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Les mythes de la Seconde Guerre Mondiale
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Et revoilà la taxe sur la viande halal
L’Institut Montagine publie un rapport de 800 pages avec des propositions pour réformer l'islam en France, rapport destiné au président de la République. Parmi les propositions faites par l’essayiste proche d’Emmanuel Macron, Hakim El Karoui, il y a la taxation des produits halal pour financer la construction des mosquées.
Cette taxe avait déjà été envisagée dans les années 1990 par Charles Pasqua et elle revient régulièrement. Toutefois il n’y a pas de norme commune au halal en France.
Si cette taxe était instituée, il faudrait clairement indiquer le mode d'abattage de la viande, afin de pouvoir refuser de collaborer à l'édification de l'islam en France.
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Affaire Méric : un procès sous le signe de Rocambole ?
Aristide Leucate
C’est sous un ciel épais et gris que la session de la Cour d’assises de Paris s’ouvrait, hier matin, à 9 heures 30 pour dix jours d’audience en vue de faire la lumière sur une affaire qui, en d’autres temps, aurait été ravalée au rang d’un triste mais banal fait divers. Mais voilà, les trois accusés, Esteban Morillo, Samuel Dufour et Alexandre Eyraud, à cause de leur proximité avec les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et du mouvement Troisième Voie (tous deux dissous aujourd’hui), se présentent sous un jour politique qui colore ce procès d’une tonalité singulière.
Si Esteban Morillo, principal accusé, très sobre dans son costume sombre, est bien présent à la barre du tribunal à l’heure dite, encadré de ses conseils, Me Maisonneuve, père et fils, son comparse, Samuel Dufour, est absent. Les minutes semblent s’égrener lentement sur les murs rénovés du tribunal jusqu’à ce que la présidente du tribunal, Xavière Siméoni, décide de suspendre l’audience dans une indescriptible confusion, imprimant un tour pour le moins rocambolesque à ce procès balbutiant. Ce n’est qu’en début d’après-midi que le procès put reprendre, Samuel Dufour, suivi par son avocat et deux policier, se présentant enfin devant les magistrats. Le troisième accusé, Alexandre Eyraud est également présent. Commence alors l’étude de la personnalité des accusés. Celle de Morillo occupe la majeure partie de l’après-midi. Le jeune homme qui confesse avoir « changé » répond posément aux questions du magistrat sans se défiler. Du côté des parties civiles, représentées par Cosima Ouhioun et Christian Saint-Palais, on sent poindre une agressivité retenue qui donne une idée de la suite des débats. L’avocat général, Rémi Crosson du Cormier, n’est pas en reste qui reproche à Morillo de ne pas « assumer » ses actes.
La présidente de la cour (qui, naguère, enverra Chirac en correctionnelle dans l’affaire des marchés truqués de la ville de Paris) entend bien mener les débats sans s’en laisser compter par quiconque et surtout pas par les nervis « antifas » qui circulent entre l’extérieur du tribunal et la salle des pas perdus. C’est ainsi qu’elle insistera, malgré leurs absences dûment justifiées, pour entendre des témoins capitaux comme Serge Ayoub (souffrant), Stéphane Calzaghe (ex-mis en examen en vacances en Corse) ou Katia Veloso, ancienne compagne d’Esteban Morillo (retenue professionnellement).
Après ces préalables procéduraux rituels, ce funeste 5 juin 2013, « le jour où cet antifascisme radical a rencontré le principe de réalité », selon les mots cinglants du politologue Christophe Bourseiller, va être enfin disséqué. Après le sang, hier, les larmes et peut-être la rage demain.
Article publié dans le quotidien Présent de mercredi.
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Chouannerie // Laryen - Amalek ( Noblessbastard ) // Album " l'antre de la bête "
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Trump face à un coup d’État… de moins en moins rampant et de plus en plus ouvert !
Le Washington Post l’a dit le 5 septembre : Trump serait encadré par des « cellules dormantes » qui prétendent le servir. Ces « cellules », qui se « réveilleraient » maintenant, ont d’abord eu pour objectif immédiat de le forcer à prendre des décisions qui leur conviennent (tout ce qui relève du suprémacisme mondial américain, tout ce qui est bénéfique au « grand capital ») et de saboter celles que Trump veut prendre (stratégie des « dividendes de la paix » : rapprochement avec la Russie, dénucléarisation des deux Corées, rééquilibrage des traités commerciaux, remise en cause de l’OTAN, repositionnement de la Chine comme adversaire principal, soulagement des budgets sociaux du coût de l’immigration illégale et financement du « mur » par le Mexique, premier exportateur de narcotiques aux États-Unis – 20 milliards de dollars par an – et premier bénéficiaire des flux financiers en provenance de l’immigration légale et illégale – également 20 milliards par an –, à comparer au coût estimé du mur : 18 milliards sur dix ans).
Or, il semble que le nouvel objectif desdites cellules soit d’immédiatement éliminer Trump de façon très simple : l’utilisation du 25e amendement.
Pour le décor, l’avocat-journaliste Gregg Jarrett a déjà décrit cette sédition instrumentée par l’appareil d’État dans son récent ouvrage : The Russia Hoax : The Illicit Scheme to Clear Hillary Clinton and Frame Donald Trump. De son côté, l’ancien procureur et juge Jeanine Pirro a fait un tour précis des manœuvres des anti-Trump dans Liars, Leakers, and Liberals: The Case Against the Anti-Trump Conspiracy. Enfin, Tucker Carlson, le Michel Geoffroy américain, vient de publier une dénonciation de l’oligarchie mondialiste : Ship of Fools: How a Selfish Ruling Class Is Bringing America to the Brink of Revolution. Bref, les États-Unis (et Trump) sont maintenant ciblés par la superclasse mondiale pour un renversement de régime, ainsi que Pat Buchanan l’explique dans un article du 7 septembre : « Regime Change — American Style ».
Comment faire ? Dans la mesure où les thèses de la trahison ou de l’entrave à la justice trumpienne s’épuisent, et le projet d’impeachment destiné à destituer Trump battant de l’aile, il s’agit donc maintenant de vendre au public l’incapacité mentale et psychologique de Trump à diriger le pays. Cela permettrait, légalement, de déclencher le remplacement du président par le vice-président en vertu du 25e amendement de la Constitution, flou et facile à mettre en place (voir le film Air Force One).
Préparant le terrain, une kyrielle d’articles et de reportages s’étaient ainsi accumulés depuis le début de l’été, métamorphosant le comportement plébéien du président en actes de démence. Puis, le 4 septembre, les Américains ont eu droit au tout dernier livre du co-tombeur de Nixon, Bob Woodward (Fear: Trump in the White House »). Le livre fait parler les « hauts gradés » de l’équipe Trump, ces derniers campant leur patron en Caligula. Cet « événement » a été, dès le lendemain, suivi par la publication, dans le New York Times, du long article anonyme d’un « haut responsable » de l’administration Trump qui suggère subtilement que la patriotique équipe du président gouverne… malgré lui ! Car Trump est non seulement amoral, incapable, incompétent, mais dangereusement dément.
Bref, Trump godille sur le Styx. L’enfer n’est jamais très loin du marécage.
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Attaques au couteau, prémices de guerre “civile” ? – Journal du lundi 10 septembre 2018
Sécurité / Attaques au couteau, prémices de guerre “civile” ?
Paris, Chemnitz, Köthen, l’Europe connaît une vague meurtrière d’attaques au couteau commises par des étrangers. Alors que les politiques sont obsédés par le spectre de dérives racistes, les citoyens commencent à se mobiliser face à l’incapacité des pouvoirs publics à les protéger.Union Européenne / Suède : Progression électorale des Démocrates de Suède
Le Parti des démocrates de Suède progresse de 5 points à l’issue des élections générales. Seule formation importante à disposer d’une dynamique électorale positive, les Démocrates de Suède progressent mais sont encore loin d’accéder au pouvoir.Société / Quand l’islamisme s’infiltre partout
Politique / Ecologie : les échecs de Monsieur Hulot
Une semaine après le départ de Nicolas Hulot, l’heure est au premier bilan. S’il a fallu plus de 15 mois à l’ancien présentateur d’Ushuaïa pour rendre les gants, ses échecs sur le plan écologiques se sont accumulés au point d’afficher un zéro pointé pour son action.L’actualité en bref
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Maurras et le Fascisme [3]
« Imaginons que Mussolini ait eu la prudence de Franco ...»
Par Pierre Debray
C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents. LFAR
Maurras se gardait bien d’hypothéquer l’avenir. Il préférait conseiller la mesure, alors qu’il en était temps encore. « La solution, donnée par Mussolini, à la question scolaire a limité l’action de l’État aux groupes d’éducation civique et militaire. La liberté de l’école paraît devoir rester intacte tant au point de vue religieux qu’au point de vue moral. L’envoyé du Temps à Rome, M. Gentizon, semble croire que cette solution mesurée sera intenable et que le dictateur sera conduit à usurper de plus en plus l’autonomie des consciences et la liberté des âmes. Nous en sommes moins sûrs que lui. La logique formelle est une chose, la politique réaliste en est une autre. Un homme énergique sait marquer le point au-delà duquel il ne se laissera pas entraîner et sa volonté peut parfaitement suffire à le maintenir dans les confins qu’il s’est donnés. »
En fait, Mussolini ne s’abandonnera à la pente logique de son système intellectuel que sur le tard, quand les « démocraties », l’y contraindront, en liant son destin à celui d’Hitler. Le Führer saura profiter de leurs fautes. Se présentant modestement comme son disciple, il le conduira à l’imiter. Au départ cependant, le totalitarisme n’était qu’une possibilité parmi d’autres du fascisme italien. Une possibilité cependant, Maurras là-dessus ne cessera de dénoncer l’erreur mortelle que portait, en germe, le fascisme.
C’est ainsi que le 12 juin 1932, il s’élevait contre une déclaration de Mussolini selon laquelle « en dehors de l’État, rien de ce qui est humain ou spirituel n’a une valeur quelconque ». Maurras appelait cela un délire. « Même en confondant État et Nation, État et Société, il y a dans la vie des personnes humaines quelque chose qui y échappe en soi. Quelque grande part que l’État ainsi compris puisse prendre à l’engendrer, à la défendre ou à la soutenir, cette valeur existe en fait, il est aussi vain de prétendre qu’elle n’est rien que d’y sacrifier tout le reste. »
Ce qui conduisait Maurras à définir très exactement par quoi le fascisme se rapprochait du nationalisme intégral et par quoi il s’en séparait. « Il est très important de fortifier l’État. On ne le fortifie bien qu’en le concentrant et en laissant les groupes sociaux intermédiaires faire des besognes qu’il ferait trop mal, quant à lui. C’est pourquoi nous ne sommes pas “ étatistes ” quelques imputations calomnieuses que l’on se soit permises à notre égard. Tels Français réfléchis qui admirent le plus l’effort et l’ordre fascistes font comme nous des réserves sur ce qu’il présente d’exagérément étatiste. Ils en font même un peu plus que nous. Nous avons dû expliquer parfois qu’un pays aussi récemment unifié que l’Italie est tenue de limiter certaines libertés locales et professionnelles. Mais cette condition ne joue pas dans le domaine religieux, puisque l’unité morale, l’unité mentale existent en Italie : le pays a été sauvé de la Réforme au XVIe siècle, et la prompte élimination des “popolani ” montre que ni le libéralisme, ni la démocratie n’y avaient poussé de fortes racines. » Ces pages sont d’autant plus fortes qu’elles furent écrites à un moment où l’Action française subissait les rigueurs d’une censure pontificale, depuis lors heureusement levée.
Maurras donc reconnaissait, comme un fait, que Mussolini, en abaissant le régime démocratique et en reconstruisant l’État, restituait à l’Italie sa force.
Il en tirait la conséquence que si la France persévérait dans ses mauvaises institutions, la force italienne se retournerait contre notre pays. Néanmoins, fidèle au vieux principe thomiste, qui veut que tout bien humain, lorsqu’il se prend pour l’unique nécessaire, se transforme en son contraire, Maurras avertissait Mussolini que la restauration de l’État, si elle n’était pas compensée au minimum par la liberté de l’Église, aboutirait à l’étatisme totalitaire. Ce qui conduirait l’Italie à l’aventure militaire, à la sclérose économique, au désordre spirituel. À terme, les bienfaits très réels apportés par le fascisme dans ses débuts, seraient gâchés, et l’Italie, un instant arrachée par Mussolini au chaos, serait jetée par lui dans un chaos pire. Ce qui est arrivé.
Le nationaliste français qu’était Maurras savait trop qu’il y a autant de nationalismes que de nations pour porter d’emblée un jugement dogmatique sur les aspects de la doctrine fasciste qui lui répugnaient le plus. Le primat, par exemple, qu’elle donnait à l’action sur la pensée. Pour une part, le pragmatisme de Mussolini le rassurait plutôt. Il nourrissait l’espérance, nullement déraisonnable, qu’une France qui referait à temps sa force, équilibrerait l’Italie fasciste, l’empêchant de verser du côté de ses démons. Ce ne fut pas. Nous n’avons pas lieu de nous en réjouir. Imaginons que Mussolini ait eu la prudence de Franco. La menace communiste, qu’un moment le Duce avait su écarter de nos frontières, serait moins pressante aujourd’hui et l’avenir de l’Europe mieux assuré.
Mussolini a subi d’innombrables influences, mais pas celle de Maurras. Dans La Vie intellectuelle de mai 1929, M. Gaston Rabeau étudiant « La Philosophie du fascisme », le reconnaît avec une louable franchise. « Les Français, écrit-il, s’imaginent aisément que la politique mussolinienne ressemble à celle de M. Maurras. Question d’origine mise à part (elle ne vient sûrement pas d’Auguste Comte ou de Joseph de Maistre), elle nous paraît en différer absolument. » C’est qu’en effet il s’agit d’une « politique avant tout empiriste, d’un empirisme total, non pas de cet empirisme qui généralise des lois ». Le plus beau de l’histoire c’est que M. Rabeau, lumière de la démocratie-chrétienne, faisait un mérite à Mussolini de s’opposer ainsi à Maurras. Toute son étude est du reste imprégnée d’une surprenante sympathie à l’endroit du fascisme. Sur les points où celui-ci s’écartait trop manifestement de la doctrine sociale du catholicisme, le pieux exégète, pris de scrupule, affirmait son souci de ne pas « élargir un fossé qui est déjà trop profond ». À la même époque, La Vie catholique travaillait, rappelons-le, à élargir artificiellement le fossé qui séparait, ou paraissait séparer, l’Action française de l’Église ! (A suivre)
Lire les article précédents ...
Maurras et le Fascisme [1] - [2]
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/09/05/maurras-et-le-fascisme-3-6077313.html
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Suède : forte progression du parti anti-immigration
Ces élections ont surtout été marquées par une baisse des partis traditionnels et une progression des Démocrates de Suède, une formation eurosceptique et anti-immigration. Le bloc de gauche (Parti social-démocrate au pouvoir, les Verts et le Parti de gauche) a recueilli 40,6% des voix (soit 144 sièges sur 349) contre 40,3% pour l'alliance de droite (142 sièges), aucun des deux n'obtenant de majorité.
Le parti des Démocrates de Suède (SD) a obtenu 17,6% des voix, contre 12,9% lors des précédentes élections en 2014. Il réalise ainsi le gain le plus important parmi les partis, avec 63 sièges au Parlement, contre 49 auparavant, et devient le 3e parti du pays. Ce parti aura un rôle d'arbitre dans la composition du prochain gouvernement.
Le premier ministre social-démocrate suédois, Stefan Löfven, a appelé à une grande coalition à l'allemande :
"Une chose est sûre, personne n'a obtenu de majorité. Il est donc naturel de lancer une collaboration entre les blocs".
On voit combien ce type de coalition est un échec en Allemagne. Il serait plus naturel que les partis de droite forment une majorité avec les Démocrates de Suède.
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Brise nationale et influences
Les commentateurs de notre vie politique ont ironisé sur la rencontre fortuite (en fait soigneusement préparée par l’entourage des deux protagonistes) entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon sur le vieux port à Marseille vendredi soir, en présence de nombreux journalistes. L’après-midi, lors d’une réunion publique, le député socialo-trotskyste de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône (centre-ville de Marseille), avait déclaré que M. Macron, qui n’accueille pas assez de migrants à son goût, était « le plus grand xénophobe au monde. » Ces deniers temps en effet, M. Mélenchon multiplie de nouveau les déclarations immigrationnistes, mises en sommeil lors de sa campagne présidentielle. Un choix tactique qui laisse à penser qu’il croit son parti plus en capacité de capter les suffrages des banlieues plurielles que celui des catégories populaires dites de souche… Devant M. Macron, visiblement gêné par la question d’un journaliste, il a d’abord nié avoir tenu les propos cités plus haut sur le chef de l’Etat…avant d’avouer piteusement une « exagération marseillaise. » Assez habilement, le président de la république a accentué le malaise du lider maximo en lui rappelant que ce n’est pas lui et son parti mais bel et bien le Rassemblement National et Marine Le Pen qui sont ses adversaires principaux. « J’ai toujours du plaisir à discuter avec Monsieur Mélenchon : on n’a pas toujours les mêmes idées, mais c’est toujours respectueux et intéressant. On a des confrontations politiques mais ce n’est pas mon ennemi. » Le RN est sans « aucun doute » plus dangereux que LFI a affirmé l’ex banquier de chez Rothschild.
Un danger pour le système euromondialiste à tuer les peuples assurément, qu’un autre homme du vieux monde de la finance, l’ex président du FMI Dominique Strauss-Kahn, analysait lui aussi dans un entretien accordé à l’Afp et publié hier. Cette assomption du vote anti-système découlerait des scandales financiers, de la crise des subprimes de 2008 : « Il y a une conséquence de la crise qui, à mon avis, est complètement sous-estimée: les populismes que l’on voit apparaître partout sont le produit direct de la crise et de la façon dont elle a été traitée à partir de 2011/2012 en privilégiant des solutions qui allaient aboutir à accroître les inégalités. Le QE (rachats nets de dette par les banques centrales, ndlr) a été utile et bienvenu. Mais c’est une politique qui consiste fondamentalement à renflouer le système financier et donc à servir les plus riches de la planète. »
Il y a du vrai dans ce constat factuel, mais ladite explosion des inégalités n’explique pas à elle seule le ras-le-bol devant l’immigration massive qui est un des marqueurs du populisme. Elle n’explique pas non plus le geste de cet immigré Afghan qui, dimanche soir, armé d’un long couteau et d’une barre de fer, a blessé sept personnes, dont quatre grièvement, dans le 19e arrondissement à Paris.Les inégalités ne sont pas non plus la source de l’agression dont a été victime de nouveau un jeune Allemand, frappé jusqu’à ce que mort s’ensuive, dans la nuit de samedi à dimanche par deux migrants Afghans à Köthen (länder de de Saxe-Anhalt). Hier soir, 3000 habitants se sont rassemblés dan cette ville entonnant les slogans « Résistance » et « Nous sommes le peuple » pour dénoncer l’immigration-invasion et l’insécurité qu’elle génère.
La crise des subprimes n’est pas non plus la cause de la percée de la droite nationale antibruxelloise en Suède, nation qui avait largement ouverte ses portes aux flux d’immigrés en 2015 avec l’arrivée officielle de 160.000 demandeurs d’asile dans ce pays d’un peu plus 10 millions habitants. Hier lors des élections législatives, le mouvement Les Démocrates de Suède (Sverigedemokraterna, SD), présidé Jimmie Akesson, n’est pas parvenu à sa hisser sur la deuxième marche du podium mais progresse très fortement, (12,9% en 2014, environ 17,6% des votes ce dimanche, 62 sièges). Un résultat salué notamment chaleureusement par Marine Le Pen et Matteo Salvini.
Le Parti social-démocrate (gauche) du chef de gouvernement et Premier ministre sortant Stefan Löfven, l’homme qui se vantait il y a tout juste trois ans d’être le héraut d’une Europe grand ouverte aux étrangers, « qui n’édifie pas de murs», a recueilli 28,4% des suffrages (en chute de trois points). Les « conservateurs » du parti des Modérés, dirigé par Ulf Kristersson, sont aussi en baisse avec moins de 20% des voix (19,8%, – 3,5 points).
Les partis suédois qui affirment qu’ils refusent de pactiser avec le diable national, vont donc tenter de s’allier pour gouverner. Jimmie Åkesson qui se dit « prêt à parler, à coopérer, à négocier avec tous les partis », s’est d’ores et déjà félicité de ce que Les Démocrates de Suède , « grands gagnants de cette élection », « vont exercer une véritable influence sur la politique suédoise. »
D’influence il était encore question hier avec la présentation du rapport du très mondialiste institut Montaigne, élaboré par le consultant Hakim El Karoui (ancien de la Banque Rothschild, ayant un temps travaillé dans le cabinet de Jean-Pierre Raffarin) énonçant des propositions pour réformer l’islam de France et pointant la progression de l’idéologie islamiste au sein des populations mahométanes installées sur notre sol. M. Karaoui avait dirigé il y a deux ans une étude, également pour le compte de l’institut Montaigne, dont il ressortait que 28 % des 5 (?) 6 (?), 7 (?), 8 (?) ou 9 (?) millions de musulmans de France estimaient que la charia prévaut sur la loi de la République.
Pour lutter contre ce fondamentalisme, en provenance principalement de Turquie et d’Arabie saoudite, « aujourd’hui en situation du monopole intellectuel, aussi bien sur les réseaux sociaux que dans les librairies » affirme M. El Karoui, il s’agirait a-t-il détaillé sur RTL de «créer une Association musulmane pour l’islam de France (Amif).» Soit « une organisation neutre, indépendante des pays d’origine, indépendante de ceux qui tiennent aujourd’hui les mosquées, pour prélever une toute petite somme d’argent sur chaque acte de consommation et réinvestir cette somme d’argent dans le travail théologique, parce que c’est la mère de toutes les batailles (…). Une taxe halal pourrait notamment être mise en place dans l’optique de financer l’islam de France (…). La future Amif pourrait investir dans la formation de cadres religieux, la construction pourquoi pas de certaines mosquées (…). Enfin, le rapport appelle à un renforcement de l’apprentissage de l’arabe à l’école publique: Le nombre d’élèves qui apprennent l’arabe au collège et au lycée a été divisé par deux. Il a été multiplié par dix dans les mosquées, il faut savoir ce qu’on veut »
Les Français savent bien ce qu’ils veulent M. El Karoui! Nos compatriotes ont compris que le premier moyen pour lutter contre un fondamentalisme qui se nourrit mécaniquement de la poursuite de immigration, c’est l’arrêt de celle-ci et même l’inversion des flux migratoires. Un problème qui n’est certes pas réductible à la question de l’islam, Bruno Gollnisch l’a souvent dit, sachant que beaucoup de musulmans vivent aussi leur foi de manière paisible, se reconnaissent dans la pratique d’un islam du juste milieu, loin, très loin, des délires et des dérives sectaires des takfiristes, salafistes et autres wahhabites. Il apparaît en outre parfaitement illusoire que l’interprétation du Coran et des Hadiths puisse être réformée de l’extérieur par les vœux pieux de la très laïque république française et au nom d’injonctions émanant de machins comme l’institut Montaigne.
« Eviter une fracturation de la société » comme le dit aussi avec d’autres Hakim El Karoui – et en fait de fracture elle est déjà consommée sur de nombreuses portions de notre territoire – passerait aussi par la réaffirmation intransigeante du primat de nos us et coutumes, de notre exception culturelle française sur les mœurs des populations extra-européennes qui s’installent chez nous. Lutter contre le prosélytisme des Fous d’Allah consiste aussi à ne pas avoir honte des racines helléno-chrétiennes de notre civilisation : non l’Europe n’est pas une terre vierge réductible à la doctrine libre-échangiste et au droit-de-l’hommisme!
Défendre la paix civile consisterait aussi à expulser la totalité des prêcheurs de haine, à interdire les mosquées salafistes, à mettre en place une vigoureuse politique d’assimilation des immigrés non européens (qui le veulent ou le peuvent) et non pas à exacerber le communautarisme dont l’apprentissage de l’arabe à l’école publique est un exemple emblématique. Mais à part les méchants populistes et les diables nationaux dénoncés par les Macron, les Mélenchon, les Pécresse, la commission européenne , qui a le courage de tenir ce discours de vérités, de voir la réalité en face et de la dire aux Français?
https://gollnisch.com/2018/09/10/brise-nationale-et-influences/