de l’homme qui scandaliserait la majorité des « gens de gauche ». Les premiers militants du mouvement ouvrier réagissaient contre les dégâts du progrès capitaliste, avec le souci de conserver un patrimoine de mœurs, d’institutions sociales et de savoir-faire, légués par ces « anciennes humanités », dont Charles Péguy pensait qu’elles étaient les fondations d’une révolution véritable.Si William Morris ne regrettait rien des servitudes de l’ancien régime, ni de cette hiérarchie sociale qui justifiaient alors certains hommes d’église ou les penseurs d’une aristocratie vaincue, il ne se ralliait pas non plus à la philosophie bourgeoise du progrès. Il la récusait pour préserver les voies d’une authentique émancipation, qui ne soit pas une table rase, un désert où ne vivraient que des esclaves soumis au dieu-marché ou à l’idole industrie. Ce socialisme fut liquidé, on le sait, par l’hégémonie des bureaucraties stalinienne et social-réformiste. Aux projets d’autonomie et de gestion ouvrière succédèrent les capitalismes d’Etat, les plans quinquennaux ou le cauchemar climatisé d’une social-démocratie à la suédoise. Aujourd’hui où le mode de production capitaliste continue d’accumuler ses ruines, ses désastres écologiques et humains, il nous semble nécessaire d’en retrouver les voies.William Morris est à cet égard, avec Charles Péguy et le communiste libertaire Gustav Landauer, une figure particulièrement attachante et représentative de cette pensée socialiste contre-moderne de la fin du XIXe siècle. Il fut l’un des premiers lecteurs de Karl Marx au Royaume-Uni, et confiait volontiers que la « passion dominante de sa vie avait toujours été la haine de la civilisation moderne ». On voit tout ce qui sépare le socialiste anglais d’une ministre de François Hollande...Une révolte socialiste et panthéisteArchitecte, peintre, artisan, poète, militant révolutionnaire, imprimeur, éditeur, conférencier, défenseur de l’art gothique et grand contempteur de l’architecture utilitariste victorienne, écologiste inquiet de la pollution des bois et des rivières de son pays, il n’était pas un militant glacé par l’idéologie, ni un théoricien rêvant d’établir l’empire de la raison abstraite. Sa révolte socialiste était enracinée dans un amour du monde et de la vie, que certains de ses biographes ont considéré comme panthéiste. L’esprit du socialisme était, selon Morris, un « amour intense et presque présomptueux de l’écorce et de la surface de cette terre sur laquelle l’homme habite, tel celui de l’amour pour la chair exquise de la femme qu’il aime ».Né le 24 mars 1834, à Walthamstow, au nord-est de Londres, William Morris a connu les derniers moments d’une vieille Angleterre que la modernité industrielle avait encore relativement préservée. Les ersatz ne s’étaient pas substitués complètement aux produits de la terre et les métropoles commerçantes aux villes anciennes. Bien que le père se soit enrichi dans la fourniture aux entreprises mécaniques naissantes, la famille du futur militant socialiste brassait sa propre bière, fabriquait son pain et son beurre. William Morris connu une enfance champêtre et bucolique. Les beautés de la country anglaise resteront parmi les inspirations les plus constantes de son art et de sa poésie. Après s’être destiné à la carrière de pasteur, il abandonne assez vite ses études de théologie pour se consacrer à la recherche esthétique et artistique. Il connaît la notoriété assez jeune, grâce à ses poésies romantiques – qui lui valent l’admiration du public cultivé – mais surtout grâce à son implication dans le mouvement Arts and Crafts, dont les promoteurs cherchent à retrouver l’unité perdue entre l’art et la vie, entre culture populaire et culture de l’élite. William Morris fonde dans les années 1860, une petite entreprise artisanale où il propose des créations alternatives aux produits manufacturés de la grande industrie. Les bénéfices, malgré les débuts difficiles de l’aventure, serviront plus tard à financer le mouvement socialiste.William Morris s’est engagé assez tardivement dans la lutte socialiste. Son opposition du monde au monde capitaliste a d’abord puisé dans une tradition de critique culturelle de la société bourgeoise. Carlyle, le pamphlétaire populiste William Cobbett, Charles Dickens, mais surtout John Ruskin, sont ses premiers maîtres, avant Karl Marx. Ces différents auteurs, s’ils sont souvent des conservateurs ou des nostalgiques d’un âge d’or féodal, ont le mérite d’avoir dressé de violents réquisitoires contre l’utilitarisme libéral et ébauché une critique des théories de la valeur défendue alors par les disciples de Smith, Ricardo et Mill. William Morris, à la suite de Ruskin et du Dickens des Temps difficiles, récuse l’idée que l’homme est une machine à besoin. Il reproche aux économistes classiques d’avoir conçu un homo œconomicus abstrait, en faisant fi de ses affections, de ses passions, de ses mœurs, de son milieu, de ses traditions morales et religieuses. Annonçant certaines conclusions de Karl Polanyi, il constate que la victoire des principes libéraux opère une véritable révolution où l’économie se « désencastre » de tout ce qui dans les anciennes sociétés limitait et entravait sa croissance ; elle s’autonomise et devient la fin de toutes les activités sociales. L’artiste William Morris ne pouvait qu’être effrayé par ce règne de la quantité pure et cette destruction de la vie commune par les eaux glacées du calcul égoïste.Eléments n°151 -
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Le Planned Parenthood a dissimulé le viol d’adolescentes
Le Planning familial Américain (Planned Parenthood) est au cœur d’un scandale, avec l’argent public et le silence des institutions :
"Mais les pro-vie Américains sont tenaces. Suite à une campagne intense de Live Action, mené par l’excellente Lila Rose, des Républicains se sont mobilisés. En juin dernier, 56 membres du Congrès se sont réunis devant le Capitole des États-Unis pour attirer l’attention sur le scandale et exiger que le Département de la santé et des services sociaux enquête sur les actions de Planned Parenthood.
Cela fait suite à la campagne d’une grande organisation pro-vie Américaine, Live Action, qui a lancé une grande série de vidéos détaillant comment le planning familial US a permis, par son silence, de nombreuses agressions sexuelles.
La série « Aiding Abusers » s’appuie sur des reportages, des témoignages oculaires et des vidéos d’infiltration pour exposer la volonté des employés de Planned Parenthood à avorter des filles de douze ans sans signaler de viol ou d’infraction à la loi. Cela permet aux hommes qui ont amené les filles pour les rendez-vous de les ramener à la maison et de continuer à les maltraiter.
La dernière vidéo, « Prosecution« , est centrée sur une interview de Brian Hurley, un avocat qui a porté deux affaires civiles contre Planned Parenthood Southwest Ohio pour avoir prétendument dissimulé le viol d’adolescentes. Hurley révèle que la principale tactique de l’organisation consistait à éviter de tenter de mener des poursuites, « trop longues et coûteuses« .
« Le Planning familial a activement participé à des activités illégales, en vendant les parties du corps des bébés avortés en échange de profit« , a déclaré Abby Johnson, ex-défenseur de l’avortement et directrice du Planning familial, qui milite désormais pour la vie. « Ils ont menti aux femmes pour lesquelles ils prétendent se battre. Je l’ai vu de première main quand je travaillais pour le géant de l’avortement et pourtant, ils réussissent toujours à obtenir plus d’un demi-milliard de dollars par an en recettes fiscales. »
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Nikos Aliagas de bon matin sur Europe 1 : l’anesthésie générale au saut du lit
Les instances supérieures d’Europe1 ont eu beau pétrir et repétrir la grille des programmes, la pâte de l’audience n’a, à ce jour, jamais voulu lever. La clientèle de Patrick Cohen ayant refusé de franchir les portes de la Maison de la Radio pour le suivre jusqu’à la rue François Ier, la station a fait appel, cette fois-ci, au gentil Nikos Aliagas. Ni de gauche, ni de droite, ni doux, ni dur, la personnalité de l’animateur va-t-elle réussir à faire revenir l’auditeur enfui sous d’autres cieux ? Le mystère est entier. À défaut d’inventivité, loin de toute prise de risque, la technique des directeurs de programmes consiste à installer sur les ondes des personnalités connues du public pour leurs activités télévisuelles. Partant de ce principe, le choix d’Europe 1 se limitait aux animateurs encore inemployés par les autres radios généralistes. Donc Nikos.
Très étrangement, la direction n’a pas songé une seule seconde à confier les rênes de sa matinale à Éric Zemmour. Sans doute un moment de distraction. Viré de RTL, le chroniqueur était pourtant sur le marché. Libre de tout engagement. À ce stade de déconfiture, le coup de poker méritait d’être tenté. Une émission présentée par le binôme Zemmour/Naulleau (pour un juste équilibre) était en mesure de créer l’événement et, par là même, d’attirer un auditoire lassé par l’info aseptisée en vigueur chez la concurrence. L’avancée de la sensibilité dite « populiste » permettait d’envisager cette audace, au bout du compte, assez peu risquée.
Plutôt que jouer la carte de l’air du temps, aussi déplaisant soit-il pour les actionnaires, Europe 1 a préféré miser sur l’extrême frilosité. Après le virage à gauche concrétisé par l’arrivée de Patrick Cohen l’année dernière, la station effectue un repli vers la variété au service de l’info. Ira-t-elle jusqu’à faire chanter les dépêches de l’AFP par des candidats de « The Voice » ? Le ton mielleux de certains chroniqueurs radio manque cruellement d’accompagnement musical. Un billet de Raphaël Glucksmann agrémenté de quelques notes de piano serait du meilleur goût. Plébiscité par les constructeurs d’ascenseurs. Bon pour l’Eurovision ! Nikos peut révolutionner la formule. Quel journaliste interprète le plus magistralement la partition élyséenne ? Amis auditeurs, nous attendons votre verdict. À bien y réfléchir, Europe 1 tient, peut-être, le concept qui verra les auditeurs se rendormir encore plus vite que ceux de RTL.
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L’avenir de la France c’est ça?
Nicolas Hulot a annoncé ce matin sa démission du gouvernement, refusant de jouer plus avant les faire-valoir et les potiches, dénonçant l‘influence des lobbies« dans les cercles du pouvoir.» Celui de la chasse n’est pourtant pas le plus néfaste ni le plus important, mais le ministre de la transition écologique ne l’ignore certainement pas… Un nouveau coup dur pour l’exécutif sachant que selon la dernière étude Ifop publiée par Le Journal du dimanche, 66 % des Français interrogés en août sont mécontents de l’action du président de la république, en hausse de 5 points par rapport au mois de juillet. Un contrecoup des affaires Nyssen, Kolher, Benalla? Peut-être, mais pas que, et il est certain que la (légère) euphorie de nos compatriotes post coupe du monde parait déjà très loin. Ce même sondage indique que la cote de popularité d’Emmanuel Macron a atteint son plus bas niveau depuis son élection, là aussi en forte chute de cinq points en août par rapport au mois précédent, avec 39% d’opinions favorables; un effondrement comparable touche également son Premier ministre républicain-en marche Édouard Philippe. Un état de l’opinion qui laisse présager des mois à venir très difficiles pour le gouvernement sur fond de croissance en berne, loin des 2% en 2018 comme l’avait claironné le gouvernement et certainement très en deçà aussi en 2019 comme l’a avoué le 1er août le ministre des Comptes publics, l’ex-sarkozyste Gérald Darmanin. Une mauvaise nouvelle pour la réduction des déficits publics. D’autant que sur fond de montée des insécurités sociale, économique, identitaire, des dossiers très chauds attendent le gouvernement en cette rentrée . Il s’agira de justifier une nouvelle attaque fiscale de la majorité présidentielle contre les retraités, la mise en place d’une nouvelle politique de discrimination positive en faveur des banlieues plurielles, la réforme de l’hôpital, de la fonction publique, de l’Etat…
Les acteurs de cette rentrée politique ont déjà en ligne de mire les élections européennes de mai 2019 qui arrivent à grands pas et qui sont annoncées par toutes les familles politiques comme un referendum grandeur nature pour une contre le macronisme, pour ou contre l’inféodation de notre pays à la feuille de route de la Commission européenne, pour ou contre cette Europe de Bruxelles.
Une conjoncture à la lumière de laquelle il s’agit de décrypter une nouvelle fois le traditionnel discours de rentrée prononcé hier par Emmanuel Macron à la conférence des ambassadeurs de France, réunis à l’Élysée.
En adepte éprouvé du en même temps, le président de la République a mêlé dans son intervention données factuelles et contre-vérités, propos de bon sens et idéologie antinationale, désir d’émancipation et gage de soumission à l’oligarchie mondialiste. Il a redit son souhait d’un renforcement de la construction européenne, quitte à mettre en place une Europe « à plusieurs cercles », tout en prônant conjointement, en une formule aussi floue qu’ambiguë le « renforcement de l’ordre mondial », auquel personne ne pourra s’opposer assurait déjà Nicolas Sarkozy en son temps…
Ainsi, l’ex-banquier a-t-il avancé, comme ses calamiteux prédécesseurs, que les « alliances d’aujourd’hui », comme l’Otan, avaient « encore leur pertinence » (sic) mais a ajouté non sans raison que les Européens « (devaient) tirer toutes les conséquences de la fin de la guerre froide », en n’attendant plus des Américains qu’ils se chargent de les défendre, souhaitant une « réflexion exhaustive sur ces sujets avec tous les partenaires de l’Europe et donc avec la Russie. » L’«on ne peut pas construire l’Europe sans réfléchir aux relations avec la Russie et la Turquie» a-t-il encore précisé arguant par ailleurs qu’il s’agirait de « sortir de l’hypocrisie » vis-à-vis d’Ankara en ne promettant plus aux Turcs une adhésion à l’UE, mais plus raisonnablement un partenariat stratégique
Une politique militaire (mise en place du Fonds européen de défense, «accords stratégiques» avec l’Allemagne…) qui doit advenir au nom d’une « souveraineté européenne », laquelle, dans l’esprit de M. Macron est amenée à prospérer sur les ruines de nos souverainetés nationales … Ce vœu de voir les pays de l’UE renforcer leurs efforts de coopération militaire pour assurer leur protection est d’ailleurs peu ou prou le message martelé depuis sa campagne présidentielle par Donald Trump qui a dit son ras-le-bol de payer pour la sécurité des Européens…
Si « le dialogue avec Washington reste essentiel », le successeur de François Hollande a cependant fustigé (au nom de son souverainisme européen?) la politique isolationniste de M. Trump, « symptôme de la crise capitaliste contemporaine. » « La première menace qui pèse sur nos biens communs, c’est la crise du multilatéralisme lui-même. Le multilatéralisme traverse en effet une crise majeure qui vient percuter toutes nos actions diplomatiques, avant tout en raison de la politique américaine (…). Le partenaire avec lequel l’Europe avait bâti l’ordre multilatéral d’après-guerre semble tourner le dos à cette histoire commune. » Histoire commune toute relative puisque les Etats-Unis se sont construits historiquement, politiquement, culturellement sur leur opposition voire un certain rejet, une certaine hostilité vis-à-vis de de la vieille Europe. Et il n’est pas certain que certains cénacles à Washington auraient hésité à vitrifier les villes européennes si la guerre avait éclaté contre la Russie soviétique.
Passage obligé (?), M. Macron n’a pu s’empêcher de débiter l’habituelle et assez pathétique propagande contre la République Arabe Syrienne, s’inquiétant de ce que l’armée syrienne parachève la reconquête du pays en éliminant les dernières poches aux mains des milices islamistes, notamment dans la région d’Idlib. Le gouvernent de Damas a été chargé de tous les maux, de toutes les culpabilités dans le conflit qui accable ce pays depuis 2012, arguant que le maintien de Bachar el-Assad au pouvoir en Syrie serait une «erreur funeste. » Quand bien, même la responsabilité des occidentaux dans ce sanglant conflit, la patte des atlantistes et de leurs alliés dans l’instrumentalisation, voire le soutien aux milices djihadistes qui ont mis ce pays a feu et à sang, n’est plus à démontrer.
Last but not least, les populistes et autres nationalistes ont été eux aussi désignés à la vindicte, tous ceux qui comme Viktor Orban, Matteo Salvini, menacent le projet cosmopolite bruxellois qualifié par antiphrase d’européen. « Ce combat européen ne fait que commencer, il sera long, il sera difficile» car, a fulminé Emmanuel Macron, « les identités profondes des peuples ont resurgi avec leur inconscient collectif. » « Les extrêmes ont progressé et les nationalismes se sont réveillés. Est-ce une raison pour abandonner? Certainement pas (…). Il faut en réalité redoubler nos efforts. » Bref, la reprise ici de ses attaques contre la lèpre populiste, de ses propos tenus en juillet devant le congrès où il affirmait: « Il faut le dire clairement, la frontière véritable qui traverse l’Europe est celle, aujourd’hui, qui sépare les progressistes des nationalistes.»
Aussi s’agit-il, a encore expliqué le président de la république, de construire « un modèle humaniste de la mondialisation », au nom « d’une volonté de souveraineté européenne». «Le rôle de la France est de proposer une voie humaniste pour relever ces défis. »
Pas sûr que les Français mordent à cet hameçon empoisonné, à l’heure ou les peuples, note Bruno Gollnisch, plébiscitent le retour aux frontières, aux protections, au fait national, au maintien des identités particulières. En février dernier, rapportait l’Afp, un sondage OpinionWay réalisé pour la sixième édition du Printemps de l’Economie, indiquait que 60 % des sondés ont une mauvaise opinion de la mondialisation, dont les effets négatifs sur nos salaires, nos emplois. étaient pointés par une majorité des Français. 71 % se disaient pessimistes sur les effets de ladite mondialisation pour l’avenir des prochaines générations, et 67 % pour l’avenir de la France.
Enseignement capital de cette étude, Pierre-Pascal Boulanger, président-fondateur du Printemps de l’économie, relevait très justement que « l’écart se resserre entre catégories populaires et favorisées, entre supposés perdants et supposés gagnants de la mondialisation », 62 % des catégories socio-professionnelles supérieures (CSP+) et 71 % des CSP- sont pessimistes pour l’avenir de la France. »« Le ressenti pessimiste gagne fortement les catégories les plus favorisées, qualifiées, les mieux rémunérées»… Ceux-là même, noterons-nous, qui ont assuré la victoire de M Macron, lui ont donné une majorité en se déplaçant assez massivement pour voter. La roue tourne.
https://gollnisch.com/2018/08/28/lavenir-de-la-france-cest-ca/
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Le front des ONG humanitaristes en Méditerranée s’effrite
La politique ferme anti-immigration clandestine entamée par le nouveau gouvernement italien et son ministre de l’Intérieur, Matteo Salvini, commence à porter ses fruits : le front des ONG en Méditerranée s’effrite de jour en jour.
Après l’opération du Diciotti et les dernières opérations de secours en Méditerranée du bateau Aquarius de SOS Méditerranée et de MSF, ces sauvetages, bien souvent organisés entre les passeurs eux-mêmes et les humanitaristes, se raréfient. Pour cause, depuis quelques semaines la plupart des bateaux reste à quai !
Le navire Aquarius est rentré à Marseille et n’a plus pris le large depuis sa dernière mission où il s’est vu refuser par l’Italie, Malte et l’Espagne le débarquement de son chargement de clandestins. Il a en outre perdu le pavillon le Gibraltar et doit donc maintenant expliquer sa position.
A Malte, rapporte un quotidien italien, Il Fatto, trois bateaux restent au port : Lifeline, Sea Watch et Seefuch. Le premier d’entre eux est d’ailleurs sous séquestre et son équipage doit affronter une bataille juridique concernant l’enregistrement de l’embarcation. La sentence tombera en septembre. De son côte Sea Watch a lancé un appel pour retourner en mer mais sans succès :
« Ils ne nous font pas sortir. Mais ils ne nous donnent aucune raison : tout simplement nous ne pouvons pas bouger. »
Pour l’instant, la mer Méditerranée est donc enfin libérée des ONG immigrationnistes, collaboratrices de l’invasion qui submerge l’Europe depuis des années. Les sauvetages dépendent actuellement exclusivement des gardes-côtes des pays méditerranéens qui sont sur la route des « migrants ». Et le blocus des bateaux des ONG pourrait durer encore longtemps.
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/le-front-des-ong-humanitaristes-en-mediterranee-seffrite/97124/
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Samedi 1er septembre : colloque en mémoire des morts de Breslan
Contre la barbarie et la terreur qu'ils cherchent à nous imposer: Union de toutes celles, et de tous ceux, qui sont attachés à nos libertés, et à notre civilisation :Mémoires et Vérités rend hommage aux victimes du terrorisme. Beslan (1er septembre 2004) Paris (13 novembre 2015) et Nice (14 juillet 2016).
Le samedi 1er septembre 2018, au Centre Cultuel et Culturel de Russie (1, quai Branly 75007 Paris).
16 heures :
Cérémonie religieuse Cathédrale de la Sainte-Trinité (1, quai Branly à Paris). Chœurs de la Cathédrale dirigée par Alexis Tcherkov.
17 heures :
Cérémonie civile et Colloque Mémoires et Vérités sur le thème Beslan, Paris, Nice, victimes d'un même terrorisme islamiste. Au Grand Amphithéâtre du Centre Culturel russe de Paris.
Henri-Paul Falavigna : Vérité pour l’attentat de Beslan, terroristes seuls responsables (vidéos)
Jean-Claude Hubler, vice-President de l'Association des victimes de l’attentat terroriste de Nice : face au terrorisme. Solidarité entre toutes les victime.
Georges Fenech, ancien magistrat : bilan de l'arsenal judiciaire contre l’islamisme.
Xavier Raufer, criminologue : autopsie de l'islamisme.
Emmanuel Leroy, Président d’une association de soutiens aux jeunes victimes du terrorisme : l’étiologie du terrorisme : une stratégie de propagande et de contrôle des populations.
Capitaine (er) Pierre L. Plas (TAP. URH. DRM.) : la terreur est-elle devenue une arme géostratégique de niveau planétaire.Solidarité enfants de Beslan association humanitaire et d'amitiés France Ossétie-Alania Fédération de Russie.
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Hulot battu par K-O – Journal du mardi 28 août 2018
Politique / Hulot battu par K-O
Nicolas Hulot claque la porte du gouvernement Philippe. Glyphosate, énergie, chasse, le ministre de la transition écologique et solidaire aura avalé des couleuvres pendant 15 mois en laissant agiter son image par le président de la République. Bilan de son ministère : un énorme fiasco.Société / Parcoursup : le soutien scolaire lui dit merci
Pour anticiper les défaillances de Parcoursup, de nombreux lycéens ont fait appel à des sociétés de soutien scolaire pendant l’été. Une aubaine pour les prestataires privés et un désaveux pour l’enseignement public français.Economie / La machine remplace-t-elle l’homme ?
L’actualité en bref
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Donald Trump s'inquiète des meurtres des fermiers blancs en Afrique du Sud
De Jean Rouxel dans Les 4 Vérités :
"Les autorités sud-africaines ont fort mal pris un tweet du 22 août, dans lequel Donald Trump signalait qu’il avait demandé au Secrétaire d’État d’étudier avec attention la question des meurtres à grande échelle de fermiers blancs. Quelques mois plus tôt, c’était le ministre de l’Intérieur australien qui avait choqué Prétoria, pour avoir dit que les fermiers sud-africains, menacés par l’anarchie et la démagogique réforme agraire annoncée dans un pays mal sorti de l’apartheid, seraient les bienvenus dans son propre pays.
On connaît mal la situation réelle des fermiers blancs en Afrique du Sud, mais il est certain qu’ils sont particulièrement menacés. Selon l’organisation AfriForum, qui défend la minorité afrikaner, le taux de mortalité chez les fermiers blancs est 4 fois plus élevé que dans le reste de la population (alors que la société sud-africaine est déjà l’une des plus violentes au monde). Nous assistons en Afrique du Sud à l’une des dernières « guerres coloniales » du continent. Et tout porte à craindre que les résultats de cette guerre civile soient parmi les plus catastrophiques du continent – qui, pourtant, a collectionné depuis quelques décennies les « transitions démocratiques » ratées et mortifères. À moins qu’une pression étrangère forte, comme celle que Donald Trump semble envisager, n’évite le pire, le plus vraisemblable reste que la réforme agraire sud-africaine se passe à peu près aussi mal que dans l’ancienne Rhodésie, devenue le Zimbabwe.
Ce dernier a réussi le tour de force de passer en quelques décennies de l’un des pays les plus riches d’Afrique à l’un des plus pauvres du monde. Notamment à cause d’une réforme agraire aussi démagogique que celle que prévoit actuellement le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui avait entraîné le massacre d’une large partie des forces vives du pays et un désastre politico-économique qui dure encore.
Alors, bien sûr, on peut juger que Donald Trump a une bien curieuse façon de pratiquer la diplomatie, avec ses tweets intempestifs. Mais il me semble qu’il a mille fois raison de vouloir éviter l’extermination de tous les fermiers afrikaners d’Afrique du Sud. Pour eux, d’abord, bien sûr, mais aussi parce que le pays ne s’en relèverait pas. Or, cette extermination, sans être certaine, est une hypothèse qui n’a rien d’absurde. Et gouverner, c’est prévoir – y compris le pire ..."
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