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  • Pays-Bas – Démission du Secrétaire d’Etat qui avait minimisé les chiffres de la criminalité parmi les demandeurs d’asile

    Pays-Bas – Mark Harbers, secrétaire d’Etat néerlandais à la Justice et à la Sécurité, dont le portefeuille ministériel englobait l’Asile et la Migration, a annoncé mardi sa démission pour avoir minimisé les chiffres sur la criminalité parmi les immigrés demandeurs d’asile.

    La critique fait suite à la publication d’un rapport à la Chambre basse sur la criminalité des demandeurs d’asile. Ce rapport manipulait la présentation des chiffres : si des infractions comme le vol à l’étalage étaient bien mentionnées de manière spécifique, des crimes plus graves tels que les agressions sexuelles, meurtres ou homicides involontaires avaient été regroupés dans la catégorie « autres », rendant impossible toute analyse objective de la criminalité issue des demandeurs d’asile. Selon le journal Telegraaf, le rapport du Secrétaire d’Etat dissimulait ainsi 79 crimes sexuels, 51 agressions graves et 31 accusations de meurtre ou de tentative d’homicide.

    Lors d’un débat houleux à la Chambre basse mardi soir, Mark Harbers, membre du parti libéral (PVV) du Premier ministre Mark Rutte, a annoncé qu’il allait présenter sa démission au roi Willem-Alexander. Le souverain a accepté cette démission « sur proposition du Premier ministre », a indiqué le cabinet royal dans un communiqué.

    https://www.medias-presse.info/pays-bas-demission-du-secretaire-detat-qui-avait-minimise-les-chiffres-de-la-criminalite-parmi-les-demandeurs-dasile/108762/

  • Lu dans Le Bien Commun un entretien avec Axel Tisserand : Pour Maurras, naturellement

    Entretien avec Axel Tisserand 

    Propos recueillis par Gabrielle Monthélie. Pouvant ouvrir à un débat entre maurrassiens et au-delà. 

    Axel Tisserand continue son travail d’exploration de la pensée de Charles Maurras et publie ces jours-ci, aux éditions Téqui, un livre qui fera date : Actualité de Charles MaurrasIntroduction à une philosophie politique pour notre temps.  

    Maurras ne va pas de soi. Interdit de commémoration, voué aux gémonies, il impressionne par la persistance de l’influence qu’on lui prête tout en bannissant son nom. Vouliez-vous rétablir un ordre juste sur son œuvre en écrivant ce livre ?

    Il est vrai que Maurras n’est aussi souvent cité qu’à proportion qu’il est honni. Déjà, en 2012, ouvrant un colloque pour les 60 ans de sa mort, je remarquais : « L’aversion à l’égard de Maurras est inversement proportionnelle à son éloignement historique. Plus il devient une figure de l’histoire, plus il est honni. Nous sommes passés d’une condamnation de sa doctrine à une damnation de tout ce qu’il représente… ou plutôt de tout ce qu’on lui fait endosser, de ce à quoi on le réduit. » J’ai pu reprendre ce propos, mot à mot, dans l’introduction de mon livre, puisque, en 2018, le 150e anniversaire de la naissance du Martégal l’a montré, la situation ne s’est pas améliorée, bien au contraire : cet anniversaire a donné lieu à des anathèmes médiatiques et des palinodies officielles, qui n’ont honoré ni le politique ni l’intelligence. Le fantôme de Maurras continue de hanter la mémoire nationale. Comme un remords ? On sait que Maurras, de l’aveu même de ses adversaires les plus intelligents (Mauriac ou Étiemble, et ne parlons pas de l’admiration que lui vouait le résistant Jean Paulhan) a été condamné pour des raisons strictement politiques. Allez sur le site de l’INA visionner le court reportage de janvier 1945 sur le procès de Lyon : le commentaire est édifiant. Quand on sait, en plus, que le dossier d’accusation fut confié à un faussaire…

    Ce que j’ai voulu, c’est non seulement en finir, sur des points cruciaux, avec le « mannequin Maurras », mais, plus encore, mettre en valeur la dimension anthropologique de sa philosophie politique, une dimension d’une actualité criante à l’heure du transhumanisme et de l’homme augmenté, c’est-à-dire… privé de son humanité. En quelque sorte, poursuivre dans la même veine que le Un autre Maurras de Gérard Leclerc, même si la comparaison peut paraître présomptueuse. C’est la raison pour laquelle j’ai également décidé de confronter la pensée de Maurras à plusieurs intellectuels contemporains importants, pour mieux montrer toute l’actualité de sa pensée.

    Yves Floucat, dans sa préface, précise qu’on aurait pu s’étonner du choix d’un disciple de Maritain pour cette tâche. Notre dossier thématique du mois est d’ailleurs consacré au dialogue entre Maritain et Maurras. Vous évoquez les critiques adressées aujourd’hui par certains catholiques aux idées inspirées par le Martégal : pensez-vous que l’absence de dépassement de la confrontation entre les deux auteurs soit un frein à la réflexion politique pour les catholiques ?

    Yves Floucat, dans la préface généreuse dont il a bien voulu m’honorer, note ce paradoxe apparent, puisque, grand thomiste, il a été également, comme il l’écrit lui-même, « profondément marqué par la pensée de Jacques Maritain ». C’est qu’on ne retient des relations intellectuelles entre Maritain et Maurras que le divorce, à l’initiative du premier, en raison des sanctions pontificales de décembre 1926 – parler de condamnation est un abus de langage, puisqu’il n’y a eu, comme l’observe Yves Floucat, « aucun texte magistériel […] de la main de Pie XI ». D’ailleurs, les sanctions furent levées en 1939 sans que l’Action française renonce à aucun point de sa doctrine. En 1927, Maritain fut même chargé de justifier ces sanctions sur le plan doctrinal, lui qui, quelques mois plus tôt, avait publié un livre, Une Opinion sur Charles Maurras, montrant en quoi être d’Action française n’était pas incompatible avec la foi catholique. Ne revenons pas sur cet épisode douloureux ni sur les raisons pour lesquelles Maritain a choisi alors, contrairement à Bernanos, l’obéissance jusqu’à brûler ce qu’il avait jusque-là, sinon adoré, du moins justifié. Comme l’écrit fort justement Yves Floucat, « peu nombreux sont ceux qui ont relevé que son rejet de la démocratie rousseauiste, commandant selon lui l’idéologie démocratiste moderne, était resté intact » dans la pensée de Jacques Maritain. C’est une évidence : la rencontre entre Maurras et Maritain, au début du XXe siècle, loin d’être un malentendu, reposait sur un fond commun : Aristote et Thomas d’Aquin. C’est sur ces deux penseurs que, dans une perspective différente, l’une politique, l’autre théologique, Maurras et Maritain se sont rencontrés. Le dialogue a été interrompu mais rien n’interdit de le reprendre. Comme l’écrivait déjà en 2011 Yves Floucat, dans le numéro 55 de Liberté politique : « Il est légitime (audacieux, hasardeux ou utopique diront peut-être certains) de se demander si le moment n’est pas venu, pour les disciples du “Paysan de la Garonne” comme pour ceux de l’auteur de l’Enquête sur la monarchie, de renoncer à tous les apriorismes réciproques et de revisiter avec discernement et un juste esprit critique l’œuvre de leur maître. […] Face à la dérive subjectiviste et relativiste programmée des démocraties selon un horizon idéologique « droit-de-l’hommiste », ils pourraient trouver, dans le seul souci de la justice sociale et du bien commun, quelques points d’entente essentiels.

    Ils s’accorderaient sur un antilibéralisme et un antidémocratisme qui, tout en revalorisant les principes d’autorité, de légitimité, de souveraineté, de représentation de la nation dans ses diverses composantes, et d’incarnation du pouvoir, les conjugueraient harmonieusement aux libertés concrètes, et attribueraient ainsi – comme un Pierre Boutang, authentique disciple fidèle et inventif de Maurras, avait su le faire – sa véritable place au consentement populaire ». Rien à ajouter.

    Vous insistez dans vos recherches sur l’importance de la politique naturelle dans le legs maurrassien. Mais Maurras ajoute-t-il vraiment quelque chose à ce que les thomistes ont développé avant et après lui ?

    Maurras, je viens de le dire, se situe explicitement dans la tradition aristotélo-thomiste. Jean-Louis Lagor (Jean Madiran) avait montré, au sortir de la guerre de 1945, la compatibilité entre le thomisme et la pensée maurrassienne dans un travail remarquable que Maurras avait salué dans une longue lettre-préface. Mon objectif est différent : j’ai souhaité montrer combien la pensée du Martégal est imprégnée, pour le fond comme pour la forme, d’aristotélo-thomisme. Maurras n’a pas pour dessein d’ajouter quelque chose au legs de cette tradition mais de la relire pour son temps, et pour le nôtre, après la rupture anthropologique des Lumières et la volonté de créer un homme nouveau que partagent toutes les versions de la modernité totalitaire – non seulement le communisme ou le national-socialisme, mais le libéralisme contractualiste, qui en est, de ce point de vue, la matrice. Les sociétés occidentales, avec la remise en cause de toute loi naturelle et la volonté non plus de créer un homme nouveau mais de dépasser l’humanité elle-même, en vivent les ultimes conséquences. Pour Maurras, agnostique, il s’agit, avec l’empirisme organisateur, « compromis laïc », d’édifier une philosophie provisoire, au sens cartésien du terme, dont il observe qu’elle correspond en tout point aux exigences de la doctrine sociale de l’Église et aux présupposés thomistes. Ainsi Maurras admet-il ouvertement que le compromis qu’il suggère, par une sorte de ruse métaphysique, est compatible en tout point avec la philosophia perennis.

    Vous décidez d’affronter la douloureuse question de l’antisémitisme maurrassien. Ne fallait pas plutôt mettre cette question sous le boisseau ?

    Il ne faut jamais rien mettre sous le boisseau ! Comme l’Évangile nous l’enseigne, c’est même totalement inutile ! Du reste, d’une manière totalement anachronique et réductrice, Maurras est devenu aujourd’hui un écrivain « antisémite », voire le paradigme de l’écrivain antisémite, alors qu’il était connu auparavant pour être le doctrinaire du nationalisme intégral, c’est-à-dire de la monarchie. Il fallait donc aborder la question de front, ce que j’ai essayé de faire. Je ne saurais trop remercier Pierre-André Taguieff pour la lecture attentive qu’il a bien voulu faire de mon chapitre sur la question, de ses observations et des textes qu’il m’a fait connaître. Oui, Maurras était antisémite, oui, son antisémitisme est la conjonction de l’antijudaïsme chrétien et de l’antisémitisme social propre au XIXe siècle, qui n’a épargné aucune tradition politique de l’époque. Non, Maurras n’a jamais professé un antisémitisme racial – le racisme lui a toujours fait horreur – , non l’antisémitisme n’est pas central dans sa doctrine. Comparer Drumont et Maurras est, de ce point de vue, un contresens complet. L’enkystement intellectuel de Maurras sur la question antisémite permet, paradoxalement, de le localiser dans sa doctrine, pour mieux l’en extirper. L’antisémitisme n’a produit dans sa pensée aucune métastase : il ne constitue pas, aux yeux de Maurras, une explication du monde, contrairement à Drumont. Son antisémitisme est intégré à la question des quatre États confédérés, qui est un refus, avant l’heure, des effets délétères du communautarisme. On peut, on doit regretter cet enkystement sur la question de l’antisémitisme : on ne saurait s’en servir pour condamner dans son ensemble l’œuvre de Maurras pour la simple raison que, de son vivant même, on a pu être maurrassien sans être antisémite : Bainville, qui déclarait devoir tout à Maurras, excepté la vie, en est un exemple frappant. C’est d’ailleurs Maurras qui a éloigné le jeune Bainville de toute tentation raciste. C’est l’antitotalitarisme qui est central chez Maurras : c’est pourquoi j’ai aussi écrit un long chapitre sur sa lecture d’Antigone, figure qui l’a accompagné toute sa vie.

    Vous intitulez votre conclusion : « l’aïeul absolu ». Alors, Maurras, prophète du passé ?

    Cette expression est de Pierre Boutang, dans Aspects de la France, à la mort de Maurras. Aïeul ici reprend le sens latin de pater, qui signifie non seulement le père mais aussi le fondateur. Maurras est avant tout, absolument, un fondateur : il a fondé une école et consacré toute sa vie à édifier une défense et illustration des conditions de la pérennité de la France.
    « Le combat qu’il soutint fut pour une Patrie, / Pour un Roi, les plus beaux qu’on ait vus sous le ciel. » Il n’y a donc là aucune allusion à un passé qui serait mort, enterré, passé, comme on le dit d’une couleur. Du reste, je cite ce mot de Maurras dans Romantisme et Révolution : « Ce n’est pas parce que la Révolution a prétendu au sceptre de la raison que la contre-révolution devrait le lui céder pour se confiner dans une vérification a posteriori qui ne prophétiserait que le passé. » D’ailleurs, on ne saurait à la fois reprocher à Maurras son modernisme, comme cela a été parfois fait de sa conception de la monarchie comme nationalisme intégral et ne voir en lui qu’un homme tourné vers le passé à moins de considérer a priori que toute défense de la monarchie après 1870 fait de vous un prophète du passé. Maurras a inventé, au sens archéologique du terme, c’est-à-dire découvert, les lois qui, après avoir été à son commencement, commandent la pérennité de la France.

    À l’heure des élections européennes, que vous inspire Maurras ?

    Rappelons-nous ses mots, dans Votre Bel Aujourd’hui  : « Je ne dis pas du tout comme les Allemands que ma Patrie soit le vrai, le beau, le bien. Mais mon culte de la patrie me met naturellement en règle avec les grands objets de la connaissance du beau et du bien. » C’est en cela que le nationalisme peut ouvrir sur l’universel. Dépasser les nations, aujourd’hui, c’est lui tourner le dos. Ne nous laissons pas duper par les faux prophètes d’une Europe qui n’a jamais existé.  

    1718703599.jpgLe Bien Commun, n°7 mai 2019

  • Retrait de Renaud Camus : la réaction de Pierre Cassen

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  • Robert Ménard : “Je suis à nouveau candidat à la mairie de Béziers !”

  • Élections européennes en Grande-Bretagne : une claque pour l’Union Européenne, les pro-brexit en tête

    Nigel Farage, l’empêcheur de tourner en rond de l’Union européenne, est de retour pour le plus grand dam des Conservateurs et des Travaillistes.

    L’accord sur le Brexit n’ayant pas eu lieu, du à l’incompétence volontaire de Teresa May et à la résistance anti-Brexit des technocrates bruxellois, les Britanniques votent aujourd’hui pour les élections européennes, dans un contexte défavorable aux deux partis traditionnels incapables de répondre aux expectatives pro-Brexit des électeurs.

    Mais pour le plus grand triomphe du “Parti du Brexit” (Brexit Party ), le nouveau parti de Nigel Farage, le leader de la sortie de l’UE en 2016 et revenu sur le devant de la scène après l’échec de Teresa May à trouver un accord sur le Brexit, à quelques semaines des élections européennes. Le credo, simple, unique du Brexit Party : « Le vote pro-Brexit au référendum de 2016 doit être respecté. »

    La victoire assurée des partisans du Brexit signe la fin du règne de Teresa May. Le nouvel accord qu’elle a négocié et présenté aux parlementaires britanniques mardi dernier a fait frémir de rage nombre de ses collègues qui ont demandé sa démission immédiate : en cause, la concession faite aux desiderata de Bruxelles si hostile au Brexit, et qui consiste en l’organisation d’un nouveau referendum avant la ratification de la loi de sortie de l’UE !

    A l’heure actuelle, le Parti du Brexit est crédité de plus de 34 % des intentions de votes, largement devant les Conservateurs qui peineraient à atteindre la barre des 10 % et des Travaillistes à tout juste 20 %.

    Résultat dimanche prochain après le vote dans tous les pays européens.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/elections-europeennes-en-grande-bretagne-une-claque-pour-lunion-europeenne-les-pro-brexit-en-tete/108751/

  • Ils abandonnent leurs enfants sur le trottoir : aucun des parents n’en veut !

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    C’est encombrant, les enfants. Ça empêche de vivre libre. Ça fait du bruit. Ça réclame de l’attention et de la nourriture. Ne parlons pas d’affection, c’est un hypothétique supplément. Ça pleure la nuit et le jour, ça vous tire par la manche alors que vous êtes sur Facebook avec vos « amis ». Insupportable, en un mot. Et il y en a qui ne supportent pas.

    C’est le cas d’un couple qui vient de passer en jugement devant le tribunal correctionnel de Laon. Ces gens-là n’habitent pas une affreuse cage à poules cernée par les dealers au fin fond d’une banlieue déshéritée. Non, ils sont dans un coin de campagne, la Thiérache, terroir du Nord où se marient Hauts-de-France et Wallonie.

    C’est le journal L’Union qui rapporte les fruits de cette désunion : « Le couple avait eu deux enfants avant de se séparer en 2018. » Deux petits garçons, 6 et 4 ans aujourd’hui. « Le partage de garde permettait au père, âgé de 30 ans, de les avoir la semaine. Le week-end étant réservé à la mère, âgée de 25 ans. » Mais il y a longtemps que chacun fait comme il veut, ou peut-être comme il peut, nous dit L’Union.

    Les parents jouent à la balle avec leurs gosses, se les renvoient, s’en débarrassent à la première occasion. Jusqu’à ce jour funeste où le père ramène ses deux garçons chez leur mère. Elle ne les veut pas. Alors, comme il a repris la route, elle les colle dans sa voiture et va les abandonner sur le trottoir. Elle les laisse là, en pyjama, sous la pluie, regardant dans son rétroviseur l’aîné qui court derrière sa voiture. « Elle les a déchargés comme des encombrants que l’on met devant chez soi en attendant le ramassage », dit l’avocat des enfants.

    C’est une voisine qui a recueilli ces pauvres bouts de chou et appelé la gendarmerie. Pauvres gamins qui n’ont rien demandé à la vie sinon des parents, éventuellement en service minimum s’ils ne pouvaient pas davantage, mais il est des gens pour qui ce minimum est encore trop. Les parents ne s’en cachent d’ailleurs pas : la mère le dit, elle « ne veut plus d’eux », le père non plus. Très peu pour eux, que la société se débrouille donc avec leur progéniture !

    Ces incapables majeurs viennent d’écoper de huit mois de prison avec sursis, avec obligation de suivre un stage de responsabilité parentale à leurs frais. C’est bien peu. Ils ont chacun un droit de visite d’une heure par mois auprès de leurs deux fils, placés en famille d’accueil. Cette fois, je me demande si ce n’est pas encore trop. C’est vrai, on ne sait pas : la mère peut avoir rendez-vous chez le coiffeur, le père un match de foot… De vraies obligations, quoi !

    Pauvres petits bonshommes à l’enfance volée, quelle confiance pourront-ils avoir dans la vie ? Qui va leur tenir la main, les éduquer, les aider à grandir en leur évitant les pièges autant qu’on peut le faire ?

    À propos de pièges, justement, une femme tire la sonnette d’alarme. Elle s’appelle Anne de Labouret et vient de publier un livre intitulé Parlez du porno à vos enfants avant qu’Internet ne le fasse. Parce qu’Internet va le faire, c’est sûr. Les chiffres sont effarants : 90 % des élèves de 6e ont déjà vu du porno, voire « vécu » ! C’est pourquoi la principale du collège de Mios, en Gironde, a adressé une lettre aux 600 parents des élèves de 6e et 5e de son établissement pour les alerter sur « l’hypersexualité » de leurs enfants, dont une quinzaine aux « comportements inadaptés ». Euphémisme pour désigner « exhibitionnisme, diffusion de photos dénudées ou de vidéos sur les réseaux sociaux, réalisation de vidéos à caractère pornographique, attouchements, visionnage de films à caractère pornographique, et même masturbation en classe ». Vous avez bien lu.

    Ne pensez pas que votre enfant y échappe, dit madame de Labouret, car « à partir du moment où la pornographie traîne sur le portable d’un enfant, vous pouvez être sûr que tous ses copains seront informés très vite », dit-elle.

    Marie Delarue

    https://www.bvoltaire.fr/ils-abandonnent-leurs-enfants-sur-le-trottoir-aucun-des-parents-nen-veut/

  • «Dans la totalité du monde médiatique, il y a un malaise, un problème Macron»

    Entretien du 21/5/2019 avec Frédéric Saint-Clair, analyste politique. 
    Il réagit pour RT France à la décision de la Voix du Nord et du quotidien Le Télégramme de boycotter l'interview d'Emmanuel Macron notamment à cause de la relecture demandé par l'Elysée avant la publication de l'article.

  • ASSANGE EXTRADÉ ?

    Reportage de Vincent Lapierre

    Le 2 mai 2019 s’est déroulée au palais de justice de Westminster à Londres l’audience concernant la demande d’extradition de Julian Assange par les États-Unis. Faisant à nouveau entrer en jeu divers actes d’accusation contre lui, ceux-ci entendent condamner Assange sur leur territoire, en réponse aux divulgations faites par ce dernier de crimes de guerres et d’actes de corruption implicant en grande partie les gouvernements américains successifs.

    Une cinquantaine de personne, dont des Gilets jaunes français, était rassemblée devant le palais pour protester contre le déroulé de cette affaire qui ne présage rien de bon pour la liberté d’information et d’expression dans le monde occidental. Vincent Lapierre se devait d’aller sur place. Regardez également ICI

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  • ÉLECTIONS ÉLECTIONS EUROPÉENNES 2019 : LE CLIP DE CAMPAGNE DE LA FRANCE INSOUMISEEUROPÉENNES 2019 : LE CLIP DE CAMPAGNE DE LA FRANCE INSOUMISE

  • Macron inverse le regroupement familial : Désormais les « mineurs » clandestins pourront faire venir leur famille selon la Loi Asile et Immigration

    Résultat de recherche d'images pour "regroupement familial"
    Il fut mis en place sous la présidence de Valérie Giscard d’Estaing, le gouvernement Chirac autorise ainsi le regroupement familial sous plusieurs conditions (durée de résidence, ressources, logement, ordre public, santé). 
    Cette décision est actée par un décret du 29 avril 1976 signé par le Premier ministre Jacques Chirac.
    Il avait donc pour objectif de permettre aux travailleurs étrangers de faire venir leur famille.
    Aujourd’hui, Emmanuel Macron et le gouvernement d’Edouard Philippe inversent dangereusement cette notion de regroupement familial. 
    Plus besoin d’être un travailleur avec un titre de séjour en règle. 
    Il suffit d’être clandestin sans titre de séjour et même être mineur pour faire venir sa famille. 
    La notion de famille a même été étendue aux frères et soeurs…
    Macron a donc totalement inversé l’objectif du regroupement familial qui était de permettre aux seuls travailleurs en règle d’en bénéficier pour en faire un « aspirateur à migrant ». 
    Il suffit qu’une famille envoie l’un de ses enfants en France pour que toute les famille puisse venir, frères et soeurs inclus…
    Décryptage de la loi « asile-immigration » du gouvernement Philippe par Jean-Paul Gourévitch sur Radio courtoisie en mai 2019. 
    A leur majorité, les « mineurs isolés » clandestins pourront faire jouir du regroupement familial leur famille restée au pays. 
    Un des points méconnus de cette loi.

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