L’Assemblée Nationale réexamine la loi “Avia”, destinée en théorie à réprimer les “discours de haine”; en fait une nouvelle loi liberticide. Une de plus, la dernière en date étant la loi contre la manipulation de l’information, dite « loi fake news » ou « loi infox », de décembre 2018, et dont le rapporteur était la députée Naïma Moutchou.
« Fake news », « Théorie du complot », « Discours de haine » sont ainsi devenus des vocables usuels pour disqualifier et criminaliser tout propos désagréable pour l’establishment politico-médiatique, hérétique par rapport à la pensée unique, ou ayant l’audace de remettre en cause la version officielle du pouvoir en place. On s’indigne de leur circulation sur les “réseaux sociaux”, on légifère, on réprime. Examinons d’abord les “fake news” : nouvelles fausses ou prétendues telles. Et posons la question : qui nous protègera des mensonges d’État, foisonnant lors de la crise actuelle (“Mettre des masques ne sert à rien”, etc.), et dont la portée est bien plus grave que les faussetés émanant de particuliers ?