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Un éleveur bovin condamné à 8.000 euros d’amende à cause de l’odeur de ses vaches !
Nicolas Bardy, un éleveur bovin du Cantal de 39 ans, a été condamné mercredi à Limoges à une amende de 8.000 euros pour « nuisances olfactives » liées à son exploitation, après avoir été attaqué en justice par un couple de retraités néoruraux arrivés de Saint-Étienne et gênés par l’odeur et la proximité de ses vaches. Ce n’est pas tout : en plus des 10.000 euros de frais de procédure dépensés avec les années, l’éleveur de Lacapelle-Viescamp a dû investir 120.000 euros dans la construction de deux nouveaux bâtiments plus éloignés de ses voisins.
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Actualité et politique Novembre 2019
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Emmanuel Macron, ou l’art de jeter de l’huile sur le feu
Nicolas Gauthier a dit avec talent l’insondable maladresse d’Emmanuel Macron quand il s’adresse à ce qu’il faut bien appeler… le peuple. Peuple dont il s’est lui-même séparé depuis cette fameuse admonestation du « Je traverse la rue et je vous en trouve » (un emploi). Séparation validée et revalidée constamment depuis deux ans, par lui-même ou ses hommes. Dernière réussite en la matière : celle du préfet de police de Paris à une gilet jaune : « Nous ne sommes pas dans le même camp. » Armé d’un tel florilège, allez faire pleurer dans les chaumières sur la France en archipel et essayez de vous faire passer pour le grand rapiéceur providentiel… Emmanuel Macron n’a décidément peur de rien.
Donc, la visite du Président dans sa ville natale d’Amiens ne s’est malheureusement pas limitée au couplet – fort recevable, par ailleurs – sur la positive attitude, repris avec enthousiasme par Sibeth Ndiaye, dénonçant une France « trop négative », trop souvent encline à la « sinistrose », et nous rappelant que la France était un pays formidable, qu’il « faut aimer aussi ». Nouvelle façon, enjouée, de tracer des limites, des camps ? Qui ne serait pas pour eux n’aimerait pas assez cette France qu’il faut aimer ?
Emmanuel Macron aurait dû s’en tenir là et faire profil bas mais, fidèle à son naturel qui l’avait poussé, l’automne dernier, à jouer les provocateurs avant que ne se déclenche l’orage des gilets jaunes, il a voulu faire la leçon à ceux qui s’apprêtent à protester, le 5 décembre prochain, contre sa réforme des retraites. Nouvelle façon de délimiter ce « camp », le discréditer, le rendre repoussant pour ceux qui hésiteraient encore à rejoindre le mouvement. Vous n’allez tout de même pas faire grève avec ces gens-là, voyons ?
Ces gens sont des corporatistes, engagés dans une « une mobilisation contre la fin des régimes spéciaux », a affirmé, ce vendredi 22 novembre, Emmanuel Macron.
Ces gens font de la politique : « Cela fait quelques mois que les uns ou les autres, inspirés par une logique de politique politicienne ou par une vision de la société que je ne partage pas. »
Ces gens sont pris dans une « mobilisation étrange » dirigée contre une réforme « dont on ne connaît pas les termes exacts ».
Tout cela est en partie vrai. Mais réversible comme un gant et, finalement, accablant pour le Président et sa réforme. Une réforme non seulement des régimes spéciaux – qui se défendait mais qu’il fallait mener autrement, sans la noyer dans une réforme « systémique » (quelle idée…) – mais qui impactera tout le monde, entraînera des incertitudes et des baisses de pension pour une majorité de Français. Et Emmanuel Macron voudrait que les choses se passent tranquillement sans qu’on connaisse, en plus, « les termes exacts » de l’arnaque ?
Mais l’argument massue – ou LBD – n’a pas tardé, comme il y a un an, à surgir du chapeau, ou de la casquette de M. Lallement, peut-être : ces gens-là « veulent à chaque occasion créer le désordre ». Emmanuel Macron a dénoncé « tous ceux qui essaient de jouer avec les peurs [qui] non seulement se trompent de combat », mais aussi « prennent des responsabilités au regard de la démocratie. Le droit de manifester doit être respecté, dans un cadre, celui de la non-violence. Tous ceux qui franchissent cette ligne sont les ennemis du droit de manifester. »
Emmanuel Macron essaie de faire peur avec la moustache de M. Martinez, la chevelure de Marine Le Pen mais surtout les cagoules des Black Blocs. Quelque chose me dit qu’il y aura plus que ces trois « camps » à protester le 5 décembre. N’a-t-il pas compris que cette diabolisation grossière ne fait qu’accroître la mobilisation ?
L’un de ses partisans, M. Villani, qui sait compter, l’a bien compris, lui, et a proposé l’organisation d’un référendum sur les retraites. Pas idiot. Dans l’immédiat, on pourrait suggérer à MM. Macron et Castaner de s’occuper enfin des Black Blocs.
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Manifestation contre l’islamisme à Paris : pas un mot dans les grands médias !
Une semaine après la manifestation identitaire des musulmans (10 novembre 2019) à Paris, ultra-médiatisée avec la participation d'hommes politiques de premier plan, une contre-manfestation elle-aussi identitaire, anti-islamiste cette fois, était organisée dans la capitale, le 17 novembre 2019.
Dans un soucis d'impartialité et de justice, on pouvait s'attendre à quelques images de l'évènement sur les chaines d'information. Or, pas un mot sur ce défilé à la télévision et à la radio. Seuls quelques timides articles sur le web ont relaté les faits, en l'occurence quelques centaines de militants proches de "génération identitaire", un groupe classé à l'ultra-droite.
Son délégué, Clément Gandelin, a déclaré que cette manifestation était surtout une réponse à l'attentat de la préfecture de police de Paris et au phénomène de l'infiltration par les islamistes de nos structures administratives, économiques et autres (y compris les médias ?). Aucune personnalité d'ampleur ne s'est déplacée. En croisant les sources, on apprend que les participants étaient plutôt jeunes, mais pas seulement (un prof de collège à la retraite aborde la question des repas hallal dans les cantines). Des photos des terroristes ont été brandies aux côtes des drapeaux tricolores. Aucun incident n'est à signaler, hormis un drapeau algérien sorti d'une fenêtre au passage du cortège. A noter que la LDJ (ligue de défense juive) appelait à rejoindre le cortège.
Pas de voitures brûlées, pas de mobilier urbain saccagé ni d'affrontement avec les forces de l'ordre : il est vrai que ce défilé paisible contrastait avec les démonstrations des barbares d'ultra-gauche sur la Place d'Italie la veille, retransmises en direct sur BFM-TV et plus portrices sur l'audience qu'un défilé de braves gens inquiets par la montée des violences islamistes et gauchistes : c'est le principe de l'audimat et de la logique publicitaire.
Deux poids deux mesures. Pas de couverture médiatique pour des gens suspectés d'extrêmisme et de "racisme", alors qu'aucune croix celtique ou insulte raciste n'ont été rapportées. Un nombre assez faible de manifestants ? Certes, les médias pouvaient considérer comme anecdotiques cette marche sur ce critère, mais alors pourquoi relater régulièrement les rassemblements pro-migrants de quelques dizaines de gugusses ? Pourquoi assurer une couverture médiatique aux associations subventionnées qui soutiennent les sans-papiers ? Aux quelques étudiants qui bloquent l'entrée des universités ? Aux individus qui défilent contre les "violences polcières" ? Tout est question de choix journalistiques, liés à la formation culturelle et idéologique des gens chargés de l'information en France.
Autre motif de cette censure : les "mauvaises idées" des militants de génération identitaire : souverainistes, partisans de la préférence nationale, contre l'immigration, pour le droit à la sécurité et la tranquillité. Autant de thèmes classés très à droite dans l'hexagone, ce qui n'est pas forcément le cas ailleurs. Qui sont-ils ces militants ? D'après les photos, essentiellement des jeunes, mais aussi des retraités comme ce prof d'anglais qui aborde la question des repas hallal dans certaines cantines scolaires. On ne voit ni nazillon, ni fou furieux encagoulé près à en découdre. Pas de black block, antifas et autres toqués tout de noir vêtu prêts à tout casser :
Alors pourquoi ce silence télévisuel sur le sujet ? Peur de faire de la promo pour des gens politiquement incorrects ? Peur des islamistes ? Consignes du pouvoir en place ? Certes, on a le droit de désapprouver les mots d'ordre de ce défilé, mais on a aussi le devoir de laisser les gens exprimer leurs inquiétudes, surtout trois cents morts après les attentats jihadistes. De plus, les manifestants paient aussi la redevance télévisuelle (140 euros !) et ils ont le droit à un peu de respect de la part des journalistes. Soit chacun a la parole, soit on sélectionne : c'est la démocratie sous contrôle des opinions... La France est bien le pays des blocages culturels, où une caste de bobos reproche aux autres son propre refus de s'ouvrir aux points de vue contraires.
Sur la question de l'islamisme, il est utile de parcourir cet article déroutant évoquant l'opinion des algériens sur la manifestation du 10 novembre dernier :
Si le racisme et le choc culturel entre Europe et Maghreb sont évoqués, beaucoup d'algériens insistent sur la pratique personnelle de la religion qui ne doit pas s'imposer aux autres, ni interférer sur les lois en place. Surtout, le musulman ne doit pas choquer quand il émigre dans un pays qui a la générosité de l'accueillir. Des opinions qui contrastent avec celles de la majorité de nos journalistes télévisuels. Il est vrai qu'en Algérie, leurs confrères ne sont pas formés par des nervis d'extrême-gauche et des frères du Grand Orient de France. Tout est question de climat culturel. A voir des "fascistes" partout, on finit par en fabriquer !
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/manifestation-contre-l-islamisme-a-219332
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5 décembre 2019 : journée à très haut risque pour la Macronie si la convergence des luttes se poursuit
Le 12 décembre 1995, au plus fort de la contestation, deux millions de Français étaient descendus dans les rues pour dire NON au Plan Juppé.Vingt quatre ans plus tard, le premier ministre Edouard Philippe exhume les cendres d’une politique massivement rejetée par les Français de l’époque.
La Macronie espère bien réussir ce qu’Alain Juppé, « droit dans ses bottes », avait partiellement raté en 1995..
Imposer aux Français une politique d’austérité pendant qu’ultras-riches et politiciens s’en mettent toujours plus dans les poches..
Au prix d’une terrible répression ayant infligé des blessures de guerre à des manifestants, le gouvernement a tenu bon malgré une année de contestation des Gilets jaunes, bien aidé, il faut l’avouer, par des casseurs ayant largement affaibli le mouvement.
Mais il va être beaucoup plus délicat pour l’exécutif de réprimer de la même manière des grévistes, surtout si leur nombre est important.
Paralysie des transports routiers, ferroviaires, aériens et maritimes, blocage des raffineries..
Il n’en faut pas davantage pour totalement scléroser un pays et son économie.
Non structurés sur le plan syndical, les Gilets jaunes ne peuvent manifester qu’en dehors de leur temps de travail, sur leur temps libre personnel.
C’est toute la différence avec des grévistes qui utilisent leur emploi, leur temps de travail, comme un moyen de lutte.
Une grève bien menée est un moyen particulièrement efficace pour faire plier un gouvernement.
Ce n’est pas pour rien que les personnels actifs de la police nationale n’ont pas le droit de grève et que ce droit de grève, de manière générale, est très régulièrement attaqué.
Les grandes centrales syndicales et notamment la CFDT jouent, tout comme les syndicats de police, au poker menteur, tant avec le gouvernement qu’avec les Français.
Ils posent un ultimatum sachant qu’à deux semaines du jour J, on ne peut plus rien obtenir de sérieux de la part de cet exécutif, si ce n’est des miettes.
Soit les syndicats vont encore une fois se coucher devant quelques pseudos concessions faites par le gouvernement et trahir à nouveau les Français tout en criant victoire, soit ils vont devoir aller jusqu’au bout du bras de fer engagé.
Il n’y a pas d’autre alternative possible.
Pour des millions de Français, la qualité de vie et le pouvoir d’achat ont disparu comme pour une majorité de policiers, au bout du rouleau..
La fracture sociale de 1995 est devenue un gouffre abyssal en 2019..http://by-jipp.blogspot.com/2019/11/5-decembre-2019-journee-tres-haut.html
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CHARLES GAVE : "On va vers une guerre civile !"
Conférence de Charles Gave à Culey
Charles Gave : Je viens de passer une journée dans l’est de la France, invité par le Maire d’une petite commune de la Meuse, Culey, que je remercie ici. J’en suis revenu encore plus indigné que je ne l’étais en partant, tant la situation des habitants y est encore plus désastreuse que tout ce que je pouvais imaginer. Je me suis précipité en rentrant sur mon ordinateur pour écrire un compte rendu de ce petit voyage. En l’écrivant, j’ai eu la sensation que j’avais déjà tout décrit avant même d’y être allé. J’ai vérifié, et j’ai retrouvé ce texte que j’ai écrit il y a environ un an et que je reprends in extenso, n’ayant rien à y ajouter.
Lire la suite ICI
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Intox de Frédéric Martel : la face publique du pseudo-journalisme
J’avais constaté quelques incohérences et exagérations dans le dossier de Frédéric Martel sur le cardinal Barbarin. Mais en fait, c’est un véritable festival. Sur Twitter, Natalia Trouiller décortique la pseudo-enquête de Frédéric Martel contre le cardinal Barbarin. Les approximations, erreurs, exagérations de cette enquête soi-disant fouillée sont tellement nombreuses que, in fine, on finit par se demander ce qu’il y a de vrai dans l’article de l’Obs. Selon Natalia Trouiller,
Il y a une victime dans le dossier de l’Obs consacré au cardinal Barbarin cette semaine: le journalisme. Des mauvais papiers, ça arrive, et c’est pas toujours la faute des journalistes qui bossent comme ils peuvent avec les (maigres) moyens qu’on leur donne.
Dès les premières lignes, Martel décrit une pièce de l’archevêché: la “chambre Tintin”. Et il nous avertit: attention, “c’est un secret”. N’importe quel visiteur de l’archevêché aura souri en lisant ces lignes. Cette pièce est si peu secrète que le Romain de l’article n’était pas seul avec le cardinal quand il l’a visitée, il y avait aussi une famille de passage. En fait, tous les journalistes qui ont été à l’archevêché la connaissent. Tenez, Match a même fait des photos en 2008.
Continuons.
“Le Tout-Lyon bruisse sans avoir la moindre preuve : cléricalisme ? Lepénisme ? Franc-maçonnerie ? Opus Dei ? Homosexualité refoulée ? Aucune de ces supputations n’a jamais été prouvée”.
Cette phrase est un chef-d’oeuvre de puterie. Voyez le procédé: 1/ Y’a plein de rumeurs sans preuves 2/ Mots-qui-font-crès-crès-peur-même-s’ils-sont-incompatibles (allô, l’amicale des francs-macs de l’Opus Dei?) 3/ Mais je le répète, il n’y a aucune preuve, hein, VRAIMENT. Alors fact-checkons. “L’extrême-droite d’abord”, comme l’écrit Martel. Devinette: quel est le seul évêque français à avoir nommément et expressément appelé à voter contre Marine Le Pen en 2017? Réponse ici Voilà pour le cardinal “national catholique”.
Martel ajoute que le cardinal a célébré la messe de clôture d’Ichtus le 13 octobre dernier (c’est vrai), et que la candidate de l’extrême droite à la mairie de Lyon y assistait. (ce qui en soi ne veut pas dire grand chose). N’écoutant que mon courage, je vérifiai aussitôt: intox.
Martel y a entendu le cardinal dire des drôles de trucs. “Barbarin affirme qu’il a été « condamné à mort » pour avoir placé la Bible au-dessus de la loi française”, assène-t-il. Forcément, on pense que le cardinal imagine que le procès qui lui est fait pour non-dénonciation de crimes est assimilé par lui à un complot. En fait il parle de débat intellectuel, et de façon un peu plus nuancée (“si je puis dire”). Voici l’extrait. Pour le reste, Guillaume de Premare mettra en ligne la conférence. Vous vous ferez votre idée. Sur le “1er pédophile de France”. Oui, Barbarin est devenu par un glissement insensé, le symbole de la pédophilie. Les articles sur le cardinal tiennent une étagère. Les articles sur Preynat, quelques feuilles. Combien de tweets de ce genre dans les entrailles de twitter?
Le délire sur Cap 2011. Sous la plume de Martel, ça devient un moyen de faire de Fourvière une machine à cash. En fait, c’était le plan pour diviser par 2 le patrimoine immobilier du diocèse, devenu inutilement lourd et coûteux.
Sur les ambitions pontificales de Barbarin, n’importe quel proche pleure de rire. N’importe quel vaticaniste aussi. Il a été une fois président de la commission santé de la CEF, quand il était évêque de Moulins il y a 20 ans. On sent le mec qui a les dents qui rayent le parquet.
Passons à la réécriture de l’histoire de la Manif pour Tous. Avec pour seule témoin Frigide (lol). Elle commence: “Le centre de tout, c’était Lyon”. Et c’est le seul truc vrai qui sort de sa bouche. Accrochez-vous, cascade d’approximations et de n’importe quoi.
A la réunion de St Sulpice, il n’y a pas Bénédicte Louis (pas universitaire mais assistante sociale, mais maintenant on l’appelle pour la féliciter toutes les 5 mn, on rigole bien), et elle est tout sauf intime de Barbarin (là aussi réservoir inépuisable de blagues en vue). Anne Lorne se voit propulsée fondatrice des 2 branches antagonistes issues de LMPT: les doux pacifistes des Veilleurs et les activistes révolutionnaires du Printemps Français, ET EN MÊME TEMPS de l’émanation LR du mouvement, Sens Commun. A mon avis, elle aussi voulait être pape.
En fait c’est Anne Lorne qui a décidé de faire une manif à Lyon le 17 novembre avec son association En Marche pour l’Enfance, dont les statuts ont été déposés avec les noms de JB Labouche. Elle n’a JAMAIS rencontré le cardinal à cette période. On ne prenait aucun ordre à Paris non plus. Et ça, ça rendait Frigide folle de rage. On recevait de ces coups de fils délirants dont elle a le secret et dont peuvent témoigner tous ceux qui l’ont fréquentée. Tu éteins ton portable la nuit pour éviter ses hurlements à 3h du mat? Elle t’appelle sur ton fixe.
La suite est croquignolesque. J’apprends que je suis “une grande figure de la Manif pour tous” (merci ) et que je suis “directement reliée au cardinal” puisque en tant qu'”ancienne journaliste”, je “dirige la comm de l’archevêché et [m]’active, en cachette, pour la Manif”. Et là je chois successivement dans plusieurs abîmes de perplexité. 1/ Je suis une grande figure de LMPT, donc hyper célèbre, genre la bouchère me dit oh mais vous êtes la fameuse figure de LMPT toussa, ou je m’active en secret, ce qui est complexe quand on est une grande figure? 2/ En fait à l’hiver 2012 j’étais pas ancienne journaliste, j’étais journaliste. Je ne connaissais pas le cardinal. Je bossais à RCF national et je pigeais à LaVie, et je tenais un blog où mes sympathies pro-LMPT n’étaient pas vraiment un secret.
J’ai pris mes fonctions de responsable communication du diocèse de Lyon début août 2013, la loi sur le mariage pour tous avait été votée en mai. Autre chose? Par contre, oui, je connaissais Pierre Durieux. Un bon copain. Mais l’imaginer me donner des ordres… C’est peut-être le plus drôle.·Si Martel s’était donné la peine de rencontrer 2mn Béné Louis, Anne Lorne ou moi, jamais il n’aurait pu écrire qu’on recevait des ordres. C’est lunaire. Un jour mon mari a appelé le cardinal pour essayer de m’empêcher de partir en Irak assez sérieusement malade. Un indice: raté.
On apprend ensuite que Martel est « en mesure d’affirmer que Barbarin a connu Preynat dès 1991 : il fut envoyé en mission par le diocèse de Créteil, dont il dépendait, pour rencontrer des prêtres dans la basilique de Paray-le-Monial, en Saône-et-Loire. “S’agissait-il de « prêtres à problèmes » ? En tout cas, l’un d’entre eux était Bernard Preynat, même s’il n’est pas établi à ce stade que Barbarin ait été informé, alors, des abus sexuels de ce dernier. » Alors là, effectivement, TOUT S’ÉCLAIRE. Se croiser dans une rencontre de prêtres à Paray-le-Monial, c’est un peu comme si on disait que Nicolas Sarkozy était au même concert de Johnny que Marc Dutroux au Stade de France mais que rien ne permet d’affirmer que l’ex-président savait pour le criminel pédophile.
Arrive le passage sur ses relations avec le fondateur des frères de St Jean. Martel écrit :
« Exalté dans son homélie, il n’hésite pas à prendre l’engagement de la canonisation future de « Marie-Do ».
Heuuuu… Non. Dans son homélie, il parle de st Dominique. Le mec du 13e siècle. Voici le texte :
« Sa bulle de canonisation nous présente saint Dominique non pas comme un moine ou un apôtre, mais comme un vir evangelicus. En cela, il suit le Christ. Il ne s’agit pas de savoir s’il est contemplatif ou actif, puisque le Christ était les deux à la fois »
Passons au morceau de bravoure : les frères Quettier. Benoit aurait été viré parce que hétéro (c’est lui qui le dit dans l’article) au terme d’un harcèlement « moral et sexuel », même s’il « dément clairement toute agression sexuelle ». Alors qu’a-t-il subi ? La liste est lourde.
- Il a été tutoyé (comme à peu près tout le monde)
- Il a été invité à dîner, des fois tard
- Le cardinal lui a posé des questions sur sa vie sexuelle
Et Martel de sortir les violons :
« Du point de vue du droit du travail, l’affaire ne sera sans doute jamais jugée, car elle est prescrite ».
Phrase qui met en PLS tous les avocats de France. C’est faux. Il y a bien eu décision des prudhommes. La voici. B. Quettier a été débouté.
Vous remarquerez que de harcèlement sexuel, il n’est nulle part fait mention. L’affaire est donc renvoyée au TGI et B. Quettier retire sa plainte.
L’autre Quettier, Romain, abonde dans le sens de son frère. Martel écrit :
« Romain, choqué par ce qui est arrivé à son frère, est resté quelque temps diacre, avant de démissionner à son tour sans jamais devenir prêtre ».
Re-heuuuuuu. En fait, par décision du tribunal ecclésiastique de Lyon du 21 mars 2013, il a été renvoyé de l’état diaconal pour avoir intenté mariage malgré son engagement au célibat.
Quant à Dominique Nora, Rédacteur en chef de l’Obs, il vous reste une seule chose à faire avec le dossier de Martel : une copie en platine, à déposer au musée des poids et mesure comme le mètre étalon du maljournalisme.
Après le procès en appel du cardinal, ses avocats pourront se faire un plaisir de mettre L’Obs devant les tribunaux.
https://www.lesalonbeige.fr/intox-de-frederic-martel-la-face-publique-du-pseudo-journalisme/
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Guerre civile en France
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La Nouvelle « Justice » de la République macronienne
Bernard Plouvier
Le jeune et fringant Emmanuel avait multiplié les promesses électorales, puis avait été élu par un tiers du corps électoral - les abstentionnistes ayant fait le jeu de ce brillant jeune homme.
Mais dans son super-hyper-extra programme – grâce auquel il serait facile « de trouver du boulot », dans lequel la « France allait gagner » etc. -, dans ce joli programme, il ne nous avait pas dit que, sous son règne plutôt abject, il allait côtoyer la pitre racaille immigrée (des photographies le prouvent) et que la « Justice » allait en profiter pour se moquer ouvertement des « Valeurs de la République »… et allons-y de cette triste rengaine qu’on nous ressasse à longueur de débat télévisé ou de discours de politicard aveugle et sourd aux vrais problèmes de la Nation !
Un demi-fou noir veut à tout prix devenir célèbre. Il prend un nom amerlocque et appelle à tuer du Blanc, de tous âges, y compris les bébés. Ce fou furieux raciste va – selon nos « Valeurs Républicaines » - récolter une lourde peine de prison pour « incitation à la haine et à la violence raciale »… c’est normal, c’est écrit dans notre Code pénal !
Eh bien, NON ! la « Valeur Républicaine » dans la France macronisée, la France « niquée » par les esthètes du rap – si l’on préfère d’honorables « immigrés venus enrichir notre France de leur différence » - est d’infliger une « amende avec sursis » (le 19 mars 2019).
Et le Lumumba de l’ordure, l’Idi Amine Dada du clip en remet une couche, avec un nouveau clip où « il baise la France jusqu’à l’agonie ». Dans les hôpitaux, on avait connu des détraqués sexuels qui s’envoyaient leur chèvre ou même un cadavre, mais le Nick de ses fesses fait cela avec « les grands-mères »… après tout, ça évite de transformer un viol en naissance indésirable et puis s’il y a des candidates pourquoi les en priver ?
C’est ce qu’ont dû se dire les nobles juges, garants des « Valeurs de la République », lors de la seconde plainte, induite par son nouveau chef d’œuvre. Le Nick Conrad a été acquitté en cet automne de réchauffement climatique : « les faits n’étant pas clairement établis… les preuves étant insuffisantes pour que l’infraction soit constatée » !
Imaginons le scénario d’un Blanc ou d’un Jaune ou d’un Vert (paraît que ça existe) qui éructe, sur scène ou ailleurs, qu’il « baise les imams » (variante : les honorables jeunes filles de l’immigration extra-européenne qui doivent être fort belles puisqu’elles sont voilées, ou encore les grands-mères en burkini moulant), que va-t-il se passer avec les « Valeurs Républicano-macroniennes » ?
La réponse est simple : de nouvelles tueries au couteau à céramique et des émeutes raciales aux abords des quartiers dits « sensibles ». Et bien sûr, le couple présidentiel viendra assurer les ZZ (Z’Honorables Z’Immigrés) de leur soutien… et les « Valeurs Républicaines » exigeront une lourde condamnation (d’ailleurs justifiée) du délinquant.
La seule chose que la Nation est en droit d’exiger du jeune excité élu par un tiers de l’électorat, c’est l’Isonomia – soit l’Égalité absolue de tous les citoyens et des résidents étrangers devant la Loi.
La « Justice » à la « langue fourchue », celle qui a deux poids et deux mesures, c’est une « Valeur Ripoublicaine ».
Depuis deux années, nous sommes non pas gouvernés, mais ballottés de déclaration fracassante en promesse sensationnelle, et nous continuons à flirter avec le chiffre de 6 millions de chômeurs et nous totalisons une quinzaine de millions d’immigrés d’origine extra-européenne dont chacun ayant des yeux et des oreilles peut constater qu’ils ne sont pas tous de grands travailleurs ni des prix de vertu.
Une leçon s’impose à tout amateur de « Valeur » européenne - on se moque qu’elle soit démocratique, autocratique, socialiste ou continentaliste - : ne plus voter pour des clowns, pour des gens qui se moquent de la Nation. Exiger le respect de notre race et de notre culture… ou alors, il faudra passer à l’action.