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  • Pacte pour les Réfugiés : le petit frère du Pacte de Marrakech

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    Par André Posokhow, consultant ♦ Le pacte sur les migrations sûres, ordonnées et régulières adopté par 150 pays au sein de la conférence intergouvernementale de Marrakech le 10 décembre 2018, signé par la France sans le moindre débat dans notre pays et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 19 décembre n’est pas tout seul.
    Il est accompagné d’un petit frère, le pacte mondial sur les réfugiés beaucoup plus discret dont l’adoption  par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre dernier est passée quasiment inaperçue.
    Renforcement du dispositif  du pacte sur les migrations, roue de secours en cas d’échec de celui-ci ? En tout cas il fait partie intégrante de la démarche mondialiste de l’ONU en rupture avec sa vocation première qui est la défense de la paix et non la constitution d’un gouvernement mondial.

    Liste des articles déjà publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech : 

     Il apparaît indispensable que le public et plus particulièrement les opposants aux  pactes sur les migrations et sur les réfugiés sachent que cette forfaiture est doublement attentatoire à nos souverainetés nationales et doublement mortifère pour nos sociétés.

    Une très grande discrétion

    Comme le Pacte sur les migrations, le Pacte mondial sur les réfugiés découle d’une Déclaration de New York adoptée à l’unanimité en 2016 par les 193 membres de l’ONU et qui visait à améliorer leur aptitude à mieux accueillir réfugiés et migrants.

    Rédigé sous l’autorité du Haut-commissariat aux réfugiés (HCR), basé à Genève et dirigé par l’Italien Filippo Grandi, le Pacte mondial sur les réfugiés a pour but de favoriser et organiser une réponse internationale adéquate aux mouvements massifs de réfugiés et aux situations de réfugiés prolongées.

    Les phases de consultation multilatérale des Etats membres et d’autres parties prenantes, de négociation et de rédaction ont eu lieu en 2017 et surtout 2018 pendant 18 mois, parallèlement à celles du pacte sur les migrations. Le projet de pacte sur les réfugiés a été publié le 20 juillet 2018, approuvé par la commission compétente de l’ONU, le 13 novembre 2018 et ratifié par l’Assemblée générale de l’ONU le 17 décembre.

    Tout au long du processus la discrétion a été de mise. Il y eut peu de communication de la part des médias alors que le pacte sur les migrations a été nettement plus visible. Les actes d’approbation et de ratification n’ont donné lieu qu’à peu de publicité et les oppositions ont été muettes.

    Peu d’opposition

    La résolution sur ce Pacte sur les réfugiés a été approuvée par 181 pays, deux seulement ont voté contre, les Etats-Unis et la Hongrie,  et trois se sont abstenus.

    L’administration de Donald Trump, qui a été partie prenante aux négociations pendant 18 mois, a expliqué que si elle soutenait l’essentiel du texte, elle était opposée à certaines dispositions comme celles visant à limiter les possibles détentions de personnes cherchant l’asile dans un pays.

    Quant à la Hongrie elle a soutenu qu’il n’existait pas le besoin d’un nouvel instrument légal faisant ainsi référence à la convention de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Une présentation rassurante des objectifs

    Tout d’abord, comme pour le pacte sur les migrations, il nous est bien affirmé de manière pateline que ce pacte sur les réfugiés n’est pas contraignant. Nous savons ce que cela veut dire et toute la charge de duplicité que contient cette affirmation.

    Selon ONU info le Pacte mondial sur les réfugiés a quatre objectifs :

    1. atténuer les pressions sur les pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés;
    2. renforcer l’autonomie des réfugiés;
    3. élargir l’accès aux pays tiers des réfugiés par le biais de la réinstallation et d’autres voies d’admission;
    4. soutenir les conditions permettant aux réfugiés de rentrer dans leur pays d’origine.

    Le Pacte s’inscrirait dans le droit fil de la Convention de Genève de 1951

    Rien de bien émouvant par conséquent, d’autant plus que selon ONU info, un pays ne sera pas obligé d’accueillir plus de réfugiés que ce n’est le cas. Le Pacte mondial sur les réfugiés ne ferait que réaffirmer les normes et principes de la Convention de Genève de 1951 sur les droits des réfugiés.

    Le Pacte s’appuie sur le régime international des réfugiés mis en place depuis des décennies. Il n’aurait pas officiellement pour but de créer des charges ou des contraintes supplémentaires pour les pays accueillant un grand nombre de réfugiés, ni de modifier le mandat du HCR en matière de protection et de solutions.

    Une réalité beaucoup plus inquiétante et pernicieuse

    Le chiffre clé

    D’après le HCR, 24 millions de personnes sont des réfugiés de guerre

    Ce fardeau est estimé comme inéquitablement réparti

    Les pays qui reçoivent le plus grand nombre de réfugiés dans le monde sont des pays voisins aux ressources limitées voire très pauvres : Turquie, Liban, Jordanie, mais aussi Iran, Pakistan Ouganda.

    Comme l’indique la présidente de l’Assemblée générale de l’ONU, l’Equatorienne Maria Espinosa « Les pays d’accueil de réfugiés continuent de faire preuve d’une générosité et d’un engagement extraordinaires en faveur de la protection des réfugiés“. Mais “plus de 85% des réfugiés dans le monde sont accueillis par des pays à revenu faible et moyen“.Le nouveau Pacte va permettre de renforcer l’assistance et la protection de ces millions de réfugiés recensés dans le monde, a-t-elle  indiqué.

    Le pacte sur les réfugiés élargit la convention de 1951

    La Convention sur les réfugiés traite des droits des réfugiés et des obligations des États, mais  pas de la coopération internationale au sens large. C’est ce que fait le Pacte mondial selon Volker Türk, Haut-commissaire adjoint en charge de la protection au HCR.

    Comme pour le Pacte sur les migrations, le document sur les réfugiés favorise les arrangements nationaux et régionaux et les partenariats, propose des moyens de financement et évoque une collecte et un partage des informations et des données.

    Dans des contextes de crise à grande échelle, le Pacte mondial prévoit qu’un État hôte ou un pays d’origine peut demander l’activation par le HCR d’une plate-forme de soutien pour l’aider à faire face. «Ce que nous voulons réaliser, c’est une très rapide mobilisation du soutien politique, financier et de réinstallation», a déclaré M. Türk.

    Vers un partage des tâches et des responsabilités

    Afin de soutenir les communautés et les Etats qui accueillent les réfugiés, le Pacte mondial sur les réfugiés va permettre de partager « la charge et les responsabilités en matière d’assistance et de protection des réfugiés » au niveau mondial selon Mme Espinosa. On passe d’une réponse strictement humanitaire à la crise des réfugiés à « une réponse plus globale ».

    C’est ainsi que le HCR a expliqué que le Pacte doit permettre « une meilleure éducation des garçons et des filles réfugiés, un meilleur accès aux services de santé pour tous les réfugiés et davantage de moyens de subsistance ».

    La question épineuse du financement

    Le Pacte mondial inscrit la réponse à la question du financement dans une approche de partenariat beaucoup plus large. Il examine ce que le secteur privé, la banque Mondiale les communautés religieuses et les institutions financières internationales peuvent apporter sur la table.

    N’oublions cependant pas si l’on parle de solidarité, que  l’essentiel du financement de la gestion des réfugiés par l’archipel onusien provient du monde occidental : USA et Europe.

    Un pacte faussement non contraignant ? Mr Türk mange le morceau

    Le pacte n’est pas juridiquement contraignant, mais après son adoption par l’Assemblée générale de l’ONU« cela témoigne d’un très fort engagement politique des 193 États membres », a déclaré M. Türk, soulignant que « dans le monde d’aujourd’hui, c’est comme cela que fonctionne le multilatéralisme ».

    Des contrôles ?

    Afin de mesurer les progrès accomplis dans la réalisation des quatre objectifs il est prévu de mettre en place des indicateurs. Certes le texte est censé ne pas être contraignant mais une petite émulation bien étalée sur la place publique mondiale ne peut pas faire de mal !

    Conclusion

    En cas d’échec du Pacte sur les migrations, le Pacte sur les réfugiés aurait pu servir de roue de secours.

    Dans l’état actuel des choses et après le vote de Marrakech il en apparaît terriblement complémentaire.

    Comme l’a très bien dit l’article de Médias-presse.info le pacte mondial sur les réfugiés est un autre cheval de Troie de la mondialisation. Le tumulte du pacte sur les migrations a permis d’occulter le processus d’adoption du texte sur les réfugiés dans un contexte de quasi-silence.

    Il semble important que le public sache à quel point l’année 2018 aura marqué un tournant désastreux pour la lutte des nations occidentales contre les invasions migratoires si les signatures de gouvernants complices ne sont pas annulées dans un avenir proche.

    André Posokhow 26/01/2019

    https://www.polemia.com/pacte-refugies-petit-frere-pacte-marrakech/

  • Gilets jaunes, démocratie et société de consommation

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    La crise ouverte par les gilets jaune, c’est au fond la crise de la démocratie et de la société de consommation. Ce n’est vraiment pas un hasard si, soudain, les peuples européens prennent conscience qu’une société dominée par les marchés financiers mènent tout droit au néant. Cette société d’abondance (factice !) a généré toutes les dérives possibles  au point d’être devenue totalement schizophrénique : de la cause des femmes au gender en passant par la glorification des minorité sexuelles. En un siècle d’existence  nos démocraties ont détruit tout ce qu’avait construit le génie de nos ancêtres qui ne vivaient pas dans une société d’abondance mais bien dans une société du manque, voire de la pénurie. Leur génie tient tout entier dans ce que nous appelons aujourd’hui notre patrimoine.

    Mais ces sociétés d’hier reposaient sur une hiérarchie sociale bien ordonnée et sur un socle familial fort, c’est-à-dire où les rôles de chacun étaient définis. Cette société traditionnelle n’était pas pour autant figée et l’ascenseur social permettait toutes les audaces (on pense aux bourgeois si bien décrits par Molière). Nos ancêtres n’étaient pas malheureux, ils étaient économes au sein d’une société qui avait pour avantage majeur de leur offrir un avenir.

    Aujourd’hui, nous vivons au sein d’une prison libertaire et individualiste où l’on a fait sauter tous les verrous qui scellaient nos sociétés traditionnelles.  Hier encore, nos ancêtres étaient liés par une communauté de destin, aujourd’hui on parle de destin individuel au sein d’une société d’abondance qui obère tout avenir.  Qu’est-ce que l’avenir quand on a tout ? Et à quoi sert-il d’être milliardaire au sein d’une telle société quand l’argent n’a d’autre finalité que lui-même.  Peut-on décemment comparer les Bill Gates, Bernard Arnault et autres Pinault à Laurent de Médicis, dit le Magnifique ? Bien sûr que non. D’ailleurs, n’est-il pas symbolique que les Pinault-Arnault collectionnent cet art dit moderne qui n’est jamais que le reflet des poubelles de la société de consommation et de son vide ontologique.

    Les gilets jaunes, c’est cela, le refus soudain d’un peuple qui s’aperçoit que plus rien ne fonctionne parce que l’homme a soudain dépassé les bornes de ce qui constitue justement la pâte humaine, c’est-à-dire son besoin de rêver, de croire en un avenir, de croire surtout en son humanité. Et plus encore de reconnaître en l’autre ce qu’il est lui-même. Les gilets jaunes des ronds-points ce n’est pas autre chose qu’un retour à notre humanité et le rappel qu’un peuple c’est aussi une communauté de destin. Ce qui nous porte à croire que ce mouvement est irréversible.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les gendarmes mobiles face aux gilets jaunes : une culture différente ?

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    Un policier rattaché à la compagnie de sécurisation et d’intervention (CSI) des Hauts-de-Seine vient de reconnaître avoir fait usage d’un lanceur de balle de défense (LBD) dans le créneau horaire où Jérôme Rodrigues, figure des gilets jaunes, a été blessé à l’œil, samedi dernier, place de la Bastille à Paris. Une information qui figure dans un rapport transmis mardi à l’IGPN, la police des polices, selon une information du Parisien. Au total, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie à 81 reprises, selon le ministre de l’Intérieur, depuis le début du mouvement. Quatre dossiers concernent des personnes gravement blessées à l’œil par des lanceurs de balle de défense, un décompte officiel inférieur à celui de dix-sept, avancé par le collectif Désarmons-les !

    Or, les gendarmes restent, pour le moment, épargnés par ces enquêtes sur d’éventuelles violences illégitimes commises face aux gilets jaunes depuis deux mois. Au dernier décompte, la gendarmerie a enregistré seulement vingt-six signalements et aucune saisine judiciaire de l’inspection générale de la gendarmerie nationale (IGPN). Un des signalements transmis à l’institution a même eu pour but de féliciter les gendarmes pour leur travail (Essor du 23 janvier) ! Une information instructive à l’heure où, au contraire, les actions des policiers sont vivement contestées. Et ce dire est corroboré par nombres de gilets jaunes qui, reconnaissant parfaitement les diverses unités qui leur font face, avouent faire davantage confiance aux mobiles qu’aux CRS et surtout aux DAR (détachement d’action rapide) constitués souvent de gens de la BAC (brigade anticriminalité).

    L’absence de saisines de l’inspection des gendarmes serait-elle symptomatique d’une différence de perception, entre la police et la gendarmerie, du maintien de l’ordre ?

    Prenons un exemple qui a fait la une de l’actualité. Lors de l’acte VIII, Christophe Dettinger, habillé de noir et portant des gants, frappait à coups de poing, sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, un gendarme mobile en tenue de maintien de l’ordre et donnait des coups de pied à un autre à terre. Je ne reviendrai pas sur cet incident mais ce qui apparaît, en regardant les images, est que les quatre gendarmes qui reculent face au « boxeur » et à une foule déchaînée refluent en ligne. L’ordre était d’effectuer un barrage face aux manifestants ; celui-ci a cédé face à la pression, mais ces militaires n’en continuent pas moins à se replier tout en faisant face. Autre point important : aucun ne sortira son arme, leur retenue est à la hauteur de leur abnégation. Rappelons que ces deux gendarmes se sont vus prescrire respectivement quinze jours et deux jours d’ITT.

    Le plus condamnable n’est pas le boxeur mais la préfecture de police qui a entériné le parcours du rassemblement sur les quais de Seine alors que la réglementation stipule que le maintien de l’ordre à proximité d’une étendue d’eau est à proscrire. De plus, pourquoi avoir bloqué à hauteur du musée d’Orsay la manifestation, transformant ainsi la passerelle en véritable guêpier face à des centaines de manifestants furieux d’être stoppés ?

    Le général (2S) Bertrand Cavallier, grand spécialiste du maintien de l’ordre, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de la gendarmerie mobile de Saint-Astier (Dordogne), a dernièrement souligné :

    « Face aux manifestations actuelles des gilets jaunes, il y a un problème d’encadrement des détachements d’action rapide et de culture du maintien de l’ordre. »

    Espérons que, lors des prochaines actions, les gendarmes mobiles continueront à témoigner de la même mesure et de leur implication différente, face à des citoyens que nombre de ceux-ci comprennent, même si, par discipline, ils s’y opposent.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/les-gendarmes-mobiles-face-aux-gilets-jaunes-une-culture-differente/

  • Les djihadistes ne doivent pas être rapatriés mais déchus de leur nationalité ! (Les Identitaires)

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    « Ce sont des Français avant d’être des djihadistes. » En prononçant ces mots ce mardi sur BFMTV, le ministre de l’Intérieur trahit une nouvelle fois la France. Christophe Castaner envisage en effet le rapatriement de 130 djihadistes détenus en Syrie qui devraient être libérés sous peu après le retrait des troupes américaines. Et ce, alors même qu’il y a un an, le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux affirmait que les Kurdes « présentaient toutes les conditions pour les juger sur place».

    Ces djihadistes de nationalité française (mais dans leur écrasante majorité d’origine extra-européenne) ont pris les armes au nom de l’islam contre la France et commis les pires atrocités. Les identitaires avaient été les premiers à réclamer la déchéance de nationalité pour les islamistes binationaux partis faire le djihad en Syrie. Reprise d’abord par le Front national puis par une partie des Républicains, cette proposition avait failli être adoptée à la suite des attentats du 13 novembre, avant que le Président François Hollande ne fasse machine arrière.

    À l’époque, un certain Christophe Castaner (alors député PS) avait même affirmé sur Europe 1 (janvier 2016) « dans l’absolu, il faudrait pouvoir déchoir tout auteur d’un crime terroriste de la nationalité française, qu’il soit binational ou non ».

    Cette volonté de la part du gouvernement de faire revenir en France des djihadistes est irresponsable. Ces individus n’ont évidemment aucune perspective de réinsertion et seront des dangers publics à leur sortie de prison. Durant leur séjour carcéral, il est à craindre qu’ils contaminent idéologiquement de nombreux détenus.

    Les identitaires réclament la déchéance de nationalité pour tous ces djihadistes : aucun d’entre eux ne doit poser le pied chez nous !

    Les Identitaires

    Communiqué de presse repris du site deLes Identitaires

    https://fr.novopress.info/213447/les-djihadistes-ne-doivent-pas-etre-rapatries-mais-dechus-de-leur-nationalite-les-identitaires/

  • Gilets Jaunes : leur “vrai débat” – Journal du jeudi 31 janvier 2019

     

    Gilets Jaunes : leur “vrai débat”

    Alors que le grand débat national initié par le gouvernement est critiqué de toute part, un collectif de Gilets Jaunes a lancé une nouvelle plateforme intitulée “le vrai débat”. L’objectif : dépasser le cadre fixé par l’exécutif.

    Loi alimentation : une hausse des prix au pire moment

    Le premier février, la loi alimentation entrera en vigueur… avec pour conséquence une augmentation des prix allant jusqu’à 10 %. Une mesure censée mieux rémunérer les agriculteurs mais qui semble arriver au pire des moments pour l’exécutif.

    Asia Bibi : l’épilogue d’un feuilleton long de dix ans

    Asia Bibi définitivement acquittée ! Cette chrétienne accusée de blasphème au Pakistan voit son calvaire judiciaire de près de dix ans prendre fin… elle devra cependant quitter son pays.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/gilets-jaunes-leur-vrai-debat-journal-du-jeudi-31-janvier-2019

  • Danemark : un nouveau projet de loi vise à faciliter le rapatriement de tous les réfugiés dans leur pays d’origine, l’ONU s’y oppose

    L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a critiqué le gouvernement danois pour un nouveau projet de loi qui vise à faciliter le rapatriement des réfugiés sous quota des Nations Unies.

    Un nouveau projet de loi sur l’immigration vise à appliquer le changement d’approche général du gouvernement en matière d’octroi du statut d’asile aux réfugiés sous quota de l’ONU, rapporte le journal Politiken.

    Le projet de loi prévoit que les réfugiés sous quota sont soumis aux mêmes règles concernant leur statut d’asile que tous les autres types de migrants accueillis par le Danemark.

    Cela signifie l’application de l’opinion du gouvernement selon laquelle le statut des réfugiés devrait toujours être considéré comme temporaire et que leur statut devrait être révoqué dès que les conditions dans les pays d’origine se sont améliorées.

    « Nous souhaitons envoyer un signal très clair aux réfugiés que, si vous obtenez l’autorisation de rester au Danemark, c’est temporaire, et cela s’applique également aux réfugiés contingentés », a déclaré la ministre de l’immigration Inger Støjberg au journal.

    Le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés, considère la proposition du gouvernement danois comme une rupture avec l’esprit historique de la participation internationale à son programme pour les réfugiés, bien qu’il n’existe aucun obstacle juridique au retrait du statut des réfugiés si les conditions dans leur pays d’origine sont considérées comme pacifiques, écrit Politiken.

    La responsable du Conseil danois pour les réfugiés, Eva Singer, a déclaré que d’autres pays considéraient généralement les réfugiés sous quota comme appartenant à un groupe spécialement protégé pouvant considérer leur installation dans un nouveau pays comme permanente.

    « Il y a toujours eu cette perception quasi tacite : l’installation des réfugiés sous quota dans le pays hôte est en réalité un accueil permanent. Cette loi changera la donne », a dit M. Singer.

    (…) Depuis 2016, le Danemark refuse d’accueillir des réfugiés dans le cadre du système de quotas de l’ONU (…) Jusqu’en 2016, le Danemark a reçu environ 500 réfugiés contingentés par an du HCR, avant que le gouvernement ne suspende temporairement la participation du Danemark. Elle a prolongé cette suspension en 2017 et 2018.

    The Local

    http://www.fdesouche.com/1150863-danemark-un-nouveau-projet-de-loi-vise-a-faciliter-le-rapatriement-de-tous-les-refugies-dans-leur-pays-dorigine-lonu-emet-des-critiques

  • Castaner veut « accueillir » les djihadistes ? Florence Parly et la droite ont une autre idée

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    La politique de retour et d’accueil des djihadistes « français » va suivre son cours selon les déclarations audibles, quoique balbutiantes, du ministre de l’Intérieur chez Bourdin, mardi matin.

    Le même, alors secrétaire d’État, intervenait déjà sur le sujet en mars 2018, sur Europe 1, en indiquant :

    « 258 adultes français sont en Syrie et susceptibles de revenir. Il vaut mieux les accueillir, les suivre, les emprisonner lorsque des actes criminels ont été commis, pour faire en sorte que l’on puisse identifier le risque. »

    En un an, l’accueil a dû fonctionner et le risque apprécié, puisqu’il n’y aurait plus, actuellement, que 120 individus promis au retour rédempteur dans leur mère patrie ! Que sont devenus, où se trouvent ceux qui sont rentrés, quelle leçon tirer de leur réinsertion ? Réponse à l’issue du long processus en cours.

    Pourtant, une voix gouvernementale discordante s’est fait entendre, il y a peu, en la personne du ministre des Armées Florence Parly, qui déclarait « sans état d’âme » que ces combattants n’avaient pas vocation à revenir ! Il y a fort à penser que les quelque 130 djihadistes disparus des registres du retour ou manquant à l’appel depuis un an ont dû subir les traitements définitifs que les militaires encore sur le terrain savent et sont habilités à procurer, puisque c’est leur mission.

    Hélas, semble-t-il, ce job n’est plus possible si les « boys » de l’Oncle Trump quittent la Syrie et rentrent eux-mêmes à la maison.

    Ce sentiment est largement partagé et exprimé, ainsi par Guillaume Peltier, de LR, mercredi matin chez Bourdin, ou – de manière encore plus radicale – par le député Pierre-Henri Dumont, qui préconise tout haut une solution que beaucoup doivent penser tout-bas. « Il y a un choix juridique d’intelligence avec l’ennemi, en leur retirant la nationalité française. Il y a un autre choix, l’élimination de ces personnes. »

    Il est vrai que l’intelligence avec l’ennemi « mérite » plus qu’un retour gracieux à la maison et les prestations gratuites de logement et subsistance fournies par la société en sus des cours de rééducation en vue d’une possible réhabilitation ! D’ailleurs, avec quel passeport ou pièce d’identité sont-ils identifiés ? Ceux délivrés naguère par Daech, la nouvelle patrie à laquelle ils avaient fait allégeance, ou grâce aux archives du ministère de l’Intérieur ? Puisque le ministre déclare que ses services les connaissent tous.

    Si ces renégats de la nationalité tentent de revenir, c’est évidemment car ils savent que leur devenir sera ici moins pire qu’ailleurs. Et alléguer les droits de l’homme au bénéfice de desperados qui les ont bafoués avec une folle détermination n’est pas le moindre des paradoxes qui minent notre société.

    Henri Gizardin

    http://www.bvoltaire.fr/castaner-veut-accueillir-les-djihadistes-florence-parly-et-la-droite-ont-une-autre-idee/

  • I-Média n°235 – Bellamy : la chasse aux cathos est rouverte !

     

    01:50 Bellamy, tête de liste LR : la chasse aux cathos est (ré)ouverte

    François-Xavier Bellamy sera la tête de liste LR pour les prochaines élections européennes. Les médias n’ont pas attendu longtemps avant de sortir les cartouches anti-cathos !

    12:55 Zapping

    La violence étatique et policière utilisée par Emmanuel Macron pour mater la révolte populaire des Gilets Jaunes devient de plus en plus inquiétante. Et ridiculise Macron sur la scène internationale !

    20:25 CSA : nouveau président, mêmes obsessions

    Roch-Olivier Maistre est le nouveau président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Un inconnu du grand public mais un énarque très introduit.

    31:05 Tweets

    Les journalistes et les dirigeants de France Télévision sont généreusement payés par le contribuable français. De quoi intriguer !

    35:10 Foulards rouges, foule dans le rouge

    Les foulards rouges voulaient éviter le flop. Les généreux chiffres de la mobilisation par la préfecture n’ont pas masqué l’échec de la manifestation.

  • De plus en plus de petites filles voilées …

    « Le nombre de petites filles voilées augmente »

    petites-filles-voilees-38709_185x185.jpgDes sites Internet proposent des voiles pour toutes petites filles à coups de slogans publicitaires honteux »

    C’est Jeannette Bougrab qui s’exprime, cette jeune femme qui se bat avec courage pour la laïcité et contre l’islam radical. Une vraie amoureuse de la République à l’inverse de beaucoup de ceux et de celles (les pseudo-féministes) qui nous bassinent avec les valeurs de la République !

    Elle vient de publier un livre dont le titre est :

    « Lettre aux femmes voilées et à ceux qui les soutiennent. »

    Voici l’interview qu’elle a donné à Alexandre Devecchio pour le FigaroVox :

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    Le Figaro : Votre nouveau livre prend la forme d’une lettre aux femmes voilées et à ceux qui les soutiennent. Que signifie le voile selon vous ?

    Jeannette Bougrab : Dénoncer le voile, c’est d’abord réfuter une pratique religieuse institutionnalisant la soumission de la femme, son inégalité. La femme musulmane demeure sous la tutelle permanente d’un père, d’un frère, d’un époux. Elle est privée de toute autonomie, d’une part essentielle de liberté. Dénoncer le voile, c’est aussi pointer du doigt cette obsession maladive des intégristes pour le corps de la femme. C’est enfin apporter un soutien à des femmes qui vivent sous le joug des mollahs iraniens par exemple. Salman Rushdie, issu d’une famille musulmane, lui qui vit toujours sous la menace d’une fatwa, explique très bien l’instrumentalisation actuelle du voile: « Pas une seule femme de ma famille ne supporterait l’idée d’un voile quelconque. J’ai été élevé dans cette atmosphère. Et même ma grand-mère, très conservatrice, aurait été horrifiée à l’idée qu’une de ses trois filles soit voilée. Ma mère n’aurait jamais accepté une telle chose. Le voile est clairement un instrument d’oppression. » En Occident, dans certaines communautés musulmanes, des jeunes femmes utilisent le voile comme un moyen d’affirmer leur identité. Mais se référant au concept de « la fausse conscience » de Karl Marx, Salman Rushdie juge que « si l’on fait ce choix, qui est une contrainte dans le reste du monde, on est complice d’une telle situation ». Je partage son opinion.

    Le Figaro : Est-ce un signe religieux ou un instrument de conquête ?

    Jeannette Bougrab : Le voile est indéniablement un étendard, celui de l’internationalisation de l’intégrisme islamiste. Il est plus qu’un symbole d’ailleurs. Quand Khomeyni accède au pouvoir en Iran, l’une des premières mesures qu’il impose au pays le 7 mars 1979, la veille de la Journée internationale du droit des femmes, c’est le port du voile par toutes les filles de plus de 9 ans, âge qui est décrété, dans la foulée, nubile, rendant ainsi possible que des hommes adultes épousent des enfants. Sous le califat islamique de Daech, le voile intégral était imposé à toutes les femmes.

    Le Figaro : Que répondez-vous aux féministes qui voient dans la régulation du voile une atteinte à la liberté des femmes ?

    Jeannette Bougrab : Je formule le souhait qu’elles mettent autantjeannette-bougrab-lettre-aux-femmes-voilees.jpg d’ardeur à défendre des femmes arrêtées, torturées parfois assassinées pour ne pas avoir porté ce maudit chiffon. Katia avait juste 16 ans quand elle a été assassinée pour avoir refusé le diktat des islamistes en Algérie pendant la « décennie noire ». L’Iranienne Nasrin Sotoudeh est toujours détenue en prison pour avoir défendu des femmes qui refusent de porter le voile. Elle a été également l’avocate de la Prix Nobel Shirin Ebadi, aujourd’hui réfugiée au Royaume-Uni. On la prive des droits les plus élémentaires comme voir ses enfants. Elle fait une grève de la faim sans que cela n’émeuve ces mêmes féministes.

    Le Figaro : Pourtant, le Comité des droits de l’homme des Nations unies vient de blâmer l’interdiction de la burqa en France …

    Jeannette Bougrab : Cette décision est très instructive sur le degré d’aveuglement des Occidentaux.

    Paradoxalement, parmi les membres de ce comité de juristes, c’est le Tunisien Yadh Ben Achour, musulman, qui apporta son soutien à la France et non l’Américain ou le Canadien.

    Pourtant la burqua est la négation absolue du principe d’égalité et de la liberté.

    Elle est l’illustration du totalitarisme islamique. Heureusement, malgré ce qu’on a pu lire, les décisions de ce Comité ne sont pas contraignantes, mais elles montrent la trahison des élites à l’endroit des femmes qui croupissent dans des geôles en Iran ou en Arabie saoudite pour avoir refusé de porter ce linceul.

    Le Figaro : Votre livre commence en Finlande alors que vous emmenez votre fille au cours de danse. Vous y croisez une jeune femme finlandaise voilée et qui voile son enfant. Cette scène a été un choc pour vous. Pourquoi ?

    Jeannette Bougrab : Parce que comme l’écrit Chahdortt Djavann, écrivain et iranienne, emprisonnée alors qu’elle n’avait que 13 ans, car elle refusait de se voiler, « voiler une mineure signifie qu’elle est nubile. Le voile définit la mineure comme un objet sexuel. Le voile définit la femme psychologiquement, socialement, sexuellement et juridiquement comme sous-homme ». On ne peut être que choqué de voir une enfant réduite à être un objet à la disposition d’hommes âgés.

    Le Figaro : Faire porter le voile à des mineures vous paraît donc tout particulièrement blâmable ?

    Jeannette Bougrab : Aujourd’hui, on assiste à une augmentation du nombre de petites filles voilées en France. Sur Internet, on trouve des sites qui proposent des voiles pour toutes petites filles à coups de slogans publicitaires honteux: «Commencez dès le plus jeune âge à les habituer à porter le voile!», «Découvrez nos voiles adaptés pour nos petites têtes!» On trouve également des jilbab, ce vêtement islamiste intégral, disponible dans différents coloris dès la taille 6 ans. Pour ma part, je considère qu’on endoctrine ces pauvres enfants à qui on transmet des valeurs et des principes contraires à notre socle républicain. Les mariages de mineures, d’enfants, seront-ils la prochaine étape ?

    Propos recueillis par Alexandre Devecchio pour le FigaroVox.

    A lire également cet article paru dans Courrier International :

    Vu des États-Unis. Pourquoi une petite fille voilée dans la pub de Gap fait-elle autant réagir les Français ?

    pub-gap-fillette-voilee.jpg

    Cet article illustre le gouffre qui sépare la France des Etats-Unis sur la notion de laïcité :

    "Face à la même publicité, de nombreux Américains voient une ode à la diversité et un effort pour mieux représenter les minorités. Le fait que certains Français y voient du sexisme, une oppression religieuse et un mépris des valeurs nationales témoigne du fossé qui sépare les deux pays – à l’heure où tous deux tentent, avec des perspectives complètement différentes, de répondre à des questions contemporaines sur l’assimilation et l’intégration.”

    http://www.a-droite-fierement.fr/de-plus-en-plus-de-petites-filles-voilees/