Pour télécharger, cliquez ICI
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Pour télécharger, cliquez ICI
Recevant, le 23 mars sur CNews, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, Pascal Praud dénonça l’incohérence des dernières mesures gouvernementales, avant de lui faire la leçon avec l’inévitable citation de Boileau : « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement. »
Il serait difficile de prétendre que les journalistes, depuis le début de la crise, ont contribué à la clarté du débat. Composer des plateaux et des duplex hétérogènes, c’est privilégier le spectacle plutôt que l’information. Comment se fait-il que la situation sanitaire du pays à un instant donné ne puisse faire l’objet d’un consensus ?
Il y a fort à parier que 2022 ne sera pas 2017. Il y a quatre ans, accéder au second tour de l’élection présidentielle contre Marine Le Pen valait ticket gagnant pour l’Élysée. Pour l’année qui vient, la question se pose en d’autres termes : qui a le plus de chances de battre Marine Le Pen ?
Pour tout arranger, en décembre dernier, se confiant au journal en ligne Brut, Emmanuel Macron confesse : « Peut-être que je ne pourrai pas être candidat. » Voilà qui ouvre bien des appétits. Celui de Xavier Bertrand, par exemple, qui, en décidant de ne pas passer par la case des primaires, est en train de semer un assez beau désordre au sein des Républicains.
Présenter en 475 pages la vie et l'action de Nestor lvanovitch Makhno (1889-1934), inspirateur et réalisateur de la seule expérience de communisme libertaire pendant la période de la révolution russe (entre 1917 et 1921) est un pari réussi par Alexandre Skirda. Spécialiste de la Russie Soviétique, l'auteur exprime sans aucun doute sa sympathie politique pour l'anarchisme makhnoviste au travers d'une étude aussi complète que variée.
Un travail d'apologie
En dépit de tout l'intérêt des analyses historiques de l'expérience originale accomplie par Makhno et ses partisans, le plan choisi par Skirda nous apparaît peu significatif. Après avoir étudié son sujet d'un point de vue chronologique et événementiel (de l'enfance de Makhno à sa mort en exil à Paris en 1934), il revient sur une recherche plus psycho-historique dans un second temps, achevant son ouvrage par une revue très critique des livres consacrés à l'anarchisme ukrainien et à son fondateur. On suit alors assez péniblement ces mouvements assez "anarchiques". Au fond, on lit ici trois ouvrages différents : l'un est un livre d'histoire, fort brillant au demeurant, consacré à l'histoire de l'expérience anarchiste en Ukraine dans ses rapports avec le phénomène global de la Révolution russe. Le second est une monographie de N. Makhno, fondateur et "Batko" ("petit père" en quelque sorte) de ce mouvement de "communisme libertaire". Le troisième enfin est une recension critique des textes (brochures, articles de presse, romans, etc.), ayant pour thème principal ou quelquefois secondaire l'expérience makhnoviste. C'est cet "éclatement" qui. sans remettre en cause la richesse et le sérieux de ce travail historique, rend peut-être mal à l'aise le lecteur que je suis.
Marc Rousset
Certains économistes prétendent que les États-Unis, malgré la reprise à venir, ne connaîtront pas l’inflation, alors que la réaction des marchés, en faisant monter les taux longs de 0,5 %, en juillet 2020, à 1,732 %, permet d’en douter fortement.
Le monde vit dans une ambiance de spéculation, de bulles boursières qui menacent l’équilibre des marchés. Le décalage entre les prix des actifs et les perspectives économiques réelles, avec des risques de catastrophes économiques, boursières et financières conduisant à des dévaluations des monnaies nationales, peut déclencher subitement des poussées inflationnistes pour les biens et services.
La fascination renouvelée pour les solutions des régimes autoritaires mérite plus que des réflexions toutes faites. Par exemple sur le site Telos, qui se consacre – non sans mérite parfois, car la tâche est rude – à la redéfinition d'une social-démocratie à bout de souffle en Europe, on peut trouver, daté de janvier, un article parfaitement représentatif. Il est signé de Riccardo Perissich ancien responsable du marché intérieur au sein de la Commission européenne.
Après son brillant essai sur le « pari bénédictin », que nous avions évoqué notamment ici et là, Rod Dreher développe dans un nouvel ouvrage une réflexion pour répondre au totalitarisme soft occidental. Suite à de nombreux témoignages de dissidents du système soviétique, il constate que l’Occident verse à son tour dans un totalitarisme qui ne dit pas son nom, plus proche du monde d’Huxley que d’Orwell. Sans goulag ni tortures physiques, mais dans un version ‘douce’, avec mises au ban, politiquement correct imposé jusque dans l’entreprise, matraquage idéologique en faveur de la culture de mort, au point que nos libertés s’amenuisent petit à petit. Pas d’interdiction officielle d’opinion, pas de déploiement d’un État policier, mais l’émergence insidieuse d’une tyrannie douce qui, sous l’égide d’un credo progressiste, annihile tout esprit critique et paralyse jusqu’au plus indépendant des libres penseurs. Qu’est-ce que le soft totalitarisme ? Comment l’homme moderne en vient-il à renoncer à sa liberté d’expression et aux lumières du bon sens ? Pourquoi l’Occident est-il gagné par la novlangue et la réécriture de l’histoire ?
En 1832, la capitale française compte 785 000 habitants. Elle est alors divisée en douze arrondissements eux-mêmes partagés en quartiers qu’habitait une population composée à 70% de pauvres. Sur le plan social, la ville apparaît en effet très inégalitaire et les contrastes sont très marqués entre les nouveaux quartiers bourgeois, modernes et aérés, et les zones populaires combinant l’absence d’hygiène, l’insalubrité, la difficulté d’accès à l’eau et l’exigüité de logements misérables. C’est sur ce terrain propice que va se développer l’épidémie importée d’Inde où le mal était alors endémique.
Qu’ils soient à Poitiers, à Bordeaux, à Lyon, à Strasbourg ou ailleurs, les élus écolos sont touchés les uns après les autres par un variant français du virus de la connerie. Sans vaccin ni traitement connu.
On les croyait matures et responsables. On les pensait capables enfin de gérer de grandes villes voire de gouverner bientôt le pays. Mais voilà que les élus écologistes à la tête de grandes métropoles sont tour à tour frappés par un étrange virus qui les rend fous. Fous à lier.