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  • Viktor Orban décide de quitter la fausse droite au Parlement européen.

    Ça y est, c’est fait. Le parti Fidesz du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a claqué la porte du groupe du Parti populaire européen (PPE) du Parlement européen, une conjonction de députés prétendument de droite mais, en vérité, adeptes des théories droit-de-l’hommistes et immigrationnistes qui gangrènent notre continent. Une réforme des statuts approuvée à une très large majorité de collabos et devant permettre l’exclusion d’une délégation complète a été le déclencheur du départ des douze élus hongrois.

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  • SACRÉS ROIS DE FRANCE

    Publié par le médiéviste Patrick Demouy, un somptueux album reconstitue l’histoire, la symbolique et le cérémonial du sacre des rois et reines de France. Plongée dans notre plus lointain passé.

    Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte et Joséphine de Beauharnais étaient sacrés dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. L’été précédent, un plébiscite avait ratifié la Constitution de l’an XII qui confiait « le gouvernement de la République » à « un Empereur qui prend le titre d’Empereur des Français ». Pour le couronner, Napoléon, soucieux d’égaler ou d’imiter les vieilles dynasties européennes, avait fait appel au pape. Pie VII avait accepté, espérant en contrepartie la levée des Articles organiques que le Premier Consul avait unilatéralement ajoutés au Concordat de 1801 et qui assujettissaient le clergé français à l’Etat.

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  • Corentin et Clémentine, boulangers à Cambremer : la jeunesse du petit matin contre celle du Grand Soir, par Gabrielle Cluzel.

    L’actualité vous donne envie de vous pendre ? Attendez un peu. Il suffit d’un rien, parfois, pour vous redonner foi en l’humanité.

    On le sait, la chaîne M6 s’est fait une spécialité du « divertissement populaire ». Et de populaire à populiste, il n’y a qu’un suffixe.

    Difficile, il faut dire, d’attirer des foules enthousiastes sur les débats goûtés avec gourmandise par la petite élite de France Culture (« Si Babar faisait l’éloge de la colonisation ? »), du HuffPost (« Avoir ses règles quand on n’est pas une femme ») ou de Slate (définir les femmes comme « trous de devant » ou « propriétaires de vulves » n’est-il pas une façon « d’invisibiliser les femmes au nom de l’inclusion des personnes trans » ?). Amis du glamour et du romantisme, bonjour !

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  • Vraies et fausses précarités étudiantes, par Clément Martin (Les Identitaires)

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    Après dix jours de polémique sur « l’islamo-gauchisme », tentative maladroite pour séduire l’électorat de droite, le ministre de l’Enseignement supérieur se rachète une bonne conduite auprès des social justice warriors en déclarant la guerre à la « précarité menstruelle ». Ainsi, 1500 distributeurs de protections hygiéniques devraient être installés dans les résidences universitaires, les Crous et les services de santé universitaires. Clin d’œil aux écologistes, les protections ont été présentées comme « respectueuses de l’environnement ». Frédérique Vidal satisfait ainsi une revendication récurrente des féministes de gauche.

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  • IEP Grenoble: l’Unef a « mis en danger » les deux enseignants, juge Schiappa

    L’Unef, qui a relayé des affiches avec les noms de deux enseignants de l’Institut d’études politiques de Grenoble accusés d’islamophobie, a mis « en danger très clairement » la vie de ces professeurs, a estimé lundi Marlène Schiappa, dénonçant des « actes odieux ».

    L’Express

    https://www.tvlibertes.com/actus/iep-grenoble-lunef-a-mis-en-danger-les-deux-enseignants-juge-schiappa

  • Guerre de Crimée, première guerre moderne

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    [ci-contre : artillerie russe durant la Guerre de Crimée (actuelle Ukraine). Ce conflit oublié fut véritablement le premier de l’ère industrielle, avec la projection à des milliers de kilomètres de dizaines de milliers de soldats et l'utilisation d’armes nouvelles (cuirassé, obus explosif)]

    L’historien britannique Orlando Figes vient de dresser un bilan étonnant de la Guerre de Crimée

    La seconde moitié du XIXe siècle a été essentiellement ébranlée par trois faisceaux de faits guerriers qui, selon les historiens militaires, ont marqué de manière déterminante l’évolution ultérieure des guerres : il s’agit de la Guerre de Crimée (1853-1856), de la Guerre civile américaine (1861-1865) et les guerres prussiennes / allemandes (Guerre contre le Danemark en 1864, Guerre inter-allemande de 1866 et Guerre franco-allemande de 1870/71).

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  • Le vain ambitieux amphibie de Beauvau

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    Didier Lecerf

    « L’ennui avec les hommes politiques, c’est qu’on croit faire leur caricature alors qu’on fait leur portrait »

    Sennep

    Si j’étais caricaturiste, forçant le trait et exagérant les défauts, je donnerais sans doute à l’actuel occupant de l’hôtel de Beauvau, Gérald Darmanin, l’aspect d’un amphibien. Tout, chez lui, me paraît, en effet, conduire à ce choix. Ainsi, à l’image de n’importe quel représentant de cette espèce de tétrapodes à sang froid, les yeux grands ouverts et les lèvres minces, depuis une vingtaine d’années, il nage avec aisance dans les eaux stagnantes du marigot politique ; à l’image de la grenouille de la fable, il « s’étend, s’enfle et se travaille » pour gagner en stature ; et avec constance, méthode mais aussi, semble-t-il, ruse (ses « amis » ne le surnomment-ils pas « Darmalin » ?), il œuvre à sa métamorphose en « homme d’Etat » ou, du moins, à l’apparence de celle-ci.

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  • Quand Francois de Negroni rencontrait Thomas sankara (Le frivole et le sérieux)

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    Thomas Sankara est avec Patrice Lumumba l’un des grands leaders africains du siècle passé. Celui qui transforma la Haute-Volta, nom issu de la colonisation, en Burkina Faso, « terre des hommes intègres », lança une révolution que son assassinat, en 1987, empêcha de mener à son terme. Francois de Negroni, alors jeune coopérant, l'avait croisé. Une nuit a Majunga livre les détails de cette rencontre.

    L’essayiste Francois de Negroni a fait paraitre dernièrement un livre tout à fait curieux, entre témoignage historique, journal intime, digression politique et souvenir romance : Une nuit a Majunga. Dans ce texte dont l’action se situe a Madagascar au début des années 1970, il relate sa rencontre avec Thomas Sankara, futur héros de la révolution voltaïque. Jeune coopérant, Negroni enseigne alors les sciences humaines à l’Université de Tananarive et doit accompagner trois élèves officiers (deux Tchadiens et Sankara) envoyés par leur académie militaire en formation à Majunga, cité portuaire du nord-ouest du pays.

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