Dans leur entreprise de déni et d’enfumage, les immigrationnistes doivent également prendre en compte la question des attentats. En matière d’attentats, il va de soi que certains des arguments qui viennent d’être recensés sont tout à fait inopérants, qu’il s’agisse de la technique du passeport ou de celle du connard.
Heureusement pour les immigrationnistes, le terrorisme musulman a ces dernières années connu une évolution bienvenue : la plupart des attentats sont désormais commis, à coups de couteau, de machette ou de véhicule lancé dans la foule, par des individus isolés. Il est donc assez aisé pour les immigrationnistes de mettre ce type d’actes sur le compte du déséquilibre mental, en utilisant ainsi la technique évoquée dans le paragraphe précédent. Certes il n’est pas rare que des témoins d’une attaque croient avoir entendu son auteur crier « Allah Akbar ». Mais les journalistes ont soin de préciser que l’auteur était au moment des faits sous l’emprise de la drogue ou de l’alcool et/ou avait effectué dans le passé des séjours en hôpital psychiatrique. L’argument du déséquilibre reste donc, dans des attentats de ce type, utilisable et plus ou moins présentable.
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