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  • Une société en pleine décadence, par Michel Maf­fe­so­li (Pro­fes­seur émé­rite à la Sorbonne).

    Michel Maf­fe­so­li , bien connu par le public d’AF, nous livre un texte direct et pano­ra­mique sur la déca­dence de notre socié­té que sus­citent nos élites. A force d’être obsé­dées par la morale et par une éti­quette de cour, ces élites se sont détour­nées de flux du vivant et entre­tiennent une vision arti­fi­cielle de la socié­té dont le seul des­tin est de disparaître.

    S’accorder au cycle même du monde, voi­là ce qui est la pro­fonde sagesse des socié­tés équi­li­brées. Tout comme, d’ailleurs, de tout un cha­cun. C’est cela même qui fonde le sens de la mesure. Le « bon sens » qui, selon Des­cartes, est la chose du monde la mieux par­ta­gée. Bon sens qui semble per­du de nos jours. Tout sim­ple­ment parce que l’opinion publiée est tota­le­ment décon­nec­tée de l’opinion publique.

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  • EXCLU Live avec le GENERAL MARTINEZ Candidat aux présidentielles de 2022 Il défie MACRON !

  • Machiavel et la modernité Politique, stratégie et guerre 2/5

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    Il a certes besoin de nommer les concepts et les illusions de son dictionnaire spéculatif, par des vocables cruels. Mais, pour ce faire, il est voué, et presque condamné, à n'aller perpétuellement qu'à l'essence des phénomènes ; là-même où, encore une fois, il est obligé de percer sans fin, de dire sans ombre et sans nuance. Imprudent et solitaire, ce Luther du politique affiche ses thèses contre le monde de la démagogie unanimiste et hypocrite des conventions. II va tout droit aux sources de l'agir humain : l'homme, la politique, l'histoire et l'État. L'homme, sécularisé dans ses passions, ses ambitions et ses actes. La politique, rendue autonome dans ses motivations, ses buts et ses résultats. L'histoire conçue comme théâtre éternel, cyclique et fatal, d'affirmation, de décadence et de ruine des principautés, républiques et empires ; scène des « rerum gestarum » des peuples forts, vigoureux et moraux. L'État, tel qu'il est et tel qu'il a toujours été, là où il a existé dans sa structure et son fondement; tel qu'il est voué à être dans sa logique nécessaire et intrinsèque qui est de durer, de se maintenir et de s'étendre.

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  • Bruno Le Maire aurait-il créé un nouvel impôt Covid en se servant des mutuelles ?

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    L’inflation est, en ce début de 2021, faible : moins de 1 % par an. Cependant, les tarifs des mutuelles vont grimper de 4,3 % en moyenne, hausse que ne justifie en aucun cas l’augmentation des remboursements de soins supportés par les mutuelles. Or, les tarifs des mutuelles de santé avaient déjà grimpé de 4 %, en 2019, et de 5 %, en 2020. Ces hausses successives pèsent très lourd sur le budget des ménages : 79 euros en moyenne par an, 200 euros pour les plus malchanceux. Combien de seniors rognent sur leur protection sociale, car le montant de leur pension stagne et qu’ils ne peuvent pas suivre la hausse des cotisations de leur mutuelle santé ?

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  • Dissoudre...

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    L'avis de Jean-François Touzé
    En 1968, alors que gauchistes et communistes venaient de tenir la rue pendant des semaines, bloquer le Pays et remettre en cause tous les fondements de notre société, le pouvoir s'empressait de répondre par la dissolution d'Occident.
    En 1973, face aux exactions de la LCR de Krivine, Weber et Bensaïd, le pouvoir s'attaquait à Ordre nouveau dans un faux parallélisme avec l'organisation marxiste léniniste et trotskiste.
    Aujourd'hui, tandis que la déferlante migratoire s'accroît, rien de plus urgent pour le gouvernement que de casser ceux qui la dénonce. 
    Darmanin est bien un Marcellin comme les autres. Pas seulement par la consonnance finale de leur nom, mais par la volonté de réprimer toute action nationale de résistance, même si elle s'inscrit dans la légalité et le respect du droit.
    Solidarité avec nos camarades identitaires dont le dissolution est désormais "à l'étude" dans le grand bac d'acide sulfurique de la République.
  • Un grand Européen : Jean Thiriart

    Le 23 novembre 1992, mourait un grand nationaliste européen, Jean Thiriart, dont nous voulons achever ici le portrait. En effet, nous lui avons déjà consacré deux articles dans les numéros 19 et 20 de Devenir, mais nous n’avions pas encore eu l’occasion d’aborder les vingt dernières années de sa vie, ni d’évoquer sa personnalité, ni de souligner les grands traits de son idéologie qui mériterait une relecture et étude plus approfondie.

    Issu d’une famille libérale laïque, Jean Thiriart s’engagea à 16 ans dans la Jeune Garde socialiste unifiée, un mouvement qui se sait sur la gauche du Parti Ouvrier belge, il milita également pour l’Union socialiste antifasciste. Pendant la guerre, il fréquenta la Fichte Bund, un groupe descendant du courant national-bolchevique de Hambourg dans les années ‘20 et, comme beaucoup de militants socialistes, il s’inscrit à l’Association des Amis du Grand Reich allemand. Pourtant, il n’était pas hitlérien, d’ailleurs il critiquera souvent dans ses écrits ultérieurs le chancelier, parce qu’il avait manqué l’occasion historique d’unifier l’Europe en magnifiant le petit nationalisme allemand au détriment du grand patriotisme européen. Condamné à trois ans de prison au sortir de la guerre, il ne fit plus guère entendre parler de lui pendant quelques années.

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  • Pays-Bas: Violentes contestations contre le couvre-feu (Présent)

    Couv(r)e le feu

    Aux Pays-Bas, le couvre-feu instauré ce week-end et prévu pour durer jusqu’au 9 février provoque de violentes contestations. Il est pourtant moins restrictif qu’un confinement et même moins strict qu’en France, courant de 21 heures à 4 h 30. L’amende en cas d’infraction est de 95 euros (135 euros en France, où 110 000 procès-verbaux ont été dressés depuis le 15 décembre).

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  • Martyrs du nazisme

    Maximilien Kolbe

    Plus de 2500 prêtres ont été détenus à Dachau entre 1938 et 1945.

    En décembre 1938, le père Otto Neururer, curé de Götzens, au Tyrol, est arrêté pour avoir dissuadé une de ses paroissiennes d’épouser un notable nazi. Inculpé de « diffamation du mariage germanique », il est interné au camp de Dachau, en mars 1939, puis transféré à Buchenwald. C’est là que, surpris en train d’exercer son ministère interdit, en mai 1940, enfermé au cachot, dénudé et pendu par les pieds, il meurt après trente-quatre heures d’agonie. Le mois suivant, ses cendres sont enterrées dans son village. Ayant publié une nécrologie révélant le lieu de sa mort, le provicaire du diocèse d’Innsbruck, le père Carl Lampert, depuis longtemps cible des nazis, est arrêté à son tour, en juillet 1940, et envoyé à Dachau. Transféré à Sachsenhausen, ramené à Dachau, libéré puis de nouveau arrêté, il sera décapité à Halle, dans la Saxe, en novembre 1944, après avoir refusé de renier sa foi.

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  • La Hongrie souhaite garantir la liberté d’expression sur les réseaux sociaux

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    Après la Pologne, c’est la Hongrie qui songe à sanctionner les réseaux sociaux pour des “abus systématiques” sur la privation de la liberté d’expression.

    Le ministre hongrois de la Justice, Judit Varga, a déclaré qu’elle étudiait les sanctions possibles pour ce qu’elle a décrit comme des pratiques commerciales déloyales. Elle va aussi convoquer une réunion du comité national de la liberté numérique.

    (…) “Pour réduire leur portée, Facebook limite la visibilité des opinions chrétiennes, conservatrices et de droite. J’ai une expérience personnelle de cela”.

    https://www.lesalonbeige.fr/la-hongrie-souhaite-garantir-la-liberte-dexpression-sur-les-reseaux-sociaux/

  • La fin de la Nouvelle-France

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    En septembre 1759, Québec tombe aux mains des Britanniques. Un an plus tard, c’est au tour de Montréal. 1760 signe la fin du rêve de l’Amérique française.

    Mai 1754. Dans la forêt, une troupe anglaise progresse à pas de loup. Son but ? Bouter les Français hors de la vallée de l’Ohio, une zone contestée entre les deux puissances. Or, les tuniques rouges viennent de débusquer un groupe de soldats français. Ni une, ni deux, ils les prennent en embuscade, font feu. L’officier français, Jumonville, est tué. À la fin de l’attaque, les Anglais réalisent la faute qu’ils ont commise : ces Français formaient une délégation diplomatique, chargée d’ informer pacifiquement les Anglais que ces terres appartenaient au roi de France. Au lieu de la victoire glorieuse, c’est un massacre. La compagnie anglaise est commandée par un jeune officier virginien : George Washington.

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