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  • Économie mondiale : récession et retour de l’or

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    Marc Rousset

    L’or est tellement inutile par rapport au dollar, comme nous l’ont répété inlassablement pendant des années l’Amérique et le politiquement correct, qu’aujourd’hui, tout le monde en veut. Le 7 août, l’once de métal précieux a passé le seuil des 1500 dollars : un sommet inconnu depuis le plus haut de 2013 et le plus bas de 2014, suivi d’une remontée continue et irrésistible en accélération rapide. Depuis le début du mois de juin, le cours s’est apprécié de plus de 15 %. Dans un monde en quasi-récession où l’argent ne rapporte plus rien, la « relique barbare » de Keynes retrouve son statut de « valeur refuge ».

    Mario Draghi, lors de sa dernière conférence de presse à la BCE, avait confirmé « que la situation est inquiétante. On est en zone de vigilance rouge. » La croissance s’affaiblit en zone euro, plus particulièrement en Allemagne et dans le secteur manufacturier. L’Italie pourrait même connaître la récession en 2019, avec un taux de chômage de 28,1 % chez les 15-24 ans et une différence de taux d’emprunt de 2,35 % par rapport au taux allemand à 10 ans en raison de la crise politique. En Chine, on assiste à un premier repli en trois ans de 0,3 % en juillet des prix à la production, tandis que Pékin envisage des mesures de soutien supplémentaires.

    Le monde assiste à une première qui n’a jamais existé dans l’histoire économique, à savoir la folie de l’argent gratuit et des taux d’intérêt négatifs. Tout le monde veut de l’inflation pour rembourser ses dettes en monnaie de singe et une dévaluation des taux de change pour vendre davantage aux autres pays.

    La Banque du Japon et la BCE détiennent respectivement 50 % et 30 % des obligations émises par leurs gouvernements. Alors que les taux ne cessent de baisser, les obligations à rendement négatif ont dépassé, pour la première fois, la barre des 14.000 milliards de dollars, dont 1.000 milliards en augmentation accélérée pour les entreprises. Tout cela ne peut se terminer, compte tenu de la fragilité du système bancaire européen, que par un krach pire qu’en 1929, avec un effondrement de la monnaie style Zimbabwe ou Venezuela où le salaire mensuel actuel est inférieur à 8 euros.

    Une guerre des devises démarre dans le monde, suite à la nouvelle arme chinoise de dévaluation de 7 yuans pour 1 dollar, nonobstant l’arrêt de l’achat de produits agricoles américains. Il est difficile de savoir si l’« usine du monde » Chine va résister ou s’effondrer, ne serait-ce que par le risque d’exode des capitaux. La stratégie de dévaluation est donc pour elle à double tranchant. La Chine pourrait, en revanche, augmenter la pression sur les États-Unis en réduisant sa montagne de 1.000 milliards de dollars de bons du Trésor américain. Tout le monde veut également baisser les taux d’intérêt par crainte de la récession (Nouvelle-Zélande, Philippines, Inde).

    Quant à l’inversion de la courbe des taux qui a toujours précédé une crise financière et économique aux États-Unis en 1990, 2000 et 2008, elle atteint aujourd’hui le chiffre record de -0,5 %, avec un taux américain à 10 ans de 1,75 %, contre 3 % à l’automne et un taux à court terme de la Fed de 2,25 %.

    Les banques centrales européennes viennent de mettre fin à leur pacte sur l’or en s’engageant à ne plus en vendre. Depuis la crise financière de 2008, elles ont même été acheteuses nettes d’or, bien qu’en moins grandes quantités que la Russie, la Chine, la Hongrie, la Pologne, l’Égypte, le Kazakhstan, la Turquie et l’Inde. Durant la dernière décennie, les banques centrales ont acheté plus de 4.300 tonnes d’or, l’or ne représentant actuellement que 11 % des réserves mondiales.

    Selon l’économiste Ambrose Evans-Pritchard, « petit à petit, le monde se dirige vers un standard or de facto, sans aucune réunion du G20 pour l’annoncer », ce qui conforte l’analyse des experts de JP Morgan Chase comme quoi le dollar est surévalué. Comme la livre sterling après les accords de Bretton Woods en 1945, le dollar perdra progressivement son statut de monnaie de réserve mondiale (61,7 % des réserves des banques centrales aujourd’hui). La chute du dollar pourrait commencer dès fin 2019, selon JP Morgan, au fur et à mesure que le prix de l’or continuera de s’envoler.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/11/economie-mondiale-recession-et-retour-de-l-or-6169462.html

  • UN PILLAGE FRANÇAIS #4 : Le train

  • Fête de l’Aid : un scandale sanitaire près de chez toi

    Dimanche 11 août, pour la fête de l’Aïd el-Kébir, environ 200 000 moutons seront égorgés rituellement, dans le silence assourdissant des associations de protection animales, et des végans pourtant si prompts à emmerder les bouchers traditionnels.

    En tant que viandard assumé je ne vais pas avoir l’hypocrisie de m’indigner de ce « massacre » programmé et je ne vois pas au nom de quoi je supporterais l’agneau de Pâques ou de Pessah, la dinde de Noël, la poule au pot du dimanche et pas le mouton de l’Aïd !
    On peut bien entendu, pour des raisons éthiques, ne pas accepter qu’on abatte des animaux pour les manger, mais en consommant de la viande régulièrement et sans complexe, je ne vois pas au nom de quoi je m’indignerais que les musulmans en fassent autant.
    Non ce qui me choque dans cette fête, ce n’est pas tant le « massacre » annoncé que les conditions sanitaires et légales dans lesquelles il va avoir lieu avec une parfaite hypocrisie et même lâcheté des pouvoirs publics.

    Et ma colère est bien plus tournée contre l’État qui encore une fois courbe l’échine et veut à tout prix éviter les vagues d’une communauté réputée comme revendicative et turbulente que contre les musulmans qui ont compris depuis longtemps qu’il leur suffit souvent de tousser un peu fort pour que l’État se couche.

    Les chiffres sont extrêmement difficiles à trouver tant un couvercle « vertueux » est posé sur les conditions de cette fête. Vous savez comme l’État aime cacher ou travestir les statistiques ethniques ou religieuses quand elles ne correspondent pas à son idéologie. Je ne vous donnerai donc que des approximations obtenues à force de recoupements grâce à l’excellent travail d’Alain de Peretti, le fondateur de Vigilance Halal, qui est sans doute un des meilleurs spécialistes du marché français du halal et sans qui je n’aurais pas pu faire cette vidéo.

    Vous savez sans doute que l’abattage d’un animal aux fins de consommation est extrêmement réglementé en France et que même le traditionnel cochon tué par les paysans à la ferme n’est qu’une « tolérance » laissée à la discrétion des mairies et de la gendarmerie qui peut très bien, si elle le désire, décider de verbaliser les contrevenants. En France, seuls les abattoirs homologués sont autorisés à tuer des bêtes destinées à la consommation et les règles vétérinaires et d’hygiène sont devenues tellement strictes depuis une trentaine d’années que beaucoup de petits abattoirs locaux ont dû fermer faute d’avoir les moyens de se mettre aux normes.

    Et bien, figurez-vous que ces règlements très stricts – et ceux d’entre vous qui ont travaillé en restauration ou en commerce de bouche savent combien les services vétérinaires sont habituellement intransigeants – deviennent soudainement dérogatoires lors de la fête de l’Aïd ! Sur les 200 000 moutons qui vont être sacrifiés rituellement, à peine 80 000 le seront dans des abattoirs traditionnels et homologués ! Le reste sera soit tué directement à la maison, puisqu’une tradition musulmane veut que ce soit le chef de famille qui sacrifie l’animal, soit dans des « abattoirs » temporaires (c’est-à-dire la plupart du temps un champ, un terrain privé, un parking, un terrain de sport communal) qui auront reçu en dépit de TOUTES les règles d’hygiène habituellement si strictes, l’autorisation préfectorale d’être mis en place.

    Les plus cyniques pourraient dire « Bon, ben après tout, les règles d’hygiène, on s’en cogne, s’ils veulent manger de la viande pourrie ça les regarde ! », mais ce serait méconnaître totalement les risques sanitaires que ce genre de pratiques fait courir à tous !
    Le sang est un des meilleurs milieux de culture qui existent pour les microbes (on cultive par exemple en laboratoire des souches microbiennes sur ce qu’on appelle de la « gélose au sang ») et les abattoirs sont équipés de système pour le traiter afin d’éviter les risques de contamination. Or dans ces « abattoirs temporaires », le sang des dizaines voire des centaines de bêtes abattues s’écoule librement dans la nature. Avec la chaleur du mois d’août, vous imaginez à quelle vitesse les bactéries et microbes s’y développent à l’air libre ? Et que voit-on dans la nature, en pleine chaleur sur du sang ou des déchets organiques ? Des insectes, des mouches, des moustiques qui se régalent et qui viendront après se poser sur notre nourriture ou nous piquer ! Alors ça ne vous semble toujours pas grave, si un abattoir temporaire est installé dimanche prochain à 100 mètres de votre habitation, de votre cuisine, de la chambre de vos gosses ? Ça ne vous semble pas délirant qu’on passe son temps à vous rappeler les règles de la chaîne du froid pour laisser des insectes gorgés de matières fécales ou de sang frais potentiellement contaminé se promener sur votre steak ou la joue de votre enfant ? Vous n’avez pas l’impression qu’on se fout un peu de votre gueule ? Et n’allez pas m’accuser d’islamophobie, je vous garantis que les microbes sont parfaitement laïques…

    Maintenant que nous avons parlé du sang, on peut aussi parler de ce qu’on appelle les « panses vertes » et qui sont les boyaux et tout ce qu’on trouve à l’intérieur de l’animal. Elles nécessitent normalement les mêmes traitements que le sang et les abattoirs paient généralement des équarrisseurs pour les en débarrasser quand ils ne sont pas équipés d’incinérateurs pour les traiter sur place. Néanmoins, vous verrez dimanche, si vous avez la malchance d’habiter à côté d’un abattoir provisoire, que généralement ces panses vertes sont laissées à même le sol, en espérant que les renards et les corneilles feront le ménage…

    Revenons-en à l’abattage domestique, c’est-à-dire celui pratiqué par le père de famille dans sa maison ou parfois même son appartement. Il se trouve lui aussi confronté au problème de la peau et des déchets. Alors assez logiquement, afin d’éviter que tous ces déchets se retrouvent jetés clandestinement n’importe où, les mairies comme Lille, Roubaix ou Tourcoing mettent à disposition des bennes en plein soleil chargées de les recueillir. Vous imaginez l’odeur en pleine ville ! Mais poussons le raisonnement un peu plus loin… Si votre chat ou votre chien meurt de sa belle mort et que vous décidez de vous en débarrasser dans une poubelle, savez-vous ce que vous risquez ? Une amende pouvant monter jusqu’à 3 750 € comme dit ici sur le site du ministère de l’Intérieur :
    https://www.demarches.interieur.gouv.fr/particuliers/faire-lorsque-animal-compagnie-mort

    Il est donc clair (articles L 226-1 à L 226-9 du Code rural et de la pêche maritime) qu’il est formellement interdit de jeter la dépouille de son animal dans une poubelle, un égout ou tout autre lieu… Les mairies, en mettant des bennes à disposition pour recevoir ces déchets, se mettent donc volontairement hors la loi en étant complices de la constitution d’un délit ! Et tout ça pourquoi ? Parce qu’elles sont incapables d’avoir la volonté de faire respecter la loi sur leurs communes face à des comportements qui n’ont pourtant pas lieu d’exister en France !

    Alors certes, sur le papier, ces abattoirs temporaires sont encadrés. Et des règles sont données, règles que sont censés faire respecter les services vétérinaires. Par exemple, sur chaque lieu d’abattage, un vétérinaire de la DDASS doit être présent afin de vérifier que les règles minimum d’hygiène sont respectées et il doit même faire cesser l’abattage si elles ne le sont pas… Maintenant, deux questions se posent : d’abord, peut-on raisonnablement penser qu’en pleines vacances du mois d’août, on va trouver assez de vétérinaires pour surveiller, pendant toute la durée de l’abattage (pas venir faire un coucou le matin en faisant semblant de s’assurer que tout est conforme) ? Ensuite imaginons Jean-Eudes, 26 ans, 1.72 m pour 68 kg, tout juste sorti de longues études, obligé de faire respecter les règlements sanitaires à 5 ou 6 égorgeurs halal avec leurs longues lames affûtées au milieu d’une centaine de familles attendant leur mouton dans l’excitation de la fête et du sang… Franchement, vous ne croyez pas que Jean-Eudes va être très vite persuadé que ce n’est qu’une sale journée à passer (surtout pour les moutons) et que le comptage des marguerites dans les champs est une activité champêtre bien plus agréable que le cassage de gueule halal ? De qui se fout-on ?

    Et puisqu’on parle de dérogations, il faut bien aussi aborder le problème de l’égorgement halal. Il est dérogatoire à deux règles qui prévalent normalement en France : les animaux doivent être étourdis et ils doivent être saignés. Pour ceux qui ne verraient pas vraiment la différence entre « saigner » et « égorger » il n’est pas inutile de la leur expliquer. Saigner un animal revient à pratiquer une incision de chaque côté du cou sur 3 ou 4 cm de profondeur pour un ovin afin de trancher la carotide et la jugulaire alors que l’égorgement consiste à trancher cou, muscles, nerf vagal, trachée, œsophage jusqu’à la colonne vertébrale. C’est en fait une demi-décapitation sur plus de 20 cm de profondeur pour un mouton.

    Alors si quelqu’un se demande encore où est la différence, il doit se poser la question de la mort qu’il choisirait entre se vider de son sang en étant inconscient ou se noyer dans son propre sang et les matières de dégurgitation de son estomac et de ses poumons sans avoir été préalablement étourdi… Peut-on vraiment penser qu’une petite prière récitée par le sacrificateur atténue beaucoup la douleur ?
    Je sais bien que tuer un animal est par essence un acte violent et qu’il serait sans doute préférable de ne pas tuer, mais quitte à le faire, n’est-il pas normal de choisir la méthode la moins traumatisante pour lui ?

    Pour finir, je vais répondre d’avance à ceux qui ne manqueront pas de me dire « Oui mais j’ai vu des vidéos de L214 sur un abattoir où les bovins se débattent encore avec la gorge tranchée, c’est franchement pas mieux ! ». D’abord il est évident que comme dans toute entreprise humaine, malgré tous les règlements et tous les contrôles, il y a des débordements dus à la nature humaine qui n’est pas toujours très jolie et surtout à des soi-disant impératifs économiques qui tentent de justifier l’inacceptable. Les règlements tentent de lutter contre ça mais il est évident que les fraudeurs ont toujours un coup d’avance jusqu’à ce qu’ils se fassent prendre. Et puis surtout, ce qu’a malencontreusement oublié de vous préciser L214 dans la vidéo à laquelle je fais allusion, c’est que ces images ont été tournées à l’abattoir Charal de Metz qui se trouve justement être… un abattoir 100 % halal !

    Je veux enfin chaleureusement remercier Alain de Peretti, le président de l’association Vigilance Halal, sans qui je n’aurais pas pu écrire cet article. Son association lutte pied à pied depuis 7 ou 8 ans contre le halal avec déjà plus de 40 procès à son actif dont des recours devant le Conseil d’État et les instances européennes. Aucune association ne fait mieux le job qu’eux et ils méritent tout notre soutien ! Ils ont déjà dépensé près de 70 000 euros en frais d’avocats et de justice et si vous pouvez participer à leur combat, votre argent sera bien utilisé.

    Voici le lien de leur site où vous pourrez faire un don :  https://vigilancehallal.com/

    François Galvaire

    https://www.youtube.com/channel/UCtu9RkUwfQehjGTd_LhYJbg

    https://ripostelaique.com/fete-de-laid-un-scandale-sanitaire-pres-de-chez-toi.html

  • En Italie, la Ligue veut et peut gouverner seule

    En Italie, la Ligue veut et peut gouverner seule

    De Gabriel Robin dans L’Incorrect :

    La coalition gouvernementale italienne n’aura finalement pas tenu. Fort de sondages impressionnants et des résultats des élections européennes de mai, l’intenable Matteo Salvini se rêve seul maître à bord. Il peut le faire.

    […] L’entente ne pouvait pas durer entre cet homme ambitieux venu de la droite, et désormais leader de facto du « centre-droit » unissant son parti à Forza Italia et à Fratelli d’Italia dans de nombreux exécutifs locaux, et les tenants de l’antipolitique du Mouvement Cinq Etoiles aux nombreuses factions (dont la plupart ont plus de rapport avec la gauche idéologique qu’avec la droite).

    Dont acte. En déposant sa motion de défiance envers le chef du gouvernement, Matteo Salvini tente un coup de poker bien calculé. L’objectif est de faire tomber l’exécutif en capitalisant sur son immense popularité, acquise et consolidée grâce à ses fonctions de ministre de l’Intérieur ultra-médiatique. Ancien journaliste, le Lombard a été extrêmement habile, jouant des codes qui plaisent à ses concitoyens et se montrant ferme sur le sujet qui l’a porté au sommet de la vie politique du pays de Machiavel : l’immigration. Il a aussi su apparaître « proche du peuple » à plusieurs reprises, doué pour les accolades et les sorties sur les plages. De quoi rappeler – au moins sur la forme -, un certain … Silvio Berlusconi. Prototype du dirigeant « populiste » moderne dans sa manière de communiquer, le Milanais était en quelque sorte une anticipation de ce qu’est aujourd’hui Donald Trump. Comme toujours dans son histoire, l’Italie fait donc figure de laboratoire des idées politiques en Occident.

    La place de ministre de l’Intérieur était trop étroite pour Matteo Salvini. Il a fait ses calculs et sait qu’il peut gagner de nouvelles élections et gouverner avec le centre-droit pour mener son programme. Quel est-il ? En premier lieu, poursuivre et intensifier la lutte contre l’immigration. Dans un second temps, baisser de manière drastique la fiscalité. On s’en doute, l’Italie de Salvini devra encore batailler avec Bruxelles.  « Si vous nous en donnez la force, nous voterons un budget qui mettra au centre le travail des Italiens et la baisse des impôts, et si cela ne convient pas à l’Europe nous le ferons quand même », a ainsi dit Matteo Salvini lors d’un meeting. Pour y parvenir, il devra battre ses anciens amis du M5S, lesquels chercheront peut-être à s’allier avec le Parti Démocrate ou avec des dissidents de Forza Italia. Certains seraient même enclins à chercher une solution qui leur éviterait de retourner aux urnes, à l’image du député sicilien Stanislao Di Piazza qui a proposé un « gouvernement du bien commun » …

    Du côté du Parti Démocrate, on attise la peur des « marchés » et des « spreads » bancaires pour décrédibiliser la volonté de conquête de la Ligue. De quoi effrayer les Italiens ? Rien n’est moins sûr. Les prochains mois risquent d’être fort agités de l’autre côté des Alpes…

    https://www.lesalonbeige.fr/en-italie-la-ligue-veut-et-peut-gouverner-seule/

  • Le vieux bellâtre défraîchi Richard Gere apporte son soutien aux clandestins qui viennent envahir l'Europe

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    Quand Hollywood vient faire la leçon aux citoyens européens. Ce vendredi 9 août, Richard Gere, célèbre acteur américain, est monté à bord de l'Open Arms, ce navire pseudo-humanitaire à qui l'Italie, Malte ou encore l'Espagne ont refusé d'ouvrir leurs ports.

    « Nous sommes ici sur le navire Open Arms », a-t-il indiqué dans une vidéo diffusée par l'ONG espagnole Proactiva Open Arms. Et d'ajouter : « Je viens d'arriver depuis Lampedusa, nous avons apporté autant d'eau et de nourriture que possible pour tout le monde à bord ».

    Le vieux beau aux multiples navets n'a pas précisé combien de migrants il comptait recueillir et loger dans ses luxueuses propriétés.

    Par ailleurs, également ce vendredi, l'Ocean Viking, le nouveau navire de SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), a « secouru » 85 migrants. L'embarcation en question, qui était partie de Libye, a été repérée jeudi soir par un avion de l'opération européenne Sophia. Matteo Salvini, de son côté, a rapidement adressé un courrier au gouvernement de Norvège, dont le navire bat pavillon. « L'Italie n'est pas juridiquement tenue, ni disposée à accueillir les immigrés clandestins non identifiés, se trouvant à bord de l'Ocean Viking », a fait savoir le ministre italien de l'Intérieur.

    Source Thomas Joly cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Marlène Schiappa se dit sapiosexuelle. À quoi pense-t-elle ?

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    Marlène Schiappa serait donc « sapiosexuelle ». C’est ce qu’elle a confié au JDD. L’info a été reprise aussi sec avec gourmandise par de multiples médias, occultant le reste de l’entretien, et tablant sur cet adjectif bizarre pour faire le buzz. Appelons cela le buzzard, c’est une ficelle désormais connue pour monter l’audience en mayonnaise, surtout un dimanche de mois d’août. Sans doute l’internaute moyen, à l’esprit normalement mal tourné, imaginerait-il quelque pratique baroque et acrobatique qui le pousserait par curiosité malsaine à cliquer. Et se fourrerait le doigt dans l’œil : « Sapiens » est un adjectif latin signifiant « intelligent, sage, raisonnable, prudent ». Dit autrement, mais de façon moins racoleuse, Marlène Schiappa est attirée par les hommes intelligents. Rien de torride ni de follement indécent.

    De méchantes langues, évidemment, sur les réseaux sociaux, ont fait à Marlène Schiappa la réponse de Surcouf aux Anglais : chacun cherche ce qui lui fait défaut. Ce qui est faux, bien sûr, car pour arriver à sa fonction de secrétaire d’État, il a bien fallu que Marlène Schiappa soit dotée, sinon d’une intelligence académique, au moins d’une intelligence de situation.

    La vérité est qu’il s’agit d’une constante féminine vieille comme le monde, d’Héloïse et Abélard à Sartre et Beauvoir, en passant par Cyrano de Bergerac, même si Roxane a été un peu longue – trop longue – à le comprendre. Il est étonnant, rare mais heureux qu’une féministe institutionnelle rende hommage à l’éternel féminin. Mais il est dommage que Marlène Schiappa réduise cette attirance qui l’honore – qu’aurait-on dit d’une secrétaire d’État qui se serait déclarée crétinosexuelle, exclusivement magnétisée par les gogodanseurs en tanga ? – à un instinct, comme si l’éloquence, la culture ou la bosse des maths dégageaient des phéromones à destination de femelles en tous points semblables, à la jupe et au brushing près, à des grenouilles ou des chenilles pendant la période des amours.

    Pourquoi toujours ce champ sémantique de la sexualité, y compris pour évoquer ce qui relève d’abord de l’affectif, de l’esprit et du cœur, de l’ordre de l’humain et non de l’animal comme la connivence des intelligences ?

    Rejeter la part bestiale de l’homme – en balançant son porc – implique, en miroir, ne pas renvoyer systématiquement la femme à ses seuls organes génitaux.

    Gabrielle Cluzel

    https://www.bvoltaire.fr/marlene-schiappa-se-dit-sapiosexuelle-a-quoi-pense-t-elle/