
Blum versus Mussolini
Par Pierre Debray
C'est une étude historique, idéologique et politique, importante et profonde, que nous publions ici en quelques jours. Elle est de Pierre Debray et date de 1960. Tout y reste parfaitement actuel, sauf les références au communisme - russe, français ou mondial - qui s'est effondré. L'assimilation de l'Action française et du maurrassisme au fascisme reste un fantasme fort répandu des journalistes et de la doxa. Quant au fascisme en soi-même, si l'on commet l'erreur de le décontextualiser de sa stricte identité italienne, il reste pour certains une tentation, notamment parmi les jeunes. On ne le connaît pas sérieusement. Mais il peut-être pour quelques-uns comme une sorte d'idéal rêvé. Cette étude de Pierre Debray dissipe ces rêveries. Elle s'étalera sur une dizaine de jours. Ceux qui en feront la lecture en ressortiront tout simplement politiquement plus compétents.LFAR
Le fascisme français
L’essai de M. Paul Sérant, parce qu’il se borne à l’étude des réactions, d’ailleurs plus passionnelles que concertées, d’écrivains, risque d’accréditer la légende selon laquelle le fascisme serait un phénomène politique de droite. En fait, les auteurs dont il traite ont tous, à l’exception de Céline, plus ou moins fleureté avec les milieux nationalistes.






Ce 28 octobre au soir Emmanuel Ier, à moins qu'il faille le nommer Narcisse Ier, s'adressera à ses loyaux sujets. En 2018 au Danemark, il les définissait comme des Gaulois réfractaires. Cette intervention est destinée à nous informer de la sauce dans laquelle nous allons être bientôt mangés. Elle s'inscrit, hélas, dans un contexte désordonné. Celui-ci reste entaché d'insubordination rampante, de la part certains secteurs de l'opinion, d'improvisation manifeste, du côté de la technocratie sanitaire et d'incertitudes dommageables, dans les secteurs sur lesquels on doit compter, pour faire face à la dégradation de la situation sanitaire – toutes choses qui risquent de nuire à la lutte nécessaire contre la pandémie.