Samedi 11 mai, le Parti de la France célébrera ses 10 ans d'existence au cours d'un grand banquet dans un prestigieux restaurant du Paris historique. Tout au long de la journée, des personnalités qui ont contribué à la fondation et au développement de notre mouvement prendront la parole.
Afin que le maximum de militants et de sympathisants du Parti de la France puisse participer à cet événement, le tarif est fixé à 20 € par personne, le PdF prenant le reste à sa charge.
Vous pouvez dès maintenant envoyer votre réservation accompagnée de votre règlement par chèque (à l'ordre de Myriam Baeckeroot) à cette adresse : PdF - Banquet des 10 ans - 6, allée des Templiers - 78 860 Saint-Nom-La-Bretèche
Renseignements au 06 38 73 25 61 ou 10ans@parti-de-la-france.fr
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Grand débat : atterrissage dangereux, par Ivan Rioufol
Défense de rire : ils étaient cinquante Foulards rouges, dimanche, place de la Bastille. Mobilisés par la macronie pour répliquer au “fascisme” et à la “violence” des Gilets jaunes, les tenants du parti de l’Ordre ont dû annuler leur marche vers la place de la Nation. Les commentateurs, prompts à souligner l’essoufflement du mouvement populaire lancé le 17 novembre, n’ont pas jugé utile de s’attarder sur le fiasco du camp qu’ils défendent. Cet échec spectaculaire dit beaucoup, pourtant, de l’isolement croissant du pouvoir. Ceux qui reprochent aux révoltés de répéter : “Nous sommes le peuple” ont arithmétiquement raison ; toute la France n’est évidemment pas Gilets jaunes. Cependant, rien n’aurait dû être plus facile pour le pouvoir et ses soutiens que de mettre en place une autre contre-manifestation nationale, faisant suite à celle du 27 janvier qui avait rassemblé laborieusement 10.000 personnes selon la police. Mais il faut croire que les citoyens ne se bousculent pas pour s’identifier aux “winners” de la “start-up nation”, promus par Emmanuel Macron.
Les ploucs de la France périphérique ne parlent pas le globish et n’ont pas une calculette dans le cerveau. Pour autant, leurs idéaux démocratique et civilisationnel rendent leurs adversaires, prétendument sophistiqués, de plus en plus frustes, patauds, manichéens, complotistes. Les Foulards rouges, qui se poussent du col et disent représenter le progrès et la vertu, ont fait la démonstration, dimanche, de leur incompréhension du monde qui vient. L’histoire leur tourne le dos. Ce message est à entendre par le chef de l’Etat, qui se prépare à apporter ses réponses à l’insurrection civique.
Le pouvoir, s’il veut sauver ses meubles, s’oblige à accompagner les premiers pas de la nouvelle révolution lancée par les Gilets jaunes. Un projet de société est à réinventer. Ce lundi, sur Europe 1, Nadine Morano (LR) a expliqué : “Les Français attendent de Macron qu’il répare ses fautes“. Cette analyse n’est qu’en partie exacte. En effet, le président n’est pas le seul responsable d’un système asphyxié par quarante ans de politiques indifférentes aux réalités et aux injustices subies par les Oubliés. Ce lundi, le premier ministre, Edouard Philippe, a fait la “restitution” du grand débat national, au cours d’un raout verbeux organisé au Grand Palais. Il se confirme que l’immigration est le sujet absent, alors qu’il apparaît dans les sondages comme la préoccupation première des Français pour les Européennes.
Cette incongruité jette un doute sur la représentativité de ceux qui ont répondu à l’invitation du Pouvoir, qui a “langé” (lapsus hilarant de Philippe qui voulait dire : lancé) la parole des Français. Certes, les technocrates sauront apporter des réponses ponctuelles à l’exaspération fiscale ou à la simplification du mille-feuilles administratif. Mais ces mesures ne peuvent ignorer la quête de sens qui s’exprime aussi tous les samedis, sans violences depuis que l’extrême gauche se fait plus discrète ces trois dernières semaines. Il faut se plonger dans ces rassemblements disparates, où gauche et droite, extrême gauche et extrême droite se côtoient et se parlent, pour mesurer le besoin de mettre l’homme au cœur des décisions. La macronie est-elle capable d’appréhender cette dimension? L’atterrissage s’annonce dangereux.
Ivan Rioufol
Texte daté du 8 avril 2019 et repris du blog d’Ivan Rioufol
https://fr.novopress.info/214223/grand-debat-atterrissage-dangereux-par-ivan-rioufol/
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Politique & Eco n° 210 – Les Gilets Jaunes… l’insurrection civique, Les racines de la colère avec Jean-Michel Vernochet
Olivier Pichon et Pierre Bergerault reçoivent Jean-Michel Vernochet, ancien reporter au Figaro, pour son livre : »Les Gilets Jaunes l’insurrection civique, les racines de la colère » (éd. APOPSIX).
1) Quarante années de mépris : les Gilets Jaunes, un sursaut vital
– La République « en marche forcée »
– Qui a rédigé le cahier des charges, l’Europe antichambre de la globalisation
– La France asphyxiée
– Le travail, les impôts garantis de la finance
– Les Gilets Jaunes beaucoup plus qu’un mouvement catégoriel
– L’explosion des dettes
– Le roi Macron est nu
– La vente à l’encan du patrimoine
– La doxa de la concurrence
– Manifestations… de l’instinct de conservation
– Repenser les impôts2) La sécession populaire : un phénomène durable
– Légitimité de l’insurrection ?
– La disqualification de l’adversaire
– Les héritiers de 68 : une réaction bourgeoise
– Etrangers à la France
– Manipulation des foules de Gustave Le Bon à Tchakhotine, les démentis des Gilets Jaunes
– Lobotomisation des esprits par les droits de l’homme
– La religion du bien et le camp du même nom, une imposture !
– Le modèle suisse en question
– Une internationale populiste ?3) Propositions iconoclastes
– La fin du couple franco-allemand
– L’Allemagne reprend la main
– Réforme du mode de scrutin, proportionnelle intégrale
– Le mandat impératif. Tyrannie et dictature
– Macron virtuose du boniment
– Le sénat en question: le garder, le réformer ?
– Destitution du président pour haute trahison : le Pacte de Marrakech
– Le référendum d’initiative populaire
– Moratoire sur la dette
– Retour de la taxe Tobin ?
– Arrêt de l’immigration
– Allègement des charges sociales
– La télévision en question : Hannouna et Schiappa le degré zéro de l’information et de la politique
– Michel Serre et la télévision -
Les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite
Les effets de l’impôt à la source se font ressentir :
L’année 2018 a bousculé notre écosystème fiscal, très stable depuis plusieurs années : hausse de la CSG pour les retraités, transformation de l’ISF en Impôt sur la Fortune Immobilière et enfin l’arrivée du prélèvement à la source. Ainsi les dons aux associations et fondations d’intérêt général ont enregistré une baisse inédite depuis une dizaine d’année : -4,2 % selon le baromètre de la générosité 2018 de France générosités. […]
Entre 2017 et 2018, le montant des dons reçus par les associations et fondations françaises a baissé en moyenne de – 4,2 %. Une baisse significative après une progression constante des dons entre 2013 et 2017 de + 9 %. La baisse est plus forte au premier semestre 2018 : – 6,5 % qu’au 2ème semestre – 2,6 %.
Derrière cette baisse globale de – 4,2 % se cache une grande diversité de situation entre les organisations faisant appel aux dons.
Deux constats s’imposent : la fragilité de la collecte liée aux dons « ISF/IFI » qui a pourtant constitué un levier de croissance majeur ces dernières années pour les organisations collectrices et l’impact de la hausse de la CSG chez les donateurs les plus modestes. Ainsi le baromètre France générosités ISF/IFI réalisé, en juillet 2018, sur un panel de 31 fondations, mettait en avant que les montants des dons reçus dans le cadre des dons IFI 2018 avaient baissé de 54 % par rapport aux dons ISF de 2017 (Une perte estimée de 130 à 150 millions d’euros).
Les associations et les fondations ont également constaté une baisse des dons issus de certains de leurs donateurs fidèles. Elles ont reçu notamment de nombreux courriers de donateurs retraités déclarant devoir suspendre leurs dons cette année pour des raisons financières. Dès le mois d’août 2018, 18 % des donateurs retraités déclaraient avoir d’ores et déjà réduit leur générosité du fait de la hausse de la CSG et 20 % des donateurs retraités confiaient avoir l’intention de réduire leur dons. […]
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Le Parlement européen dénonce les actes “afrophobes” et demande de réparer en accueillant plus d’immigrés africains
En avril 2013, au Parlement européen certains (voir photo ci-dessus) déposaient une déclaration écrite en faveur de l’instauration d’une journée européenne des victimes de l’esclavage et de la colonisation.
Nous voilà en 2019, et Cécile Kyenge, née en 1964 au Congo, siégeant au Parlement européen en tant qu’élue du Parti démocrate italien (après avoir été en Italie ministre de l’Intégration), a réussi, avec l’aide d’une majorité de ses collègues, à faire adopter la résolution B8-0212/2019 sur “les droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe”, résolution qui tient en vingt considérations conduisant à vingt-huit recommandations aux pays membres de l’UE afin qu’ils s’africanisent avec repentance.
Car le préambule de cette résolution l’affirme – et vous interdit d’en douter -, “l’Afro-européen”, le “Noir européen”, “l’Afro-caribéen” et le “Noir Antillais” ont beaucoup souffert et souffrent encore de “l’afrophobie” et du “racisme anti-Noirs” en Europe.
Et la résolution de dénoncer “les agressions afrophobes qui se sont récemment multipliées en Europe” et “visaient directement les ressortissants de pays tiers, et en particulier les réfugiés et les migrants”. Situation d’autant plus troublante que malgré ce méchant comportement de tant d’Européens, les immigrés africains ne cessent d’affluer en Europe. Mais qu’attend donc Cécile Kyenge et le Parlement Européen pour mettre en garde les Africains contre les barbaries et discriminations qu’ils risquent très probablement de subir en mettant pied sur notre continent et les dissuader ainsi de se jeter dans la gueule du méchant loup blanc européen ?
La résolution adoptée prie les Etats membres de l’UE de reconnaître publiquement “l’histoire des personnes d’ascendance africaine en Europe, y compris les injustices passées et présentes et les crimes contre l’humanité, comme l’esclavage, la traite transatlantique des esclaves ou les actes perpétrés dans le cadre du colonialisme européen”. Etrangement, la résolution adoptée par le Parlement européen ne dit rien au sujet des esclavagistes israélites ou arabes, ni de la traite des Blancs. Un oubli, sans doute.
La résolution demande encore aux Etats membres de l’UE d’ajouter à la repentance officielle des gestes, “en offrant, par exemple, des réparations sous la forme d’excuses publiques ou d’une restitution d’objets volés à leurs pays d’origine” et en accordant “aux migrants, aux réfugiés et aux demandeurs d’asile (…) des voies d’entrée sûres et légales dans l’Union”. Comment ? Au lieu de dissuader les Africains de se rendre sur un continent européen si hostile, le Parlement européen demande au contraire de faciliter leur arrivée. Le Parlement européen ne se rend-il pas ainsi complice de futures discriminations ?
Nous adoptons un ton plaisantin, pour souligner l’absurdité du raisonnement des eurodéputés, mais tout cela n’est pas drôle. Bien au contraire, les conséquences de cette politique seront dramatiques. Et Cécile Kyenge a déjà averti : cette résolution n’est qu’une première étape. Elle réclame notamment pour la suite que les institutions européennes mettent en place une unité spéciale chargée de défendre les Noirs. Une proposition aussitôt soutenue par Marie-Christine Vergiat, député européen du Front de gauche, qui a décrit “un racisme spécifique vis-à-vis des personnes noires, lié à l’histoire du continent européen, à un refus d’affronter notre histoire et sa violence vis-à-vis de l’Afrique”. L’homme blanc n’en a pas fini de battre sa coulpe…
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La propagande du Système ne devrait normalement convaincre que les « citoyens du monde »
Chronique de Paysan Savoyard (n°219 – avril 2019)
Trois éléments de la propagande immigrationniste du Système sont à mettre en évidence. Ils sont probablement efficaces, car ils paraissent relever du registre du constat et semblent s’appuyer sur des positions raisonnables et équilibrées. Or la réalité est inverse : ces arguments de propagande sont assis sur des raisonnements biaisés et des faits mensongers. Plus fondamentalement, ils reposent sur une conception du monde contestable, partagée seulement par une faible minorité.
- « Djihadisme et populisme sont deux extrêmes également malfaisants, qui se renforcent l’un l’autre »
La mise sur le même plan de l’islamisme radical et de l’extrême-droite est l’un des arguments les plus utilisés par le Système. Il a les apparences, c’est ce qui fait sa force, d’un constat de bon sens et d’une analyse objective. Le Système n’a pas de mal à convaincre en déclarant en substance : « Ces deux courants aux antipodes ont pour point commun d’être extrémistes : ils se renforcent mutuellement, les excès de l’un nourrissant la violence de l’autre. Les gens de bonne volonté, républicains laïcs comme musulmans modérés, doivent s’unir pour rejeter ce double extrémisme ».
Or cet argument est fondé sur une base doublement erronée et malhonnête. D’abord parce que l’extrême-droite est peu violente. On peut comptabiliser certes l’attentat de Breijvik et celui commis tout récemment en Nouvelle-Zélande, en remarquant au passage qu’ils sont intervenus dans deux pays où l’immigration de masse est récente. Dans les pays où elle est ancienne au contraire, en particulier en France et en Angleterre, il n’y a eu jusqu’ici presqu’aucune réaction violente à l’immigration, même de la part de militants d’extrême-droite. Cette absence de violence est à mettre en regard des centaines d’attentats commis par des musulmans « radicaux » dans les différents pays européens. Il y a lieu de rappeler également que la violence des immigrés, très généralement musulmans, ne se limite pas au terrorisme, la délinquance massive leur étant attribuable pour la plus grande part.
Le raisonnement consistant à présenter djihadisme et populisme comme deux frères-ennemis objectivement complices est malhonnête, deuxièmement, parce qu’il met sur le même plan deux groupes de populations qui n’ont aucunement le même statut : sauf à considérer que la notion même de frontière est obsolète – et c’est bien là le fond du problème, sur lequel nous revenons plus loin – il est illégitime d’assimiler la réaction de la population autochtone qui se sent submergée par l’immigration et le comportement des immigrés, djihadistes ou non, qui s’installent en masse dans un pays qui n’est pas le leur.
- « Le populisme est un extrémisme et doit comme tel être combattu »
Le deuxième argument mis en avant par le Système est corrélé au précédent : « le populisme doit être combattu du fait même qu’il est un extrémisme et, comme tel, étranger au registre de la raison. Les positions raisonnables sont par nature modérées : elles tiennent le juste-milieu, tandis que les extrêmes relèvent de l’excès et de la caricature ».
Cet argument est lui aussi efficace. Les positions jugées extrêmes, caricaturales, excessives sont en effet perçues unanimement comme des sources d’affrontements et de violence. Elles sont également disqualifiées intellectuellement : combien de fois entend-on citer le mot de Talleyrand assimilant excès et insignifiance… ? De plus, la plupart des réalités propres à la condition humaine appellent une position modérée : manger de façon modérée, pratiquer le sport sans excès, se montrer de bonne compagnie sans se laisser marcher sur les pieds, rester poli sans verser dans l’obséquiosité… En la plupart des domaines, l’excès est un ennemi : il est dès lors également perçu comme tel dans le registre politique.
La dénonciation de l’extrémisme et la célébration de la modération sont donc efficaces. L’argumentaire est pourtant assis sur un raisonnement doublement malhonnête. Il est malhonnête d’abord parce que, bien loin d’être extrémistes, les réactions des populistes, comme celles de la population autochtone dans son ensemble, sont au contraire extrêmement modérées. Le principal parti d’extrême-droite, le RN, respecte ainsi un légalisme strict, participant sans broncher aux processus électoraux, en dépit des multiples entraves qu’il subit (poursuites pénales répétées, manifestations hostiles systématiques à la porte de ses meetings, comportement d’obstruction des banques…). De la même manière ce parti a depuis longtemps choisi d’adopter un discours républicain parfaitement conforme, prenant à son compte les valeurs célébrées par le Système, telles que la laïcité. Vis-à-vis de la question de l’immigration, les discours radicaux dénonçant l’invasion, le Grand remplacement et appelant à la remigration restent parfaitement marginaux, le RN affirmant quant à lui, à l’unisson des autres partis, que « l’islam a toute sa place dans la république dès lors qu’il en respecte les valeurs » ou que « la grande majorité des immigrés sont pacifiques et désireux de s’intégrer ». Pour notre part, au passage, nous considérons que ce discours trop lisse du RN est profondément erroné : il banalise le phénomène d’invasion auquel l’Europe est confrontée et contribue à l’opération d’anesthésie générale à laquelle le Système se consacre (voir par exemplecette chronique).
La dénonciation de l’extrémisme est malhonnête pour une deuxième raison : les populistes, mêmes les plus radicaux d’entre eux qui dénoncent le « Grand remplacement », ne sont en rien des extrémistes. Qu’y-a-t-il en effet d’extrême à dénoncer l’invasion de son propre pays ? Faire le constat que les sociétés multiculturelles sont par nature belliqueuses et instables, affirmer que le rythme de l’immigration est tel qu’il mettra prochainement les populations autochtones en minorité sur leur propre sol, prédire que l’immigration de masse emportera la civilisation européenne elle-même, tout cela n’a rien d’extrême mais relève au contraire du constat brut, de la prévision raisonnable, du pronostic lucide et froid.
La situation est exactement à l’inverse de ce que présente la propagande du Système. Les extrémistes ne se trouvent pas là où on les désigne : les extrémistes sont ceux-là même qui dénoncent les extrêmes. C’est bien le Système en effet qui mène en tout domaine des politiques extrémistes : en mondialisant et en ayant délocalisé des millions d’emplois ; en imposant aux Français moyens de souche un niveau record d’impôts, de taxes et de cotisations pour financer les conséquences sociales de la mondialisation et l’immigration ; en mettant en place des mécanismes qui enrichissent la classe dirigeante comme jamais ; en alimentant un système économique fondé sur la production et la consommation de masse qui a déstabilisé le climat en seulement quelques décennies ; en adoptant des lois libertaires et en promouvant des mœurs qui heurtent le bon sens et déstructurent la société. La politique la plus extrême conduite par le Système reste cependant l’immigration massive, qui a été souhaitée, encouragée et organisée par la classe dirigeante depuis cinq décennies et qui aboutit à l’invasion de l’Europe. Les extrémistes ? Ils sont au pouvoir…
- « Les discours de haine des populistes nuisent à la paix civile et doivent dès lors être proscrits »
Installé au cœur de la propagande du Système, le thème de la haine fait l’objet d’une invocation permanente : pas un jour sans que le Système, ses relais et ses porte-voix ne dénoncent « la haine », « ceux qui l’attisent, l’alimentent et la colportent ».
La dénonciation de la haine est particulièrement efficace, pour deux raisons distinctes. Son efficacité résulte d’une part du fait que la haine est ressentie par tous comme un péché parmi les plus graves. Bien qu’aujourd’hui athée et même anticatholique, notre société, en France en particulier, reste marquée en profondeur par le christianisme. La culture européenne et les structures mentales des Européens ont été façonnées par le message évangélique. Or l’Evangile est tout entier bâti sur la notion d’Amour : il commande de s’aimer les uns les autres, nous presse d’aimer le prochain, nous demande même d’aimer nos ennemis. La haine dans un tel contexte ne peut qu’apparaître comme un péché mortel.
Or, nous avons déjà traité ce point (voir cette chronique), il est aberrant, même pour les chrétiens, de fonder une société sur les commandements évangéliques. C’est se tromper gravement que de faire de l’Evangile une lecture littérale applicable aux politiques publiques. L’Evangile s’adresse aux individus et leur propose un chemin de vie personnelle : il n’a aucunement vocation à présenter un modèle de société.
Mais l’efficacité de la dénonciation de la haine a un second ressort, plus puissant encore. L’argumentaire du Système est en substance le suivant : « Les discours opposés aux flux migratoires sont nécessairement ressentis par les immigrés comme hostiles et haineux. Ils nuisent dès lors par nature à la paix civile, contreviennent à la coexistence harmonieuse et menacent le vivre ensemble. Ils doivent pour cette raison être proscrits ».
Convaincue par ce raisonnement en forme de syllogisme, la majorité de la population ressent comme légitimes les lois limitant ou interdisant l’expression des opposants à l’immigration. De même les poursuites pénales qui sont engagées sur cette base contre « les porteurs de haine » sont considérées comme normales. De même encore la fermeture des comptes de réseaux sociaux de « ceux qui attisent la haine » est perçue comme nécessaire au maintien de l’ordre et de la paix civile.
En dépit de son caractère raisonnable en apparence – qui pourrait aimer la haine ? – cette dénonciation de la haine repose pourtant sur une tromperie. Depuis que les sociétés humaines existent, les peuples ont cherché à résister à leurs envahisseurs. Depuis toujours également, ils ont éprouvé envers leurs agresseurs de la haine. Ces réactions de résistance et de haine contre l’envahisseur sont toujours apparues comme des réactions normales et légitimes. On ne peut dénier à une population le droit de résister à l’invasion et de haïr l’envahisseur que si l’on se réclame d’un monde sans frontières, où chacun possède le droit de circuler librement et de s’installer où il le désire.
Or cette conception d’un monde sans frontières est manifestement une folle utopie. Elle n’est partagée que par quelques Européens. Elle est absente des autres continents. Les immigrés les premiers n’y sacrifient nullement : ils ne se ressentent aucunement comme citoyens du monde mais sont au contraire tout à fait conscients de participer à une entreprise de conquête et de colonisation. Quant à la population européenne, elle n’a jamais été consultée sur la politique d’immigration : si elle l’était, il y a fort à parier qu’elle rejetterait massivement la politique immigrationniste et la vision d’un monde sans frontières qui la sous-tend.
En bonne logique, le débat ne devrait donc pas se situer là où le place le Système. Il ne s’agit pas de choisir entre l’extrémisme et la modération, entre la haine et la concorde, ni même entre la paix et la violence : il faut remonter au fait générateur de tous ces questionnements et en venir à la question première, de laquelle découle les autres. La politique d’immigration massive conduite depuis cinquante ans repose sur la conception d’un monde sans frontières : un tel monde sans frontières est-il possible et souhaitable ?
Si l’on répond affirmativement, les « discours de haine » et d’hostilité à l’immigration doivent alors être effectivement proscrits, parce qu’ils nuisent à la paix et au vivre-ensemble. La situation est toute différente si l’on considère, comme c’est notre cas, qu’un monde sans frontières ne constitue qu’une dangereuse utopie déconnectée des faits. Si l’on estime que l’organisation des peuples en nations, sur un territoire dont ils sont les maîtres, constitue le seul cadre envisageable parce qu’il correspond profondément à la réalité de la condition humaine, alors la haine de l’envahisseur et de ceux qui leur ouvrent la porte devient profondément légitime, humaine et saine. Et c’est l’attitude de bienveillance et de compréhension à l’égard de ceux qui s’introduisent en masse sur nos territoires qui doit être condamnée, parce qu’elle correspond à une trahison et débouche sur la soumission.
La condamnation et la proscription de la haine que voudrait obtenir le Système sont vaines, au demeurant, comme la suite des événements risque de le montrer. Si l’utopie folle d’un monde sans frontières continue à gouverner l’Europe, la haine s’invitera bientôt aux premières loges des massacres qui s’annoncent. Elle enflammera les protagonistes des affrontements en gestation. Elle dansera comme feux-follets autour des razzias, des pogroms et des ratonnades à venir. Elle déferlera dans le chaos et l’anomie qui s’installent. Elle brandira les drapeaux ensanglantés, déposera les bombes meurtrières, stimulera les porteurs de cimeterres. Elle animera aussi ceux qui ne veulent pas mourir.
Voir également ces chroniques : « Comment faire taire les dissidents : le prétexte de la haine » ; « Une haine légitime et salutaire »
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Délinquants étrangers : faut-il n’accuser que la xénophobie ?
Il y a deux mois de cela, dans l’excellent Politique Magazine, je vous entretenais de la question des délinquants étrangers qui peuplent nos prisons et dont nous ne parvenons pas à nous débarrasser, une fois leur peine effectuée.
Il se trouve que l’actualité nous offre un cas d’école, une illustration particulièrement atroce de mon propos, que je me sens tenu de partager avec vous, car il est des choses qu’il est de notre devoir de porter à la connaissance de nos compatriotes, par tous les moyens dont nous pouvons disposer, si modestes soient-ils.
La cours d’assises de Seine-Maritime juge en ce moment Jean-Claude Nsengumukiza, pour un double meurtre « accompagné ou suivi d’un viol en récidive ».
Rappelons les faits : Dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015, Elise Fauvel, 24 ans, et Julien Tesquet, 31 ans, sortent d’une soirée entre amis au bar rouennais le XXL. Il est environ 4h du matin et la soirée a certainement été très arrosée car Julien Tesquet est ivre et titube dans rue. Voyant son état, Elise décide de le raccompagner chez lui. En chemin, les deux jeunes gens croisent la route de Jean-Claude Nsengumukiza, qui propose à Elise de l’aider. Elle accepte. La caméra d’un restaurant, situé juste à côté, les filme tous les trois rentrant dans le hall d’immeuble d’Élise Fauvel, à 4 h 21.
Le lendemain, en fin d’après-midi, les policiers, sollicités par un proche d’Élise, rentrent dans le studio de la jeune femme. Ils découvrent les cadavres d’Elise et Julien, disposées dans une sorte de mise en scène macabre : ils sont partiellement enlacés ; leurs visages sont recouverts d’une écharpe rose et leurs corps d’un drap blanc. La jeune femme est partiellement dénudée. Tous deux présentent de multiples traces de coups. L’autopsie effectuée révèle de nombreuses lésions sur le corps d’Élise Fauvel. Elle met également en évidence que les deux jeunes gens sont morts par strangulation et que la jeune femme a été violée.
Comme même son avocate le reconnait, la culpabilité de Jean-Claude Nsengumukiza ne fait aucun doute. Son ADN a été retrouvé à de multiples endroits de l’appartement d’Elise et sur le corps de cette dernière, il a été identifié sur des images de vidéo surveillance, son téléphone a « borné » tout au long du parcours des jeunes gens.
Inexpulsable avec quatorze identités différentes
Qui est cet homme ? Sa nationalité n’a pas pu être déterminée avec certitude. Il est sans doute originaire du Rwanda, ou bien d’Ouganda. Ce que l’on sait, c’est qu’il est rentré illégalement en France en 2002, et qu’il a ensuite endossé pas moins de quatorze identités différentes pour pouvoir y rester. Jean-Claude Nsengumukiza n’est pas un idiot : durant près de quinze ans il a très bien su jouer avec les règles de l’administration française en exploitant leurs failles.
Avec les règles de la justice aussi, puisqu’il a multiplié les condamnations durant son séjour en France. En 2011, il est condamné à huit ans de prison ferme pour avoir violé une femme, à Rouen. Il s’était introduit à son domicile par une fenêtre, après avoir escaladé la façade de son immeuble. En dépit de la gravité de son crime, en dépit de sa dangerosité certaine, en dépit de ses multiples condamnations passées, en dépit du fait qu’il est en situation irrégulière sur le territoire nationale, Jean-Claude Nsengumukiza bénéficie de remises de peine qui réduisent sa peine, déjà légère, à seulement six ans. En dépit du fait que la cour d’assises avait prononcé à son encontre une interdiction définitive du territoire, il est libéré en novembre 2015, sans aucune contrainte ni aucun suivi : l’incertitude sur sa nationalité empêche son expulsion.
2015. Libéré en novembre, il récidive en décembre
Le voici donc libre comme l’air. Et n’importe quelle personne ayant lu son dossier aurait dû comprendre que cela signifiait, inévitablement : libre de commettre de nouveaux méfaits. Un mois plus tard, il tuait Elise et Julien.
Je pourrais m’arrêter là, car les faits parlent d’eux-mêmes : l’atrocité du crime, son caractère plus que prévisible, l’indifférence ordinaire de l’administration, lorsque personne n’est vraiment responsable de rien, l’absurdité meurtrière de certains pans de notre législation, qui amènent non seulement à garder sur notre sol des gens comme Jean-Claude Nsengumukiza mais aussi à leur laisser suffisamment de liberté pour qu’ils puissent massacrer des innocents…
Je pourrais m’arrêter là, mais il se trouve que je lis, le même jour que le compte-rendu du procès de Jean-Claude Nsengumukiza, qu’une certaine personne a publiquement regretté « une mentalité xénophobe » dans les pays occidentaux confrontés à l’immigration. Elle a notamment appelé la jeunesse occidentale à
« Ne pas se laisser enrôler dans les réseaux de ceux qui veulent les opposer à d’autres jeunes qui arrivent dans leurs pays, en les présentant comme des êtres dangereux.»
Cette personne, dont la fonction éminente lui assure l’écoute, et même le respect, d’un grand nombre de gens de par le monde a ainsi montré, une nouvelle fois, son incapacité à saisir certaines réalités humaines élémentaires et fondamentales. Et aussi sa propension, qui semble malheureusement irrésistible, à tenir des propos irresponsables.
Car ce sont des opinions semblables à celles professées par cet éminent personnage qui sont à l’origine des lois, ainsi que des mœurs judiciaires et administratives, qui ont permis à Jean-Claude Nsengumukiza de massacrer deux innocents. A savoir : l’idée que les frontières et les nations sont des créations arbitraires et néfastes, qui séparent indûment l’homme de l’homme et engendrent la plupart des maux dont souffre l’humanité. L’idée que nous devrions accueillir « l’autre » sans aucune réticence, et même avec reconnaissance, précisément parce qu’il est différent de nous, tout en nous aveuglant méthodiquement quant à la portée et à la profondeur de ces différences.
En soutenant ces opinions, avec tout le poids que lui donne son magistère, cette personne les renforce, inévitablement, et tout aussi inévitablement les opinions finissent par se traduire par des actes. Et au bout de ces actes, il y a des conséquences.
Il y a actuellement plus de 15 000 détenus étrangers dans les prisons françaises, soit un peu moins d’un quart des prisonniers. Encore ces chiffres ne prennent-ils pas en compte les binationaux, et pas davantage tous ceux que l’on pourrait appeler les Français de papier, et qui sont sans aucun doute fort nombreux dans nos prisons, car les mêmes principes qui nous poussent à accueillir « l’autre » sans réserve nous poussent aussi à distribuer les cartes d’identité française comme des pochettes surprises.
Ils ne se considèrent pas comme Français
Or, comme le reconnaissait récemment un haut magistrat : « Judiciairement parlant, je dois à la vérité de vous dire que je vois passer des « Français de souche », comme on dit, qui sont de parfaites ordures, mais que j’ai principalement affaire – à requérir puisque tel est mon métier – à des étrangers ou à des Français d’origine étrangère qui sont souvent issus du bassin méditerranéen. C’est un constat. J’irais même plus loin dans la description : nous, magistrats, sommes considérablement alimentés par des gens qui enfreignent plus ou moins gravement la loi française parce que, en réalité, ils ne se considèrent pas comme Français. » (Jean-Paul Garraud, avocat général près la cour d’appel de Poitiers. – L’Incorrect n°11 juillet/août 2018)
Il est totalement inutile d’objecter que tous les étrangers et les Français de fraîche date ne sont pas des délinquants. Tout crime commis par un immigré « clandestin », comme Jean-Claude Nsengumukiza, devrait être considéré comme inacceptable, parce qu’il s’agit d’un crime « supplémentaire », qui n’aurait pas été commis si nos frontières avaient été correctement gardées et si la justice avait fait correctement son travail. Tout crime commis par un Français de papier, comme Chérif Chekatt, comme Mohammed Merah, comme les frères Kouachi, comme tant d’autres, devrait être considéré comme inacceptable, parce qu’il s’agit d’un crime qui n’aurait pas été commis si nous avions conservé une conception raisonnable de la nationalité.
Il n’est pas au pouvoir de nos gouvernements de faire disparaître la faim dans le monde, ni la guerre, ni la misère, pas plus que la maladie et la mort. Il est en revanche en leur pouvoir, et il est de leur devoir, de préserver l’intégrité du corps politique dont ils ont la charge et de garantir la sécurité des individus qui le composent.
Un homme politique anglais a prophétisé, il y a désormais longtemps déjà, que l’immigration incontrôlée ferait un jour couler «des fleuves de sang » dans son pays. Comme chacun le sait, les grandes rivières qui vont se jeter dans les fleuves sont faites de petits ruisseaux, et les petits ruisseaux eux-mêmes sont constitués de petites gouttes, de destins individuels, comme celui d’Elise et Julien. Peut-être, au moment de mourir, Elise et Julien ont-ils eu le temps de regretter que nos gouvernants ne soient pas un peu plus « xénophobes », un peu plus tournés vers le bien réel de ceux qu’ils gouvernent, et un peu moins fascinés par un mirage « humaniste » aux conséquences inhumaines.
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La réalité des violences policières
Le Colonel de gendarmerie #MichaelDIMEO est attaqué par les syndicats policiers pour avoir dit la vérité sur les violences policières dans le documentaire de #BFMTV du 8 avril sur les images filmées le 1er décembre 2018 où on voit des CRS rouer de coups des manifestants alors qu’ils sont à terre et sans défense à l’intérieur du Burger King des Champs Elysées.Interrogé en regardant ces images, le Colonel de gendarmerie Michael DI MEO confirme qu’il s’agit de violences policières.
Ce jour-là, il commandait un groupement de gendarmes mobiles, ce jour-là à Paris, il était sur le terrain et contredit le ministre de l’intérieur #CASTANER qui a nié l’existence de ces violences policières et a déclaré le 15 janvier 2019 « Je ne connais aucune policier, aucun gendarme, qui ait attaqué des gilets jaunes.
Le Colonel Di Meo affirme le contraire, vidéo à l’appui et il risque d’être sanctionné par Castaner pour cela.
Cet officier supérieur qualifié par le général Bertrand Cavallier de "grand professionnel du maintien de l’ordre dans toutes ses dimensions – doctrinal, déontologique et tactique.
Un colonel de gendarmerie dit haut et fort la vérité.
Cela ne plaît pas à la police, le secrétaire national de l'UNSA-Police, David Michaux déclare "nos amis de la gendarmerie auraient pu avoir la décence d'attendre la fin de l'enquête avant de nous mettre en cause, surtout de manière aussi directe", et que les propos de ce colonel "ne vont pas arranger les relations entre gendarmes et policiers".
Ce syndicat de police met en porte à faux le Colonel ii Méo et ne supporte pas qu’on dise la vérité sur les dérapages violents de la police.
Il rend responsable le colonel des mauvaises relations entre la gendarmerie et la police alors que le Colonel Di Méo a été interrogé en tant que spécialiste du maintien de l’ordre.
La police utilise les syndicats pour attaquer un seul homme, gendarme, alors qu’ils savent parfaitement que la gendarmerie n’a pas le droit de répondre car elle n’a pas de syndicat.
Ce sont des méthodes qui reviennent exactement à ce qu’on voit partout dans les manifestations, attaquer des gens honnêtes, sans qu’ils puissent avoir de défense.
Le Colonel Di Méo ne pourra pas se défendre, il ne répondra pas, c’est un militaire, qui a de la dignité et de l’honneur, c’est un gendarme.
Il risque d’être sanctionné par la hiérarchie pour avoir dit la vérité sur les violences policières au lieu de couvrir celles-ci.
En réalité, les gendarmes ne cautionnent pas les comportements violents injustifiés contre les manifestants et les chiffres démontrent que ce ne sont pas les gendarmes mais majoritairement les policiers qui sont mis en cause dans les violences contre les manifestants.
Les chiffres fournis par le très sérieux magazine « L’essor de la gendarmerie » sont clairs :
L’inspection générale de la Gendarmerie nationale (IGGN) a été saisie seulement 10 fois par des plaintes pour des violences contre des manifestants contre 199 fois pour l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN), soit des pourcentages respectifs de 4,8 % pour la Gendarmerie et de 95,2 % pour la Police.
La majorité saisines concernent l’utilisation par les forces de l’ordre du lanceur de balles de défense de 40 mm (LBD-40), soupçonné d’avoir provoqué des dizaines de blessures graves comme des éborgnements.
Selon la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio, pour la période allant du 17 novembre 2018 au 5 février 2019, on a dénombré 13.460 tirs de LBD-40 recensés dans la Police .
De son côté, l’IGGN évaluait à “un millier’ les tirs de LBD par des gendarmes pour la même période. Soit 93 % pour la Police et de 7 % pour la Gendarmerie.
La différence de mentalité entre police et gendarmerie éclate au grand jour et les policiers attaquent les gendarmes.
A l’heure où les policiers de la BAC gazent des enfants sur un manège, et confient l’enquête sur l’attaque de Geneviève Legay à Nice par un CRS à la femme du commandant qui a donné l’ordre d’attaquer, on doit défendre les gendarmes qui disent la vérité et qui font preuve d’honneur et de droiture.
J’appelle tous les #giletsjaunes et leurs soutiens à soutenir ce gendarme qui dit la vérité contre la police qui est majoritairement responsable des violences contre les manifestants.
Également à ce que la gendarmerie soit chargée des enquêtes contre les policiers accusés de violences policières.
Nous ne faisons plus confiance à la police. -
Le Rassemblement National lance la campagne « Stop éoliennes »
Le 6 avril, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont lancé la campagne du RN « Stop éoliennes » depuis la forêt de Lanouée dans le Morbihan. Ici, le futur parc de 16 éoliennes devrait occuper près de 9 % de l’espace forestier. Les éoliennes représentent la fracture qui divise la société française entre bobos urbains, très souvent sans voiture, loin des réalités de la terre et de la mer, et les Français vivant dans le monde rural ou sur les littoraux : les bobos veulent des éoliennes mais loin de chez eux, tandis que 70 % des projets prévus par l’Etat sont attaqués en justice par les riverains. Les éoliennes seraient le symbole de l’énergie propre et l’emblème d’une transition écologique qui prévoit d’en doubler le nombre d’ici 2023 en France.
Des éoliennes au mépris du patrimoine et des paysagesIl y en aurait alors plus de 10 000, dont les 600 déjà implantées rien que dans la Somme, encerclant des villages comme Montagne-Fayel où il y a 50 éoliennes, et bientôt 75 de plus. Pour 160 habitants. C’est pourquoi Jordan Bardella dit qu’un tiers du territoire national sera « en vue d’éoliennes » sous peu. Invité le dimanche 7 avril du « Grand Rendez-vous » politique d’Europe 1, CNews, Les Echos, Bardella, tête de liste RN pour les européennes, a été interrogé sur la campagne « Stop éoliennes ». Ses réponses au sujet de l’éolien ? Pollution visuelle et sonore importante, risques économiques locaux – ainsi les pêcheurs bretons craignent une incidence sur la pêche –, dangerosité des ondes, signalée par nombre d’études guère répercutées par médias et politiques, atteinte à la nature, aux paysages, au patrimoine, rôle des centrales à gaz et au charbon dans le fonctionnement des parcs éoliens, coût futur probable de l’électricité en augmentation comme en Allemagne, impossibilité pour nombre de riverains de revendre leurs maisons et risques pour le tourisme…
A Flers dans les Hauts-de-France, un propriétaire rénove depuis 22 ans son château du XVIIIe siècle classé monument historique. Il voulait faire des chambres d’hôtes. Une partie des chambres donne maintenant sur des parcs éoliens, et d’autres sont annoncés. Bien que le château soit classé, c’est dans les vues de ces chambres que sont et seront implantées les éoliennes. Le tout sur fond de corruption démontrée par une condamnation judiciaire. Le RN demande un moratoire et des référendums locaux. De surcroît Marine Le Pen a adressé des courriers au ministre de la Culture et aux présidents des associations de défense du patrimoine ainsi qu’à l’Unesco : la volonté d’implanter des éoliennes en vue de Vézelay ou de l’abbaye de Fontenay en Bourgogne est une idée saugrenue qui ne peut venir qu’à des personnes ayant peu de foi en l’existence de la culture patrimoniale. Que Philippe et Macron s’intéressent à ce point à l’éolien ne peut que préoccuper : il doit y avoir un loup quelque part…
Paul Vermeulen
Article paru dans Présent daté du 8 avril 2019