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Sur le site officiel de l'Action française : écologisme : un délire sociétal, l’éditorial de François Marcilhac.
Après l’adoption récente de la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre la maltraitance animale, qui, entre bonnes intentions et délire antispéciste, aura pour conséquence d’affecter des secteurs entiers de l’économie (tourisme, élevage, commerce) (et d’après leurs auteurs, ce n’est qu’une première étape), la mairie écologiste de Strasbourg, dans une même logique antispéciste, se préoccupe davantage du sort bienveillant à réserver aux rats et aux punaises de lit que de santé publique, tandis que la mairie écologiste de Lyon, prétextant la crise sanitaire, impose aux enfants des menus sans viande.
Encore une fois les bobos, par leur politique, ciblent les classes populaires, celles qui vivent dans les taudis infestés de rats et de punaises, et qui ne peuvent pas acheter de la viande à leurs enfants, ou n’achètent que de la viande pour animaux, lorsque les supermarchés consentent encore à en vendre. Mais qu’importe ? Nous savions déjà que délire sociétal et injustice sociale vont de pair. C’était le socialiste financeur de Hollande Pierre Bergé qui déclarait, en 2012 : « Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l’usine, quelle différence ? » Ajoutant, avec un cynisme d’une totale abjection : « C’est faire un distinguo qui est choquant. »
Car l’abjection, précisément, n’a plus de limites, même celles, peut-être hypocrites, mais qui témoignaient encore d’un sens du Bien, de la bourgeoisie de jadis. Car c’est au nom même de la morale, voire de la sauvegarde de la Terre elle-même, c’est-à-dire au nom même du Bien, que la bourgeoisie actuelle poursuit son œuvre de destruction de la société. Et ils ont beau se chamailler, macroniens et écologistes ont conclu, en la matière, un pacte mortifère, ayant pour complices directs une gauche et une extrême gauche qui veulent aller encore plus loin sur tous les sujets (PMA, GPA, euthanasie, antispécisme, immigrationnisme, décolonialisme, « antiracisme », écologisme), et pour complice indirecte une droite qui s’est euthanasiée elle-même. Ainsi, dans l’attente que le texte sur la PMA pour toutes, l’extension de l’avortement jusqu’à la veille de la naissance et les manipulations génétiques sur les embryons soit définitivement adopté à l’Assemblée, celle-ci se penche sur deux autres projets d’une urgence absolue : l’inscription de la sauvegarde de la planète à l’article 1er de la Constitution, qui deviendra bientôt un inventaire à la Prévert et, bien évidemment, le projet de loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets » : en clair, la traduction législative des propositions du machin citoyen pour le climat.
Car ce n’est rien comprendre à l’écologisme que de ne pas voir, qu’avant d’être un combat « pour » la planète, il est une cause sociétale, visant, de même que les autres causes sociétales évoquées plus haut, à la transformation des fondements la société ou, plutôt, à leur destruction. De mêmes défenseurs et une même logique les habitent : ce vieux rêve révolutionnaire de faire du passé table rase et d’imposer, par la contrainte, un homme « nouveau », voire bientôt « augmenté ». Peu importent alors les disputationes scolastiques sur le fait de savoir si l’inscription à l’article 1er de la Constitution que « [la France] garantit la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et lutte contre le dérèglement climatique » emportera, ou non, une obligation de résultat — en séance publique, le rapporteur a évoqué une « quai-obligation de résultat », objet juridique non identifié… C’est un universalisme pathologique sur fond de volontarisme ubuesque dont témoigne surtout cet ajout à la loi fondamentale.
Il en est de même du projet de loi fleuve traduisant dans la loi les revendications téléguidées des 150 idiots utiles de la Convention citoyenne pour le climat… Ceux qui pensent que Macron s’est piégé lui-même en prenant le risque d’être désavoué, et donc humilié, par la Convention, qui l’a piètrement noté comme un mauvais élève, n’ont rien compris à la démarche de Jupiter. Laquelle ? Court-circuiter une revendication de démocratie directe par un machin à la légalité douteuse tout en donnant des gages à son électorat vert. Ce n’est pas seulement par ses insuffisances en matière de moyens (financiers) que le texte pèche, s’agissant par exemple de la rénovation thermique de l’habitat — nos bobos vivent dans des appartements ou des maisons bien chauffées et sans punaises de lit. — ou par son soutien idéologique au véganisme, jugé plus « durable » (à savoir écologique) qu’une alimentation normale. C’est avant tout par son indifférence totale à l’aménagement du territoire. Mais pourquoi en serait-il autrement ? Les bobos des métropoles parlent aux bobos des métropoles…
Il est arrivé à Marine Le Pen d’évoquer la démétropolisation… Un concept primordial. Car la métropolisation, elle a aussi, est une idéologie avant d’être une réalité économique et territoriale. Les Français l’attendent davantage sur ce terrain régalien que sur celui de son opposition « à titre personnel » à la chasse à courre…. D’autant que, lorsqu’on s’est officiellement déclaré à la candidature suprême, on n’a plus d’opinion « à titre personnel ». Du moins, si on a la dimension d’un homme, ou d’une femme, d’Etat.
François Marcilhac
https://www.actionfrancaise.net/2021/03/16/ecologisme-un-delire-societal/
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États-Unis : dans les écoles pour élites, des parents terrorisés s’organisent face à la domination d’une idéologie antiraciste devenu folle 2/2
Brentwood, une école qui coûte 45 630 dollars par an, a fait les gros titres il y a quelques semaines lorsqu’elle a organisé des “sessions de dialogue et de renforcement de la communauté” ségréguées sur le plan racial. Mais lorsque je parle avec un parent d’un élève de collège de cette école, c’est du programme d’anglais de leur enfant qu’ils veulent parler. “Ils ont remplacé tous les livres sans rien dire et sans même en informer les parents.” Le programme ne comporte plus de classiques du style “The Scarlet Letter”, “Little Women”, “To Kill a Mockingbird” et “Lord of the Flies”. Parmi les nouveaux livres : “Stamped: Racism, Antiracism, and You”, “Cher Martin”, “Chère Justice”, et “Yaqui Delgado veut vous botter le cul”.
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Confinement : le coup fatal de Macron ? – JT du jeudi 18 mars 2021
L’Ile-de-France retient son souffle. Après avoir retardé l’échéance, le gouvernement devrait annoncer de nouvelles restrictions pour la région parisienne. Des restrictions qui ne seront pas sans conséquence.
Nous prendrons ensuite la direction de la Bretagne où la criminalité gagne peu à peu du terrain. Une région qui jusqu’ici était relativement préservée par le phénomène des violences.
Et puis nous reviendrons sur l’obsession des journalistes : le “complotisme”. Alors que les médias brandissent le terme pour décrédibiliser tout ce qui les dérange, de plus en plus de théories alternatives sont finalement reprises par les médias du système eux-mêmes. Un phénomène amusant.
https://www.tvlibertes.com/confinement-le-coup-fatal-de-macron-jt-du-jeudi-18-mars-2021
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Le pactole des données médicales, par Arnaud Raffard de Brienne
La décision, incompréhensible à première vue, du gouvernement de confier l’hébergement des informations de santé de millions de nos concitoyens à Microsoft plutôt qu’à l’opérateur français OVH a de quoi légitimement choquer. Cette décision prise au début de l’été dernier à l’issue d’un processus de sélection pour le moins obscur confie à l’un des plus éminents membres des GAFAM – Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft – nos données les plus intimes du Health Data Hub, cette plate-forme destinée à la recherche médicale et statistique.
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Marine Le Pen et le syndrome Gianfranco Fini
Par Pierre Boisguilbert, journaliste spécialiste des médias et chroniqueur de politique étrangère ♦ « Elle ferait sans doute mieux de célébrer Napoléon que de flagorner de Gaulle. » Cette réflexion est assez révélatrice du dilemme de la présidente du Rassemblement national et de sa stratégie. Comment se dédiaboliser sans se confondre avec les autres ? Tout le monde étant devenu gaulliste, cela ne sert à rien de dire qu’on l’est aussi. Reconnaitre que Napoléon est le français le plus célèbre de l’histoire et un grand homme est devenu plus difficile face aux minorités dominantes. Quand on réfléchit sur la stratégie du RN, on pense bien sûr au syndrome italien et à la disparition de l’Alliance Nationale de Fini. A force de rejeter ses origines politiques, il a été avalé par les marais gluants de la partitocratie italienne accouchée sur les décombres du fascisme. Certes, l’époque a changé. Et l’on verra bien si Matteo Salvini va réussir là où Fini a échoué. Marine va sans doute surveiller de très près l’avenir du patron de La Ligue.
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Guerre Fraude. Poutine est-il un tueur ? Biden va-t-il le liquider ? (Présent)
Ce jeudi tous les médias titraient à peu près à l’identique : « Biden dit penser que Poutine est un tueur » (Le Figaro), « Biden pense que Poutine est un tueur » (L’Express), « Pour Joe Biden, Poutine est un “tueur” et en paiera le “prix” » (Le Point), « Joe Biden accuse Vladimir Poutine d’être un tueur » (20 Minutes), etc. Sommes-nous à la veille d’une troisième guerre mondiale ?
Quand Donald Trump s’en était pris à Kim Jong-un, en 2017, les Occidentaux avaient levé les bras au ciel : « Une nouvelle guerre mondiale ? Il ne manquait plus que cela ! Trump va tout nous faire, la catastrophe est imminente. »
Pourtant le président américain avait quelques raisons de taper du poing sur la table. Un étudiant américain, Otto Warmbier, avait été détenu pendant 18 mois en Corée du Nord. Il avait été renvoyé aux Etats-Unis alors qu’il était dans le coma, et il était mort peu après. Et il y avait le nucléaire.
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Guerre Fraude. Poutine est-il un tueur ? Biden va-t-il le liquider ? (Présent)
Ce jeudi tous les médias titraient à peu près à l’identique : « Biden dit penser que Poutine est un tueur » (Le Figaro), « Biden pense que Poutine est un tueur » (L’Express), « Pour Joe Biden, Poutine est un “tueur” et en paiera le “prix” » (Le Point), « Joe Biden accuse Vladimir Poutine d’être un tueur » (20 Minutes), etc. Sommes-nous à la veille d’une troisième guerre mondiale ?
Quand Donald Trump s’en était pris à Kim Jong-un, en 2017, les Occidentaux avaient levé les bras au ciel : « Une nouvelle guerre mondiale ? Il ne manquait plus que cela ! Trump va tout nous faire, la catastrophe est imminente. »
Pourtant le président américain avait quelques raisons de taper du poing sur la table. Un étudiant américain, Otto Warmbier, avait été détenu pendant 18 mois en Corée du Nord. Il avait été renvoyé aux Etats-Unis alors qu’il était dans le coma, et il était mort peu après. Et il y avait le nucléaire.
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La catastrophe selon Jean Castex
Imaginez un peu cette catastrophe : avec Marine Le Pen élue, il y aurait des manifestations populaires dans toute la France avec des rond-points occupés, des émeutes à répétition dans les banlieues, des professeurs seraient menacés ou égorgés, la liberté scolaire attaquée, ainsi que la liberté d’expression, l’avis du peuple serait méprisé, l’avortement encouragé, l’embryon humain servirait de matériel, et, comble de la catastrophe, avec Marine Le Pen, une grippe deviendrait une pandémie, provoquant des interdictions en tout genre, des limitations de circulation…
Vraiment, cette catastrophe fait froid dans le dos…
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Fondements du nationalisme russe
La Russie, dans son histoire, a toujours été étrangère aux dynamiques européennes. Son nationalisme, son idéologie nationale, sont marquées par un double jeu d’attraction et de répulsion envers l’Europe en particulier et l’Occident en général. Le célèbre slaviste italien Aldo Ferrari nous le rappelle : du Xe au XIIIe siècles, la Russie de Kiev est bien insérée dans le système économique médiéval. L’invasion tatare l’arrache à l’Occident, puis la Principauté de Moscou, en se réorganisant et en combattant les résidus de l’Empire Tatar, se veut une nouvelle Byzance orthodoxe, différente de l’Occident romain ou protestant.