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  • Le 14 juillet... Rétablir la vérité historique, tout simplement.

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    Cette année, la célébration du 14 juillet est… minimale, covid-19 oblige. Mais n’est-ce pas l’occasion, justement, de renouer avec l’étude de l’histoire, pas forcément celle des manuels de l’éducation nationale (parfois bien mal nommée…), mais celle qui cherche à connaître, à vérifier, à comprendre et, parfois, à éviter les pièges tendus par l’actualité et les rumeurs qui, elles non plus, ne s’arrêtent jamais, au grand dam de l’intelligence et de la mesure. Les royalistes, comme le rappelait le philosophe Pierre Boutang, « n’ont plus de querelle avec le 14 juillet » devenu une célébration de l’armée et de la nation française plus encore que de la République, mais ils sont attachés à ne pas laisser dire n’importe quoi et soucieux de rétablir quelques vérités, non par esprit de revanche, mais par souci d’exactitude et pour démonter quelques mythes sur lesquels s’appuie le Pays légal pour justifier sa domination sur le pays tout entier… 

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  • Mais qui sont ces « demandeurs d’asile » géorgiens et albanais qui viennent en France ?

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    Étrange de voir la Géorgie à la troisième place des pays d'origine et l’Albanie à la quatrième...

    Le droit d’asile est un droit important qui ne doit pas être noyé dans le rejet complet d’une immigration massive non maîtrisée. C’est l’honneur de la France que de pouvoir accueillir des étrangers qui sont persécutés dans leur pays, à condition évidemment que cela se fasse pour les bonnes raisons et avec les moyens d’intégration adéquats. Malheureusement, ce droit a été dévié de sa finalité et nombreux sont ceux qui en profitent.

    Quand on regarde de plus près la liste des pays d’origine des demandeurs d’asile, on n’est pas trop surpris de voir l’Afghanistan ou le Mali, où les persécutions sont réelles (ce qui ne signifie pas que tous les demandeurs sont réellement persécutés). Ce qui est plus étrange, en revanche, est de voir la  à la troisième place et l’ à la quatrième.

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  • Pédocriminalité sur le Darknet : un Français, « l’une des dix cibles prioritaires mondiales », arrêté en Gironde

    Un quadragénaire domicilié en Gironde est soupçonné d’avoir géré des sites sur le darknet et permis à « des milliers d’internautes dans le monde d’avoir accès à des photographies ou vidéos à caractère pédopornographique » a annoncé ce lundi 13 juillet le parquet de Bordeaux. L’homme se trouve en détention provisoire.

    Marianne

    https://www.tvlibertes.com/actus/pedocriminalite-sur-le-darknet-un-francais-lune-des-dix-cibles-prioritaires-mondiales-arrete-en-gironde

  • La fin des villes-monde et la revanche des ploucs ?, par Georges-Henri Soutou.

    Source : https://www.politiquemagazine.fr/

    Se souvient-on des nombreux colloques depuis le début des années 2000 autour du thème de la « ville dense », luttant contre la tendance à la prolifération des zones résidentielles éloignées des centres urbains, pour favoriser et simplifier les déplacements et les économies d’énergie ? Ce qui a valu à Paris quelques nouveaux projets de gratte-ciels.

    Se souvient-on aussi de la première rencontre entre Anne Hidalgo et Sadiq Khan, alors tout nouveau maire de Londres, et de leurs déclarations vantant les villes-monde, pionnières de la globalisation, de l’innovation, de la lutte contre le réchauffement climatique et de l’inclusivité multiculturelle, vibrante et apaisée ? « Le XIXe siècle était celui des empires, le XXe celui des États-nations et le XXIe est celui des villes », déclara le Britannique. C’était en août 2016. Anne Hidalgo allait prendre pour trois ans la présidence du C 40, réseau de grandes villes mondiales axé sur la lutte contre le changement climatique.

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  • Christian Perronne Vs Bill Gates La Grippe espagnole utile au vaccin du coronavirus COVID-19

  • Interview de Macron : un petit maître en marche vers le néant.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Depuis son élection, Emmanuel Macron a pris l'habitude de prendre de vitesse son Premier ministre fraîchement nommé et d'intervenir quelques jours ou quelques heures avant sa Déclaration de politique générale prononcée devant l'Assemblée nationale. En 2017, il le fit depuis la tribune du Congrès réuni à Versailles en exposant le 3 juillet, veille du discours solennel d'Edouard Philippe, la politique que le gouvernement serait chargé d'appliquer.
    Cette pratique institutionnalisée du court-circuitage révèle un caractère faible, tourmenté, cahotique, nettement marqué par une volonté maniaque de contrôle de type obsessionnel et compulsif.
    Cette année, c'est en renouant avec la recette réchauffée de ses prédécesseurs de l'interview du 14 juillet, qu'il aurait voulu faire, à quelques jours du discours de Jean Castex devant la prétendue représentation nationale, la nouvelle  démonstration de "qui décide et qui exécute".
    Les Français n'auront vu et entendu qu'un Président dépassé et flottant.
    Cet entretien télévisé particulièrement vide de sens et de contenu, ne fut, en effet, qu'un long survol semé de profonds trous d'air d'une situation politique, sanitaire, économique et sociale que le Président de la République ne maîtrise en aucune façon. 
    Approximatif, hésitant, décalé presque égaré, éthéré et lunaire, Emmanuel Macron est demeuré flou et évasif. Il voulait imposer l'idée qu'il était un chef mais nos compatriotes ne s'y trompent plus qui savent d'instinct qu'au delà des parures de la République et des postures, Il n'est qu'un élément parmi d'autres d'un Système global. Les vraies décisions ne sont pas de son ressort.
    Macron vient de montrer qu'il avait perdu la main. Le régime va donc se chercher une nouvelle incarnation. Il serait temps que le peuple français se trouve quant à lui une nouvelle voie.
  • Victoire ! Le Sénat découvre la radicalisation islamiste en France !

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    Bientôt les députés, qui sait ? Et puis, soyons fous, Françaises, Français, pourquoi pas l’Élysée… dans une dizaine d'années ?

    « Nous sommes les représentants de la France de la proximité ! », professe pourtant, sitôt qu’il en a l’occasion, entre deux douzaines de homards et sans rire le moins du monde, le sémillant Gérard Larcher, président de l’auguste assemblée. Une valeur sûre du comique en France.

    Or, que se passe-t-il, en ce mois de juillet 2020 ? Les sénateurs, préposés, comme ils ne cessent de s’en vanter, à la représentation des « territoires » de l’État, découvrent, estomaqués, paniqués, ahuris, grâce à un rapport particulièrement alarmant publié jeudi, l’état des territoires.

    On croit rêver. On croit cauchemarder.

    « Il faut agir vite ! », s’alarme elle aussi, la rapporteuse du texte.

     

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  • Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Une fois encore la parole politique se trouve discréditée

    Du père Danziec dans Valeurs Actuelles :

    La crise conjuguée de l’Eglise et de l’école est passée par là et, depuis, l’habitude s’est perdue : finie l’époque où les hommes publics, et les politiques en particulier, faisaient leurs classes chez les « bons pères ». Finies ces humanités qui savaient infuser dans l’intelligence des élèves, tout un écosystème judéo-chrétien où l’engagement était honoré, le mensonge défendu et la parole d’homme considérée. Que ce soit chez les jésuites ou avec les frères des écoles chrétiennes, toutes les petites têtes blondes de la génération Mitterrand (s’il est encore permis d’utiliser l’expression « têtes blondes ») ont eu l’occasion de recevoir un enseignement moral sérieusement mâtiné de christianisme. Du reste, des hussard noirs de la République aux curés ensoutanés, de la laïque aux écoles religieuses, les petits écoliers français avaient pour point commun de recopier dans leur cahier en dessous de la date, dès la première heure du matin, la leçon de morale du jour résumée par le maître en une courte sentence inscrite au tableau. « On s’assure des jours heureux en honorant ses parents », « Savoir remercier est vraie noblesse », « Le menteur n’est jamais écouté, même quand il dit la vérité ». De l’Evangile au décalogue, des fables de La Fontaine aux fabliaux du Moyen-Âge, il s’agissait de méditer ou d’intégrer une leçon de vie. Ainsi par exemple, on pouvait narrer aux élèves l’aventure tragique d’un pauvre ivrogne qui avait promis-juré de ne jamais boire une seule goutte d’eau. Hélas, l’histoire raconte que le brave homme, à l’issue d’une soirée particulièrement arrosée, revint chez lui dans un état si critique que le malheureux chuta dans une fontaine sur la place du village… au point de s’y noyer. Dans ce petit fabliau, la morale à enregistrer, d’une simplicité enfantine, est bien connue : « Il ne faut jamais dire : ‘Fontaine, je ne boirai pas de ton eau’ ».

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  • La pensée des Lumières : nécessité d'un droit d'inventaire (I)

    Plus de 250 ans après le lancement de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert 1751 , que reste-t-il des Lumières ? Un mythe et beaucoup d'ambiguïtés.

    Le mythe, c'est l'idée que l'usage de la raison a été inventé par les Lumières. C'est très excessif. C'est faire peu de cas des Grecs, des Romains, des Renaissants et même des théologiens. Mais il reste un acquis de la pensée des Lumières : l'idée que les hommes font leur histoire et qu'ils en ont la responsabilité. Les Lumières le disent et l'intègrent dans le développement de leur pensée. « Bien et mal coulent de la même source » écrit justement Jean-Jacques Rousseau. Cette source, c'est l'homme, avec sa grandeur. Et ses limites. En outre, les Lumières n'ont pas inventé la notion de bien commun mais elle fut présente chez la plupart de leurs penseurs. Ce qui les distingue d'un certain libéralisme individualiste.

    Le mythe des Lumières doit donc être ramené à ses justes proportions, celui d'un mouvement qui a d'abord séduit les élites du royaume. « Les penseurs des Lumières n'ont rien compris à la Révolution » remarque Jean-Marie Goulemot, professeur à l'université de Tours (Adieu les philosophes. Que reste-t-il des Lumières ?, Seuil, 2001. C'est justement la grande faiblesse des Lumières : leur culte du progrès, à la notable exception de Rousseau, s'est accompagné d'une incompréhension ou mécompréhension de l'histoire - peut-être à l'exception, elle aussi plus que notable de Voltaire. En d'autres termes, les penseurs les plus importants du XVIIIe siècle sont irréductibles à la catégorie des Lumières.

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