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  • "Pilote de guerre", une aventure héroïque de l'homme confronté à la défaite ou la remise en question personnelle

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    par Didier Lafargue

    Ex: https://echelledejacob.blogspot.com

    809928109.jpgParu en Amérique, Pilote de guerre évoque le drame vécu par Saint-Exupéry, aviateur en France, lors de la débâcle de 1940. Mobilisé dans l'armée de l'air, il dut accomplir des missions de reconnaissance photographique. L'une d'elles fut le vol effectué dans le nord de la France au-dessus d'Arras le 23 mai 1940, prétexte à l'écriture du roman.
    Démobilisé après l'armistice et persuadé que le salut pour son pays viendrait de l'Amérique, il s'exila aux Etats-Unis. Furieux d'entendre les Américains dire que les Français s'étaient mal battus, il entreprit la rédaction de ce livre pour montrer la vraie réalité de la guerre. Son entreprise permit à Saint-Exupéry de se livrer à une réflexion sur l'homme et les valeurs de la civilisation occidentale.
    Si l'on veut avoir la meilleure idée du contexte de l'époque, il faut s'imaginer l'Iliade racontée par un Troyen, les guerres puniques narrées par un Carthaginois.
    Il est par comparaison aisé d'évoquer une victoire, toujours une occasion d'affirmer son moi et de se hisser sur le pavois. On ne peut à ce sujet qu'opposer une épopée au récit d'une défaite dans la mesure où son caractère grandiloquent va à l'encontre de tout désir de lucidité. L'épopée vise au grandissement, voire à une exagération tendant à la valorisation de tout un peuple. Mais il peut exister un autre type de narration, propre des vieilles civilisations ayant acquis une profonde expérience de l'âme humaine, qui donne toute la mesure de celle-ci quand elle est confrontée à l'épreuve. C'est une vieille idée, l'être qui reçoit un coup de bâton connaît un état affectif lui donnant subitement une plus grande conscience de lui-même.

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  • Le péril jaune (Hiver 2019)

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    Dans ses vœux 2018, Macron souhaitait une « année de la cohésion ». Quelle perspicacité

    Là où les syndicats ont échoué, le peuple prouve que l'État peut plier, que le Système n'est pas indestructible. Macron s'est vu rappeler à l'ordre par des citoyens révoltés à la reconquête d'un espace public confisqué par les élites, comme pour réinterroger le sens même de la démocratie. Le mouvement montre que la combinaison des réseaux sociaux et de la rue peut devenir explosive, faire vaciller le pouvoir et basculer l'opinion.

    Au cœur de la révolte

    En octobre, une pétition en ligne contre la hausse du carburant et des vidéos vont déclencher la crise. La colère exprimée, une société de consommation à l'arrêt, des banques et des multinationales et les grosses fortunes visées, les médias dénoncés, une adhésion populaire inégalée. Notre place est avec les gilets jaunes, sans hésitation, pour le meilleur et pour le pire. Nous participons donc à ce mouvement authentiquement populaire, pour que l'optimisme de l'action l'emporte sur le pessimisme de l'intelligence. On croyait les Gaulois avachis, passifs. Ils se sont levés pour crier leur dégoût de ce Système. Le 17 novembre, tour de chauffe. On rejoint une opération de filtrage. On apprend à se connaître. Les échanges avec les gendarmes sont courtois. Partout des gilets jaunes s'installent dans le paysage. Peu fiables, on laissera de côté tous les chiffres. Le 24 novembre, on rallie Paris. On passe à la manif féministe. On y retrouve partis et syndicats de gauche. Ils ont choisi leur camp, pas celui des gilets jaunes. On essaie de s'approcher de l'Elysée, un camp retranché. Le tyran terré dans son palais. Partout sur les Champs Élysées et autour, les heurts ont commencé. On fait face aux CRS. Peu nombreux, mal organisés, vite débordés. On discute. Le reste de Paris vit dans le calme, avec ses touristes déjà étonnés.

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  • Pendant la pandémie, les assureurs engrangent les bénéfices et ouvrent le parapluie

    D’Olivier Piacentini :

    « Baisse de 80 % des accidents de la route depuis le confinement, baisse conséquente des accidents du travail, accidents corporels de tous types, chute de la délinquance, des vols de voitures et actes de vandalisme : les risques liés à l’activité ont fondu à due proportion desdites activités. Du tout bénef pour les compagnies d’assurance : baisse des indemnisations, poursuite des prélèvements, voilà un secteur qui a grandement profité de la crise pandémique. Mais qui se refuse, dans sa grande majorité, à indemniser la perte d’exploitation des entreprises.

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  • Loi Avia, nouvelle tache indélébile

    6a00d8341c715453ef0264e2dad318200d-320wiOn peut difficilement mettre, je crois, Mme Ruth Elkrief, et  BFM-TV auquel elle consacre ses talents, au premier rang des adversaires de la Macronie. C'est pourtant elle, si mon souvenir est exact, que j'ai entendue pour la première fois au début de ce printemps, qui parlait de la gestion lamentable des masques, comme d'une tache indélébile marquant au fer rouge ce gouvernement que le monde ne nous envie guère.

    Hélas d'un point de vue objectif, cette faute difficilement effaçable ne peut être considérée ni pour la première depuis 2017, ni pour la dernière.

    Les déclarations commises à Alger sur la colonisation, qualifiée pendant la campagne électorale, de crime contre l'humanité[1], ont semblé, par exemple, encore plus impardonnables, et de nature à empêcher que l'on ne puisse jamais se rallier à leur auteur.

    En effet, elles constituaient le prélude à d'autres atteintes irrémédiable à la dignité française et à l'identité européenne.

    L'une des plus graves a été scellée par le parti LREM avec la loi Avia dont le propos théorique prétend lutter contre la haine sur internet. Ce 13 mai, le texte a été adopté en deuxième lecture à l'assemblée, par la majorité macronienne et elle seule.

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  • L’Etablissement et la démocratie apaisée, par Philippe Germain.

    La technocrature, maladie sénile de la démocratie : (10/12)

    Résumé  : En 2017 la technocrature  à pris le pouvoir. Evènement majeur de la République que l’Action française analyse au travers la  physique sociale. Elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés. Ce «  pays légal  » est un système oligarchique circulaire où trois élites financière, politique et médiatique s’épanouissent grace à l’Etat Républicain. La Technocratie, constituée en quatrième élite sous De Gaulle, fait prendre le virage mondialiste au pays légal, sous Giscard-Mitterand. Puis l’élite politique connait un énorme discrédit sous Sarkozy et Hollande.

    Dégagisme et Etat providence 

    Dès le début 2016, l’Etablissement prend conscience que l’important discrédit des centre-droit et centre-gauche affaisse la démocratie représentative. Ce discrédit multicausal aggrave la pathologie du  vieillissant système démocratique dont la situation commence a devenir critique à la veille de la présidentielle de 2017. 

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  • Le poids des mots, le choc des propos

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    Dans le procès des trois jeunes nationalistes, le vocabulaire utilisé n'était pas innocent, et il est remarquable de constater avec quelle absence d'esprit critique les commentateurs de tous bords l'ont accepté.

    Il y a d'abord eu l'utilisation du mot « agression » pour caractériser les actes de violence commis. S’il s'agit d'une « agression », cela signifie qu’il y avait des agresseurs et des agressés. Or, dans la mesure où le mort s’est trouvé du côté des extrémistes de gauche, c'est tout naturellement que le mort et ses amis auront été classés dans le camp des victimes, donc des agressés, et aux trois jeunes gens il ne restait que la position d'agresseurs.

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  • Vers un deuxième krach, comme en 1929, plus long et plus violent

    887817668.3.jpgMarc Rousset

    Le rebond des marchés aux États-Unis est tellement surprenant qu’un nouveau krach pourrait se produire, plus long et plus violent qu’en mars 2020. Deux acronymes américains, FOMO (« Fear of missing out »), c’est-à-dire peur de rater l’occasion de la hausse, et la tarte à la crème TINA (« There is no alternative »), c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’alternative aux actions, expliquent l’attitude des boursiers qui refusent de voir les réalités économiques en face.

    Warren Buffett a raison d’attendre et de rester liquide, même s’il aurait mieux fait d’acheter de l’or, surtout après ses pertes abyssales dans les compagnies de transport aérien. Les marchés vont encore baisser, alors que l’indécision domine actuellement. Le CAC 40 a cédé un peu plus de 5 % cette semaine et le Dow Jones a reculé de 3 %. Les célèbres « GAFAM » pèsent, désormais, environ 50 % du NASDAQ 100 et certains pourraient bientôt se diriger, de la même façon, vers les champions du luxe français, les « KHOL » (Kering, Hermès, L’Oréal et LVMH).

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  • Le Coronavirus, crise existentielle pour Georges Soros

    Le milliardaire mondialo-progressiste George Soros a proclamé le 11 mai dernier que la pandémie du coronavirus était la crise de son existence entière, celle qu’il attendait et qui rendait possible une révolution sociétale, inimaginable en d’autres circonstances.
    Une seule chose était certaine à ses yeux dans l’après-pandémie : il n’y aurait pas de retour possible au monde d’avant. Quant au reste, la forme que prendraient les nations et les alliances, c’était un mystère qui restait  à découvrir.
    Même avant que la pandémie ne s’abatte sur le monde,  j’avais déjà  compris que nous vivions des temps révolutionnaires, où ce qui paraissait impossible ou même inconcevable en temps normal devenait non seulement possible, mais d’une nécessité absolue “, a-t-il déclaré sans autre forme d’explication dans une interview accordée au magazine “Project Syndicate”, auquel il est lui-même un contributeur régulier.
    Emmanuel Macron avait eu des mots identiques le jour de l’annonce du confinement national et l’on ne peut qu’être frappé de la ressemblance entre les deux discours, qui paraissent tirés d’un même scénario.

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  • Comment en est-on arrivé là ? (Partie 2), par Frédéric Poretti-Winkler.

    En relisant Marie Madeleine Martin... (suite)
    Le remplacement des organisations naturelles et des corps intermédiaires, que la coutume et les traditions, l’usage et les habitudes avaient légitimés, par des structures artificielles, d’une nouvelle légalité républicaine, transformeront lentement les structures du peuple français…
    La mise en place des partis, dont les membres sont : « reliés seulement par la fidélité à des idéologies» ont perturbés profondément les structures de la société française, jusque-là fondé sur le réel. « La psychologie même de notre peuple en a été transformée… »Cette « maladie démocratique du pouvoir mis aux mains du nombre, se résumait par la division des Français en groupements antinaturels, gouvernés souvent par des puissances occultes »

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