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Source cliquez iciLe nom de Mosley apparaîtrait dans le manifeste de Brenton Taggart celui qui est considéré comme l'auteur des attaques contre deux mosquées de Christchurch. Selon ce manifeste, Taggart y affirmerait que Mosley serait « dans l'histoire la personne la plus proche de mes propres croyances.» Qui est donc ce Mosley figure mineure et bien oubliée de l'histoire britannique? personnage méconnu dans le monde francophone. Sir Oswald Mosley mérite d'être mieux connu, pour aller à la rencontre de Sir Oswald Mosley, nous ne saurions trop recommander la lecture du n°14 des Cahiers d'histoire du nationalisme, Éditions Synthèse nationale (cliquez ici), c'est un véritable livre de 178 pages que les lecteurs auront entre les mains. Rédigé par Rémi Tremblay, c'est un ouvrage d'une lecture agréable. Les lecteurs francophones découvriront la vie d'Oswald Mosley et son surprenant trajet politique.Mosley est un leader fasciste atypique de l'entre-guerres, atypique parce qu'il lance un mouvement fasciste au coeur du pays qui a vu naitre le parlementarisme et le libéralisme économique. Atypique aussi parce qu'il survit à la deuxième guerre mondiale et reprend ses activités politiques après 1945 (Léon Degrelle a survécu à la guerre, mais condamné à un exil espagnol lui interdisant toute reprise d'activités politiques dans sa Belgique natale, Adrien Arcand, chez nous, a aussi survécu à la guerre, mais il est difficile de parler d'activités politiques dans son cas, voyant son influence décroitre dans un Québec de plus en plus plus étranger à son catholicisme antisémite, il dut s'en tenir à des activités finalement confidentielles).Mosley est un homme qui appartient à la "génération du front". Toute sa vie et ses combats politiques demeureront marqués par cette expérience. Rémi Tremblay résume ainsi ce que seront les objectifs de Mosley, le vétéran ayant survécu aux tranchées : "servir l'homme ordinaire, celui qui a tout sacrifié dans la guerre ; servir l'Empire, qui a si bien défendu l'Angleterre ; servir la paix contre l'absurdité de la guerre."Il fera tout plus tard pour éviter la répétition de la boucherie de 1914-18, en 1939, il déclare Britain First, sous le slogan Mind Britain's business, il animera une vaste campagne anti-belliciste afin d'empêcher l'entrée de la Grande-Bretagne dans la guerre dont l'ombre s'étend sur l'Europe. Rémi Tremblay s'intéresse à Mosley député conservateur puis au flirt de celui-ci avec le Labour. Il demeurera quelques années dans cette position de "compagnon de route du Labour". Véritable météorite de la scène politique britannique, il traversera ainsi le ciel politique britannique. À partir de 1930, devant l'incurie des conservateurs et des travaillistes face à la Crise, Mosley évolue vers le fascisme. Début 1932, Mosley part pour Rome et y rencontre Mussolini. Mosley revient séduit et convaincu de l'intérêt d'implanter le fascisme en Grande-Bretagne. Pour Mosley : "Le fascisme devient le seul véhicule possible pour parvenir à changer la donne au niveau économique et permettre aux ouvriers de vivre décemment. Le fascisme, par son rejet du parlementarisme stérile, n'a pas comme fin d'asseoir le pouvoir d'un parti, mais bien d'éviter les querelles et le « sur place » qui sont intrinsèquement liés à la démocratie libérale et de faire changer in fine les choses pour le bien commun. (page 61) vision un peu idyllique, mais le fascisme italien est encore jeune, Le British Union of Fascists est officiellement constitué en octobre 1932, le mouvement adopte d'abord comme insigne, le faisceau apposé sur l'Union jack. C'est le deuxième insigne adopté par Mosley qui demeurera associé au British Union of Fascists, Il s'agit d'un éclair dans un cercle, pour Mosley, c'est the flash of Action within the circle of unity. Dans son ouvrage manifeste, The Greater Britain, Mosley détaille son programme et parle beaucoup de valeurs, mais aussi de la science en laquelle il a une foi inébranlable. il considère d'ailleurs le corporatisme comme le modèle rationnel par excellence pouvant s'ajuster au gré des nouvelles découvertes. plutôt que de devoir s'orienter en fonction d'idéologies quelconques. Le progrès passe par la science et la technique." (page 67).Fasciste atypique aussi parce qu'il anime un mouvement fasciste dans l'un des pays vainqueurs de la première guerre mondiale, rien dans le fascisme britannique qui puisse être assimilé au fascismes « révisionnistes » des vaincus de la Grande guerre (Allemagne, Autriche, Hongrie) ou d'un négligé des traités ayant suivi la Grande guerre (Italie). Ce fascisme de vainqueur est aussi un fascisme de gauche, deuxième raison pour s'intéresser à Mosley. Mosley est tout le contraire d'un islamophobe, position indéfendable pour un défenseur de l'Empire. Mosley n'est pas non plus un raciste au sein contemporain du terme. Il souhaite que l'Empire demeure administré par des Blancs, mais il s'agit probablement plus des préjugé d'un homme de sa classe sociale et de son époque. Après 1945, il se préoccupe surtout d'éviter la répétitions des deux guerres mondiales, si gourmandes en vie européennes. Il développera l'idée d'un Nation Europe, cette Nation Europe se substitue dans l'univers politique de Mosley à l'Empire autarcique dont il faisait la promotion avant la guerre. Unissant les peuples européens contre la menace du communisme soviétique et de l'hégémonie américaine sur l'Europe occidentale Attentif à ce qui se déroule dans son arrière cour, il se montrera préoccupé par l'arrivée importante de nombreux Jamaïcains au cours des années 1950. Pour l'histoire, s'il faut chercher un responsable de l'éveil des nationalistes britanniques aux changements que cette immigration (anciennes colonies : Afrique, Antilles, Sous Continent indien)représente pour le Royaume-Uni c'est vers le conservateur Enoch Powell et son célèbre discours Rivers of blood qu'il faut se tourner et non vers Oswald Mosley, ce dernier n'est pas à l'origine des groupes anti-immigration britanniques et n'a pas participé à la création du National Front (NF) en 1967, le nationalisme anti Union européenne du NF est d'ailleurs aux antipodes de sa Nation Europe. Étranger aux activités du NF. Orateur puissant, il reprend ses activités politiques après sa libération de la prison dans laquelle le gouvernement britannique l'a maintenu pendant la guerre. À la demande d'anciens partisans du BUF et il constitue avec eux l'Union Movement. Aventure qui ne lèvera pas, Il renouera avec un peu de son lustre d'antan avec le lancement de son autobiographie, My life en 1968. L'époque des chevauchées politiques est terminée et Rémi Tremblay souligne que Mosley consacre cette période de sa vie à la réflexion politique et économique.Il faut un esprit tordu comme Brenton Taggart ou influencé par d'autres sources d'informations ou lectures mal assimilées pour présenter Oswald Mosley comme une source d'inspiration aux attaques de Christchurch. Parmi les nombreuses vies de Mosley, laquelle a servi d'inspiration Brenton Taggart. Grâce au travail d'un historien, découvrez le visage du vrai Sir Oswald Mosley. Pour les lecteurs francophones, cette biographie présente un intérêt historique, à la même époque, certains socialistes français cherchent à sortir des dilemmes qui déchirent la sociale-démocratie entrent dans le « champ magnétique des fascismes » pour reprendre l'expression de l'historien Philippe Burrin, ils seront quelques socialistes français à regarder aussi vers Rome, ces néo-socialistes formeront le Parti socialiste de France s'avançant derrière le slogan, Ordre, Autorité, Nation, arrachant à Léon Blum un : "je suis épouvanté", marquant sa surprise et sa désapprobation devant cette mue possible de la vieille Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO). Les néo socialistes contrairement à Mosley, ne se revendiqueront pas du fascisme avant 1939, mais le plus connu de ces néo socialistes, Marcel Déat, qui finira collaborateur ouvertement fasciste sous l'occupation allemande et décèdera en exil en 1955. Dans ce mouvement qui affecte le socialisme démocratique d'Europe occidentale au cours des années 1930, il faut aussi compter le Belge Henri de man et son planisme.Pour la petite histoire, Max Mosley, ancien président de la Fédération Internationale de l'Automobile est le fils cadet d'Oswald Mosley.Commander ce livre en ligne cliquez làBulletin de commande cliquez ici
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Marion Maréchal : “Quel va être le devenir d’une société où l’islam peut potentiellement devenir majoritaire?”
Extrait de l’interview accordé par Marion Maréchal à Valeurs actuelles dans un numéro qui lui consacre 10 pages :
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Exposé magistral sur le féminisme par une jeune Anglaise
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Sommet populiste à Milan : vers une nouvelle Europe ?
Lundi 8 avril 2019, sale temps pour Jean Monnet, certes l’un des pères fondateurs de l’Europe, mais agissant plus pour les intérêts américains que ceux des Européens. Marie-France Garaud l’affirmait il y a longtemps, Philippe de Villiers le confirme aujourd’hui. Ce lundi, qui pourrait demeurer fameux, a donc vu la rencontre au sommet de quatre leaders populistes – Olli Kotro (Les Vrais Finlandais), Jörg Meuthen (porte-parole de l’AfD allemande), Anders Primdahl Vistisen (Parti populaire danois) – sous la houlette du ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini.
En ligne de mire de cette famille enfin recomposée ? Le couple franco-allemand, pas vraiment en forme, sachant qu’Angela Merkel et Emmanuel Macron ne sont pas tout à fait dans des situations de politique intérieure leur permettant de tutoyer les anges. À propos de couple, celui que forme Matteo Salvini et Marine Le Pen était fortuitement amputé de moitié, la présidente du Rassemblement national étant retenue en France – impératifs de campagne électorale obligent.
Assez logiquement, Le Figaro s’interroge : « Le Pen et Salvini sont en rivalité pour le leadership des partis populistes en Europe. » Tout cela n’est pas neuf. En 1972, c’est grâce au MSI italien que le FN français prend son envol, tandis que le rapport de force évoluera ensuite dans le sens contraire. Aujourd’hui, si l’antériorité campe de ce côté des Alpes, la dynamique engendrée par un début de prise de pouvoir se situerait désormais plutôt de l’autre. On a connu pire en matière de querelles de préséance ; tant ces deux-là ont de commun.
Il y a l’âge, bien sûr, les ayant tous deux conduits à bousculer leurs formations politiques respectives. Au risque de tuer le père – pour elle, ce n’est pas totalement une clause de style –, Marine Le Pen a rénové le Front national de fond en comble. Tandis que Matteo Salvini faisait de même de la Ligue du Nord, faisant passer ce mouvement d’une sorte de séparatisme empreint de mépris vis-vis du Sud à un parti devenu italo-italien, plus nationaliste que régionaliste.
Sur la question de l’euro, ils ont également dû modifier leur ligne, principe de réalité aidant. D’abord alerter les peuples sur les dangers de cette monnaie unique, avant d’en revenir à des positions moins tranchées ; menacer de quitter l’Union européenne pour ensuite proposer de la subvertir de l’intérieur : la politique demeure toujours l’art du possible. Mieux, Matteo Salvini et Marine Le Pen paraissent avoir aussi intégré ce fait majeur : le populisme est avant tout un style plus qu’un programme ; un contenant plus qu’un contenu politique. Lequel « style » consiste, principalement, en ceci, tel qu’assez justement défini par le politologue Ilvo Diamanti, cité par Libération de ce 7 février : « Matteo Salvini est l’interprète des humeurs du pays. Il s’adresse à ceux qui expriment rage, ressentiment et rancœur contre tout et tous ; comme le Mouvement cinq étoiles, il joue sur le climat antipolitique de la société italienne. »
« Tout et tous », ce sont évidemment les élites, qu’elles soient politiques ou médiatiques. Lesquelles devraient, d’ailleurs, s’interroger sur ce désamour de plus en plus flagrant. Le peuple est peut-être injuste mais, en démocratie, il est tout de même censé avoir le dernier mot ; surtout lorsqu’il se rend compte que, non content de gouverner « sans » lui, le Système gouverne « contre » lui. Ainsi, et toujours à propos de l’alliance conclue avec le M5S, Salvini ne fait que reproduire – succès à la clef – ce que Le Pen a tenté d’initier lors de l’entre-deux tours de la dernière élection présidentielle. Si ce « Système », concept à base de « bonne gouvernance » et de « cercle de la raison », tel que circonscrit par Alain Minc, tend à réunir, en France comme en Italie, les vainqueurs de la mondialisation, majoritairement issus des bourgeoisies de droite et de gauche, il est tout aussi logique que les populistes tentent, eux aussi, d’unir les peuples de gauche et de droite. Plus qu’une réflexion programmatique, un simple réflexe de survie.
Les populismes européens à la croisée des chemins ? Nous n’en sommes pas loin. Et le « Système » dans l’impasse ? Nous n’en avons jamais été aussi près.
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« Tout va basculer ! ». L'Europe de Nathalie Loiseau a vécu ...
« Le monde actuel : le face à face des puissances. L'Europe ne peut se construire que sur les peuples, les nations, les États »
Il fallait entendre, jeudi soir (4 avril), autour de minuit, lorsque son tour fut venu, Nathalie Loiseau prononcer sa conclusion à la fin du grand débat de lancement de la campagne des européennes, sur France 2. Organisé, soit dit en passant, dans les formes terriblement contestables qu'on connait.
Nathalie Loiseau parle ... La succession des phrases apprises par cœur a comme toujours en pareil cas un air de récitation inconvenante. Cette parole artificieuse égrène la mécanique des arguments de telle sorte qu'ils ne peuvent guère convaincre, fussent-ils justes ... Ils ont été trop rabâchés et cette intellectuelle hors normes n'en a pas trouvé de nouveaux. L'écoute en devient ennuyeuse. dérangeante. Sans compter le phrasé monocorde. Y-t-il au moins un fond ? Ne sont-ce que des mots creux ?
Nathalie Loiseau porte la parole majoritaire au parlement. Minoritaire dans le pays. Si c'est un honneur, c'est un honneur redoutable. Elle exprime surtout la pensée présidentielle. Celle des oligarques hors sol et des élites mondialisées.
Justement, mondialisation, globalisation : où en est-on ? Nathalie Loiseau se rend-elle compte de ce qu'elle va dire ? Les arguments s’enchaînent, dont la mécanique l'entraîne. Mais aussi celle des mots. Pourquoi l' Europe est-elle si indispensable ? Pourquoi les États-nations n'ont-ils plus la taille pertinente ? Pourquoi vouloir une « Europe-puissance » ? Qu'importe qu'elle ne puisse l'être que par la taille, la masse inerte, et non par la cohésion, la volonté, la dynamique d’un patriotisme ! L'Europe, il la faut à tout prix. Parce qu’elle doit faire front. Front commun. Contre qui ? Et là les « face à » se succèdent. « Face à la Chine ». « Face aux Etats-Unis ». « Face à la Russie ». « Face aux GAFA ». Quoi encore ? Elle pourrait ajouter quelques autres vraies puissances, c'est à dire nationales. Pourquoi pas « Face à l'Inde » ? « Face au Japon » ? Cela fait beaucoup de face à face. Et beaucoup de monde. Le monde ... Tel qu’il est.
Nathalie Loiseau ne mesure pas qu'elle sonne ainsi le glas des idéologies, des artefacts institutionnels ou autres, des illusions, sur lesquels le monde a été sommé de vivre depuis 1945 et bien davantage encore depuis l'effondrement du bloc communiste autour de 1990. De quoi sonne-t-elle le glas ? La mondialisation ou globalisation, le multilatéralisme, l'embryon de gouvernance mondiale - façon Attali - que l'on croyait constituer et que l'on ne tarderait pas à « finaliser » ... En bref, la fin de l'Histoire que l'on avait actée. L’avènement du Grand Marché globalisé. Et tout cela se conclut par de classiques « face à face ». C'est le constat de Nathalie Loiseau. Le monde n'est plus constitué de sages « partenaires » parfaitement humanistes, œuvrant au Bien Commun Universel, se réunissant pour cela, mais bel et bien par des « concurrents ». Cela change les choses. Cela sonne aussi le glas de tout futur G20 qui maintiendrait ses prétentions universalistes passées. Si elle poussait un peu plus avant sa théorie des face à face, Nathalie Loiseau s'apercevrait que le champ intra européen en est tout aussi empli.
Par exemple lorsque l'Italie au bord du krach financier négocie en solitaire avec la Chine l'ouverture de ses ports - à commencer par Trieste sur l'Adriatique - à cette route de la soie en construction par laquelle l'Empire du Milieu compte accéder en force aux marchés européens. Les exemples de telles entreprises en solitaire ne manquent pas en Europe et des plus importantes. Nathalie Loiseau devrait savoir que tel est précisément le cas de la Grande-Bretagne qui s’en va mais tout autant de l'Allemagne qui reste. Pour l’instant. Son nationalisme réel et très profitable est démo-compatible…
En somme, volens nolens, Nathalie Loiseau a utilisé les mots qui confirment que nous sortons d'une ère. ou, si l'on veut, d'un cycle, pour un autre. Ce que dit François Lenglet dans un ouvrage* qui vient de paraître dont il développe la thèse sur toutes les antennes. Et ce que Pierre Renucci a montré pareillement dans une remarquable tribune ** sur lafautearousseau.
Nathalie Loiseau trahie, la pauvre, par les mots ? Eh bien ! peut-être l'ignore-t-on à l'ENA, il faut donner un sens plus pur aux mots de la tribu. C’est-à-dire veiller, c'est la moindre des choses, à ce qu'ils correspondent autant que faire se peut à la simple réalité du monde actuel. Tel qu'en lui- même .... Gérard POL - lafautearousseau
* François Lenglet, Tout va basculer ! – Albin Michel, 2019, 16€90
** Pierre Renucci, Fin de cycle, lafautearousseau, jeudi 4 avril 2019
Retrouvez l'ensemble des chroniques En deux mots (123 à ce jour) en cliquant sur le lien suivant ...
En deux mots, réflexion sur l'actualité
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/04/08/2-mots-6142455.html
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GRAND REMPLACEMENT ? (JE RÉPONDS À NATACHA POLONY)
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Donald Trump mécontent au sujet de la question migratoire
INTERNATIONAL (NOVOpress avec le bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) :
Donald Trump a limogé dimanche dernier sa secrétaire à la sécurité intérieure chargée de l’immigration, Kirstjen Nielsen, en poste depuis juillet 2017. Trois jours plus tôt, il avait déjà évincé le chef de la police de l’immigration, Ron Vitiello. Ces décisions traduisent l’exaspération de Donald Trump face à l’absence de résultats de son administration à propos de la question migratoire. En effet, les arrivées de sans-papiers en provenance d’Amérique centrale sont désormais au plus haut depuis une décennie. Près de 100.000 personnes ont été arrêtées juste en mars après être entrées sans autorisation sur le sol américain.Ces arrestations constituent l’un des indices les plus fiables pour mesurer l’immigration illégale, nous explique Le Monde. L’une des personnes pressentie par la presse pour lui succéder est Stephen Miller qui prône un programme similaire à celui qui avait été tenté en 2011 qui permettait aux autorités américaines d’interroger et d’enregistrer les empreintes digitales de personnes originaires de 25 pays jugés « à risque élevé », et prévoyait aussi de stocker les informations des résidents américains âgés de plus de seize ans originaires de ces mêmes pays
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Passé-Présent n°234 : Quand l’Europe a appris la mort de Napoléon
Philippe Conrad évoque l’itinéraire politique de Raymond Poincaré.
Député à 27 ans, Académicien à moins de cinquante ans, Chef du gouvernement en 1912, cet avocat lorrain sera le Président de la République tout au long de la Grande guerre. Il ne sollicitera pas de nouveau mandat présidentiel en 1920, mais accédera de nouveau à la Présidence du Conseil en 1922. Il critiquera la politique d’apaisement et de réconciliation envers l’Allemagne prônée par Aristide Briand. En 1926, devant l’ampleur de la crise financière, il est rappelé à la tête du gouvernement. Il imposera alors une bénéfique dévaluation monétaire et parviendra à équilibrer le budget de la France (ce qui ne se reproduira plus avant 1965).Souffrant, il se retire de la vie politique et consacre ses dernières années à la rédaction de ses mémoires.
Raymond Poincaré, personnage politique majeur de la Troisième République aura su inspirer la confiance des français au cours des premières décennies troublées du XXè siècle.
Quand l’Europe a appris la mort de Napoléon
Bonaparte n’est plus ! sous-titré : Le monde apprend la mort de Napoléon – juillet/septembre 1821, Thierry Lentz trouve un angle original pour nous fournir la matière d’un nouveau livre sur Napoléon 1er. Au prix d’un patient travail documentaire, il a recueilli les réactions des Européens lorsque la nouvelle de la mort de l’Empereur leur est parvenue, soit – en raison des délais de navigation entre l’île de Sainte-Hélène et la Grande-Bretagne – deux mois au-delà du 5 mai 1821.De Louis XVIII à Talleyrand, de Cambacérès à Chateaubriand, de Madame Mère à Marie-Louise, de l’Aiglon aux opinions publiques française, autrichienne, britannique, russe, espagnole, italienne, Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon, dresse un constat des comportements d’alors qui pourront paraître surprenants au lecteur contemporain.
Retrouvez le numéro de La Petite Histoire sur la garde impériale de Napoléon
https://www.tvlibertes.com/passe-present-n234-quand-leurope-a-appris-la-mort-de-napoleon
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Selon le président du Parlement de l’UE, la France a commis «une erreur historique» en Libye!
La France et… le Royaume-Uni car si la France a bien attaqué la Libye, cela a été fait à 50-50 avec les Anglais et le tout avec des missiles guidés laser lancés d’avions européens mais… donné par les Américains!Il faut dire, que nous vivons une époque de guerre pour l’énergie, qu’à l’époque le pétrole était cher, très cher, que BP venait de faire exploser une plateforme dans le golfe du Mexique et devait plus de 20 milliards de dollars aux Américains qui ont donc filé des bombes aux Anglo-français pour aller rapiner le pétrole libyen et payer ainsi… les 20 milliards.C’était aussi pour donner un peu de pétrole aux Français, et c’était la compensation au retour de la France dans l’OTAN, enfin bref, c’est à la fois simple et compliqué.Ce qui est simple, c’est que comme nous n’avons plus de pétrole et pas tellement d’idée, mais de gros muscles, nous cassons la gueule à ceux qui en ont et nous le volons.Pardon… nous exportons la démocratie dans les dictatures arabes…. hahahahahahaahahahahah, vous pouvez toujours y croire.Après on se retrouve avec des hordes migrants contre lesquels il ne faut rien dire parce que sinon on pourrait voir nos âneries et nos vols de pétrole… alors on nous explique que pour être généreux il faut apporter la démocratie à coup de bombes et récupérer un maximum de migrants dont l’arrivée fera le malheur aussi bien des déjà-là que des nouveaux-venus.Re-hahahahahahahahahha, car il vaut mieux rire de tout cela, tellement c’est à vomir.
Le pire, c’est qu’à chaque fois que nous faisons le plein de notre voiture (et moi le premier) nous sommes tous complice de cela.Nous sommes tous complices parce que nous sommes tous les prisonniers et les victimes de ce totalitarisme marchand qui détruit la planète et notre humanité.C’est là que les choses deviennent très compliquées.Charles SANNATLibye: pour le président du Parlement de l’UE, la France a commis «une erreur historique»Dans une interview accordée le 6 avril à la chaîne italienne Sky TG24, le président du Parlement européen s’est prononcé sur l’aggravation de la situation en Libye.Il a notamment accusé l’ancien Président français, Nicolas Sarkozy, d’être derrière le meurtre de Mouammar Kadhafi.En commentant la déclaration de Matteo Salvini sur les intérêts économiques et commerciaux qui pourraient pousser certains pays à promouvoir une intervention militaire en Libye, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, s’en est pris à la France et, en particulier, à son ancien Président, Nicolas Sarkozy.«Nous disions depuis toujours que la France avait des intérêts différents de ceux italiens en Libye si bien que [Nicolas] Sarkozy était l’un des protagonistes de la chasse à [Mouammar] Kadhafi et de son meurtre avec les Américains et les Britanniques», a-t-il déclaré dans une interview accordée le 6 avril à la chaîne Sky TG24.«Il s’agit d’une erreur historique retentissante.La France pensait pouvoir peser plus en Libye mais finalement elle n’a rien pesé», a-t-il précisé.Selon M.Tajani, le «grand chaos» qui s’est créé en Libye a provoqué une crise migratoire dont le prix est payé par l’Italie et d’autres pays.Lors de son déplacement à Paris pour la réunion des ministres de l’Intérieur du G7, Matteo Salvini s’est déclaré «très préoccupé» par la situation en Libye.«Je voudrais que personne, poussé par ses intérêts économiques et commerciaux, ne promeuve une campagne pour une intervention militaire qui pourrait être dévastatrice», a-t-il ajouté.La semaine dernière, le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), Khalifa Haftar, avait donné l’ordre à ses forces d’entamer la marche vers Tripoli, siège du gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez el-Sarraj et reconnu par la communauté internationale.Le 5 avril, les troupes du maréchal Khaftar ont atteint la banlieue de la capitale et pris le contrôle de l’aéroport international de Tripoli.La Libye est plongée dans le chaos depuis le renversement du gouvernement et le meurtre de Mouammar Kadhafi en 2011.Le pays est divisé entre plusieurs entités rivales, avec notamment la présence à Tripoli du gouvernement d’union nationale de Fayez el-Sarraj, soutenu par l’Onu et l’UE, et dans l’est, d’un parlement élu par le peuple et appuyé par l’Armée nationale libyenne du maréchal Haftar.Source agence russe Sputnik.com ici -
Faut-il dissoudre la CAF pour avoir financé les djihadistes ?
Le gouvernement étudie actuellement la possibilité de dissoudre Génération identitaire, ce qui n’est pas si simple (voir ici). Les médias contribuent massivement à ce but en diffusant l’information comme quoi le terroriste de Nouvelle-Zélande leur a fait un don de 1 000€ en 2017. Génération Identitaire l’a reconnu et a annoncé que cette somme serait reversée à une association venant en aide aux pupilles de la nation dont les parents sont morts en rendant service à la France :
Mais venons-en à la CAF en lisant cet article assez pertinent trouvé sur le site Atlantico :
Il s’agira donc de trouver une motivation crédible ce qui promet de ne pas être aussi simple que prévu : le groupe ne revendique aucune violence (zut), se fait même fort de vouloir créer un débat pacifique (flûte), et ne veut même pas remettre en cause la République (et caca boudin). Autrement dit, il va falloir échafauder autre chose pour dissoudre légalement le groupe.
Heureusement, une lumière s’est allumée au bout du tunnel : il semblerait bien que Brenton Tarrant, le terroriste de Christchurch, ait fait un don à l’association avant son départ pour l’autre côté du globe. Aubaine ! L’association devient dès lors récipiendaire de fonds issus d’un terroriste et peut donc éventuellement être elle-même classée comme terroriste… (…)
Espérons qu’il ne viendra à l’idée de personne de tenir exactement le même vis-à-vis des Caisses d’Allocation Familiale qui ont, de façon tout aussi certaine et connue, financé des djihadistes ; ceci aboutirait à dissoudre les CAF au même titre que Génération Identitaire.
Pour mémoire :
https://www.lesalonbeige.fr/faut-il-dissoudre-la-caf-pour-avoir-finance-les-djihadistes/