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  • Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme

    Köthen, nouveau Chemnitz ? Des milliers d'Allemands manifestent après la mort d'un jeune homme© Odd ANDERSEN Source: AFP
    A Köthen, des manifestants rendent hommage à un jeune Allemand mort après une bagarre avec deux Afghans (image d'illustration).

    Plusieurs milliers de personnes ont défilé contre l'immigration à Köthen, dans l'est de l'Allemagne où un Allemand de 22 ans est mort dans d'une bagarre avec deux Afghans. Les autorités locales craignent de nouvelles violences.

    Environ 2 500 personnes ont manifesté dans la soirée du 9 septembre à Köthen, dans l'est de Allemagne, à la suite de la mort d'un jeune homme dans une bagarre avec deux Afghans. Une mobilisation qui fait craindre aux autorités une répétition de Chemnitz.

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  • La croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des djihadistes à utiliser ce type d'armes

    6a00d83451619c69e2022ad3affb04200b-800wi.jpgJean-Charles Brisard, président du Centre d'analyse du terrorisme (CAT), déclare au Figarovox :

    "[...] les études menées par le Centre d'Analyse du Terrorisme (CAT) montrent un accroissement de l'usage des armes blanches dans les attentats et les projets d'attentats depuis 2014. Si ces armes étaient utilisées dans 13 % des attaques entre 2008 et 2013, elles ont représenté 23 % des armes utilisées entre 2014 et 2016, et 30 % en 2017 au sein de l'Union européenne. Plusieurs facteurs expliquent le recours plus fréquent à des armes rudimentaires, notamment l'accès rendu plus difficile aux armes de guerre ainsi qu'aux composants d'explosifs, même s'il est toujours possible de s'en procurer. Un autre facteur tient également au profil des individus qui passent à l'acte: beaucoup d'entre eux (plus de 60 % des individus jugés pour des faits de terrorisme) n'ont pas de parcours carcéral et parfois aucun antécédent. Sans contact avec des réseaux criminels, ces individus sont contraints de recourir à des armes rudimentaires, parfois de manière mimétique en reproduisant des modes opératoires utilisés avec succès ailleurs.

    Est-ce le signe d'une hausse de la violence dans notre société? Le terrorisme islamiste a-t-il selon vous contribué à répandre ce mode opératoire, même s'il semble que l'agression d'hier soir ne relève pas directement du terrorisme?

    En effet, le dernier facteur qui explique cette croissance des agressions à l'arme blanche tient aux appels récurrents des organisations djihadistes à utiliser ce type d'armes pour frapper nos pays. Depuis septembre 2014, l'État Islamique a multiplié les appels en ce sens et l'expérience montre qu'ils ont une résonance importante chez les membres ou sympathisants de cette organisation. Rappelons que dans un enregistrement diffusé le 22 août dernier, le chef de l'État Islamique, Abou Bakr al-Baghdadi, a de nouveau appelé ses partisans à frapper les pays européens avec des armes rudimentaires, précisant que ce type d'attaques équivalait à 1 000 opérations dans la zone syro-irakienne. Les enquêtes en cours devront déterminer si les dernières actions ont été perpétrées en réponse à ces appels. [...]"

    Le journal de TV Libertés revient sur le sujet :

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Mathieu Bock-Côté : « Après l’illusion du nouveau monde, le réel reprend ses droits »

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    C'est à lire ! À discuter !

    Interview. Alors que l'opinion jauge la rentrée politique compliquée d'Emmanuel Macron, le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté analyse ici pour Valeurs actuelles* le désenchantement d'une présidence qui avait, depuis le début, envoûté une bonne partie de la population et de l'opposition. 

    Dans Le nouveau pouvoir, Régis Debray parle de « dépolitisation de la politique ». Emmanuel Macron a-t-il « dépolitisé » son action depuis son élection ?

    À certains égards, oui. Emmanuel Macron, très consciemment, a cherché à monopoliser l’aspiration au renouveau qui traverse la vie politique française depuis quelques années. Il s’est voulu le grand débloqueur d’une société bloquée. C’était de bonne guerre: qui n’aurait pas réclamé ce rôle ? Il s’est même cru prêt à enfiler les habits de l’homme providentiel : il se croyait assez grand pour eux. C’était peut-être un peu présomptueux.  

    Rappelons-nous les suites immédiates des législatives, après la victoire d’En Marche: Macron voulait manifestement rassembler dans son parti l’ensemble des volontés réformatrices. Plus encore, c’est à l’intérieur d’En Marche que devaient s’exprimer les contradictions raisonnables de la société et ses débats légitimes, Emmanuel Macron accomplissant finalement le vieux fantasme giscardien d’un parti rassemblant deux Français sur trois, dans une société purgée de ses passions tristes et renouant avec l’optimisme et le progrès. Le parti moderniste, résolument européen et partisan de la mondialisation heureuse, venait de rassembler ses troupes et de faire éclater les vieux clivages, qui le divisaient contre lui-même. Une France nouvelle, réconciliée avec son époque, allait émerger. Dans cet esprit, tout désaccord de fond avec la nouvelle présidence était assimilé à une forme d’extrémisme ou de populisme et devait être refoulé dans les marges – au mieux, c’était un reste pétrifié du monde d’hier qu’il s’agissait simplement de laisser mourir. Autrement dit, Emmanuel Macron a rêvé de recréer l’espace public en occupant tout son espace central, pour refouler ses adversaires dans la périphérie. 

    Il faut dire qu’il avait une situation stratégique exceptionnelle. Le paysage politique semblait en décomposition grave. Le FN s’est disqualifié lors de la présidentielle, la droite était cognée, hébétée, sonnée, groggy, la gauche classique semblait ramenée à un créneau très étroit, d’autant que Macron s’était en partie fait élire en occupant son espace politique. Macron pouvait redéfinir le jeu politique à son avantage en choisissant ses adversaires. Il y est parvenu pendant un temps en privilégiant son affrontement avec Jean-Luc Mélenchon, avec la complicité du système médiatique qui était très heureux de se débarrasser de la question identitaire, comme si sa présence dans le débat public relevait désormais d’un mauvais cauchemar dont la France serait sortie. Macron lui-même n’est pas très à l’aise sur ces questions: dans la mesure du possible, il s’en tenait éloigné.

    Mais la dynamique politique était inévitablement appelée à se recomposer. Macron ne pouvait rester éternellement maître du jeu. En politique, même le plus chanceux des hommes ne dispose pas éternellement d’une conjoncture idéale.

    « Il ne suffit pas d’avoir un jeune président charmant, cultivé et audacieux pour faire oublier que nos temps sont tragiques et que des questions comme l’immigration massive, par exemple, continuent de se poser brutalement à notre civilisation, comme on l’a vu cet été avec l’Aquarius. En d’autres mots, les questions politiques les plus fondamentales remontent à la surface et il faut y répondre politiquement. »

    Quand il est interrogé sur l’action qu’il met en oeuvre, Emmanuel Macron situe souvent sa réponse sur le terrain des résultats et de l’efficacité, et refuse de débattre de ses idées. Quelles sont les conséquences de ce positionnement sur la vie politique française ? 

    C’est la posture classique de ce qu’on appelait encore hier la troisième voie, qui prétend faire une politique post-idéologique. Autrement dit, Macron reprend en ce moment la stratégie de Tony Blair (photo) , qui disait mener non pas une politique de gauche ou de droite, mais une politique efficace. La politique ne serait qu’une forme achevée de pragmatisme. C’est une manière de dissoudre la politique dans la seule gestion, et d’invisibiliser rhétoriquement le fondement philosophique de toute décision politique. Ce n’est qu’une illusion, évidemment: quoi qu’on pense, toute décision politique engage une certaine idée du monde, une certaine idée de l’homme. Et pour cela, les idées de Macron doivent être débattues. Il est nécessaire d’expliciter la philosophie macronienne, comme ont cherché à le faire chacun à leur manière Brice Couturier et Philippe Raynaud, qui en proposent une lecture à la fois favorable et convaincante dans deux ouvrages de grande qualité. 

    La grande question de notre temps est la question identitaire. C’est à travers elle qu’aujourd’hui, on renoue avec les fondements de la cité. Le préjugé matérialiste commun aux libéraux et aux marxistes ne doit plus nous faire écran : l’homme ne saurait se réduire à la simple gestion de ses besoins primaires, même si les questions économiques sont évidemment fondamentales. On pourrait en dire de même des questions sociétales. Encore la droite doit-elle s’emparer sérieusement de ces questions, ce que fait notamment un Bruno Retailleau, il faut le mentionner. Une question s’impose, finalement: dans quelle civilisation voulons-nous vivre ? Il importe alors de mettre en scène les désaccords fondamentaux qui aujourd’hui, émergent dans la vie publique, sans chercher à se cacher derrière un faux consensualisme. 

    Dans ce contexte, la droite a tout intérêt à assumer nettement son désaccord avec le président, et à ne pas se laisser intimider par ceux qui l’accusent de se « radicaliser » ou de se « droitiser »: ces accusations servent surtout à la neutraliser idéologiquement, à l’inhiber politiquement et culturellement. Elles sont normalement relayées par cette frange de la droite idéologiquement satellisée par la gauche et qui n’en finit plus de donner des gages de respectabilité au camp d’en face, pour enfin recevoir son brevet d’humanisme.

    « Ceux qui voudront défier véritablement Emmanuel Macron ne devront pas simplement se présenter comme de meilleurs gestionnaires des mêmes idéaux que lui, mais marquer une différence philosophique de fond sur leur conception du monde et de la France. »

    Peut-on établir un lien entre la disparition du politique et l’européanisation de notre vie politique ?

    Absolument. Ce lien est même fondamental : si on ne le fait pas, on ne comprend plus rien. Dans la modernité, le cadre national permet une démocratisation du politique: c’est dans ce cadre qu’un peuple peut délibérer des finalités qu’il entend poursuivre politiquement, dans la mesure où les hommes, pour débattre, ont besoin d’un monde commun, d’un univers de sens partagé et de repères dépassant leurs désaccords. Le politique quitte alors le registre de la gestion pour s’inscrire dans celui du projet collectif, qu’on ne confondra pas avec celui de l’utopie. Philippe Seguin, en son temps, l’avait deviné : qui largue la nation largue le politique. Le préjugé habermassien qui veut que le politique, pour renaître à l’heure de la mondialisation, doive être reconstitué au niveau supranational est désavoué par la réalité : il suffit de regarder l’Europe d’aujourd’hui pour constater que le niveau national demeure celui où le politique est substantiel. C’est là où se révèle le mieux sa part sacrée. J’ajoute que les nations ne sont pas des constructions artificielles sans profondeur, que l’on pourrait déconstruire pour composer ensuite aussi artificiellement de nouvelles formes politiques. On relira sur la question les travaux essentiels de Pierre Manent(photo)

    Je rappellerai un principe tout simple : la démocratie a besoin d’un peuple pour s’incarner, sans quoi, elle se dénature dans une forme de juridisme minimaliste qui laisse complètement l’aspiration des hommes à maîtriser leur destin. Et il n’y a pas de peuple européen au singulier. Dès lors, l’Europe telle qu’elle s’est construite depuis trente ans était une machine à neutraliser les peuples : pire encore, elle avait la tentation de dissoudre son être historique, comme si elle devait donner l’exemple d’un monde devant se vider de toute substance pour s’universaliser. Faut-il pour autant congédier l’Europe à la manière des Britanniques ? Si j’étais britannique, j’aurais voté en faveur du Brexit, mais la France n’est pas la Grande-Bretagne. Sa situation géopolitique n’est pas la même. Le choix n’est pas entre l’Europe des européistes et le saut vers le Frexit.

    « Il faut reconstituer politiquement l’Europe, mais non pas à la manière d’une superstructure technocratique désincarnée et autoritaire neutralisant et déconstruisant ses nations. La civilisation européenne n’est pas cette masse floue, aux frontières indiscernables qui en vient à dégoûter les peuples mais une réalité historique qu’on ne parviendra à constituer politiquement qu’en respectant la diversité des peuples qui la composent, et en ne cherchant pas non plus à les homogénéiser et les standardiser bêtement. »

    Il y a dans tout cela une dimension très pratique. Les souverainetés nationales sont en ce moment entravées et condamnées à l’impuissance : elles doivent se délivrer de ce qui les étouffe. Cela impliquera notamment de rompre avec le gouvernement des juges à l’européenne qui incarne une forme de despotisme droit-de-l’hommiste à la légitimité plus qu’incertaine. De ce point de vue, qui prend au sérieux la réforme de l’Europe est obligé de constater qu’à travers elle, on renoue avec la question du régime.

    Un peu moins d’un an et demi après son élection, la politique de Macron est critiquée pour la première fois pour son inefficacité (chômage, croissance, immigration, couacs du prélèvement à la source, démission de Hulot…). Vit-il un tournant de son quinquennat de ce point de vue-là ? 

    Ce qui me frappe, en ce moment, c’est le désenchantement assez brutal d’une présidence qui avait d’abord envouté une bonne partie de la population, et même, de l’opposition. Pendant quelques mois, on ne savait pas trop comment s’opposer à Macron. Élu par la gauche, il était même parvenu, avec un certain talent, à occuper une partie l’espace symbolique du conservatisme, en restaurant la verticalité de la fonction présidentielle, et en restaurant la dimension littéraire de la parole présidentielle. Macron ne faisait pas honte. Il redonnait même une certaine fierté aux Français.

    « Macron avait compris qu’il pouvait occuper une partie de l’espace de la droite à très peu de frais. De même, à coup de petites phrases bien calculées, il savait aussi occuper l’espace de la transgression. Sa popularité des derniers mois vient d’abord de là. Et c’est aussi par là qu’il déçoit, car il y a des limites à se maintenir au sommet grâce au pouvoir de l’illusion : la politique n’est pas qu’un théâtre. Un jour, la rhétorique doit se concrétiser, ou alors, elle devient exaspérante. »

    Mais vous avez raison, Macron se présentait comme celui qui réussirait là où les autres ont échoué. Il débloquerait la France. Il redonnerait de la vigueur à l’action publique. C’était l’anti-décliniste en chef. Qu’en est-il ? Ne soyons pas trop sévère. On ne change pas en un an de part en part, et cela, même si on opte pour la thérapie de choc, ce que Macron n’a pas fait. Il faudra encore du temps pour évaluer les effets de ses politiques sociales et économiques, sur lesquelles il voulait être évalué, même s’il commence à s’embourber. Mais ses adversaires seront en droit de lui demander : vous pensiez restaurer l’action publique et lui redonner sa noblesse. L’avez-vous fait ? Tout dépend des attentes du commun des mortels par rapport au pouvoir. Il sait qu’il n’est pas capable de miracles : mais il espère au moins quelques décisions résolues de la part de leaders ne reculant pas à la première tempête. 

    Alors que les résultats sont moins au rendez-vous, Macron a-t-il touché les limites de la dépolitisation, perçue jusqu’alors comme une réponse possible à l’instabilité politique et aux blocages issus des prétendues crispations idéologiques des représentants de « l’ancien monde » ? 

    Nouveau monde, ancien monde, ces distinctions, pour moi, ne veulent pas dire grand-chose. Nous sommes ici victimes d’une sloganisation de la pensée politique. La vie politique, qu’on le veuille ou non, met d’abord en scène les contradictions qui traversent une cité et il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps ! Des hommes s’affrontent, des valeurs s’affrontent, des philosophies s’affrontent. On peut bien refouler dans les marges toutes les contradictions fondamentales: on crée alors les conditions d’une révolte « populiste » ou du moins, on favorise le retour de la fonction tribunicienne, qui donne l’illusion d’une insurrection démocratique des classes populaires, alors qu’elle consacre leur sécession civique. Emmanuel Macron ne se sauve pas de la politique et découvre même que les familles politiques issues du « monde d’hier » sont bien plus résistantes qu’on ne le croyait. Dans le monde qui est le nôtre, Emmanuel Macron découvre l’opposition et constate que ses idées sont contestées et que sa majorité est contradictoire. Si vous voulez, après l’illusion du nouveau monde, le réel reprend ses droits.

    La volonté de gouverner « en même temps » pourrait-elle faire office d’idéologie si Emmanuel Macron se décidait à abandonner son discours technocrate pour « redonner du sens politique » à son action, comme le réclament certains de ses proches aujourd’hui ?

    Tout gouvernement, quel qu’il soit, gouverne selon le principe du « en même temps », dans la mesure où dans la cité s’expriment des aspirations humaines contradictoires mais également légitimes. Il y a au cœur de l’homme une aspiration à l’enracinement, mais il y en a aussi une au cosmopolitisme. Il y a une aspiration à l’appartenance, mais une autre à la dissidence. Il y en a une à la liberté, et une autre à l’égalité. L’art politique consiste à composer avec ces aspirations contradictoires, en sachant qu’elles sont inégalement répandues dans la population, et que d’une époque à l’autre, elles peuvent varier dans leur intensité. Un homme politique qui voudrait enfermer le monde dans une seule idée pourrait à bon droit se faire accuser de mutiler le réel et d’étouffer la vie qui s’exprime toujours dans mille contrastes, et dans de vraies et belles contradictions. 

    « Cela dit, l’en-même-temps macronien semble moins se présenter comme une doctrine transcendant les pôles contradictoires de la vie politique autour d’un projet sachant donner une direction à notre époque qu’à la manière d’une doctrine s’enfermant peu à peu dans ces contradictions, sans parvenir à les surmonter. »

    Macron parle de la psychologie profonde des peuples mais en même temps, semble croire à leur dissolution dans un grand tout mondialisé, comme si la souveraineté française devait se transvider intégralement dans la souveraineté européenne. Il célèbre la culture classique française, au point même de l’incarner de très belle manière, mais il se permet aussi des pitreries culturelles (photo) qui ne sont pas à la hauteur de la fonction présidentielle. Il annonce une certaine fermeté en matière migratoire mais assimile aux passions tristes la peur de devenir étranger chez soi, qui hante aujourd’hui les peuples européens.

    Traduisons tout cela de manière prosaïque : on ne peut pas être éternellement Jean-Michel Blanquer et Marlène Schiappa. Un jour, il faut choisir.  

    * 5.09.2018

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  • Zoom – Christian Vanneste : “L’identité ou la mort”

  • Assurer la préférence nationale et civilisationnelle

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    Ligne Droite cliquez ici

    Pour assurer la survie et l’avenir des communautés dans lesquelles nous sommes enracinés, Ligne droite estime nécessaire de mettre en œuvre le principe de préférence sans lequel aucun groupe, aucune communauté ne peut exister dans la durée. Elle préconise donc la préférence nationale, une mesure juridique qui pourrait assurer en France la priorité aux Français. Mais Ligne droite se prononce aussi pour la préférence civilisationnelle, une politique gouvernementale visant à favoriser toutes les composantes de notre civilisation, culturelle, religieuse, territoriale ou populaire.

    Préférence ou discrimination

    La préférence nationale est sans doute la mesure proposée en son temps par le Front national qui a été le plus critiquée et le plus diabolisée. Pour les penseurs du Système, la préférence n’est en effet qu’une discrimination et chacun sait que, pour le politiquement correct, il n’y a rien de pire. Car, selon eux, la discrimination est de même nature que le racisme. C’est donc le mal absolu.

    Là réside le nœud des antagonismes politiques actuels. Car diaboliser toute discrimination, c’est rendre impossible l’existence des communautés. Une position somme toute logique de la part des penseurs du Système car détruire la nation par le refus de la préférence et l’acceptation de l’immigration est le préalable à la réalisation de leur projet d’un monde globalisé et unifié sans frontières ni souveraineté.

    Pour la préférence nationale

    En revanche, les défenseurs de nos identités, ceux qui sont attachés aux communautés d’enracinement, savent que celles-ci ne sont viables qu’avec le principe de préférence. Une communauté qui n’offrirait rien de plus à ses membres que ce qu’elle donnerait à ceux qui n’en font pas partie n’existerait tout simplement pas. Aussi une nation doit-elle naturellement appliquer la préférence nationale. Ce que faisait autrefois notre pays comme la plupart des nations du monde.

    Ligne droite est donc favorable au rétablissement de la préférence nationale. Une disposition juridique qui devrait donner la priorité aux citoyens français pour l’emploi, le logement social et toute une série d’autres prestations.

    Pour la préférence civilisationnelle

    Mise en œuvre aujourd’hui, cette préférence nationale se trouverait cependant en partie privée de son efficacité par l’effet délétère du code de la nationalité. Ce dernier accorde en effet la citoyenneté de façon quasi automatique à de nombreux individus n’ayant en réalité rien de français, mais qui de ce fait bénéficieraient des avantages de la préférence nationale.

    C’est pourquoi Ligne droite estime aujourd’hui nécessaire d’instaurer, à côté de la préférence nationale, une préférence de civilisation.

    La volonté de favoriser notre civilisation

    De même que la préférence nationale donne la priorité à la nation et à ses membres, la préférence civilisationnelle entend privilégier notre civilisation et tous ceux qui s‘y réfèrent, avec cette difficulté cependant qu’il n’existe pas de critère juridique déterminant l’appartenance à une civilisation. Aussi la préférence civilisationnelle doit-elle s’établir à un autre niveau que la préférence nationale. Elle ne peut pas être mise en place par une simple loi qui introduirait, comme pour la préférence nationale, une obligation juridique s’appliquant mécaniquement. La préférence civilisationnelle doit donc relever de la politique globale du gouvernement avec comme objectif de donner corps à notre civilisation dans la conscience des Français, dans la vie collective de notre pays et dans les initiatives de l’Union européenne. Concrètement, il s’agit donc d’une volonté politique de privilégier systématiquement la civilisation européenne dans toutes les décisions de l’État.

    Notre civilisation privilégiée dans l’enseignement et la culture

    Ainsi, notre civilisation doit être ouvertement privilégiée dans le monde de l’enseignement et de la culture. Les cours d’histoire notamment doivent porter d’abord sur la France et l’Europe et montrer la réalité de notre civilisation et sa spécificité par rapport aux autres. De même l’enseignement comme les manifestations culturelles devrait familiariser les Français avec les cultures de l’Europe, ses origines et ses traditions. À l’heure du monde multipolaire, la préférence civilisationnelle doit conduire à expliciter et à proclamer la réalité de notre civilisation européenne.

    La priorité au christianisme en France et en Europe

    Pour ce qui est de la dimension religieuse, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité au christianisme. L’État doit certes rester neutre en matière de religion, mais le christianisme n’a pas seulement en Europe une dimension religieuse. Il constitue aussi une importante composante de son identité. Pour avoir façonné les nations d’Europe pendant des siècles, le christianisme ne peut donc pas être mis sur le même plan que l’islam par exemple présent sur notre continent de façon marginale ou récente.

    La préférence aux Européens en Europe

    S’agissant de sa composante humaine, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité aux Européens en Europe. Il convient donc d’élargir la préférence nationale aux ressortissants des pays membres de l’Union européenne. Cette disposition n’est certes pas parfaite puisque dans de nombreux États la nationalité a été donnée comme en France à des individus qui n’adhèrent en rien au pays dont ils ont la carte d’identité. Ligne droite considère néanmoins cette mesure de préférence européenne globalement légitime et bénéfique.

    La priorité à l’occupation européenne du sol européen

    Pour ce qui est de l’aspect territorial, la préférence civilisationnelle doit donner la priorité à l’occupation européenne du sol européen. Aussi l’immigration de peuplement que connaissent de nombreux pays est-elle à cet égard totalement illégitime. S’apparentant à une forme de colonisation à rebours, l’immigration doit être stoppée.

    Un pôle de puissance pour la civilisation européenne

    Ajoutons que la préférence civilisationnelle doit conduire à l’édification d’une nouvelle union entre les peuples du continent. Une union qui érige l’Europe en un pôle de puissance capable d’incarner, de défendre et de promouvoir notre commune civilisation.

    Face aux menaces qui s’amoncellent sur les peuples européens, Ligne droite considère que la préférence nationale et la préférence civilisationnelle constituent deux outils stratégiques essentiels.

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  • Bombardements américains en Syrie : «Une façon pour les Américains de dire, nous sommes encore là»

  • Et revoilà la taxe sur la viande halal

    6a00d83451619c69e2022ad3900738200d-800wi.pngL’Institut Montagine publie un rapport de 800 pages avec des propositions pour réformer l'islam en France, rapport destiné au président de la République. Parmi les propositions faites par l’essayiste proche d’Emmanuel Macron, Hakim El Karoui, il y a la taxation des produits halal​ pour financer la construction des mosquées.

    Cette taxe avait déjà été envisagée dans les années 1990 par Charles Pasqua et elle revient régulièrement. Toutefois il n’y a pas de norme commune au halal en France.

    Si cette taxe était instituée, il faudrait clairement indiquer le mode d'abattage de la viande, afin de pouvoir refuser de collaborer à l'édification de l'islam en France.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Affaire Méric : un procès sous le signe de Rocambole ?

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    Aristide Leucate

    C’est sous un ciel épais et gris que la session de la Cour d’assises de Paris s’ouvrait, hier matin, à 9 heures 30 pour dix jours d’audience en vue de faire la lumière sur une affaire qui, en d’autres temps, aurait été ravalée au rang d’un triste mais banal fait divers. Mais voilà, les trois accusés, Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, à cause de leur proximité avec les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et du mouvement Troisième Voie (tous deux dissous aujourd’hui), se présentent sous un jour politique qui colore ce procès d’une tonalité singulière.

    Si Esteban Morillo, principal accusé, très sobre dans son costume sombre, est bien présent à la barre du tribunal à l’heure dite, encadré de ses conseils, Me Maisonneuve, père et fils, son comparse, Samuel Dufour, est absent. Les minutes semblent s’égrener lentement sur les murs rénovés du tribunal jusqu’à ce que la présidente du tribunal, Xavière Siméoni, décide de suspendre l’audience dans une indescriptible confusion, imprimant un tour pour le moins rocambolesque à ce procès balbutiant. Ce n’est qu’en début d’après-midi que le procès put reprendre, Samuel Dufour, suivi par son avocat et deux policier, se présentant enfin devant les magistrats. Le troisième accusé, Alexandre Eyraud est également présent. Commence alors l’étude de la personnalité des accusés. Celle de Morillo occupe la majeure partie de l’après-midi. Le jeune homme qui confesse avoir « changé » répond posément aux questions du magistrat sans se défiler. Du côté des parties civiles, représentées par Cosima Ouhioun et Christian Saint-Palais, on sent poindre une agressivité retenue qui donne une idée de la suite des débats. L’avocat général, Rémi Crosson du Cormier, n’est pas en reste qui reproche à Morillo de ne pas « assumer » ses actes.

    La présidente de la cour (qui, naguère, enverra Chirac en correctionnelle dans l’affaire des marchés truqués de la ville de Paris) entend bien mener les débats sans s’en laisser compter par quiconque et surtout pas par les nervis « antifas » qui circulent entre l’extérieur du tribunal et la salle des pas perdus. C’est ainsi qu’elle insistera, malgré leurs absences dûment justifiées, pour entendre des témoins capitaux comme Serge Ayoub (souffrant), Stéphane Calzaghe (ex-mis en examen en vacances en Corse) ou Katia Veloso, ancienne compagne d’Esteban Morillo (retenue professionnellement).

    Après ces préalables procéduraux rituels, ce funeste 5 juin 2013, « le jour où cet antifascisme radical a rencontré le principe de réalité », selon les mots cinglants du politologue Christophe Bourseiller, va être enfin disséqué. Après le sang, hier, les larmes et peut-être la rage demain.

    Article publié dans le quotidien Présent de mercredi.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2018/09/07/affaire-meric-un-proces-sous-le-signe-de-rocambole-6082840.html