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L'avis de Jean-François TouzéEn choisissant de s'attaquer à des fidèles de la basilique Notre-Dame de Nice, l'égorgeur islamiste tunisien ne s'est pas trompé de cible.Notre foi, nos racines, notre civilisation sont bien au coeur de cette guerre de religion initiée il y a mille trois cents ans et cette nouvelle Toussaint rouge en est la preuve.Cela n'a pas empêché le Premier ministre, Jean Castex, de déclarer que ce qui était attaqué, c'était "la liberté de culte et de conscience" dans une vision relativiste et laïciste de la réalité.Non, bougre de sous minuscule contremaître de Macron! Ce ne sont pas je ne sais quelles libertés de culte et de conscience non identifiés et en suspension atmosphérique qui sont attaquées.Même si ces carnages touchent indifféremment "celui qui croyait au Ciel et celui qui n'y croyait pas" pour reprendre les vers célèbres d'un homme qui fut notre ennemi mais qui avait bien du talent, ce que visent les tueurs islamiques c'est la France dans ses composantes fondamentales, charnelles, nationales et spirituelles. Autrement dit la France européenne et chrétienne, ce qui devrait relever d'un double pléonasme.Il est des temps où, comme jadis dans les tranchées d'une guerre fratricide, l'union sacrée doit permettre l'unité vraie - c'est à dire celle qui se fait dans le combat. Ce combat vital contre la submersion migratoire et contre l'islamisme, les tenants du régime ne le mèneront jamais comme il conviendrait de le faire. Avec force et brutalité.Il faut donc au plus vite les exclure de toutes les manettes de direction du pays.Mais nos compatriotes sont-ils encore capables de ce sursaut qui caractérise les peuples vivants pour porter enfin au pouvoir les forces de la vie nationale ?La question est posée qui devra trouver une réponse dans les deux ans qui viennent.Mais existe-t-il toujours un peuple français ?
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Le siège de l'Alcazar revisité
La résistance de l'Alcazar de Tolède aux assauts des « rouges » reste l'un des épisodes les plus connus de la guerre civile espagnole, par sa charge symbolique et par la dimension cornélienne du dilemme tragique qui se posa au colonel Moscardo, commandant la défense de la citadelle. Un livre revient sur ce fait d'armes fameux.
D'innombrables livres et articles ont été consacrés à cet événement emblématique de la guerre civile espagnole, mais les polémiques et les approximations, parfois délibérées, ont été nombreuses. Alain Huetz de Lemps, s'appuyant sur une solide documentation, livre une synthèse précise du poignant drame qui s’est joué à Tolède dans la fournaise de l'été 1936.
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[EXCLU] Didier Raoult va porter plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM
Depuis le début de la crise sanitaire, les débats autour de l’hydroxychloroquine, une molécule utilisée dans le protocole de soins du professeur Didier Raoult, ont fleuri partout, au point de transformer une question scientifique en hystérie générale. Il y a une semaine, l’ANSM, l’agence nationale de sécurité du médicament, a refusé une RTU, une recommandation temporaire d’utilisation pour l’hydroxychloroquine à l’infectiologue marseillais. Un refus infondé selon Didier Raoult qui rappelle que la molécule est utilisée depuis des décennies.
Mais sa colère ne s’arrête pas là, au contraire. En effet, face au refus de tester dans des conditions sérieuses l’hydroxychloroquine, les autorités de santé ont consenti il y a plusieurs mois à délivrer une ATU, autorisation temporaire d’utilisation, au médicament du laboratoire américain Gilead, le Remdesivir. Un médicament reconnu comme dangereux par la HAS, la Haute Autorité de Santé.Face à ce « deux poids deux mesures », Didier Raoult a donc décidé de saisir la justice en déposant une plainte pour mise en danger de la vie d’autrui contre l’ANSM. Son avocat, maître Fabrice di Vizio, nous explique cette affaire complexe.
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Royaliste n°1197 (26 Octobre 2020)
Un nouveau numéro de “Royaliste” (numéro 1197, daté du 26 soctobre) vient de paraître.
Au sommaire : -
Maurras et le Fascisme [9]
Drieu la Rochelle - Mussolini
Par Pierre Debray
C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici depuis quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'est étalée sur une dizaine de jours. Ceux qui en auront fait ou en feront la lecture - car elle restera disponible - en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents.LFAR
Le fascisme français (suite)
Déat et ses amis s’inspiraient du « plan de travail » élaboré, vers le même moment, par Henri de Man, qui venait de s’emparer de la direction du parti ouvrier belge. Henri de Man préconisait la nationalisation du crédit et des monopoles de fait, la rationalisation et l’élargissement des marchés intérieurs.
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Islam radical et barbarie terroriste, par Philippe Germain.
Nous avons prévenu : La descente aux abimes de l’Islam moderne n’est pas une partie de plaisir. Après notre mise a nu de la conquête culturelle de la France par l’Islam dit « apaisé », il nous faut maintenant aborder les aspects nauséabonds de l’islamisme dit « radical ». Balayons d’emblée l’embrouille de vocabulaire destinée à exonérer l’Islam car pour un maurrassien, l’expression « Islamisme radical » est aussi peu crédible que celle de « nazisme radical ».
Que savons-nous de l’Islam radical ?… Cette « ménagerie de monstres », pour parler comme Bernard Henri-Lévy.
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Reconfinement : Macron sonne la fin de nos libertés
Le confinement du printemps avait été traumatisant. Le nouveau confinement sera commencé à l’heure où nos lecteurs auront entre les mains cette édition papier, puisque la date de mise en place était annoncée pour ce jeudi à minuit. Il durera au moins quatre semaines. Autrement dit, le mois de novembre est d’ores et déjà plié pour tout ce qui concerne notre vie sociale, culturelle, familiale, religieuse. La période de tolérance expirera dimanche soir, puis toute la France va passer au régime du métro-boulot-dodo.
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Aux sources de l'«islamo-gauchisme», par Pierre-André Taguieff.
Après l'attentat de Conflans, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a fustigé les «ravages» de l'«islamo-gauchisme» au sein de l'université. Photo Alain Jocard. AFP
Le philosophe Pierre-André Taguieff revient sur les origines d'un concept qu'il a contribué à forger. Selon lui, les usages polémiques discutables du terme ne doivent pas empêcher de reconnaître qu’il désigne un véritable problème : la collusion entre des groupes d’extrême gauche et des mouvances islamistes de diverses orientations.
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Le terroriste de Nice est un migrant tunisien entré illégalement en France
Le terroriste de Nice est un migrant tunisien entré illégalement en France via Lampedusa.
Depuis plus de 5 ans, le Salon beige alerte sur le risque avéré de présence de terroristes islamistes parmi les migrants/réfugiés qui arrivent massivement en Europe et en France avec la complicité coupable de nos dirigeants politiques. Philippe de Villiers le dénonçait en 2016 :
Ce qui est certain c’est que ces générations politiques, Sarkozy, Hollande et depuis Giscard en fait, pour moi, elles ont du sang sur les mains (…) d’abord parce qu’ils ont désarmé les frontières et que malgré les avertissements des attentats ils ont maintenu Schengen” (…) deuxièmement parce qu’ils ont installés au coeur de notre nation, une super nation qui s’appelle l’oumma, c’est à dire la communauté des croyants de l’islam et que maintenant nous sommes devant la contre société islamique”.
Florilège des articles publiés depuis 2015 :
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MAIS OÙ EST DONC PASSÉE LA FIERTÉ FRANÇAISE ?
La fierté française avait survécu à bien des vicissitudes. Des guerres perdues, on ne retenait que le sacrifice héroïque d’une poignée de combattants. Des discours sur le déclin économique de notre pays, on ne voulait entendre que la critique injuste d’un modèle social merveilleux au point d’éblouir le monde. De la confusion des moeurs et de la montée du communautarisme, on ne voulait voir que notre goût de la liberté et d’un respect de l’autre étendu à l’univers entier. Dans le fond, ce sont ces illusions réduites comme une peau de chagrin qui se blottissent dans les allocutions théâtrales du président que la France subit. Mais l’abîme qui sépare désormais la sinistre réalité de notre pays d’un décor chargé d’histoire, de mots pompeux et d’une mise en scène soignée est poignant.