- Page 17
-
-
Vive le Roi : interview avec l'Action française, par Ciaran Brennan. 3/5
Ce n'est pas difficile à réfuter, mais la nature humaine rend plus facile de refuser de comprendre les arguments plutôt que d'accepter votre propre ignorance. Et les derniers savent que l'AF est la deuxième grande formation politique du XXe siècle en France, donc ils ont beaucoup de respect même s'ils ne croient pas aux mêmes choses.
J'ai travaillé avec beaucoup d'intellectuels et je ne cache jamais mes opinions, la plupart du temps les ennemis vous respectent pour être qui vous êtes sans excès. Et pour être honnête, c'est amusant pour quelqu'un d'avoir son ami royaliste.
-
Du souvenir de Louis XVI à la proposition monarchique.
Lorsque j’étais élève au lycée Chateaubriand de Rennes à la fin des années 1970, il y avait un professeur d’histoire que nombre de lycéens soupçonnaient d’être royaliste et la rumeur courrait que, tous les 21 janvier, il portait une cravate noire en souvenir de la mort brutale et républicaine du roi Louis XVI. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n’ai jamais cherché à en avoir confirmation, même si j’étais ravi qu’un des maîtres du lycée puisse avoir les mêmes sentiments politiques que moi, devenu royaliste à l’orée de mes classes de Terminale. Et, en 1981, lors de mon « premier » 21 janvier, si je n’arborais pas de crêpe noir ni de cravate de la même couleur de deuil, je me rendais à la messe pour le repos de l’âme du souverain déchu et décapité, messe qui se tenait dans la chapelle de l’Hôtel-Dieu, et j’étais accompagné de l’ami Olivier, celui-là même qui m’avait invité à ce qui fut ma première réunion royaliste en 1978 (avant même que je sois convaincu de la nécessité monarchique) au lycée Jean-Macé, organisée par le « Cercle Charles Maurras » (1). A la cérémonie de ce 21 janvier 1981, l’assistance pieuse était fort réduite (une quinzaine de personnes), groupée principalement autour de Yolande de Prunelé, figure bretonne de la Nouvelle Action Royaliste, et quelques uns des militants « nafistes » présents portaient un badge avec la fleur de lys stylisée, de couleur rouge, qui était celle, alors, de la revue Lys Rouge.
-
Et le retour dans leur pays ?
Ils viennent en France malgré l’épidémie et les hivers plus rigoureux qu’en Afrique… et réclament leur mise à l’abri «du froid et de l’épidémie»… Il existe pourtant une solution durable et économique : le retour dans leur pays.
Environ 300 immigrés clandestins occupaient dimanche après-midi une ancienne école maternelle du XVIe arrondissement de Paris pour réclamer leur mise à l’abri «du froid et de l’épidémie». Avec l’aide des associations pro-immigration Utopia56, Droit au logement (DAL) et coordination des sans-papiers (CSP) 75.
-
Emmanuelle Ménard, la seule à avoir compris la menace séparatiste
Le nouveau projet de loi contre le séparatisme, ou pour les principes républicains (c’est un peu comme on veut, il paraît), n’en finit pas de diviser. Ce samedi 23 janvier, c’est la députée Emmanuelle Ménard qui a, selon plusieurs sources bien informées et selon la formule consacrée, provoqué un tollé. Qu’a-t-elle proposé, pour cela ? Rien de moins que de modifier l’article premier de la loi de 1905 en le remplaçant par les mots suivants : « L’État français, fort de son héritage chrétien, assure la liberté de culte et la liberté de conscience. »
-
Les lacunes du rapport Stora
L’historien Benjamin Stora a été choisi par Emmanuel Macron pour travailler sur la réconciliation des mémoires de l’Algérie française. Il a remis son rapport le 20 janvier dernier. Bernard Lugan, grand spécialiste de l’Afrique, nous fait part de ses réflexions sur ce rapport que les Harkis contestent par ailleurs.
Pacifier les mémoires, certes, mais à condition :
1) Que cela ne soit pas une fois de plus à sens unique…Or, les principales mesures préconisées par le Rapport Stora incombent à la partie française alors que du côté algérien il est simplement demandé des vœux pieux…
-
La France court-elle vers la faillite ?
Agnès Verdier-Molinié est la directrice de la fondation iFRAP et une fiscaliste renommée.
Elle vient de sortir un essai, La France peut-elle tenir encore longtemps ?, dont elle a exposé les thèses dans Le Figaro.
Nous empruntons 1 milliard par jour, 700.000 euros par minute, 334 milliards en 2021. La dette officielle va bondir, en 2022, à 2.800 milliards d’euros, 120 % du PIB, mais en réalité, en rajoutant les retraites des fonctionnaires, les emprunts garantis par l’État qui risquent de n’être jamais remboursés, la dette cachée atteint la somme faramineuse de 7.000 milliards, soit 300 % du PIB . Si nous consacrions la totalité du budget à rembourser notre dette, nous n’en serions débarrassés qu’au bout de 21 ans ! Effarant.
-
Bismarck
Recension : Lothar Gall, Bismarck, le révolutionnaire blanc, Fayard, Paris, 1984, 845 p.
Auteur d’une biographie de Benjamin Constant, d’un essai sur le libéralisme et d’une approche du “problème Bismarck” dans l’historiographie depuis 1945, Lothar Gall nous propose cette fois une biographie impressionnante d’un des hommes d’État les plus fascinants du XIXe siècle. Le lecteur francophone lira avec profit ce monumental ouvrage (845 pages !), qui présente un acteur essentiel de l’histoire européenne et de l’histoire des relations franco-allemandes depuis 1870. Créateur de l’Empire allemand sur les ruines du Second Empire français de Napoléon III (”Napoléon le petit”, écrivait avec acrimonie Victor Hugo de son exil), Bismarck reste une figure aussi mystérieuse que méconnue du public français.
-
Le chanteur Francis Lalanne veut juger Emmanuel Macron pour « haute trahison » et appelle l’armée à le renverser
Engagé auprès des “gilets jaunes”, Francis Lalanne a publié une tribune appelant à “mettre fin à l’exercice du mandat” d’Emmanuel Macron.
On le savait déjà révolté contre le gouvernement. Mais cette fois, Francis Lalanne veut bel et bien montrer qu’il est opposé au président. Vendredi 22 janvier, le site FranceSoir a publié une tribune de Francis Lalanne. Le chanteur y appelle à renverser le chef de l’Etat qui serait « en train de commettre insidieusement un coup d’État au nom de la COVID », est-il écrit dans la tribune comme le relaye le Huffington Post samedi 23 janvier.
-
Vive le Roi : interview avec l'Action française, par Ciaran Brennan. 2/5
Sur le plan politique, nous sommes une partie importante des Gilets jaunes, un mouvement populaire pour la justice économique et une vraie démocratie (démocratie locale et directe) pour une partie de la population qui a été trop longtemps laissée de côté et qui a l'impression de ne pas l'être. entendu par leur gouvernement en exemple, en 2005 le référendum français sur le traité établissant une Constitution pour l'Europe a eu lieu, malgré le vote d'une majorité de Français contre, la constitution a été adoptée.
Sur le plan sociétal, nous étions en 2013 en première ligne lors des manifestations de La Manif Pour Tous contre les lois sociétales qui changeraient profondément l'anthropologie classique (mariage homosexuel, adoption d'enfants pour les couples homosexuels, MAP, maternité de substitution, etc.).