Nîmes et ses arènes, la gloire de l’Empire romain, la Maison Carrée, la tour Magne, le pont du Gard et ses oliviers millénaires… Nîmes, une ville d’art et d’histoire… et de drôles d’histoires, parfois.
L’Empire romain a sombré dans la déliquescence, rongé de l’intérieur, dit-on, par la corruption des mœurs et les « barbares ». Le poisson a pourri par la tête. La gangrène a gagné toutes les couches de la population.
À Nîmes, les prestigieux vestiges ne cachent pas la misère. Troisième ville la plus peuplée d’Occitanie, derrière Toulouse et Montpellier, Nîmes bat des records. Elle est la sixième ville la plus pauvre de France, explique Le Midi libre. Avec une très forte population d’origine immigrée, on y est plus jeune, moins qualifié et plus pauvre qu’en moyenne nationale : 14 % de la population totale est aux minima sociaux, contre 4 % au niveau régional et 2 % au niveau national (INSEE). Alors, il y a « les quartiers », terme qui, depuis des décennies, désigne ces coins de relégation urbaine où se concentrent tous les maux et les trafics. Ainsi celui du Chemin-bas d’Avignon.