
La séquence Ukraine voulue par Emmanuel Macron, ce 12 mars à l’Assemblée nationale à Paris, vaut son pesant d’or. Souvenez-vous, l’Europe, c’était la paix. On avait grâce au rêve de Schuman et Monnet, nous disait-on, la chance d’avoir vécu une parenthèse enchantée, un havre de douceur sans bruit de bottes ni de coups de fusils, une nouvelle ère d’intelligence et de progrès. On oubliait allègrement au passage la guerre de Yougoslavie, la menace des SS-20 de l’Union soviétique ou le terrorisme directement lié à l’ouverture des frontières, entre autres…