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  • Réindustrialiser la France ?, par Jacques Bichot.

    Les produits informatiques représentent 5% de la production industrielle américaine.

    Source : http://www.economiematin.fr/

    Le débat sur la réindustrialisation de notre pays, auquel nous avons participé en écrivant Virus et Mondialisation (Economie matin, 13 mai 2020) se poursuit : rien que dans Les Echos, un édito de David Barroux titré Sauver nos usines reconnaît que « De l’Allemagne à la Suisse en passant par Singapour, des pays développés ont su conserver leurs usines » et un Décryptage signé Julien Dupont Calbo se situe dans une optique Spécial relocalisation, et donne les résultats d’un sondage favorable à ce changement d’orientation : à la question « êtes-vous favorable à ce que des industriels français relocalisent leur production même si cela augmente le prix final pour le consommateur ? », il y a 47 % de réponses « Oui tout-à-fait » et 42 % de « Oui plutôt ». Encourageant !

    Le point de vue d’un général chinois

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  • TRIBUNE LIBRE : Cordon sanitaire. Et Jacques Chirac inventa « distanciation sociale » et « gestes barrières »…

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    François Floc'h*

    Depuis de longues semaines et sans doute pour quelque temps encore, tous les responsables politiques et de santé, tous les médias nous serinent aux oreilles les bienfaits de « la distanciation sociale » et « des gestes barrières ».

    Mais, qui se souvient que c’est Jacques Chirac qui a inventé et mis en œuvre la « distanciation politique » à l’Assemblée nationale ? Une « distanciation sociale » et « gestes barrières » avant la lettre !

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  • Le gouvernement choisit une élève qui lit le Coran pour illustrer ses aides aux étudiants

    Le site etudiant.gouv a publié la photo d’une jeune femme lisant le Coran pour illustrer un article sur l’“aide exceptionnelle” aux étudiants dans la crise du coronavirus. Elle a, depuis, été remplacée par une photo plus consensuelle.

    (…) Sur le site du gouvernement, la photo est coupée. On ne voit donc que le livre sacré des musulmans. Mais l’enseignante laïciste Fatiha Boudjahlat fait remarquer que la photo entière met en scène une femme voilée. « Un imbécile du service infographie du ministère de l’Enseignement supérieur a donc pris une image sur Internet, pour illustrer les aides aux étudiants. On y voit deux étudiantes. Une sans voile et l’autre voilée. Une qui étudie une matière universitaire, l’autre qui étudie… le Coran. Des amis ont vérifié, il s’agit même du verset 111 de la sourate 11 », s’insurge-t-elle sur Facebook.

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  • La fraude fait perdre toute valeur aux diplômes universitaires français

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    La crise sanitaire provoquée par le Covid-19 a des répercussions dramatiques sur l’université française, au point de détruire totalement sa crédibilité. Selon Le Figaro, la triche aux examens est désormais générale, ceux qui sont honnêtes étant obligés de s’aligner sur leurs camarades peu scrupuleux pour ne pas être défavorisés.

    Le supérieur utilise souvent des questionnaires à choix multiples (QCM) pour tester les connaissances de ses ouailles. Les étudiants le chargent quand ils le souhaitent et ont ensuite un temps limité pour y répondre. Tricher est un jeu d’enfant : on peut avoir ses cours ouverts à côté de soi, utiliser son téléphone pour faire des recherches sur Google ou, pour plus d’efficacité, demander à un ami de vous assister et de chercher les réponses à votre place, voire faire passer le test à un camarade qui a abandonné ses études, qui vous le transmet ensuite. Rien n’est donc plus facile que de frauder et on comprend que les étudiants le fassent, d’autant plus que ne pas tricher risque de se retourner contre vous et de vous nuire.

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  • Confiner, surveiller, punir, mater

    Sur une période très courte, les Français ont accepté une restriction importante de leurs libertés.
    Le 11 mai 2020 restera dans l’histoire comme une date nébuleuse ; celle d’un déconfinement qui déconfinera sans déconfiner, tout en déconfinant : comprenne qui pourra !

    Seulement certains Français en bénéficieront, mais ni en tous lieux, ni en tout temps : point trop n’en faut. À cette occasion, le conseil scientifique viendra de nouveau en renfort du gouvernement. Avec force tableaux statistiques et cartes de France colorées de rouge et vert. Il légitimera ainsi une décision que les Français ont bien du mal à comprendre et a fortiori à accepter. Ce faisant, le savant continuera une fois de plus d’offrir au politique sa caution dans un exercice qui apparaît cependant de plus en plus périlleux car il engage également la responsabilité des experts(1).

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  • Gestion de la crise : un effet du « deep state » à la française

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    Par Hervé Novelli*

    L’expression « politique profonde » (deep politics) remonte aux années 1990. Le professeur Peter Dale Scott de l’université de Berkeley publie alors un ouvrage dans lequel il parle de système politique profond. Il y explique que le gouvernement des Etats-Unis est influencé par un milieu confidentiel et restreint qu’il appelle « l’Etat profond ». Il précise : « Ce que j’appelle “Etat profond” aux Etats-Unis n’est pas une institution formelle, ni une équipe secrète, mais plutôt un cercle de contacts de haut niveau [...] par lequel le pouvoir politique est susceptible d’être dirigé. »

    Selon ce concept, il existerait, à côté, ou mieux encore, à l’intérieur des pouvoirs publics, une politique s’imposant aux acteurs traditionnels, décidée en dehors d’eux ou avec leur consentement, éclairé ou non. En somme, « l’Etat profond » est une autre façon de désigner les bureaucraties permanentes.

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  • Vers un Front populaire en 2022 ?

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    Nous étions nombreux à penser que le mouvement des gilets jaunes ne disparaîtrait pas sans laisser de traces et qu’il se métamorphoserait en « autre chose ». En revanche, personne n’avait imaginé ce que pourrait être cette autre chose.

    C’est donc  qui aura été à l’origine de cette métamorphose. En créant la revue Front populaire, qui vise à rassembler des souverainistes/populistes de droite, de gauche, d’ailleurs et de nulle part autour d’une revue dont le premier numéro paraîtra en juin. Cette revue, qui sera un « mook » (formule hybride à mi-chemin entre magazine et livre, précise Le Figaro), aura pour objectif d’élaborer un programme qui pourrait être utilisé par un candidat à l’élection présidentielle de 2022 ; un candidat qui pourrait représenter les souverainistes et les populistes des deux bords.

    Pour Michel Onfray, il ne s’agit pas de renier ses convictions d’homme de gauche ; il ne nie pas l’existence de la droite, de la gauche et de tout ce qui les sépare, mais il pense que, par-delà les différences des points de vue, il est possible de rassembler ceux de nos compatriotes qui sont lassés par les partis politiques (ou qui ne se reconnaissent dans aucun d’entre eux ; ils sont 17 millions dans ce cas, selon l’enquête Fractures françaises, en 2019) ) autour de quelques objectifs essentiels.

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  • Contre la loi Avia (2/2) : Non à la loi Avia, par Stanislas François.

    Source : https://www.causeur.fr/

    On le dit et on le répète: "Causeur" a une dent contre la loi Avia.

    C’est une loi qui représente un enjeu fondamental pour la liberté d’expression qui s’apprête à être votée ce mercredi 13 mai, presque en catimini, à l’Assemblée nationale.

    À qui les députés s’apprêtent-ils donc à laisser apprécier ce qui relèvera sur internet de simples propos « offensants » ou bien de « haine »? À des opérateurs privés, notamment les plateformes américaines !

    La loi contre les contenus haineux sur Internet est un projet que le gouvernement n’a pas eu le courage de porter lui-même.

    Il a préféré en laisser l’initiative à la députée Lætitia Avia qui, après avoir par le passé tenté de légiférer contre la glottophobie, bataille depuis plus d’un an pour faire adopter cette proposition liberticide. De plus, c’est donc une loi que le gouvernement n’a pas eu le courage de faire voter dans des conditions sereines, car c’est en plein état d’urgence sanitaire qu’il a choisi de l’inscrire à l’ordre du jour, comme si la situation était propice à adopter des séries de textes heurtant de plein fouet les libertés fondamentales.

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