Alors que des appels à manifester ce samedi ont été lancés dans plusieurs villes où les Gilets jaunes espéraient de nouveau battre le pavé, ils ont reçu l’interdiction de manifester à Angers, Nantes, Saint-Nazaire, Toulouse, Montpellier et Lyon.
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Entretien avec le curé enragé!
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Scandale à BFM TV : Sibeth Ndiaye sans filtre !
Le tabac, présenté comme mauvais pour la santé, serait plutôt bon contre le Covid-19, les fumeurs étant, semble-t-il, moins touchés que les autres. Vrai ou pas, Sibeth Ndiaye, porte-parole de l’Élysée, semble avoir tranché cette épineuse question de santé publique.
Ainsi, ce dimanche dernier, alors qu’elle s’apprête à répondre aux questions d’Apolline de Malherbe, journaliste à BFM TV, on la voit en duplex, en train de tranquillement s’en griller une dans son bureau. Du coup, Apolline de Malherbe, qui a la déontologie et l’esprit citoyen chevillés au corps, s’excuse illico : « Je voudrais présenter mes excuses aux téléspectateurs, parce que l’on vous a vue il y a quelques instants en train de fumer une cigarette et vous ne saviez sans doute pas que vous étiez filmée. Ce n’était que quelques secondes avant la prise d’antenne. »
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La loi Avia, une loi néosoviétique
Mathieu Bock-Côté
Ainsi, la loi Avia a bien été votée. Officiellement, elle prétend civiliser les réseaux sociaux en luttant contre la « haine » qui s’y déverse. Elle favorisera, plusieurs l’ont noté, une culture de la délation, chacun surveillant son prochain et étant invité à le dénoncer grâce à un bouton dédié, le citoyen éclairé prenant désormais les traits du délateur zélé. Les bandes militantes feront la loi à coups de signalements pour transformer lerus aversions idéologiques en interdictions. Les réseaux sociaux devront pratiquer la censure préventive des contenus potentiellement problématiques, sans quoi ils seront condamnés à des amendes très lourdes.
Cette loi s’inscrit dans le plus vaste projet d’un resserrement des conditions d’entrée dans l’espace public par le régime diversitaire, qui entend dominer la mise en récit de la vie collective. On se rappellera qu’il y a peu de temps le gouvernement flirtait avec l’idée de construire une représentation officiellement certifiée du réel au nom de la lutte contre les « fake news », ces dernières désignant souvent une lecture des événements ne versant pas dans la célébration emphatique du vivre-ensemble. La parole publique doit être disciplinarisée et la liberté d’expression, formatée.
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Le COVID-19 c’est terminé !
C’est l’INSEE qui vous le dit :
Le 04 mai 2020, cela faisait déjà 7 jours que le nombre de morts en 2020 était inférieur à celui de 2018 et de 2019 (voir le cercle vert).
Et alors combien de morts le COVID-19 ?
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La lucidité amère de Flaubert
Des trois grands romanciers français du XIXe siècle que sont Flaubert, Balzac et Stendhal, Flaubert est celui qui me séduit le moins. Et pourtant, il y a chez lui bien des attraits.
Et un homme à la vie étonnamment vide (excepté intellectuellement), très mordant et irrité par son époque et ses contemporains, dont une de ses maximes résume bien le parcours : « Vivre en bourgeois et penser en demi-dieu. »
Sur la croupe de ses chevaux
La vie de Flaubert s'éclaire déjà à la lumière de l'enfance. Né le 12 décembre 1821, le jeune Gustave grandit d'abord dans une maison de l'Hôtel-Dieu de Rouen où son père, Achille-Cléophas Flaubert, est chirurgien. Y vivent avec lui sa mère, très froide, son frère aîné Achille et sa sœur cadette Caroline. Enfant, il donne avec cette dernière des représentations théâtrales devant sa famille, les domestiques ou ses camarades. Le billard paternel y tient lieu de scène. L'imagination du jeune Gustave s'embrase dès ses premières lectures : « J'ai rêvé la gloire quand j'étais tout enfant. »2 Dans ses Mémoires d'un fou, Flaubert évoque ses rêves d'héroïsme : « Je voyais les chevaliers courir sur les chevaux... les coups de sabre dans les tournois et le pont de bois s'abaisser pour recevoir le seigneur suzerain qui revient avec son épée rougie et des captifs sur la croupe de ses chevaux... » À dix ans, Flaubert s'enthousiasme pour Don Quichotte - ce qui laisse rêveur quand on voit le niveau actuel des lectures de nos enfants - et commence à écrire un premier roman, intitulé Isabeau de Bavière, à treize ans seulement. À quatorze, il imagine un drame sur Fredégonde et Brunehaut, les deux rivales mérovingiennes sanguinaires. Flaubert n'est pas qu'un jeune enfant rêvant de batailles et de gloire. Il développe déjà un sens inné de l'ironie, du pessimisme, relevés d'un zeste de noirceur. Abreuvé de lectures (Byron, Chateaubriand, Pascal, Montaigne, Sade, Rabelais, et le plus oublié Edgar Quinet), il éreinte déjà l'esprit bourgeois, un futur grand classique flaubertien, « partagé entre deux vastes pensées qui remplissent la vie d'un homme, faire sa fortune et vivre pour soi, c'est-à-dire rétrécir son cœur entre sa boutique et sa digestion »3.
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L’immigration coûte bien plus que 6,57 milliards d’euros à la France, par Paul Tremblais.
Didier Migaud, premier président de la Cour des Comptes. Meigneux/ Sipa.
Source : https://www.causeur.fr/
La Cour des comptes sous-évalue le coût de l'immigration.
Dans un rapport publié le 5 mai 2020, la Cour des comptes analyse le coût « de l’entrée, du séjour et du premier accueil des personnes étrangères en France » pour l’année 2019. Un montant de 6,57 milliards d’euros y est notamment avancé. Depuis lors, cette estimation est abondamment relayée par la presse et de nombreux élus – notamment à droite – comme représentant le poids total de l’immigration pour les finances publiques. En réalité, cette somme ne constitue qu’une petite partie de l’ensemble, et son utilisation irréfléchie témoigne d’une large méconnaissance du sujet. Un certain nombre d’éclaircissements semblent donc s’imposer.
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La loi Avia votée : un grand pas vers la dictature, par Francis Bergeron
Mercredi, l’Assemblée nationale a voté en dernière lecture la loi Avia, du nom du député LREM qui portait le projet. Cette loi prétend combattre la haine sur Internet. Elle accroît de fait la pensée unique, le politiquement correct, un contrôle totalitaire sur l’écrit, la parole, l’image. La plupart des partis politiques se sont opposés à cette loi.
Mais le PS s’est abstenu, et les voix de LREM ont été suffisantes pour entériner le texte. Or la question est la suivante : qu’est-ce qu’un propos haineux ? Qui le définit ? En déléguant le droit de censure aux géants de la communication sur le Net, le Parlement privatise (qui plus est au profit d’entreprises étrangères) une fonction régalienne essentielle, celle portant sur la liberté d’expression et sur la gestion de ses limites.
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Philippe Vardon : « Cet appel à la prière islamique à Nice est une provocation, dans un silence médiatique et politique assourdissant »
Chaque soir, depuis le début du ramadan, l’appel à la prière islamique résonne à Nice, dans le quartier Roquebilière, où les islamistes sont influents. Philippe Vardon le dénonce, sans la moindre réaction de Christian Estrosi, maire de Nice, des trois députés de la ville ou du préfet.
Explications de Philippe Vardon au micro de Boulevard Voltaire.
On est dans le quartier de Roquebillière à Nice. Depuis le début du ramadan, tous les jours l’appel à la prière islamique résonne sur tout le quartier Roquebillière. Cela n’a évidemment rien d’anodin encore moins dans ce quartier où les islamistes sont particulièrement influents. Juste derrière moi, on a une mosquée liée aux Frères musulmans. Elle a été installée dans des locaux de la ville par la municipalité Estrosi.
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Un déconfinement à géométrie variable
De Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique :
Le couperet est tombé. Raide comme l’injustice ! L’article 8 § III du décret 2020-45 du 11 mai prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de Covid 19 est parfaitement clair : « Les établissements de culte sont autorisés à rester ouverts. Tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit ». Cet article est repris, in extenso, dans le décret 2020-548 art 10 § III du même jour avec cependant un article 27 qui prévoit que : « Le préfet peut interdire tout rassemblement ou réunion au sein des établissements de culte à l’exception des cérémonies funéraires ». S’il « peut interdire » c’est que l’interdiction n’est pas systématique. L’intention de réprimer perdure, avec cependant deux décrets différents le même jour sur le même sujet et en prime une contradiction entre deux articles du même décret. Tout cela n’est pas très sérieux.
Le dispositif antérieur interdisait les rassemblements de plus de 5 personnes. Le dispositif nouveau interdit les rassemblements de plus de 10 personnes dans les lieux publics ou ouverts au public, y compris par conséquent dans les lieux de culte : on passe de 5 à 10 personnes ! Dans bien des diocèses le culte public avait été tout simplement suspendu. Assez paradoxalement, le dispositif législatif reste confus et une forme de discrimination se poursuit vis-à-vis des cultes alors que l’heure est au déconfinement avec la réouverture des commerces, transports, etc. L’épiscopat français est sous le choc. Depuis des lustres il pensait que sa culture du compromis sur les questions morales lui permettrait au moins de préserver la liberté du culte. Il n’en est rien. Immédiatement l’AGRIF de Bernard Antony et quatre instituts religieux de droit pontifical (Fraternité Saint Pierre, Institut du Bon Pasteur, Institut du Christ-Roi et Fraternité saint Vincent ferrier) ont déposé un référé-liberté devant le Conseil d’État pour atteinte à la liberté de culte. Avant eux Civitas et le PCD de Jean-Frédéric Poisson avaient également déposé un référé-liberté. A ce jour la Conférence des Evêques de France ne semble pas avoir entamé de démarche juridique. Et surtout, elle s’est bien gardée de faire valoir, tant auprès des pouvoirs publics qu’auprès des fidèles, le principe sacré de la liberté de l’Église.