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Eric Zemmour sur la liste RN : “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”
On se souvient de la participation récente d’Eric Zemmour à un débat à l’invitation de Stéphane Ravier (RN). Eric Zemmour aurait été sollicité par Marine Le Pen pour être tête de liste puis n°3 :
Eric Zemmour n’a jamais été aussi proche de s’engager en politique qu’à l’occasion de ces élections européennes. Selon nos informations, Marine Le Pen lui a proposé, lors d’un déjeuner en novembre 2018, de conduire la liste du Rassemblement national (RN). “Tu ne pourras pas rester éternellement sur le bord de la route”, tente alors de le convaincre le député RN du Nord Sébastien Chenu, qui affirme avoir joué les intermédiaires. Eric Zemmour ne dit pas non. Mieux, il prend le temps de la réflexion.
Quelques semaines plus tard, Marine Le Pen l’informe finalement que son numéro un s’appellera Jordan Bardella. L’assurance, pour elle, de garder la main sur sa campagne. Le jeune homme se révèle bien plus malléable que l’éditorialiste controversé. L’auteur du Suicide Français (Albin Michel), loin d’être éconduit, se voit alors offrir la troisième place. Hors de question : en première position, il aurait eu son mot à dire sur la composition de la liste, et gardé une certaine liberté de ton, lui qui affectionne les sorties polémiques. Pas question d’apparaître comme un second couteau. “Tête de liste, j’aurais davantage réfléchi”, admet aujourd’hui Eric Zemmour, comme dans un regret.
En revanche, Eric Zemmour ne semble pas avoir hésité une seconde à rejeter la même proposition venant de Nicolas Dupont-Aignan :
“Nicolas Dupont-Aignan lui a proposé, lui aussi, la troisième place sur sa liste pour les européennes. Il a poliment décliné.”
C’est sans doute une bonne décision au final. Eric Zemmour est certainement plus utile en écrivant des livres et à la radio et sur les plateaux de télévision.
https://www.lesalonbeige.fr/eric-zemmour-sur-la-liste-rn-tete-de-liste-jaurais-davantage-reflechi/
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Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère – Journal du lundi 13 mai 2019
Soldats tués au Burkina Faso : les raisons de la colère
La mort des deux soldats français tués dans la libération des otages au Burkina Faso suscite un émoi tout particulier en France. Entre l’imprudence des otages accueillis par Emmanuel Macron et le courage des soldats, retour sur un cas de conscience.
Européennes : le souk des 34 listes
C’est un record ! 34 listes seront présentes pour les élections européennes du 26 mai prochain dont des candidats affichés comme musulmans. Une profusion de candidats qui devraient atomiser les oppositions pour faire les affaires d’Emmanuel Macron.
Européennes : Quand En Marche manipule la toile
Ils sont organisés comme un bataillon de soldats, des comptes sur les réseaux sociaux pour défendre la majorité en marche sillonnent la toile pour influencer les électeurs… Un comble pour un parti qui explique vouloir lutter contre la manipulation des citoyens sur internet.
L’actualité en bref
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Un nouvel ordre multipolaire fondé sur la régulation
Ligne Droite cliquez ici
Le concept de communauté internationale, qui revient de façon récurrente dans le discours des diplomates occidentaux, n’est qu’un artifice destiné à légitimer la politique étrangère des États-Unis. Or celle-ci, porteuse de l’idéologie mondialiste, est contraire aux intérêts de la France et de l’Europe. Aussi notre pays devrait-il, selon Ligne droite, contester l’organisation actuelle des relations internationales et nourrir la grande ambition d’œuvrer à l’avènement d’un « nouvel ordre multipolaire » ancré dans la réalité du monde d’aujourd’hui et axé sur la régulation des échanges.
La notion de communauté internationale, un instrument de l’imperium américain
La notion de « communauté internationale », qui reprend sous un angle un peu différent celui de nouvel ordre mondial très en vogue à la fin du XXe siècle, est en effet une formule des plus ambiguë. Ceux qui s’en réclament laissent entendre qu’ils parlent pour l’ensemble des nations du monde, alors qu’il ne s’agit le plus souvent que des États-Unis et de leurs « alliés ». Cette référence à la communauté internationale est dès lors quasi systématiquement utilisée pour des actions ou des prises de position qui servent les États-Unis et leur vue du monde.
Autant dire, dans ces conditions, que cette notion s’inscrit dans un cadre très politiquement correct. Elle repose sur l’idée que le modèle américain fondé sur le libéralisme et la démocratie va s’étendre au monde entier et s’appuie sur l’idéologie mondialiste qui conduit à supprimer les frontières, à réduire le pouvoir des États et à œuvrer à la globalisation de la planète. En effet, la communauté internationale en question ne se préoccupe pas des identités et considère avec méfiance les États qui y demeurent attachés comme la Russie et tous les pays de l’Est de l’Europe.
Une conception politiquement correcte inadaptée au monde multipolaire d’aujourd’hui
Ligne droite estime en conséquence que les notions de nouvel ordre mondial et de communauté internationale doivent être rejetées car elles véhiculent le mondialisme, le libre-échangisme intégral, l’immigrationnisme et l’atlantisme. À ce titre, elles vont à l’encontre de ce qui est souhaitable pour le France et l’Europe, aussi notre pays doit-il les contester tout en proposant une autre vision.
Cette démarche se révèle d’autant plus légitime que le concept de communauté internationale ne correspond en rien à la réalité du monde d’aujourd’hui. La planète est en effet loin de converger autour du pôle américain, lequel perd d’ailleurs de son influence. Notre époque apparaît au contraire marquée par l’émergence de nouvelles puissances qui structurent la scène mondiale selon un schéma multipolaire. Un schéma qui n’est pas compatible avec la notion de communauté internationale puisqu’aucun des nouveaux pôles émergents comme la Chine, l’Inde ou le monde musulman, pas plus d’ailleurs que la Russie, le Brésil ou l’Afrique, ne sont prêts à s’aligner sur les États-Unis.
Il faut lui substituer le concept de nouvel ordre multipolaire
Ligne droite considère donc que la France devrait se faire le champion d’une autre conception des relations internationales. Une conception qu’elle devrait populariser sous le nom de « nouvel ordre multipolaire » et qui devrait reposer sur deux grands principes : prendre en compte la réalité multipolaire du monde d’aujourd’hui et substituer à l’ultralibéralisme international le principe de la régulation générale de tous les échanges.
Le nouvel ordre multipolaire pour une régulation des échanges
Contrairement au nouvel ordre mondial qui organisait le laisser-faire laissez-passer général tant pour les biens et services que pour les mouvements migratoires, le nouvel ordre multipolaire proposé par la droite nouvelle devrait s’appuyer sur le principe simple selon lequel les échanges ne sont admis que s’ils sont bénéfiques pour les deux parties concernées et doivent donc être régulés en conséquence.
Dans ce cadre, l’organisation du commerce mondial devrait être entièrement revue et de nouvelles négociations devraient être ouvertes en son sein pour mettre en place des écluses douanières entre les grands ensembles économiquement homogènes.
De même, s’agissant de l’immigration, la maîtrise des flux devrait s’imposer comme la règle commune. Aucun mouvement migratoire ne pourrait être organisé sans l’accord des deux pays concernés. Quant aux déplacements clandestins, ils devraient être combattus par les pays d’émigration comme par ceux d’immigration et, dans la mesure où ils sont organisés par des filières mafieuses, traités comme tels par les services compétents.
Le nouvel ordre multipolaire pour la stabilité du monde
Par ailleurs, le nouvel ordre multipolaire devrait prendre en compte la réalité du monde et reconnaître son caractère multipolaire. Pourrait en effet être constitué un G9 d’un nouveau genre regroupant les principaux pôles de puissance: Chine, Japon, Inde, Brésil, États-Unis, Russie et Europe, auxquels devraient être adjoints deux autres États, l’un représentant le monde musulman et l’autre l’Afrique (au besoin selon une formule de tourniquet). Une telle instance même informelle qui représenterait avec neuf partenaires la presque totalité de la population mondiale pourrait être le lieu le plus pertinent où débattre des conflits et des problèmes du monde. Une configuration qui serait capable d’apporter une plus grande stabilité internationale, car fondée, non plus sur une puissance unique qui cherche à s’imposer, mais sur l’équilibre des principaux pôles de puissance de la planète.
Le nouvel ordre multipolaire, un projet susceptible de s’imposer
Pour mettre en œuvre un tel projet, très différent des pratiques actuelles, la droite nouvelle, une fois au pouvoir, devrait commencer par faire de la France le champion de cette idée, à charge pour elle de l’expliquer et d’en assurer la promotion. Si, ensuite, l’Europe confédérale, telle que préconisée par Ligne droite, reprenait ce projet à son compte, gageons que tout deviendrait alors possible. L’idée d’un nouvel ordre multipolaire pourrait en effet intéresser les BRICS. Le Brésil, la Russie, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud cherchent en effet à réduire l’influence des États-Unis dans le monde. Ils ne pourraient dès lors que soutenir un projet visant à institutionnaliser la réalité multipolaire qu’ils incarnent et, forte de ce soutien, l’Europe serait en mesure de faire prévaloir ce changement radical de l’organisation des relations internationales.
En tout état de cause, la France, dirigée par la droite nouvelle, aurait tout intérêt à porter l’idée d’une rénovation profonde des relations internationales. En dehors des bénéfices qu’elle et les autres pays européens pourraient en retirer si le projet se concrétisait, le seul fait de s’en faire l’artisan permettrait à la France de gagner en stature et d’offrir aux Français des perspectives ainsi qu’une ambition collective qui leur rendrait espoir et fierté.
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Le théoricien de la très grande Europe par Georges FELTIN-TRACOL
Comme lors de la chronique de février dernier, il ne sera pas aujourd’hui question d’une figure européenne, mais d’une personnalité déjà évoquée à l’occasion de la deuxième chronique en date du 31 janvier 2017, à savoir Jean Thiriart (1922 – 1992).
La sortie en 2016 dans la collection « Qui suis-je ? » chez Pardès de Thiriart par Yannick Sauveur suscita un regain de curiosité autour de ses idées. Jusqu’alors, on ne disposait que d’Un Empire de quatre cents millions d’hommes, l’Europe. La naissance d’une nation, au départ d’un parti historique chez Avatar sorti en 2007. Paru à l’origine en 1964, cet essai qui présente quelques points toujours actuels par exemple « pas de liberté politique individuelle sans indépendance économique personnelle (p. 108) » n’en demeure pas moins daté.
Ne disposer que de ce seul ouvrage aurait été préjudiciable pour l’activisme grand-européen si les excellentes éditions nantaises Ars Magna n’avaient pas produit un fantastique effort de publication sur et autour de Jean Thiriart. Le prophète de la grande Europe, Jean Thiriart (2018, 484 p., 32 €) contient des entretiens (dont un, célèbre, avec Juan Peron en exil à Madrid), des articles de Thiriart ainsi que quatre textes sur lui. L’empire qui viendra (2018, 168 p., 28 €) comprend une préface de Claudio Mutti, un entretien méconnu de Thiriart en 1987 et divers textes géopolitiques. L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Dublin (2018, 191 p., 28 €) se compose, en dehors de quelques entretiens, d’articles du milieu des années 1980 et la version écrite d’une fameuse discussion à Moscou en août 1992 avec Egor Ligatchev, responsable d’une faction conservatrice au sein du Parti communiste russe. S’y trouvent aussi des notes d’un essai inachevé consacré à un hypothétique ensemble euro-soviétique. À la fin de l’année 2018 est cependant paru aux Éditions de la plus grande Europe L’Empire euro-soviétique de Vladivostok à Dublin, préfacé et annoté par Yannick Sauveur (2018, 337 p., 25 €), soit la version intégrale d’esquisses parfois bien avancées.
Il est indéniable que Jean Thiriart soutenait des positions hétérodoxes au sein de l’anticonformisme intellectuel. Athée résolu, ce faustien – il préférait cependant le terme de « prométhéen » – affirme sans ambages que « le politique, c’est la gestion intelligente de l’homme tel qu’il est, pour ce qu’il est. C’est un effort qui doit tendre à une société cohérente, solidaire, cohésive, efficace, en évolution constante (version de Yannick Sauveur, p. 164) ».
Cet infatigable militant qui connut l’aisance professionnelle et la quiétude privée ne cessa d’agir en faveur d’une union géopolitique continentale paneuropéenne réelle. Reconnaissant volontiers sa dette à l’égard du penseur libéral Vilfredo Pareto, ce lecteur attentif de Machiavel considérait que « l’Union soviétique a hérité du destin historique de la principale puissance continentale (version d’Ars Magna, p. 96) ». Dès 1979, il salue l’intervention de l’Armée Rouge en Afghanistan. Dans « L’Union soviétique dans la pensée de Jean Thiriart », José Cuadrado Costa le range parmi les nationaux-bolcheviks, ce qui est quelque peu réducteur. Jean Thiriart savait dépasser les clivages, y compris au sein des droites radicales.
Rares sont en effet ceux qui effectuent à ces temps de relance de la Guerre froide « une critique positive de l’URSS (version de Yannick Sauveur, p. 185) » et pensent que « l’agrandissement de l’URSS vers Dublin et Cadix relève de la perspective historique (Idem, p. 188) ». Jean Thiriart croît que « l’Empire euro-soviétique sera une construction géopolitique parfaite comme le fut l’Empire romain, comme l’était la première République pour Sieyès. Conception de géohistorien chez moi, dénuée de toute passion (Id., p. 69) ». Il regrette en revanche que l’Union soviétique n’ait pas annexé après 1945 la Pologne, la Roumanie, la Yougoslavie, la Hongrie, l’Allemagne de l’Est, etc. La Bulgarie a failli devenir en 1979 une 16e république soviétique… « La forme grand-européenne exige plusieurs modifications des concepts ou habitudes mentales communistes, écrit Jean Thiriart : la stupide et dangereuse théorie des nationalités (multi-nationalités) doit faire place à la supranationalité, l’Empire (version d’Ars Magna, p. 66). »
Il parie enfin que « l’Empire euro-soviétique – une nécessité pour l’URSS – ne sera pas possible en l’absence d’un nouveau concept, celui d’imperium euro-soviétique. Il se charpente autour de deux règles : la garantie de l’« omnicitoyenneté » et l’État-Nation extensif grâce à un “ nationalisme politique ” (“ peuple politique ” opposé en tant que tel à peuple racial, à peuple linguistique, à peuple religieux, à peuple culturel, etc.) (version de Yannick Sauveur, p. 223) », ce qui implique à l’instar du modèle républicain laïque assimilationniste français qu’il ne cesse d’admirer une forme restreinte de cosmopolitisme, voire un mondialisme relatif et partiel, dans le cadre d’un grand espace continental représenté par cette République impériale euro-soviétique.
Remarquable doctrinaire grand-européen, Jean Thiriart s’inspirait finalement de l’exemple national et républicain turc. Son vœu le plus cher aurait-il été de devenir le Mustapha Kemal Atatürk de la très grande Europe ?
Au revoir et dans quatre semaines pour une chronique consacrée à une nouvelle grande figure européenne.
Georges Feltin-Tracol
• Chronique diffusée le 23 avril 2019 à Radio Courtoisie dans le cadre du « Libre-Journal des Européens » de Thomas Ferrier.
http://www.europemaxima.com/le-theoricien-de-la-tres-grande-europe-par-georges-feltin-tracol/
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Dans le piège du référendum
En date de ce 9 mai, le conseil constitutionnel validait pour la première fois une proposition de loi référendaire. Celle-ci s'appuie sur une disposition[1] de l'article 11, réformé en 2008, jamais appliqué jusque-là.
Ceci ouvre la voie à une censure de la privatisation d’ADP. Dans le cadre de cette procédure, ceux qu'on nomme abusivement les Sages ont ainsi confirmé leur propre montée en puissance au sein des institutions de la Cinquième république.
Les oppositions avaient tiré une première salve, le 10 avril, en ralliant 248 parlementaires à cette initiative. Droite et gauche avaient ainsi soutenu une proposition de loi tendant à sanctuariser "le caractère de service public national des aéroports de Paris-Charles-De-Gaulle, Paris-Orly et Paris-Le Bourget".
De la sorte, sur ce dossier précis d'Aéroport de Paris, va se jouer une épreuve de force entre,
- d'une part Macron, contraint par le délabrement des finances de l'État, mais soutenu seulement, sur le terrain, par l'organisation de ses fidèles bras cassés de la République [soi-disant] en marche,
- et pratiquement l'ensemble des autres forces politiques...
Il va falloir maintenant, pour franchir la deuxième étape, que, toutes oppositions confondues, RN comme PCF, LR comme LFI s'emploient (conjointement ?) à recueillir, dans un délai de 9 mois, la signature de 4 717 396 d'électeurs français, seuil précis rappelé par la décision du conseil constitutionnel.
Certains salueront sans doute la nouveauté institutionnelle depuis l’inscription du RIP dans la Constitution.
Or, dès maintenant il s'agit surtout d'un important revers pour l’exécutif.
Depuis son adoption en 1968 la Constitution a toujours reconnu le principe des référendums. Inchangé depuis 60 ans, son article 3, alinéa 1, a été rédigé ainsi : "La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum."
Ceci tend, de façon très claire, à équilibrer démocratie représentative et démocratie directe.
Après qu'il eut été élu en 1958 au suffrage indirect, et après avoir mis fin à la guerre d'Algérie de façon dramatique, De Gaulle ouvrit en 1962 une nouvelle crise politique. Il proposa le 20 septembre, une réforme de l'article 7 fixant le mode d'élection du chef de l'État. Celle-ci allait aboutir au système qui fonctionnait encore[2] en 2017. L'ensemble des partis protestèrent ; il se forma un cartel des non. Président du Sénat, Gaston Monnerville qualifia de "forfaiture" la signature, par le Premier ministre, du décret du 3 octobre, officialisant le projet. Le 5 octobre, la coalition hétéroclite des radicaux et des démocrates chrétiens, des indépendants-paysans, des socialistes et du PCF, vota contre le gouvernement Pompidou[3]. Le 28 octobre, le oui l'emporta par 62 % des voix. L'Assemblée fut dissoute et des élections législatives se déroulèrent les 18 et 25 novembre. Elles ne traduisirent pas vraiment une adhésion au parti gaulliste : ses candidats n'obtinrent que 32 % des voix[4]. Mais, fort de 230 députés et appuyé par les 18 giscardiens, il allait pouvoir gouverner. Les modérés du CNIP[5] perdirent 97 sièges, le parti communiste passant de 10 à 41 députés.
Entre-temps et dans ce contexte, le Conseil constitutionnel, par une Décision du 6 novembre 1962, avait, considéré que le référendum représente "l'expression directe de la souveraineté nationale". Ceci est devenu doctrine officielle du droit public.
Sous la Cinquième république, méfiante vis-à-vis des élus, la pratique référendaire a donc d'ores et déjà connu une vogue sans précédent dans l'histoire si mouvementée de la démocratie française.
On peut dire aussi que le recours, dans certaines circonstances, au référendum, marque particulièrement la conception gaullienne du pouvoir. La doctrine en remonte au discours de Bayeux de juin 1946 où le chef de la France libre, démissionnaire depuis 6 mois de la présidence du Conseil, affirmait la nécessité d'un accord avec "le peuple dans ses profondeurs". Quand, en avril 1969 cet accord eut manifestement disparu, le vieil homme retourna à Colombey-les-Deux-Églises, "dans sa solitude et son chagrin".
Dans la procédure en cours, une fois atteint le nombre de 4,7 millions de signatures, ce qui imposera une importante mobilisation militante des opposants, la question deviendra pour ou contre Emmanuel Macron[6]. Les sondages les plus optimistes évaluant autour de 25 % le nombre de ses partisans, voilà qui peut conduire le pays à une crise politique majeure et inattendue.
Très vite le débat référendaire se déplacera.
On entendra les arguments les plus variés.
Les uns se réclameront de l'étatisme, de gauche ou de droite, contre toutes les formes de privatisation. À plus juste titre, d'autres dénonceront un capitalisme de connivence, qui ne saurait se confondre avec la libre entreprise ; on rappellera aussi les erreurs récurrentes et systémiques commises par la haute administration, notamment dans la rétrocession des autoroutes au capital privé. Plus largement, on peut faire confiance à l'obsession antilibérale française[7] pour s'emparer de la campagne. Et on mesurera sans doute en cette occasion la justesse de l'observation amère de Nicolas Lecaussin : "Macron réussit à discréditer le libéralisme sans le pratiquer !"[8]
Soulignons par ailleurs que l'engagement du chef de l'État dans le soutien à la liste de Mme Loiseau peut également conduire à une censure personnelle. Le scrutin européen du 26 mai risque de préfigurer un référendum-plébiscite. Que l'argument ait été utilisé par la présidente d'un parti d'opposition ne l'empêche pas d'exprimer une vérité. Un échec de la liste présidentielle pourrait délégitimer gravement la présence de Jupiter en son Olympe.
JG Malliarakis
Apostilles
[1] Article 11 alinéas 3 et 4 de la Constitution.
[2] Seule la durée du mandat a été ramenée à 5ans, au lieu de 7, en l'an 2000.
[3] Ce fut l'unique motion de censure adoptée depuis la fondation du régime gaullien.
[4] L'ensemble des candidats étiquetés Majorité présidentielle n'avait obtenu que 39 % des suffrages.
[5] Parmi lesquels siégeaient quelques ténors de l'Algérie française, dont Jean-Marie Le Pen.
[6] Un correspondant particulièrement estimable signale "une erreur dans [mon] analyse institutionnelle. Le mécanisme du référendum d'initiative partagée, dans la rédaction actuelle de l'article 11 de la constitution, quand bien même le texte obtiendrait les 4 millions et quelque de signatures (seuil trop haut à mon sens), n'emporte pas consultation des citoyens, sauf si le Parlement refuse d'examiner le texte dans les 6 mois. Dans le cas contraire, l'examen par les deux chambres suffit à purger la question." En fait, on peut craindre que cette hypothèse coûte très cher à la popularité du président qui bloquerait ainsi le vote des citoyens.
[7] cf. le livre de Nicolas Lecaussin consacré à cette obsession, aux Editions Libréchange.
[8] cf. son entretien publié par Le Figaro le 31 mars. -
Nathalie Loiseau en Super Mario : le naufrage de LREM à la portée des enfants
Prestations sans relief, bourdes et charisme de portemanteau ont été jugés insuffisants à convaincre l’électeur de ne pas voter pour la candidate LREM. Chez les macroniens, on ne rigole pas avec l’inefficacité.
L’impopularité est une affaire de professionnels.
À cette fin, et en guise de touche finale, le mouvement a dévoilé sa dernière trouvaille : un jeu vidéo façon Super Mario dans lequel le rôle du héros à moustache est tenu par Nathalie Loiseau.
Vêtue de sa célèbre veste rouge, la candidate, pilotée par le joueur, caracole, saute en l’air, risque sa vie pour tenter de récupérer les étoiles du drapeau européen volées par le tandem Mélenchon-Le Pen. Les élèves des classes maternelles et primaires exigent le droit de vote.
Leurs parents, en revanche, sont désormais convaincus que LREM les prend pour des simples d’esprit.
L’objectif est atteint.
La deuxième place est à portée de la main.
Par une logique qui échappera à l’électeur moyen, Donald Trump figure aux côtés des deux méchants Français voleurs d’étoiles.
Dans cette confusion, il n’est pas exclu que le président américain obtienne 1 ou 2 % aux européennes.
Une occasion de perdre encore quelques voix ne se refuse pas.
La plaisanterie aurait coûté entre 5.000 et 10.000 euros, selon les estimations.
Chiffre que le parti n’a pas souhaité commenter.
Piloter Nathalie Loiseau avec un joystick n’a pas de prix.
Qui n’a pas rêvé de la mener jusqu’à une réunion Tupperware® ou à un concours de Miss Camping ?
Jean-Luc Mélenchon n’apprécie pas de se voir incarné par un personnage nommé « Mélenrus ».
Allié de la Russie de Poutine ? Lui ? Jamais !
Il s’agirait d’une boulette, selon la chargée de communication. « C’est le prestataire qui a choisi les noms… », se défend-elle.
Amateurs jusqu’au bout des ongles ! Baltringues en toutes circonstances.
Le cahier des charges est respecté à la lettre.
Alexis Corbière se joint à son chef de file pour faire remarquer que les « Jeunes avec Macron » ont copié les « Insoumis » qui avaient, eux aussi, proposé un jeu vidéo pour la campagne de 2017.
À l’avant-garde de l’infantilisme !
Même gadget, même idée ridicule. Ils étaient les premiers ! Que leur reste-t-il, désormais ?
Le hochet, le bavoir à l’effigie de Mélenchon, le collier de nouilles garanties sans OGM ?
Le désarroi se lit dans le regard de Corbière.
Faire plus couillon ne sera pas facile.
Signe du destin : la programmation du jeu n’est pas au point. Trop compliqué.
Super Loiseau ne parvient pas à attraper les étoiles ! CQFD.
L’hyperréalisme du concept est impressionnant.
Les bouffons avec Macron ont encore quelques jours pour propulser leur candidate en troisième position.
Les idées fusent : la faire apparaître déguisée en Batman dans un meeting, la gonfler à l’hélium et la promener au-dessus des grandes villes de France à l’aide d’une ficelle tenue par Édouard Philippe, lui faire prendre 50 kilos…
Rien n’est perdu. Elle peut encore descendre dans les sondages.
Après l’échec électoral, le public attend le parc d’attractions Loiseauland.
Le seul parc européen sans manège, ni grand huit, ni rien.
Juste Nathalie Loiseau qui sourit à l’entrée.
Le vide à l’intérieur.
Son programme grandeur nature, accessible par le RER.
Des volontaires, pour réserver ?
Jany Leroy -
Permettre à chacun de vivre décemment des fruits de son travail
Alors que la Sécurité sociale est un système d’assurance et de prévoyance sain qui subordonne la prestation à une cotisation, le développement de l’assistanat a créé pour beaucoup une situation de dépendance et d’oisiveté profondément malsaine tant au plan individuel que collectif. Aussi l’objectif d’une vraie politique sociale devrait viser, selon Ligne droite, à libérer les personnes de l’assistanat pour leur permettre de vivre décemment des fruits de leur travail.
La Sécurité sociale, un système globalement sain
Le système social mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale a représenté un progrès considérable aussi bien par son caractère universel que par la pertinence des principes qui le fondaient. Car la sécurité sociale est un système d’assurance et de prévoyance par répartition qui repose sur le principe de cotisations payées par l’employeur comme par le salarié en contrepartie de droits à prestations. Ainsi en a-t-il été de l’assurance chômage, de l’assurance maladie, des retraites et des prestations familiales. Un système qui présentait le grand avantage de sécuriser et de responsabiliser les assurés sociaux en établissant un lien entre cotisation et prestation.
Le développement de l’assistanat après la fin des Trente Glorieuses
À partir des années soixante-dix, de façon d’ailleurs concomitante avec l’ouverture des frontières et la fin des Trente Glorieuses, les gouvernements successifs, et tout particulièrement ceux de gauche, ont complété ce dispositif par une politique sociale radicalement différente dans son principe car financée par l’impôt et distribuée sous condition de ressources. Sous la pression du chômage de masse et du processus d’appauvrissement entraîné par la mondialisation économique, les aides de ce type se sont multipliées progressivement dans tous les domaines. Aide au logement, aide au transport, aide à l’emploi, aide pour les fournitures scolaires, aide pour l’énergie, prime de Noël, RSA, CMU, etc. Ce système d’assistanat a dès lors créé une catégorie de personnes dépendant entièrement des aides publiques, vivant pour la plupart sans travailler et touchant des subsides souvent supérieurs aux revenus que les intéressés pourraient retirer d’un salaire.
L’assistanat, un système souvent malsain
Ce système est donc profondément malsain. D’abord, il coûte extrêmement cher à la collectivité et constitue l’une des causes principales des déficits publics et notamment du déficit budgétaire. Ensuite, de par son principe, il place les individus en situation de dépendance à l’égard d’un État qui, en même temps qu’il les aide, les soumet à une tutelle impérieuse. Aussi ce système a-t-il installé des fractions entières de la population dans l’assistanat, créant des habitudes de passivité et d’oisiveté ainsi qu’un état d’esprit revendicatif profondément néfastes à l’harmonie sociale.
La situation qui en résulte est d’ailleurs d’autant plus préjudiciable que ce dispositif d’assistanat a été ouvert sans restriction aux étrangers résidant sur le sol national et parfois même à ceux qui y séjournent illégalement. Une libéralité qui alourdit considérablement les coûts du dispositif en même temps qu’elle crée un appel d’air largement à l’origine de la pression migratoire que connaît notre pays.Inverser la logique actuelle de la politique sociale
Aussi, Ligne droite considère-t-elle nécessaire de réorienter la politique sociale. S’il s’agit de sauvegarder et de consolider la Sécurité sociale, il faut en revanche réduire massivement l’assistanat. Sous la gauche socialiste, le progrès social allait de pair avec la multiplication des prestations d’assistance. Avec la droite nouvelle, la politique sociale devrait se fixer pour objectif de donner à chacun la possibilité de vivre décemment des fruits de son travail et plus tard des fruits de sa retraite. Pour cela, cinq actions d’envergure sont indispensables.
Conforter la sécurité sociale en élargissant l’assiette des cotisations
Pour conforter la sécurité sociale aujourd’hui en difficulté, il est essentiel de tenir compte de l’évolution de la structure sociale de notre pays qui connaît une réduction considérable du nombre d’actifs. Aussi convient-il d’asseoir les cotisations sociales non plus sur les salaires mais sur les revenus.
Réserver les prestations d’assistance aux nationaux et aux Européens
Il faut par ailleurs stopper toute nouvelle immigration et réserver les bénéfices de la politique sociale d’assistance aux seuls nationaux et européens. Des économies importantes pourraient dès lors être réalisées qui fourniraient les marges de manœuvre nécessaires pour financer la politique de résorption de l’assistanat.
Remettre l’économie au service des Français
La troisième initiative majeure vise à remettre l’économie au service de la nation et à la protéger de cet ultralibéralisme international qui, en raison de la concurrence déloyale et sauvage que subissent nos entreprises, provoque l’appauvrissement et le chômage de masse. La régulation des échanges économiques aux frontières de l’Europe devrait permettre de redresser la situation et de créer une dynamique vertueuse de réindustrialisation et de création d’emplois conduisant ainsi beaucoup de chômeurs à sortir de l’assistanat pour vivre directement d’un salaire.
Globaliser les prestations d’assistance en une allocation unique
Une quatrième réforme conduira, dans un esprit de transparence et de simplification, à globaliser toutes les aides accordées à une personne ou à un foyer, lesquelles seront versées en un seul montant, gérées par le même organisme et le cas échéant plafonnées à un niveau qui assure la préférence pour le travail.
Remplacer progressivement l’assistanat par un revenu
Ensuite, dès l’installation des écluses douanières aux frontières, ce montant global sera progressivement réduit pour être versé sous forme de salaire. L’idée est simple : au lieu que l’État ponctionne les entreprises pour collecter les fonds qui permettront ensuite aux collectivités publiques de distribuer des prestations d’assistance, celles-ci seront diminuées, ce qui permettra de réduire à due concurrence les prélèvements sur les entreprises. En contrepartie, celles-ci seront amenées à augmenter les bas salaires, ceux qui sont actuellement complétés par le versement d’aides publiques. Une opération qui créera pour les intéressés une situation plus saine et plus digne car, pour eux, le revenu global restera inchangé, mais au lieu de comporter une forte proportion d’aide, il sera essentiellement constitué du salaire. Sera ainsi instauré un système permettant à chacun de vivre décemment des fruits de son travail.
À terme, l’assistanat ne devra plus concerner qu’une petite minorité de cas particuliers. Car, pour le reste, l’objectif de Ligne droite est de sortir la plupart des Français les plus pauvres de leur condition d’assistés pour leur rendre un statut plein et entier de travailleurs et de citoyens dignes et responsables.
Crédit photo : MKvarda via Pixabay cco
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Samedi à Paris, dans une ambiance chaleureuse, le Parti de la France a fêté ses dix ans
Le reportage du Parti de la France cliquez là
Salle comble ce samedi pour le banquet du Parti de la France organisé dans un grand restaurant parisien où nous avons dû, hélas, faute de places, refuser des réservations. Merci à tous nos militants qui, par leur mobilisation, ont rendu ce succès possible.
Aux côtés de notre Président étaient présents, les principaux membres fondateurs du Parti, Roger Holeindre, Christian et Myriam Baeckeroot, Michel Bayvet, Jean Verdon, Michelle Carayon, Éric Pinel, tandis que ceux de nos camarades disparus étaient dans toutes les mémoires, en particulier Pierre Descaves, mort il y a cinq ans presque jour pour jour, combattant national « de la race de ceux qui ne renoncent jamais » comme le rappela Carl Lang, où notre cher Robert « Freddy » Moreau, le fameux Bourreau de Béthune, qui, avant de devenir conseiller régional du Nord-Pas de Calais, fut pendant plus de dix ans le garde du corps fidèle et efficace de Jean-Marie Le Pen.
De nombreuses personnalités extérieures, mais partie prenante du mouvement national français et européen, avaient répondu à notre invitation. Ainsi Koen Dillen, ancien député européen du Vlaams Belang qui transmit son amitié personnelle et celle des nationalistes flamands à Carl Lang et au Parti de la France, et Bernard Monot, économiste réputé et très actif député français au Parlement européen. On notait aussi la présence chaleureuse de Christelle Lechevalier, députée européenne, elle aussi, et conseillère régionale de Normandie, Valérie Redl conseillère régionale de Bourgogne, Lorrain de Sainte-Affrique, secrétaire général des Comités Jeanne et Roland Hélie, directeur de Synthèse nationale.À la demande de Carl Lang, une minute de silence fut respectée en mémoire de nos deux officiers mariniers du Commando Hubert, Alain Bertoncello et Cédric de Pierreport, morts la veille au combat au Burkina Faso dans l’accomplissement de leur mission, exemple parfait des vertus militaires et du sens du sacrifice de nos soldats d’élite.
Tout au long de ce banquet se sont succédés les orateurs du mouvement, tous membres du Bureau politique, présentés avec précision, talent et efficacité par notre ami Jean Verdon qui, en prélude, avait brièvement rappelé les conditions de la création du PdF.
C’est ainsi que notre Secrétaire général Thomas Joly rappela l'engagement de nos militants dans l’action électorale et de terrain depuis dix ans, avant de placer chacun devant ses responsabilités : face à la déferlante migratoire et à l'offensive islamique, nous ne pouvons compter que sur nous. « Ce sera eux ou nous ! ».
Myriam Baeckeroot, trésorière nationale, ancienne conseillère régionale d'Ile de France, dressa un panorama financier du PdF, parti économiquement sain car sans dettes, contrairement à toutes les autres formations de l’échiquier politique.
Jean-François Touzé, délégué national aux études et argumentaire et directeur de Connexion rappela que l'engagement militant, loin d’être une option était une nécessité et un devoir. « Nous ne sommes pas un club de joueurs de boules, pas plus que nous ne sommes l’Amicale des anciens de la flamme, mais un parti politique qui a vocation à parvenir aux responsabilités ».
Sylvie Collet, ancienne conseillère régionale de Normandie, présentatrice du magazine Réinfo, évoqua tout le travail accompli par elle-même et Gilles Arnaud pour faire de la communication en ligne du Parti un outil performant au service de notre combat, outil qui, dans les prochains mois va se rénover et se redéfinir pour mieux répondre encore aux attentes.
Fernand Le Rachinel, figure historique de la Cause, ancien député européen membre fondateur du PdF, fit un historique de ces dix années de combat, précédées de plusieurs autres décennies au sein de la Droite nationale, et confia sa confiance dans l’avenir de notre parti.
Particulièrement applaudi, son blazer couvert de ses décorations gagnées au feu, Roger Holeindre, président d'honneur du Parti de la France, ancien député, soldat de toujours et combattant inlassable, emblème du courage et de la constance nationale, parla avec sa force et sa foi inaltérables de ses soixante quinze ans passés au service de la France française donnant ainsi, comme il a toujours si bien su le faire, l’exemple de la volonté et de la détermination militante.
Dans un grand, long, profond et brillant discours, notre Président, Carl Lang, rappela le sens politique et spirituel de notre engagement. Se revendiquant comme un homme de droite, un combattant national et un partisan de l'Europe européenne, il dénonça longuement les trahisons et les renoncements – ceux de nos adversaires tenants du mondialisme et de l'immigrationnisme bien sûr, mais aussi, hélas, ceux venus de notre camp, avant d'appeler chacun à la résistance et à la mobilisation militante totale dans la discipline, le respect des décisions stratégiques et des lignes politiques adoptées. « J'ai voulu que nous soyons un parti, pas un simple mouvement. J'ai, en effet, la certitude que, au milieu des dangers immenses qui menacent l'existence même de la France et de notre civilisation, seul un parti sera en mesure de faire face ».À l'issue de ce banquet, une délégation du PdF s'est rendue Place Saint Augustin à Paris où Carl Lang, conformément à la tradition nationale, déposa une gerbe au pied de la statue de Jeanne d’Arc, sainte et héroïne de la Patrie.
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